Cours 4: TDL Flashcards
Comment a évolué la terminologie du trouble de langage ?
Trouble spécifique du langage —>
trouble primaire du langage —>
trouble dev du langage
Dans le monde francophone, uniquement distinction entre quoi? (2)
Retard de langage -> se comblerait avant 5 ans, soit spontanément soit avec prise en charge -> late talker/ bloomer ? ( se normalise en cours de parcours)
Dysphasie-> difficultés persistantes au delà de 5-6 ans malgré une prise en charge adaptée
Schlestraete: Retard de langage et dysphasie doivent être considérés comme quoi?
Mais y’a confusion entre 2 dimensions : Lesquelles ?
Les extrémités d’un continuum
Confusion entre :
- Temps
- Sévérité
Faut-il étiquetter les difficultés ?
Ça fait avancer ou ça stigmatise ?
On parle de trouble du langage mais avant tout c’est un ENFANT avec trouble du langage => c’est d’abord un enfant
Ex: Si on met pas de diagnostic, c’est on car ça va pas permettre à enfant d’accéder à certaines ressources
TDL : en synthèse :
Attention à stigmatisation ( même s’il faut identifier les differences)
Attention à l’étiquetage des enfants et à la mise en place de traitements non individualisés
Mais bcp d’avantages :
- Déculpabilisation des parents et de l’enfant
- Accès aux soins ( et à la prise en charge des frais)
- Importance d’identifier ceux qui ont besoin d’être aidés ( vs dev lent mais dans la norme)
- Utilité pour la recherche ( besoin de gélules homogènes pour mieux comprendre nature et cause de ces troubles)
=> Tjrs partie de démarche individualisé !
Définition DSM 5 à voir
À voir
Définition CIM-11 à voir
À voir
Définition catalise à voir
À voir
La question de l’absence d’un déficit intellectuel reste à discuter
selon la Cim 10 il doit y avoir un écart de 15 pts entre QIP et QIV
QIP doit être supérieur à 85, les QIP de 70-85 étant parfois acceptables …
Mais ? (5)
- Peu d’enfants avec ecart si important —> critères non nécessaire
- écart non universel et non spécifique
- QI sensible au niveau socioculturel
- Effet Matthieu chez les TDL
- le niveau de QIP n’a que peu d’impact sur la sévérité des troubles du langage
Qeske l’effet Mathieu ?
Initialement démontré pour les dyslexiques et par extension les faibles lecteurs et/ou lecteurs occasionnels
Enfants avec difficulté vont lire - donc - de connaissances, - de voc sur monde etc
-> + les enfants lisent, + le niveau de lecture augmente, + le voc augmente, + ils ont des connaissances
=> Y’a fossé qui se creuse entre normaux lecteurs et ceux ayant tb du langage
Effet Mathieu dans cadre du TDL :
Évolution du QIP à travers temps :
Quel résultat ?
Quelles implications ? (2)
Chute moy de 8 à 36 points chez certains enfants avec TDL entre enfance et âge adulte
A 15 ans:
- difficultés langagières résolues -> scores non verbaux dans la norme
- difficultés langagières persistantes -> Scores non verbaux inférieurs
2 implications :
- Enfants TDL plus agés exclus des critères ?
- Interdépendance entre dev langagier et non langagier ?
QIP: problème de la définition d’un score seuil : explique (2)
Quelle conclusion ? (2)
- Critère arbitraire sur un continuum de perf
- L’erreur standard de mesure:
—> Variation des scores selon passation ou test
—> Un enfant qui remplit les critères un jour peut ne pas les remplir lors dominé évaluation ultérieure
Conclusion:
- Ni le critère d’écart, ni le critère de seuil ne semblent être des candidats idéaux pour un diagnostic
- Mais niveaux de QIP peut influencer la mise en place de stratégies compensatoires et la réactivité au traitement
Le TDL :
S’agit-il d’un problème spécifique ( comme le suggérait l’étiquette SLI)?
Explique la problématique des troubles co occurrente (4)
- Troubles moteurs chez TDL -> 40-90% remplissant également les critères de trouble developpemental de coordination motrice
- Certaines théories font l’hypothèse d’un déficit procédural sous jacent commun
- Deficits attentionnées chez TDL -> 20-60% remplissent également critères d’hyperactivité
- Deficits auditifs de traitement des signaux temporels brefs
TDL: S’agit il d’un problème spécifique ( comme le suggérait l’étiquette SLI) ?
Il y a similarité des profils linguistiques entre … (3)
- TSL, sourds, TSA, dyslexiques ..
- TSL et apprenants d’une 2e
=> Les apprenants de 2e langue font des erreurs que TDL font aussi
- TSL et trisomiques -> On peut pas les différencier sur base des erreurs produites par enfants
TDL: implications cliniques :
Ces critères d’exclusion ne permettent pas de ..? (4)
- Définir un groupe avec des besoins cliniques homogènes
- Distinguer groupes d’enfants cliniquement et théoriquement distincts sur la base :
—> de leurs caractérisées langagières
—> de l’efficacité de la prise en charge logopédique