Cours 2 Flashcards

1
Q

La douleur… (2)

A
  • Détermine ce que le personne peut et ne peut pas faire

- Détermine ses états émotionnels

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2
Q

Douleur chronique VS persistante

A
  • Chronique : Comme un condamnation à avoir pour toujours ; Douleur qui est là pour rester
    Souvent le terme utilisée en français
    VS
  • Persistante : Douleur est là depuis plus de 3 mois ; Constante ou variable, mais on ne dit pas qu’elle est là pour rester ; Plus porteur d’espoir
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3
Q

Douleur : subjectif ou objectif ?

A

SUBJECTIF, ON NE PEUT PAS OBJECTIVER LA DOULEUR MAIS ONT PEUT OBJECTIVER L’IMPACT DE LA DOULEUR SUR LE FONCTIONNEMENT DE LA PERSONNE.

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4
Q

Douleur aigu VS persistante

A
  • Douleur aigüe : Signal d’alarme visant à protéger l’organisme, important à la survie
  • Douleur persistance : Au-delà du temps normal de guérison (PLUS DE 3 – 6 mois). Comme alarme de feu qui continue même si ya pas de feu.
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5
Q

Signe de douleur (5)

A

o Paresthésie : sensation anormale qu’elle soit spontanée ou provoquée par un stimulus (on ne parle pas de douleur)
o Dysesthésie : sensation anormale désagréable pouvant être spontanée ou provoquée par un stimulus
o Allodynie : douleur provoquée par un stimulus non nociceptif : Qql que l’on touche, appuyer doucement et la personne grimace ca fait vrm mal, stimulus non désagréable qui provoque un douleur intense
o Hyperalgésie : douleur anormalement intense et prolongée provoquée par un stimulus nociceptif : Je me pince d’un côté ca fait mal, je me pince de l’autre coté de la même façon, ça fait très mal
o Douleur référée : douleur ressentie dans un territoire différent de celui où s’exerce le stimulus nociceptif : Crise cardiaque, douleur référé à l’épaule

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6
Q

Facteurs qui ouvrent le portillon et induisent une douleur importante (6)

A
  • Dépression
  • Focalisation sur la douleur
  • Ennui
  • Blessure grave
  • Inactivité physique
  • Anxiété
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7
Q

Facteurs qui ferment le portillon et induisent une douleur moins importante

A
  • Optimise, bonheur, confiance
  • Concentration intense ou distraction
  • Activités intéressantes - Traitement pharmacologique
  • Stimulation (mécanique)
  • Repos
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8
Q

✓ La douleur est une expérience :

A

Subjective

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9
Q

✓ L’expérience de la douleur est multidimensionnelle, soit :

A

PHYSIQUE, AFFECTIVE.

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10
Q

✓ Le lien entre l’intensité de la douleur et la lésion?

A

PAS DE LIEN DE CAUSALITÉ, PAS PROPORTIONNELLE.

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11
Q

✓ La douleur est modulée à différents niveaux, soit:

A

PÉRIPHÉRIQUE ET CENTRALE.

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12
Q

✓ La perception et l’expression de la douleur évoluent dans le temps et sont influencées par :

A

EXPÉRIENCES AUXQUELLES ON FAIT FACE, GÉNÉTIQUE, BAGAGE CULTUREL = TRÈS INDIVIDUEL.

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13
Q

✓ De nombreuses conditions sont associées à la douleur persistante, soit :

A

DÉCONDITIONNEMENT PHYSIQUE GLOBAL, DIFFICULTÉ DANS LA CONCENTRATION, MOINS BONNES RELATIONS SOCIALES = PROBLÉMATIQUE COMPLEXE.

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14
Q

Types de douleur (3)

A
  • Nociceptive
  • Neuropathique
  • Nociplastique
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15
Q

Nociceptive :

A

: Douleur qui est du à l’activation de nocicepteurs suite à un dommage tissulaire (système nerveux sain) (ex. : fracture, chute…). Peut être mécanique ou inflammatoire.

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16
Q

Nociceptive : Comment la dépister

A

 Souvent de courte durée et proportionnel au type d’effort fait
 Facteurs atténuants et aggravants
 Répond aux analgésiques / AINS
 Douleur sourde avec patron reproductible

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17
Q

Neuropathique :

A

Douleur causée par une lésion ou une maladie/dommage direct du système nerveux somatosensoriel (périphérique et/ou central) (ex. : nerf comprimé, lacération…).

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18
Q

Neuropathique : Comment la dépister

A

 Ne peut pas toute être détectée par imagerie
 Historique de la lésion (plâtre serré, main compressé…)
 Symptomatologie : Engourdissement, sensation de brûlure, décharge, picotement, fourmillement, décharge électriques, irradiation….
 Signes : Difficulté à reproduire des positions / mouvements malgré amplitudes articulaires et force suffisantes
 Personnes peuvent retrouver une bonne mobilité et force de la mains mais sont souvent maladroits

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19
Q

Lésions nerveuses périphériques : étiologies multiples (5)

A
o	Traumatique (ex.: chute, contusion, chirurgicale, élongation, rupture, etc.),
o	Compressive (ex.: kyste, hernie discale, hernie inguinale, tunnel carpien, plâtre trop serré, etc.),
o	Infectieuse (ex. : herpes, zona, etc.),
o	Métabolique (ex. : diabète, etc.),
o	Psychosomatique (rare, nécessite un avis expert en psychologie).
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20
Q

Lésions nerveuses périphériques : peuvent mener à …

A

Peuvent mener à divers syndromes de douleurs neuropathiques (DN) : Les fibres nerveuses mécaniques se mettent à envoyer des messages de douleur, le système nerveux est modifié et la personne perçoit des douleurs neuropathiques.

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21
Q

syndromes de douleurs neuropathiques : peuvent être …. et/ou …

A

Les DN peuvent être spontanées (névralgie) et/ou évoquées par un stimulus non-douloureux (allodynie).

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22
Q

syndromes de douleurs neuropathiques : caractérisé par une combinaison de …

A

Ces syndromes de DN sont caractérisés par une combinaison de symptômes positifs (hyperalgésie, allodynie) et de symptômes négatifs (hypoesthésie, hypoalgésie).

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23
Q

Les patients avec différents syndromes de DN peuvent présenter des symptômes ….
Les patients avec un même syndrome de DN peuvent présenter des symptômes …

A

 Les patients avec différents syndromes de DN peuvent présenter des symptômes semblables.
 Les patients avec un même syndrome de DN peuvent présenter des symptômes différents.

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24
Q

Nociplastique

A

Douleur impliquant un changement dans l’activation du cerveau (ex : douleur fantôme). Circuit neuronaux qui maintienne le sentiment de douleur. État affecti et émotif, respiration = facteurs qui affecte la douleur.

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25
Q

Nociplastique : Comment la dépister

A

 Atteintes étendues et disproportionnées (pas du tout associée à un territoire nerveux spécifique)
 Médicaments utiliser pour soulager les douleurs noci et neupathiques peu efficaces car ce sont d’autres mécanismes qui sont la cause

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26
Q

douleur mixte

A

Plus la douleur persiste, plus on risque d’avoir un mixe de douleur et qu’elle persiste.

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27
Q

Étude auprès de 200 personnes par rapport atteinte habitudes de vie : top #5 =

A

Travailler, Être assis, Nettoyer la maison, Cuisiner, Dormir
**DONC, On s’intéresse à la douleur comme un enjeu de l’équilibre occupationnel et de l’organisation de la vie, pas seulement sur la nociception.

28
Q

Douleurs persistantes : facts (8)

A
  • La douleur est le motif de consultation médicale le plus fréquent. Elle représente 78% des admissions aux urgences.
  • Un Canadien sur cinq souffre de douleurs chroniques.
  • Accès limité à des services appropriés en gestion de la douleur constitue un facteur de risque de chronicité.
  • Plus de 40% des personnes qui vivent avec de la douleur chronique qui bénéficient de soins de routine ne sont pas soulagées adéquatement.
  • Qualité de vie moindre que celle des personnes vivant avec une maladie pulmonaire chronique ou cardiaque.
  • Taux de suicide deux fois plus élevé chez les personnes souffrant de douleur chronique
  • Environ 71% des individus présentant une douleur chronique indiquaient être limités dans au moins quelques-unes de leurs occupations.
  • Le tiers des personnes touchées par la douleur chronique ont de la difficulté ou sont incapables de maintenir un mode de vie indépendant et signifiant.
29
Q

ÉVALS : Rendement et engagement occupationnels (5)

A

 Questions d’entrevue
Quelles sont les activités que vous avez du cesser ou diminuer en raison de votre problème de douleur?
Quelles sont les activités que vous aimeriez être en mesure de refaire ou de faire?
Comment faites-vous pour faire face à la douleur?
 Observations (dirigées et spontanées, en milieu réel ou artificiel)
 Questionnaires
 Test de performance (dextérité, charges, tâches complexes, 2 min walk test, sit-to-stand test, etc.) * Comparer la personne à elle-même dans le temps
 Horaire occupationnel

30
Q

Le comportement de douleur (5)

A
  • Partie prenante de l’expérience de la douleur (protection et communication).
    Ex.: Retrait, évitement, expressions (faciales, posturales, verbales), respiration retenue, tensions musculaires, le démontre plus etc.
  • Peu d’études au sujet de la signification de divers comportements de douleur.
  • Comportement douloureux à un but/fonction : pas toujours conscient, très contextuel, façon de se protéger et de communiquer
  • Les cliniciens les considèrent parfois de façon intuitive (patient non compliant, atteinte d’un plateau), ce qui peut mener à des interprétations péjoratives et peu aidantes pour intervenir de façon efficace.
  • IMPORTANCE DE REFLÉTER À LA PERSONNE QU’ON LA CROIT ET QUE C’EST PAS SIMPLE TOUT ÇA, VALIDER SA DOULEUR.
31
Q

évaluation douleur persistante : importance de faire de la …

A

triangulation !! La douleur est un paramètre subjectif, l’ergothérapeute peut objectiver ses impacts sur le fonctionnement

32
Q

Observation structurée : évaluation recommandée ?

A

Utilisation du AMPS recommandée : on peut distinguer des profils d’incapacité physique et où sont situés les facteurs de risque
- Plus Bottom-up

33
Q

Entrevue : évaluation recommandée ?

A

MCRO recommandé :

  • Entrevue semi-structurée
  • Détermine la perception qu’a un client des changements sur son rendement occupationnel
  • Trois domaines d’occupation : Soins personnels, Activités productives, Loisirs
  • TOP DOWN
34
Q

MODÈLES : interdisciplinaire (1) et disciplinaire (2) recommandée ?

A

interdisciplinaire :
- Modèle psycho-bio-social : La complexité de l’être humain et de son environnement est partie prenante de la problématique.

disciplinaire :

  • MCREO (engagement intéressant)
  • MOH (processus d’Adaptation)
35
Q

Orientation de l’intervention selon le patron occupationnel

A

Selon certaines études, il serait possible d’identifier différents profils de patients selon la présence de certains facteurs de risque de la chronicité.
Ces profils correspondraient à différentes approches de traitement.

36
Q

Patron occupationnel : Quelles variables doit-on considérer?

A

Cerner l’histoire et les expériences occupationnelles antérieures d’un individu, son organisation de la vie quotidienne, ses intérêts, ce qui a de la valeur pour lui, ses besoins, son projet de vie et ses objectifs à plus court terme.

37
Q

Profil adaptatif / Zones d’engagement occupationnel en présence de douleur persistante : (3)

A

 Engagement occupationnel optimal / Profil Modulant.

 Désengagement / Profil Évitant.

 Sur-engagement / Profil Endurant

38
Q

Profil Modulant (4)

A
  • Zone d’engagement optimal qui est favorable à la santé et au bien-être.
  • Sans hausse de la douleur.
  • Sentiment de participer, de choisir, de trouver un sens positif et de s’impliquer dans une occupation.
  • Trouver des moyens pour que la personne est le plus de marge de manœuvre pour être dans cette zone.
39
Q

Profil Évitant (4)

A
  • Manque d’investissement envers ses occupations.
  • Diminution du fonctionnement
  • augmentation de la douleur
  • augmentation des incapacités.
40
Q

Profil Endurant (5)

A
  • «La douleur ne va pas m’arrêter».
  • Attitudes excessive et négative sur la santé. Persiste dans l’activité plutôt que de l’éviter (même en présence de peur de la douleur).
  • Diminution du fonctionnement
  • augmentation de la douleur
  • augmentation des incapacités.
41
Q

Objectif général :

A

Contrôler la douleur et optimiser le rendement et l’engagement occupationnels

42
Q

La première plainte des clients est souvent …
PAR CONTRE …
quoi faire ?

A

la douleur et leur premier objectif est de la diminuer.

Par contre, il est parfois peu réaliste de viser une diminution importante et rapide de douleur. Dans un tel cas, s’il s’agit du premier objectif, cela peut engendrer de la frustration chez le client et chez l’ergothérapeute.

Amener la personne à faire un shift cognitif du soulagement de la douleur vers la gestion de la douleur : plutôt se demander : Qu’est-ce que je peux faire pour éviter d’engendrer trop de douleur ?

43
Q

Interventions – PERSONNE
Messages-clés :
(3)

A
  1. L’activité thérapeutique graduée comme moyen d’intervention privilégié en ergothérapie pour agir sur la dimension physique de la personne (amélioration ou maintien).
    * NE JAMAIS TROP COMPENSER !!!
  2. L’intégration d’approches antalgiques, de techniques de respiration/méditation, de routines d’exercices, d’ajustements posturaux, etc. dans l’horaire quotidien.
    * Pas parce que qql a appris une technique que la personne va le faire, Aider à l’intégrer dans l’horaire.
  3. La considération des dimensions affective, cognitive et spirituelle de la personne quant aux choix et à la mise en œuvre des moyens d’intervention.
44
Q

Interventions – ENVIRONNEMENT
Messages-clés :
(3)

A
  1. Éviter de surcompenser les incapacités
     Compenser (même temporairement) pour optimiser la récupération, ou du moins faciliter le maintien des capacités.
     Compenser pour augmenter le niveau d’activité.
  2. Intervenir dans l’environnement réel de la personnes et inclure les proches, les collègues, etc.
  3. Technologies mobiles en gestion de la douleur.
45
Q

Interventions – OCCUPATION
Messages-clés :
(3)

A
  1. Mettre à profit la richesse du quotidien tout d’abord.
    * Regarder ce que la personne fait déjà, son style de vie actuel, signifiance de ce que la personne fait : ne pas augmenter la liste de chose à faire.
  2. Accorder de l’importance à la signifiance des activités.
  3. Le défi du dosage des activités en présence de douleur.
46
Q

Exemples interventions personne

A
  • Conservation énergie
  • Positionnement / posture
  • Gestion du stress
  • exercice
  • pleine conscience
  • sensory reeducation
  • techniques de mobilisation
  • gestion de l’oedeme
  • modalité thermale
  • massage / acuponcture
  • visualisaiton
47
Q

Exemples interventions occupations

A
  • gradation de l’Activité
  • adaptation de l’Activité
  • hygiène du sommeil
  • yoga / taichi
48
Q

Influence Douleur – Activité/Exercice (2)

A
  • Influence réciproque (Activité influence la douleur et la douleur influence la réalisation d’activité)
  • Favoriser une neuroplasticité adaptative en misant sur :
    o La boucle de rétroaction sensorimotrice
    o L’exercice et l’activité gradués, progressifs, répétés et suffisamment intenses
49
Q

Activité thérapeutique graduée

A
  • Un moyen d’intervention qui met de l’avant la spécificité de l’ergothérapie
    1. Choix de l’activité
    2. Adaptation de l’activité
    3. Gradation / dosage de l’activité
    4. Accompagnement dans l’activité
50
Q

Viser l’équilibre : les 5C

A

Catégories d’occupations favorables à l’amélioration des niveaux de résilience, de santé et de bien-être. La santé et le bien-être (même en présence de la maladie) passe par une variété d’occupations signifiantes.

51
Q

Stratégies de gestion active de la douleur (10)

A
  • Micro-pauses
  • Réflexe de tranquillité
  • Alternance de position / de tâche
  • Marche
  • Étirements
  • Automassages (points de pression, balle de tennis)
  • Respiration abdominale / Relaxation
  • Garder l’esprit occupé
  • Hygiène posturale (bouger autrement, trouver une stratégie optimale pour mieux gérer la douleur à l’effort)
  • Identification des signes précurseurs de la douleur
52
Q

Ré Activation

Buts :

A

Éviter de sensibiliser le SN, Détente musculaire, Qualité de respiration, Augmentation du sentiment de contrôle, Augmentation du rendement et de l’engagement

53
Q

Ré Activation (8)

A
  • Établir une «zone tolérable» de douleur sur l’EVA
  • Négocier la «dose de départ» (commencer à un niveau sous-maximal pour favoriser une succès)
  • Privilégier une réactivation globale, pas seulement de la région atteinte (surtout en présence d’allodynie lorsqu’il ne FAUT PAS toucher la zone atteinte)
  • Viser une progression d’environ 10 à 20% par semaine (lentement mais surement, on mise sur la régularité)
  • Tolérer une augmentation « acceptable »de la douleur pour un délai « raisonnable »
    Acceptable : Douleur qui reste dans la zone tolérable
    Raisonnable : 1-2 heures après ;a douleur devrait redescendre, et non pas resté jusqu’au lendemain
  • Éviter les « flare up », mais ne pas paniquer si ça se produit
    Flare up : crise de douleur : il faut des stratégies pour y faire face, tester sa limite permet de mieux gérer par la suite
  • Distinguer la douleur musculaire de la douleur habituelle
  • Graduer les critères de gradation : en fonction de la douleur, du temps, de la tâche (quotas), des signaux corporels…
54
Q

Patient qu’on doit activer (4)

A
  • éviter d’aller trop vite dans la compensation
  • débuter à un niveau sous maximal
  • miser tout d’abord sur la richesse du quotidien
  • débuter pas l’hydrothérapie
55
Q

Patient qu’on doit protéger (4)

A
  • comprendre les risques de trop faire !
  • miser la régularité
  • viser un meilleur équilibre occupationnel
  • détecter les signes précurseurs de la douleur
56
Q

no pain no gain ?

A

«Allow gains without much pain» et non «No pain no gain»
(Augmentation acceptable : dans une zone intensité tolérable et retour au niveau de base dans un délais raisonnable d’environ 2 heures)

57
Q

Persuasion verbale (4)

A
  • À utiliser avec retenue.
  • Un feedback positif provenant d’un individu jugé compétent par la personne(ex: thérapeute) peut améliorer le sentiment d’efficacité personnelle
    MAIS des encouragements irréalistes attirant les échecs peuvent nuire au sentiment d’efficacité personnelle
  • Un feedback positif est plus efficace lorsque jumelé à une expérience de succès par le travailleur
  • L’apprentissage par observation de modèles qui partage des caractéristiques communes peut avoir plus d’impact = MISER SUR LE GROUPE THÉRAPEUTIQUE !
58
Q

Rassurance (3)

A
  • Valider l’expérience du client : reconnaître que le niveau de détresse fait sens pour la personne considérant son vécu.
  • Validation de la douleur, on le crois et ça doit pas être facile
  • Informer et corriger les croyances qui ne favorisent pas un état de bien-être malgré la douleur : partager de l’information cohérente, essentielle et valide.
59
Q

Éducation thérapeutique : Plus l’implication active est … , plus …

A
  • Plus l’implication active est grande, plus la rétention d’information est importante
60
Q

Éducation thérapeutique : faire attention à (5)

A
o	Choix des sujets
o	Choix des mots
o	Quantité d’informations
o	Cohérence du discours
o	Approche personnalisée (en groupe et/ou en individuel?)
61
Q

Éducation thérapeutique : conditions préalables

A

Au besoin / Au bon moment / De la bonne façon (= info essentielle, cohérente, accessible et valide)

62
Q

Éducation thérapeutique : stratégies (5)

A
  • Ancrage(liens avec connaissances antérieures, utiliser les mots du patient)
  • Analogies / métaphores/ pictogrammes
  • Nombreux rappels, Organisation des connaissances
  • Impliquer les autres(proches, collègues…)et éventuellement animation assurée par des bénévoles formés et certifiés, eux-mêmes atteints de douleurs chroniques.
  • Tables rondes, jeux de rôles, combiner individuel, groupe et éducation à distance, questions ouvertes, activités sensori-motrices, plaisir, humour, répétition des messages-clés, résumés, images, pauses fréquentes, matériel écrit.
63
Q

Éducation thérapeutique : en groupe (5)

A
  • Petits groupes (10-12) incluant des patients et leurs proches.
  • Animés par différents professionnels de la santé (Ex. : Clinique anti-douleur CHUM: anesthésiste, ergothérapeute, physiothérapeute, infirmière, psychologue).
  • Éventuellement, animés par des bénévoles formés et certifiés, eux-mêmes atteints d’une maladie chronique.
  • Du matériel écrit est fourni aux participants.
  • Différents sujets sont discutés à chaque session.
64
Q

Où se situe l’ergothérapie parmi les 3P ??

A

Traitement physique, traitement psychologique/psychosocial, traitement pharmacologique = LES TROIS

65
Q

OG : on ne veut pas DIMINUER la douleur on veut …

A

la contrôler !!!

et optimiser le rendement et engagement occupationnels

66
Q

source la plus puissante du développement du sentiment d’efficacité personnelle.

A

expérience / succès en thérapie

67
Q

Tolérer une augmentation « acceptable » de la douleur pour un délai « raisonnable »
Acceptable = ?
Raisonnable = ?

A

Acceptable : Douleur qui reste dans la zone tolérable

Raisonnable : 1-2 heures après la douleur devrait redescendre, et non pas resté jusqu’au lendemain