Cours 5 Flashcards

1
Q

Définition de la sécurité à domicile (4 mots clés)

A

« La sécurité à domicile est un concept MULTIDIMENSIONNEL qui réfère à la nature et au nombre de FACTEURS DE RISQUE pour la sécurité à domicile d’une personne, de même qu’à la PROBABILITÉ qu’ils mènent à un INCIDENT dans un contexte donné » ( 4 mots clés)

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2
Q

Continuum affectant la sécurité du client à domicile (4)

A
  • Problèmes physique
  • Comportement exacerbant la situation (isolement, réfractaire au changement, etc.)
  • Problèmes cognitifs ou de santé mentale
  • Autres comorbidités, auto-négligence, alcoolisme ou autre dépendance
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3
Q

Continuum affectant la sécurité du client à domicile : problèmes physiques VS problèmes cognitifs

A
  • Problèmes physiques : on peut souvent compenser et offrir des services à ce niveau
  • *Problème de jugement, d’autocritique, comportements risqués : plus dure à compenser que les problèmes physiques !
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4
Q

Continuum affectant la sécurité du client à domicile

A

Aspect multidimensionnel de la sécurité

Plus il y en a, moins il y a de chance que l’on puisse garder la personne à domicile sans qu’il y ai d’accident

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5
Q

Aptitude à consentir aux soins (3)

A

(ordonnance d’hébergement = soins)
Nécessaires pour amorcer la démarche
Dans le code de déontologie

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6
Q

Inaptitude légale (3)

A

(biens et personnel)
Démarche légale et juridique indépendante en vue de désigner un mandataire pour gérer les biens ou prendre des décision à la place de la personne

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7
Q

Âge consentement aux soins

A

= 14 ans et plus

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8
Q

Un client est considéré comme inapte à consentir s’il ….

A

Un client est considéré comme inapte à consentir s’il est incapable de comprendre (Critères de la Nouvelle-Écosse) :

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9
Q

Critères de la Nouvelle-Écosse (5)

A

inapte si la personne est incapable de comprendre :
o La nature de la maladie dont il est atteint
o La nature et le but des soins
o Les risques associés à ces soins
o Les risques encourus si ces soins ne sont pas prodigués (souvent l’accent ici au niveau juridique)
o Que son état de santé nuit à sa capacité de consentir

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10
Q

Critères de la Nouvelle-Écosse en lien avec …

A

Consentement aux soins

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11
Q

Critères de la Nouvelle-Écosse : Le 1er critère

A

refus d’admettre l’existence de sa maladie joue un rôle prépondérant
Les autres critères en découle
« À partir du moment où le patient nie sa maladie et que c’est pertinemment une des conséquences de cette maladie de ne pas en être conscient (…) comment peut-il être apte à décider si le traitement proposé est bénéfique ou non ? »
Exemple : Démence d’Alzheimer : Pas un déni volontaire, conséquence de sa maladie
DONC, les autres critères ne fonctionnent pas si le 1 non

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12
Q

Aptitude à consentir doit être (2)

A

 Évaluée à chaque soin (sauf urgence et soins d’hygiène)

 Par celui qui donne le soin

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13
Q

Consentement aux soins : concept non homogène

A

varie selon la NATURE du soin
= Complexité, si on a qql qui est très hypothéqué, si on lui propose un soin de pratiquer la marche, il va pt comprendre le bénéfice, mais si un médecin propose de la chimio, il ne sera pt pas capable de comprendre les bénéfices

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14
Q

Consentement aux soins : concept fluctuant

A

varie dans le TEMPS

Qql en SM avec épisode de psychose, après il sera apte : Période X la personne ne peut pas consentir

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15
Q

… est l’élément qui nous permet de juger si la décision est raisonnable compte tenu du contexte de la personne.

A

Le PROCESSUS RÉFLEXIF

Pas la décision de la personne, mais plutôt si elle comprend les pour et les contre, comment elle justifie son choix

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16
Q

Inaptitude légale : définition code civil

A

Selon le Code civil, l’inaptitude réfère à l’altération des facultés mentales ou physiques qui rend impossible l’expression de la volonté d’une personne, empêchant celle-ci de prendre soin d’elle-même ou d’administrer ses biens

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17
Q

Inaptitude légale : protection de la personne (5) VS administration de ses biens (3)

A
Protection de la personne : 
Sécurité générale                     
Milieu de vie
Alimentation                             
Défendre ses droits
Soins de santé

Administration de ses biens :
Achats quotidiens
Gestion documents financiers
Budget et transactions

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18
Q

Toute personne, y compris celle protégée par un régime de protection ou un mandat, est présumée apte à …. .

A

Toute personne, y compris celle protégée par un régime de protection ou un mandat, est présumée apte à consentir à des soins.

Personne peut être inapte légalement à sa personne et à l’administration de ses biens mais doit quand même consentir à ses soins
2 choses différentes, pas de liens entre l’inaptitude légale et le consentement aux soins

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19
Q

Inaptitude légale va mener à la nomination d’un …

A

Inaptitude légale va mener à la nomination d’un représentant légal

20
Q

Inaptitude légale : représentant légal (3)

A

curateur
tuteur
procurateur

21
Q

Inaptitude légale : représentant légal : CURATEUR

A

Il est le représentant légal d’une personne qui est inapte, de façon totale et permanente, à prendre soin d’elle-même et à administrer ses biens

22
Q

Inaptitude légale : représentant légal : TUTEUR

A

Partielle - L’étendue des responsabilités du tuteur est déterminée par le jugement

23
Q

Inaptitude légale : représentant légal : PROCURATEUR

A

Acte de confier à un mandataire l’ administration partielle ou totale de ses biens. La personne conserve le pouvoir d’administrer ses biens.
Seulement qqc à rempli à la banque
Pas un représentant légal, simplement l’acte confié à un mandataire, la personne conserve le droit à gérer ses biens mais on autorise qql d’autre à le faire

24
Q

Inaptitude légale : Démarche (3)

A

o Évaluation médicale
Dans cette éval. : Section «Impacts des diagnostics» = impact fonctionnelle de la maladie à justifier
o Évaluation psychosociale
o Doit être homologué par un tribunal.

25
Q

Concepts de consentement aux soins et d’inaptitude : Points-clés (4)

A

o Le consentement au soin doit être validé a chaque soin, même pour une personne qui serait considéré inapte
o L’ordonnance d’hébergement est considérée comme un soin
o Le processus réflexif est l’élément qui nous permet de juger si la décision est raisonnable compte tenu du contexte de la personne.
o Un mandat de protection (d’inaptitude) a pour but de protéger l’usager.

26
Q

Évaluation du risque (2)

A

o = Élément subjectif : fait référence à nos valeurs, nos convictions, nos croyances et à nos expériences personnelles. (qu’elle est un risque acceptable pour l’usager ou la famille)
o Importance « d’objectiver » le risque dans notre évaluation (faible, modéré, élevé)

27
Q

'’Équation’’ du risque résiduel

A

(Situation dangereuse x Probabilité ) – Interventions préventives = RISQUE RÉSIDUEL

28
Q

Évaluation de la sécurité à domicile (2)

A

Entrevue

Observations réalisées selon une approche écologique

29
Q

Entrevue (3)

A
  • Évalue la perception du client par rapport à sa situation, la description des difficultés rencontrées, ses forces et ses faiblesses….
  • Permet de vérifier la réaction face à des situations potentiellement à risque
  • Importance autocritique
30
Q

Observations réalisées selon une approche écologique : 3 évals de mise en situation

A
  • Profil instrumental des AVQ : Approche écologique qui vise à évaluer la participation en lien avec les habitudes de vie, l’environnement et les facteurs personnels
  • Outil AMPS : évalue les habiletés motrices observables et les habiletés procédurales.
  • Outil Perceive, Recall, Plan, Perform (PRPP) : évalue la performance dans la réalisation d’une occupation
31
Q

OEMC

A

(Outil d’évaluation multi-clientèle)
• Instrument d’évaluation implanté à travers la province depuis 2002.
• Doit être rempli obligatoirement en CLSC par les gestionnaires de cas annuellement (notamment les ergothérapeutes)
• Donne un profil d’autonomie 1 à 14 qui quantifie la perte d’autonomie
• SMAF qui est distincte et permet d’évaluer spécifiquement l’autonomie fonctionnelle de la personne et donc certain risque.
Depuis peu – élément de perception (crainte de chuter)
• Section sécurité environnementale et grille de chute supplémentaire parfois compléter (Agrément Canada)

32
Q

Attention au check list !

A
  • Plusieurs ergothérapeutes utilisent des grilles d’évaluation permettant de coter le niveau d’autonomie. Un bon aide- mémoire
  • Il propose des solutions souvent formatées et générales
  • Les raisons pour lesquelles le niveau d’autonomie est affecté, soit les processus physiques, cognitifs et psychosociaux sont beaucoup plus complexe et font partie de l’expertise de l’ergothérapeute. Il faut utiliser cette expertise qui nous mène vers une analyse et des interventions beaucoup plus ciblées.
  • Home safety interventions appear to be more effective when delivered by an occupational therapist (Cochrane, Gilepsie, (2012)
33
Q

Drapeau rouge au niveau de la sécurité à domicile (interventions) (7)

A
o	Chutes
o	Risque d’incendie (cuisinière, cigarette, encombrement)
o	Gestion médicaments
o	Alimentation /Intoxication
o	Insalubrité
o	Conduite auto
o	Errance
34
Q

Interventions les plus efficaces pour réduire les chutes (4)

A

o Viser les personnes ayant chuté dans la dernière année
o Favoriser les comportements sécuritaires
o Évaluer la pertinence de l’aide à la marche la plus adéquate
o Intervenir sur les éléments déterminants : nécessiter de cibler les interventions en fonction de l’évaluation plutôt que de faire des recommandations globales

35
Q

Piste d’intervention : Équilibre et faiblesse musculaire (FACTEUR RELIÉ À LA PERSONNE) (7)

A

o Augmenter les capacités individuelles -> Une des interventions la plus efficace pour réduire les chutes est la participation a un programme d’exercices (>150 min/semaine, période >10 min)
o Exercices de groupe ou individuel, d’équilibre et renforcement musculaire. (Gillespsie 2012)
o Exercices fonctionnels
o Tai-Chi, Le Go pour Bouger, Exercises (findingbalancebc.ca)
o Centre de jour, programme PIED
o Physio/kinésiologue au besoin
o Encourager l’usager dans des activités significatives : Aider pour la fixation des objectifs

36
Q

La peur de chuter : évaluer (2)

A

o Questionnaire Activities-specific Balance Confidence (ABC) Scale (Filiatrault et al., 2007)
o Possible de reconnaître la peur de chuter en posant simplement deux questions (Legters, 2002) :
 Avez-vous peur de tomber ?
 Avez-vous réduit vos activités par peur de tomber ?

37
Q

L’intervention la plus importante pour diminuer ou résoudre la peur de chuter

A

 redonner à l’usager la confiance dans sa mobilité
o INESS a recommandé l’introduction progressive de l’autonomisation.. incluant une courte réadaptation, et mentionne les ergothérapeutes comme des professionnels de choix pour dispenser des interventions d’autonomisation. (OEQ ,2017)
o Ne pas aller trop vite dans la compensation !!! Faire de l’enseignement, changer les techniques, faire de la réassurance

38
Q

Quel est l’impact de l’environnement sur le risque de chute ?

A

Dans le cas des chutes, plusieurs études démontrent que les éléments de l’environnement n’ont pas été identifiés comme cause prépondérante (Lord. S.R. et coll. 2006), les résultats sont plus nuancés :

39
Q

Cause chute personnes fragiles VS personne moins fragiles VS personnes a bonne mobilité ?

A

o Les personnes très fragiles chutent davantage. Les chutes se produisent généralement dans leur domicile et les causes sont attribuables aux caractéristiques de la personne (fatigue, déséquilibre, étourdissement) et non à l’environnement
o Les personnes moins fragiles mais non vigoureuses chutent comme les précédentes, mais la cause est attribuable à l’environnement.
o Les personnes vigoureuses / a bonne mobilité chutent moins, les chutes se produisent à l’extérieur du domicile et sont attribuables à l’environnement

40
Q

Gestion médicament : évaluer

A

o Une problématique majeure en sécurité a domicile
o Évaluation dans le champs d’expertise de l’ergothérapeute :
« L’ergothérapeute peut administrer des médicaments lors de l’évaluation des habiletés fonctionnelles d’une personne ou dans le cadre d’un entraînement à l’autonomie » (OEQ, 2010)
Dans le cadre d’une évaluation, ex.. : dysphagie, application de creme en chirurgie de la main
o Souvent par observation, mise en situation et question directe

41
Q

Gestion des médicaments : 3 composantes

A
o	Préparation (acte réservé pharmacie) PAS ERGO
o	Distribution (non réservé)
o	Administration (autorisation accordée aux ergos dans le cadre d’une intervention, mais pas acte réservé)
42
Q

Gestion des médicaments : interventions (1P-2O-3E)

A
Personne : 
o	Entrainement a utiliser pilulier électronique (Tellier, 2020,2021)
Tâche :
o	Simplifier la posologie (Demande au pharmacien de simplifier les plages)
o	Dyspill
Environnement :
o	Alarme / rappels
o	Livraison quotidienne
o	Aide du CLSC (en dernier recours)
43
Q

Conduite auto : évaluer

A

o Autre évaluation réalisée -> Niveau de difficulté de la tâche demandée peut être prédictif de la capacité de la personne dans l’exécution de d’autres situations dont les exigences sont similaires.
o Inspection visuelle
o Questionner les proches ++

44
Q

Sécurité à domicile : D’un point de vue du CLSC (2)

A

o Nécessité d’intervenir lorsque la sécurité des travailleurs est en jeu (ex. infirmières, auxiliaires sociales et familiales) ou la sécurité d’autres personnes (ex. risque d’incendie).
o Pour leur santé physique ou psychologique, les travailleuses et les travailleurs ont le droit de travailler dans un milieu de travail sain et sécuritaire.

45
Q

CONCLUSION (3)

A

o Sécurité à domicile multifactorielle : nécessité d’explorer tous les éléments relatifs à la personne, à son environnement et aux occupations.
o Éviter les solutions toutes faites : Interventions ciblées qui ont plus d’impact que des recommandations générales
o Les interventions sont faites en collaboration avec le client dans la mesure du possible, selon une approche client-partenaire. Souvent des compromis.