Cours 4 Flashcards

1
Q

Pratiques psychosociales : ergo

A

ERGO : Reprise de rôles, du travail, inclusion dans la société

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2
Q

Pratiques psychosociales : Ingrédients essentiels : (3)

A

– L’espoir
– L’empowerment
– Condition sociale adéquate

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3
Q

Importance de créer des liens avec les usager dans les pratiques psycho-sociales :

A

Ne pas oublier de prendre le temps d’apprivoiser les clients et de développer un lien thérapeutique et de confiance, peuvent avoir eu des traumatisme avec les soins de santé, méfiance envers les professionnels, forcé à avoir des soins auparavant, clientèle qui peut avoir des réticences

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4
Q

Le rétablissement

A

Le rétablissement désigne la possibilité pour une personne de vivre une vie satisfaisante selon ses propres critères, malgré la persistance de symptômes liés à la maladie mentale. Il se fonde sur l’espoir et sur le développement du pouvoir d’agir.

Courant développé dans les années 70 / AVANT : Pas possible de les rétablir

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5
Q

Le rétablissement (6)

A

– Processus non linéaire et unique : Il y a des rechutes, des moments plus difficiles, des pas par derrière MAIS CA FAIT PARTIE DU PROCESSUS
– Donner un nouveau sens à sa vie et se reconstruire une identité positive
– Orienté vers l’inclusion sociale, la reprise de rôles : Comment la personne peut aller chercher des ressources dans la communauté par elle-même
– Support par les pairs
– Motivé par l’espoir
– Les forces et les responsabilités de l’individu sont mises à contribution : Comment lui donner du contrôle et du pouvoir d’agir en l’accompagnant

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6
Q

Les mesures de soutien dans la communauté

A

– Suivi intensif dans le milieu / la communauté

– Suivi d’intensité variable

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7
Q

Histoire (5)

A

– AVANT : folie = malédiction / punition de dieu, pas de traitement, on les met en asile
Bcp d’usager, condition +ou - acceptables
– Dans les années 1960, début d’un mouvement de désinstitutionalisation
– On cherche à humaniser les services en santé mentale
– Diminution du nombre de lits et augmentation des services dans la communauté
– Mouvement qui a lieu au Québec, mais aussi en Grande-Bretagne, en France, dans le reste du Canada, etc.

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8
Q

Histoire : fin du modèle asilaire

A

– Fin du modèle asilaire : On amène 80% des personnes à retourner dans la communauté
Comment ? :
 Rapport Bédard qui dénonce les conditions de vie dans les asiles
 En 1961, publication du livre Les fous crient au secours
 Développement de la pharmacothérapie
 Diminution de l’implication du clergé dans les soins

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9
Q

Impacts de la désinstitutionalisation : avantages (4)

A

Approche plus humaine
Meilleure inclusion dans la société
Diminution de la stigmatisation
Diminution de l’enfermement

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10
Q

Impacts de la désinstitutionalisation : inconvénients (4)

A

Itinérance
Criminalité
Fardeau pour les familles
Syndrome de la porte tournante :
Quand les gens sont chroniquement dans des états psychotiques, ils n’ont pas une bonne prise en charge, retourne dans la communauté jusqu’à ce qu’il se détériore à nouveau et retourne à l’hôpital
Pas de prise en charge à long terme et d’intervenant, pas de soins approprié pour leur état

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11
Q

Début du suivi dans la communauté (4)

A

– Modèle développé au Wisconsin dans les années 1970
– Développement du case management / gestion de cas : professionnel coordonne les soins des patients
– Plusieurs initiatives également dans le milieu communautaire
– Empowerment est au coeur de l’approche

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12
Q

Plan d’action en SM 2015-2020

A

Le soutien et le suivi dans la communauté sont des types de services qui visent la réadaptation. Ils ont pour principe de favoriser l’acquisition d’un degré de fonctionnement autonome optimal en société. Ils jouent ainsi un rôle déterminant dans le processus de rétablissement et d’intégration de personnes atteintes d’un trouble mental grave tout en favorisant une utilisation judicieuse des services.
Trois modèles différents : SBNI, SIV et SIM
Le MSSS priorise le déploiement des services de SIV et SIM

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13
Q

Soutien dans la communauté

A

Le soutien dans la communauté est un moyen privilégié pour aider la personne à vivre avec satisfaction et succès dans la communauté.

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14
Q

Quatre principes de base caractérisent le soutien dans la communauté :

A

– Il se fait dans le milieu de vie choisi par la personne
Le plus possible, appartement, café, parc, service de proximité, lieu que le personne connait
Avec son entourage (conjointe, famille, pair consommateur)
– Il permet à la personne d’exercer une activité significative
– Il accompagne la personne dans l’exercice de sa citoyenneté
– Il tient compte de la présence des membres de l’entourage (environnement)

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15
Q

Le soutien dans la communauté donne lieu à divers types d’intervention. Ainsi, les interventions peuvent être : (7)

A

• Axées sur l’aide ou l’accompagnement : exemple : accompagnement chez le dentiste
Prise de parole devant un médecin peut être difficile , accompagnement lors de ses RDVs
• D’enseignement ou d’apprentissage, exemple : psychoéducation sur la prévention des ITSS
• De réadaptation : exemple : entrainement à l’utilisation du transport en commun, intégration
socioprofessionnelle, etc.
• De traitement : exemple: supervision de la prise de la médication, supervision des effets
secondaires, etc.
• De protection sociale ; exemple : faire reconnaitre les droits du patient auprès des propriétaires de
logement
• De nature palliative, ce qui consiste à agir à la place et avec la personne, par l’ajout d’une ressource
ou d’un service, afin d’accompagner le développement de son autonomie, tout en consolidant le lien
établi avec elle.
• Faire de notre possible pour que le personne ne retourne pas à l’hospitalisation ou dans des ressources hors de la communauté (Ressources intermédiaires portes barrées, CHSLD en santé mentale)

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16
Q

Suivi intensif dans le milieu : équipe SIM : CONVICTION

A

L’approche qui caractérise le suivi intensif en équipe dans la communauté se fonde sur la conviction que tous les citoyens , y compris ceux qui sont atteints des maladies mentales les plus graves et persistantes, ont le droit à une vie décente dans la communauté, qui leur procure de la satisfaction

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17
Q

équipe SIM : caractéristiques (4)

A

– Équipe interdisciplinaire : 8-9 intervenants, prise en charge plus importante
– Traitement
Psychiatre dans l’équipe, Soins infirmiers, Gestion des symptômes et de la médication, effet secondaire de la médication, exacerbation des symptômes
– Réadaptation
– Soutien au quotidien

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18
Q

Critères d’exclusion SIM (4)

A

– Diagnostic principal de handicap intellectuel ou de traumatisme crânien*
– Diagnostic principal de TP* (Trouble de personnalité, aspect qui complique la prise en charge)
– Personne en perte d’autonomie, non reliée au trouble de santé mentale*
– Le client entretient des liens actifs avec le crime organisé compromettant la sécurité des membres de l’équipe
** L’équipe ne doit pas suivre plus de 10% d’usagers qui ne correspondent pas aux critères d’admission

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19
Q

Effets positifs SIM (5)

A

– Amélioration de la qualité de vie
– Augmentation du retour au travail
– Diminution des symptômes positifs
– Diminution du nombre d’hospitalisations
– Moins d’itinérance et de judiciarisation

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20
Q

Suivi d’intensité variable : équipe SIV

A

De type « case management » s’adresse aux personnes ayant un trouble mental grave, qui bénéficieraient de réadaptation psychosociale et qui nécessitent une intervention dans leur milieu de vie. Dans ce cas, l’intervention vise surtout le développement des aptitudes individuelles et l’accompagnement dans le but de favoriser l’intégration sociale.

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21
Q

équipe SIV : caractéristiques (2)

A

Pas de volet traitement

1 intervenant, pas une équipe interdisciplinaire

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22
Q

équipe SIV : services offerts (4)

A

– Liaison avec les professionnels de la santé assurant le traitement médical de la personne et les autres intervenants impliqués (réseau public ou communautaire, famille, entourage)
– Suivi psychosocial selon une approche de rétablissement, pour l’acquisition et le maintien d’habiletés fonctionnelles, personnelles et relationnelles
– Soutien et accompagnement en lien avec les besoins de base (logement, alimentation, vêtement, médication)
– Liaison et accompagnement vers les services requis.

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23
Q

SIM et SIV = services …

A

Services spécialisés de 2e ligne

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24
Q

SIM VS SIV : clientèle

A

SIM : Clientèle avec besoin de traitement, de réadaptation et de soutien
SIV : Clientèle avec besoin de réadaptation et de soutien

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25
Q

SIM VS SIV : fréquence des contacts

A

SIM : 4 et plus par semaine

SIV : 1 à 4 par semaine

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26
Q

SIM VS SIV : PI

A

SIM : Plan d’intervention interdisciplinaire (pas uniquement des objectif ergo)
SIV : Plan d’intervention multidisciplinaire (objectifs ergo)

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27
Q

SIM VS SIV : ratio

A

SIM : 1 :8 (1 intervenant / 8 patients)

SIV : 1 :18 à 1 :25

28
Q

SIM VS SIV : services

A

SIM : Service 24/7 (liens avec centre de crise, garde téléphonique, etc)
SIV : Services 5 jours/ semaine
LES DEUX : Service in vivo dans le milieu de vie du client

29
Q

SIM VS SIV : priorisation

A

SIM : Priorise la gestion des symptômes et la gestion des problèmes du quotidien
SIV : Priorise la réadaptation et le soutien au quotidien

30
Q

SIM VS SIV : temps

A

SIM : Services non limités dans le temps

SIV : Services limités dans le temps (moyenne = 2 ans)

31
Q

3 spécialistes dans chaque équipe SIM

A

– Spécialiste en toxicomanie / dépendance
– Spécialiste en rétablissement : Pair-aidant
– Spécialiste en réinsertion socioprofessionnelle :

32
Q

Formation IPS : Individual Placement and Support : Les principes fondamentaux du soutien en emploi (8)

A
  1. l’éligibilité se fait sur le choix des usagers : Zéro exclusion : Dès que la personne mentionne vouloir travailler, on essaye de lui l’apporter à travailler le plus tot possible
  2. le spécialiste en emploi collabore avec l’équipe clinique
  3. l’objectif est un emploi compétitif.
  4. la recherche d’un emploi débute dès que l’usager exprime son intérêt pour le travail.
  5. le soutien est continu tout au long du suivi.
  6. les préférences de l’usager sont prises en compte
  7. Informations sur les avantages financiers
  8. Développement d’un réseau d’employeur
33
Q

Formation IPS : Évidence scientifiques (3)

A
  • Le IPS est beaucoup plus efficace, au niveau de l’obtention d’un emploi.
  • Si la durée moyenne des emplois obtenus grâce à l’IPS semble à peu près semblable à celle atteinte par d’autres approches, la proportion de clients obtenant un emploi est beaucoup plus élevée.
  • Le respect des principes du modèle IPS est associé à une plus grande efficacité.
34
Q

Formation IPS : limites (3)

A
  • Le 1/3 ou la moitié des clients d’un programme IPS ne parviennent pas à trouver un emploi régulier;
  • dans la majorité des cas, ceux qui trouvent un emploi ne réussissent pas à le conserver plus longtemps qu’avec d’autres approches d’intégration professionnelle;
  • la plupart des emplois obtenus n’exigent pas d’habiletés particulières
35
Q

La réduction des méfaits

A

Approche qui vise à réduire les impacts négatifs de la consommation

36
Q

La réduction des méfaits : Basé sur 2 grands principes :

A
  • Le pragmatisme : les drogues sont là pour rester et nous devons nous attaquer aux conséquences de la consommation en fonction d’objectifs prioritaires : abstinence n’est pas possible pour certains clients
  • L’humanisme : les personnes qui font l’usage de drogues méritent des soins et des services de proximité, dans une approche qui respecte leurs droits et leur pouvoir d’agir.
37
Q

La réduction des méfaits : interventions (9)

A

– Fournir du matériel sécuritaire : seringue, pipe + stericup, embouts
– Changer de substance
– Traitement de substitution : méthadone,
– Wet shelter : Refuge avec consommations d’alcool à des heures précises, éviter les symptômes de sevrages
– Services d’injection supervisée (SIS) : Cactus, Dopamine, L’anonyme (bus)
– Changement des politiques : décriminalisation, déjudiciarisation :
Décriminalisation : cannabis / Déjudiciarisation : pas de conséquence avec la police
– Outreach : Aller dans la communauté pour rejoindre les individus ou ils sont, élargie le champs de vision avec l’entourage du client, personne autre que nos clients
– Éducation/psychoéducation
– Approche motivationnelle

38
Q

Défis de la pratique (8)

A

– Encore un petit nombre d’ergothérapeutes font une pratique dans la communauté, mais les besoins sont importants
– Valoriser le rôle de l’ergothérapeute au sein des équipes en santé mentale
– Difficulté au niveau de l’identité professionnelle, mais pas exclusive aux ergothérapeutes
– Enjeux entourant la supervision clinique (+++)
– Clients qui sont souvent en contexte non volontaire
– Enjeux entourant la sécurité : on est dans leur communauté, on a pas bcp de contrôle sur les risques
– Nombreuses taches associées à la gestion de cas qui escamotent certaines interventions de réadaptation
– Approche biomédicale est encore bien ancrée dans la pratique

39
Q

Pistes pour nourrir la relation thérapeutique (5)

A

– L’écoute active
– Utilisation du silence : rester attentif au non-verbal
– Exprimer de l’empathie
– Utiliser l’humour
– Utiliser l’occupation : Accompagner dans peu importe : mandala, café, marche, on veut les mobiliser parce que c’est une clientèle qui a de la misère à se mobiliser

40
Q

Diriger la conversation (6)

A

– Ouvrir la discussion : « Est-ce qu’il y a un sujet qui te préoccupe et donc tu voudrais discuter avec moi aujourd’hui ?»
– Encourager les échanges : encourager à élaborer, demander des exemples
– Demander des clarifications
– Demander de préciser leurs perceptions pour mieux comprend la situation de l’individu
– Confrontation douce : lorsque la relation thérapeutique est bien établie
– Recadrage

41
Q

Donner du Feedback (4)

A

– Utiliser le reflet
– Résumer les propos
– Orienter vers la réalité
– Donner de l’information

42
Q

Feedback sur les émotions / comportements (3)

A

– Reconnaitre et valider les émotions
– Faire des observations
– Dévoiler nos propres émotions

43
Q

À ÉVITER (6)

A

– Ignorer ou changer de sujet
– Fausse réassurance / Aller trop rapidement dans une recherche de solution
– Réponses stéréotypées
– Donner son approbation ou sa désapprobation
Exemple : est-ce que je devrais quitter mon conjoint, déménager ?
– Donner des conseils
– Le clivage

44
Q

Volet civil VS criminel

A

Volet civil : Présence d’un risque pour autrui ou pour soi-même
Volet criminel :
- Présence de danger pour la sécurité du public
- Fait suite à une infraction criminelle

CRITÈRE : la dangerosité

45
Q

La dangerosité (4)

A

– Probabilité élevée d’un passage à l’acte dangereux
– Associé à un état mental perturbé, souvent associé à la consommation de substance
– Risque d’entraîner des dommages considérables à l’intégrité de la personne ou à autrui
– «La dangerosité ne doit pas reposer sur le préjugé qu’une personne qui présente une maladie mentale doit être dangereuse.» (AGIDD- SMQ, 2018)

46
Q

Code civil. Art 26 :

A

Nul ne peut être gardé dans un établissement de santé ou de services sociaux, en vue d’une évaluation psychiatrique ou à la suite d’une évaluation psychiatrique concluant à la nécessité d’une garde, sans son consentement ou sans que la loi ou le tribunal l’autorise.
= Lien avec le mouvement de désinstitutionalisation

47
Q

S’il a des motifs sérieux de croire qu’une personne représente un danger pour elle-même ou pour autrui en raison de son état mental, le tribunal peut, à la demande d’un médecin ou d’un intéressé, …

A

ordonner qu’elle soit, malgré l’absence de consentement, gardée provisoirement dans un établissement de santé ou de services sociaux pour y subir une évaluation psychiatrique.

48
Q

Si le danger est grave et immédiat, la personne peut être …

A

– Si le danger est grave et immédiat, la personne peut être mise sous garde préventive, sans l’autorisation du tribunal, comme il est prévu par la Loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes ou pour autrui : Loi P38

49
Q

Loi P38 (3)

A

– La loi sur la protection des personnes identifie la notion de dangerosité comme étant l’unique condition permettant de garder une personne en établissement contre son gré.
– Vient complémenter les dispositifs du code civil
– Un agent de la paix peut, sans l’autorisation du tribunal, amener contre son gré une personne auprès d’un établissement visé à la demande d’un intervenant d’un service d’aide en situation de crise qui estime que l’état mental de cette personne présente un danger grave et immédiat pour elle-même ou pour autrui

50
Q

Loi P38 : 2 éléments

A

2 éléments : Pour elle-même ou autrui ET le danger doit être grave et immédiat (prochain 48 heures)
Exemple : Un client en crise vous dit qu’il tuer son père et se suicider et il quitte votre bureau sans que vous soyez en mesure de l’empêcher de quitter… vous faites le 911

51
Q

Loi P38 quoi faire ? (8)

A

– Toujours prendre en considération des menaces
– On privilégie toujours un accompagnement volontaire à l’urgence si le client est en mesure de collaborer
– Mentionner nos inquiétudes au client
– Si un appel au 911 est nécessaire, on doit identifier le type de dangerosité : propos suicidaires, menaces, perceptions altérées
– L’intervenant peut communiquer un renseignement dans une situation où il existe un motif raisonnable de croire qu’un danger imminent de mort ou de blessures graves menace une personne ou un groupe de personnes identifiables;
– L’intervenant ne communique que les renseignements nécessaires aux fins poursuivies
– Collaboration avec les policiers, les ambulanciers, le centre hospitalier et les victimes potentielles
*Diagnostic n’est techniquement pas toujours nécessaire
– On peut contacter le tiers pour un danger imminent (exemple : menace envers le père, on peut le contacter)

52
Q

Volet civil : les gardes en milieu hospitalier (4)

A

– Hospitalisation volontaire
– Garde préventive
– Garde provisoire
– Garde en établissement

53
Q

Volet civil : les gardes en milieu hospitalier sont …

A

Toutes les gardes sont des mesures d’exception qui porte une atteinte à la liberté

54
Q

Volet civil : Grade préventive (4)

A
  • Permet au médecin d’hospitaliser une personne contre son gré, car elle représente un dangerosité jugée grave et immédiate
  • Peut être mise en place sans ordonnance judiciaire
  • Maximum de 72 heures
  • Ne permet ni le traitement contre le gré ni l’évaluation psychiatrique
55
Q

Volet civil : Garde provisoire (3)

A

• Durée maximale de 144 heures, faite sous ordonnance de la Cour et visant à soumettre une personne à une évaluation psychiatrique
• Cette garde peut être demandée par un intervenant ou toute personne qui a des motifs importants de croire que l’état mental de la personne nécessite une évaluation psychiatrique
• Sans notion de danger immédiat
Exemple : un jeune homme que vous suivez en clinique externe vous rapporte que son jeune frère se parle seul, ne mange pas, reste enfermé dans sa chambre, a des comportements bizarres, etc.

56
Q

Volet civil : Garde en établissement / garde autorisée (6)

A
  • Ordonnance judiciaire par la Cour du Québec qui en fixe la durée
  • Révision périodique après 21 jours à compter du jugement et tous les 3 mois par la suite
  • La garde peut être levée à tout moment si elle n’est plus nécessaire
  • La dangerosité demeure le fondement
  • 2 évaluations par des psychiatres différents doivent être faites
  • Le patient peut contester sa garde
57
Q

PEU IMPORTE LA GARDE :

A

** Peu importe la garde, la personne conserve le droit de consentir ou non à ses soins

58
Q

Le consentement aux soins

A

La liberté de consentir à des soins est un droit reconnu à chaque personne. L’exercice de ce droit permet d’accepter ou de refuser des soins. Ce droit de consentir à des soins ou de les refuser relève de deux principes juridiques fondamentaux

59
Q

Le consentement aux soins : 2 principes juridiques fondamentaux

A
  • La personne humaine est inviolable et elle a droit à son intégrité;
  • Sauf dans les cas prévus par la loi, nul ne peut porter atteinte à l’intégrité de la personne sans avoir obtenu son consentement libre et éclairé
60
Q

L’aptitude à consentir (3)

A

L’évaluation de l’aptitude à consentir à des soins est une évaluation médicale.
Dans le domaine de la santé mentale, l’aptitude d’une personne à consentir à des soins peut varier dans le temps.
Pour évaluer cette aptitude, le professionnel de la santé doit apprécier le degré d’autonomie et de conscience de la personne

61
Q

Une personne est jugée apte à consentir si: (4)

A

– Elle comprend bien la nature et l’objet de son traitement;
– Elle est capable d’en évaluer les conséquences ;
– Elle est en mesure d’exprimer sa décision;
– Sa capacité de comprendre n’est pas affectée par sa maladie.

62
Q

Ordonnance de traitement

Quand ?

A

Lorsque le majeur inapte refuse catégoriquement les soins qu’on veut lui donner. L’établissement pourra alors s’adresser à la Cour supérieure afin d’obtenir une ordonnance de traitement.
Pour obtenir l’autorisation, il faut démontrer à la cour que le majeur est inapte à prendre une décision éclairée quant aux soins qu’on lui propose que la personne souffre d’une pathologie qui justifie qu’on la traite, même contre son gré.

63
Q

Ordonnance de traitement : Le juge rend sa décision dans le respect des critères décrits par la loi: (4)

A

– Va dans l’intérêt de la personne d’être traitée, même contre son gré
– Les soins sont bénéfiques malgré leurs effets
– Les soins sont utiles dans les circonstances
– Les soins comportent plus d’avantages que d’inconvénients
Le juge détermine la durée de l’ordonnance, généralement 2 ou 3 ans.

64
Q

Évaluation de la responsabilité criminelle

A

Article 16 du code criminel : la responsabilité criminelle d’une personne n’est pas engagée à l’égard d’un acte ou d’une omission de sa part survenu alors qu’elle était atteinte de troubles mentaux qui la rendaient incapable de juger de la nature et de la qualité de l’acte ou de l’omission, ou de savoir que l’acte ou l’omission était mauvais

65
Q

Une personne est inapte lorsqu’elle

A

– Une personne est inapte lorsqu’elle est incapable de prendre soin d’elle-même ou d’administrer ses biens.

66
Q

L’inaptitude (3)

A

– Différente de l’inaptitude à subir son procès ou à consentir à ses soins
– L’inaptitude peut être partielle ou totale, temporaire ou permanente
– Il faut des évaluations médicales et psychosociales pour déterminer l’inaptitude

67
Q

Les régimes de protection (3)

A

La curatelle : on procède à l’ouverture d’un régime de curatelle lorsque l’inaptitude d’une personne à prendre soin d’elle-même et de ses biens est totale et permanente.

La tutelle : on ouvre plutôt un régime de tutelle lorsque l’inaptitude n’est que partielle ou temporaire.

Le conseiller au majeur : on ouvre le régime de conseiller au majeur lorsque la personne est généralement capable de prendre soin d’elle-même et de ses biens, mais qu’elle a besoin d’assistance pour réaliser certains actes.