Cours 4: Les critères de choix d'une méthodologie appropriée à une question de recherche Flashcards

1
Q

Selon qui et en quelle année, nous stipulons que les méthodes re recherche non-expérimentale se subdivisent en 2 types?

A

Selon Christensen (2006), les méthodes de recherche non-expérimentale se subdivisent en deux types.

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2
Q

Selon Christensen (2006), les méthodes de recherche non-expérimentale se subdivisent en deux types : Lesquels?

A
  1. Les recherches qualitatives
  2. Les recherches quantitatives non-expérimentales
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3
Q

Qu’est-ce qu’une recherche qualitative? À quoi sert-elle? Donnez 3 manières d’aboutir à une recherche qualitative

A

Sert sur l’étude d’individus dans leur environnement naturel selon une approche multiméthodes interprétatives.

-Recherche phénoménologique
-Recherche ethnographique
-Étude de cas

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4
Q

Qu’est-ce que la recherche phénoménologique?

A

Étude qui vise à décrire des expériences individuelles (un individu ou des groupes d’individus) en termes phénoménologiques, soit exactement de la façon dont les personnes en cause la vivent.

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5
Q

Qu’est-ce qu’une recherche ethnographique?

A

C’est l’étude descriptive et interprétative de la culture d’un groupe d’individus.

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6
Q

Qu’est-ce que l’étude de cas?

A

consiste en une description et une
analyse exhaustive d’une simple unité d’étude. L’unité d’étude peut être un individu, un groupe ou un événement.

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7
Q

Qu’est-ce que la recherche quantitatives non-expérimentales? Quelles sont les exemples d’études possibles?

A

Les recherches quantitatives non-expérimentales, que nous étudierons succinctement (types de recherches descriptives dans lesquelles on collecte des données quantitatives pour décrire des variables d’intérêt) telles l’étude corrélationnelle, l’étude ex post facto, les études longitudinales et transversales, l’observation naturelle, l’enquête et les méta-analyses.

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8
Q

Qu’est-ce qu’une étude corrélationnelle? Pourquoi utilisons-nous ce type d’étude?

A

Dans les études corrélationnelles, les variables ne sont pas manipulées, comme dans les études expérimentales ou
quasi-expérimentales, mais seulement observées, ce qui fait que la corrélation n’implique pas nécessairement la causalité. On utilise cependant couramment ces études pour plusieurs raisons : par exemple, on ne peut utiliser une étude expérimentale pour des raisons déontologiques (comme dans les études sur le tabac), la variable indépendante ne peut être manipulée (par exemple, l’âge),
la méthode expérimentale peut être trop artificielle et menace la validité externe.

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9
Q

Dans sa forme la plus simple, l’étude corrélationnelle consiste à mesurer ____________ et à évaluer le niveau de relation qui existe entre elles.

A

deux variables (par observation)

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10
Q

Comment pouvons-nous quantifier la force de la relation entre 2 variables? Entre quel chiffre cela varie? Quel est le symbole et le nom de ce coefficient?

A

On peut quantifier la force de la relation entre deux variables à l’aide d’un coefficient de corrélation (qui va de –1 à +1). Ce coefficient r représente la moyenne des produits des scores standards de chacune des deux mesures. Le plus
utilisé est certainement le coefficient de corrélation de Pearson.

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11
Q

Quels sont les 2 objectifs d’une étude corrélationnelle?

A
  1. quantifier la relation entre deux ou plusieurs mesures
  2. (étude de type confirmatif) qui consiste à confirmer des hypothèses ou des modèles théoriques
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12
Q

Que signifie le premier objectif de quantifier la relation entre 2 ou plusieurs mesures dans une étude corrélationnelle?

A

L’objectif premier de la corrélation est de quantifier la relation entre deux ou plusieurs mesures, c’est-à-dire de mesurer à quel point des mesures varient simultanément(étude de type descriptif ou exploratoire). Est-ce que l’individu qui obtient un score élevé à la mesure X, obtient également un score élevé à la mesure Y (relation directe)? ou obtient un score faible à la mesure Y (relation inverse)? ou encore obtient n’importe quel score à la mesure Y (aucune relation)? Il s’agit ici d’une description des corrélations simples ou d’ordre zéro où aucun contrôle de l’influence d’autres variables (variables de confusion ou parasites) n’est effectué.

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13
Q

Vrai ou faux? Il est important de noter que la corrélation n’implique pas nécessairement la causalité

A

Vrai

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14
Q

Dans une étude corrélationnelle, avec quoi peut être attribuable la corrélation entre 2 variables?

A

En fait, la corrélation entre
deux variables peut être attribuable:
1- À une relation de cause à effet
(par exemple: un coup de marteau sur le pouce cause de la douleur);
2- À une cause commune
(par exemple: la chaleur fait augmenter le nombre de noyades et la vente de crème glacée au Québec);
3- À une relation fortuite (fausse corrélation)
(par exemple, votre réussite à un examen et votre âge)

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15
Q

Vrai ou faux? Pour qu’il y ait causalité, il faut que la cause produise l’effet et qu’il n’y ait pas d’effet en son absence, que la
cause précède l’effet et que n’interviennent pas de variables parasites.

A

Vrai

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16
Q

Qu’est-ce qu’il faut pour répondre au premier critère d’une étude corrélationnelle, soit une relation de causse à effet?

A

En ce qui concerne le premier critère, il faut avoir un échantillon composé de sujets possédant et ne possédant pas la variable indépendante, c’est-à-dire un échantillon où toutes les valeurs possibles de la variable indépendante seront représentées.

17
Q

Dans une étude corrélationnelle, que pouvons-nous faire pour contrôler l’effet temporel?

A

On peut parfois contrôler l’effet temporel en utilisant une étude longitudinale dite prospective où l’on mesure la cause
probable dans un premier temps, puis l’effet probable dans un deuxième temps. Ce qui ne nous met cependant pas à l’abri des variables parasites.

18
Q

Dans une étude corrélationnelle, comment pouvons-nous contrôler les variables parasites?

A

On peut tenter de contrôler les effets des variables parasites, en les contrôlant de façon statistique par une technique de covariation telle la corrélation partielle. On
peut aussi en tenir compte en faisant de la régression multiple descriptive, de l’analyse factorielle exploratoire ou des fonctions discriminantes.

19
Q

En quoi consiste une étude de type confirmatif?

A

Cela consiste à confirmer des hypothèses ou des modèles théoriques; ce qui augmente la certitude que les variables sont reliées de façon causale. Ainsi, on peut tester des hypothèses en intégrant les variables parasites à notre plan de recherche puis en utilisant par exemple les régressions multiples inférentielles ou les analyses factorielles confirmatoires. Enfin, on peut tester des modèles de relations entre plusieurs variables en utilisant par exemple les équations structurales.

20
Q

Qu’est-ce que ne permet pas de faire la méthode corrélationnelle sur les variables parasites comparée aux méthodes expérimentales et quasi-expérimentales?

A

Il est important de noter que la méthode corrélationnelle, qui ne fait qu’observer les variables, ne permet pas un contrôle parfait des variables parasites, comme le font les méthodes expérimentale et quasi-expérimentale où l’on manipule les variables et qu’en conséquence, on ne peut
jamais être certain de la causalité lorsqu’on utilise cette méthode.

21
Q

Qu’est-ce qu’une étude ex post facto? À quoi sert-elle?

A

On utilise ces études lorsque la variable indépendante est difficile à manipuler (par exemple, suite à une catastrophe
naturelle ou un attentat terroriste ou suite à l’implantation d’un programme d’intervention).

Il s’agit d’une recherche qui s’effectue après qu’un phénomène se soit produit. Elle tente d’isoler et de déterminer l’effet d’une ou plusieurs variables explicatives (qui ne sont pas sous le contrôle de l’expérimentateur) sur une variable à expliquer. Le chercheur met à l’épreuve un
modèle hypothétique afin d’expliquer un phénomène et son mécanisme d’action à partir d’un ensemble de variables définies (qui sont un type de variables).

22
Q

Qu’est-ce qu’une variable de différence dans une étude ex post facto?

A

Ces variables définies sont des variables de différences individuelles, sur lesquelles les individus diffèrent naturellement telles : des traits (intelligence, dépression,
extraversion, soumission, anxiété) ; des caractéristiques (grandeur, poids, appartenance ethnique, affiliation
politique, couleur des cheveux) ; des expériences vécues (décès d’un être proche, tremblement de terre, avoir gagné
à la loterie, divorce, attentat terroriste).

Il s’agit de sélectionner 2 groupes de sujets ou plus qui diffèrent sur la variable de différence individuelle et de déterminer s’ils se comportent différemment dans une
situation commune. Par exemple, est-ce que les personnes qui ont été victimes d’enlèvement sont plus dépressives que
celles qui ne l’ont pas été

23
Q

Quel est le problème avec les études ex post facto?

A

Le problème avec ce type d’étude est que la répartition des sujets dans les groupes n’est pas sous le contrôle de l’expérimentateur et que par conséquent, le groupe expérimental peut différer du groupe contrôle sous d’autres aspects que ceux à l’étude (variables de confusion ou
parasites).

24
Q

Sur quoi portent les études longitudinales et transversales?

A

Les études longitudinales et transversales portent sur l’étude des changements développementaux qui surviennent avec le temps. Il est à noter que ces études
peuvent être effectuées de façon expérimentale, mais qu’elles le sont plus fréquemment de manière non-expérimentale

25
Q

Qu’est-ce qu’une étude longitudinales?

A

Une étude longitudinale consiste dans l’étude d’un ou de plusieurs groupes de sujets par des examens successifs.
Lors d’une recherche longitudinale, les données sont obtenues en diverses occasions auprès des mêmes sujets d’une recherche qui s’étend sur une certaine période de temps assez long.

26
Q

Qu’est-ce qu’une étude transversale?

A

L’étude transversale consiste à examiner une ou plusieurs cohortes en rapport avec des phénomènes présents à un moment donné. Est une étude par examen concomitant d’un ou plusieurs groupes de sujets, d’âges différents, pendant une période de temps suffisamment court pour que l’élément temps devienne une donnée négligeable.

27
Q

Vrai ou faux? L’étude transversale est préférable à l’étude longitudinale car elle annule l’effet de cohorte.

A

Faux: c’est l’inverse.
L’étude longitudinale est préférable à l’étude transversale, car elle annule l’effet de cohorte.

28
Q

Quels sont les inconvénients de l’étude longitudinale?

A

elle exige plus de temps et elle est donc plus chère. D’autre part, il y a plus de risques d’avoir une perte de sujets (décès,
déménagement, retrait de l’étude) avec l’étude longitudinale.

29
Q

Si nous voulons contrer les inconvénients des études longitudinales et transversales, que pourrions-nous faire?

A

l’étude séquentielle de cohorte (combinaison d’étude longitudinale et
transversale), qui consiste à mesurer à plusieurs reprises un ensemble de groupes d’âge différents, est une alternative aux études longitudinales ou transversales.

30
Q

Qu’est-ce que l’observation naturelle? Pourquoi peut-elle être nécessaire?

A

L’observation naturelle peut être nécessaire lorsque le sujet d’étude ne peut faire l’objet d’une étude expérimentale. Est
une étude descriptive qui décrit les caractéristiques d’un échantillon simple. Elle comporte l’identification de la situation ou du phénomène, les définitions conceptuelles et opérationnelles ainsi que la description des variables. De plus, les données sont ici recueillies de façon non intrusive en rapport avec des comportements qui se produisent
naturellement.

31
Q

L’observation naturelle ressemble à quel autre type de recherche?

A

Ce type d’étude ressemble aux recherches d’archives (analyse de données naturelles déjà existantes dans des bases de données publiques telles MedÉcho, etc.) en ce
sens qu’elles ont une forte validité externe, mais une faible validité interne.

32
Q

Quelle est l’avantage de l’observation naturelle par rapport aux recherches d’archives?

A

L’observation naturelle offre cependant
l’avantage que c’est l’observateur qui décide ce qu’il observe et comment il l’observe. Ce faisant, il peut tenir compte d’un ensemble de variables parasites et ainsi augmenter la validité interne de son étude qui ne sera cependant jamais parfaite, car on ne peut jamais être certain de la causalité lorsqu’on utilise cette méthode.

33
Q

Quelle est l’avantage de l’enquête?

A

L’enquête a l’avantage de permettre la collecte de données auprès d’un grand nombre de sujets (recensement et
sondage) ou auprès de groupes plus restreints (enquête scientifique, par exemple en psychologie), tout en assurant
du caractère représentatif de la population donnée.

34
Q

Qu’est-ce qu’une enquête?

A

Est une recherche terrain qui consiste dans la cueillette de données auprès d’une population totale (recensement) ou d’un échantillon représentatif de cette population (sondage et enquête scientifique), afin de classifier et d’analyser les observations obtenues en rapport avec un objet d’étude.

35
Q

Un questionnaire d’enquête s’élabore en 3 étapes. Nommez-les

A

La première étape de la construction d’un questionnaire consiste d’abord dans la définition des objectifs de la recherche, puis dans la détermination des thèmes et des sous-thèmes qui seront abordés.

La deuxième étape de la construction du questionnaire consiste dans le choix du mode d’administration. Les données de l’enquête peuvent être recueillies classiquement de trois façons (quatre si on inclut les enquêtes électroniques qui posent cependant beaucoup de problèmes
de validité surtout en ce qui concerne le biais d’échantillonnage): par une entrevue face à face, par une entrevue téléphonique ou par un questionnaire expédié par la poste.

La troisième étape de la construction du questionnaire consiste à choisir le type (ouvertes et/ou fermées) et le nombre de questions, à formuler les questions, puis à
déterminer leur ordre de présentation. Les questions doivent être pertinentes, elles doivent être rédigées dans un vocabulaire simple et ne pas être trop longues.

36
Q

Les données d’une enquête peuvent être recueillies classiquement de 3 façons (excluant les enquêtes électroniques). Quelles sont-elles?

A
  1. Entrevue par téléphone:
    L’entrevue par téléphone est la moins coûteuse, mais elle ne permet pas d’établir de contact aussi personnel avec le sujet
    que lors de l’entrevue en personne. De plus, il peut y avoir un grand nombre de refus de participation.
  2. Entrevue face à face:
    L’entrevue en personne permet d’établir un bon contact initial avec la personne ce qui facilite la cueillette de données. Par contre, elle nécessite des personnes entraînées, ce qui augmente le coût de l’étude.
  3. Questionnaires envoyés par la poste:
    Le questionnaire expédié par la poste permet de rejoindre un grand nombre de personnes, mais le nombre de personnes retournant les questionnaires complétés est très limité.
37
Q

Dans la construction du questionnaire dans l’enquête, quel genre de questions faut-il éviter?

A

Il faut éviter les questions ambiguës: Questions imprécises; Adverbes indéfinis; Mots extrêmes; Mots ayant différents sens; Termes trop généraux; Exemples trop spécifiques; Doubles questions.

Il faut aussi éviter les questions tendancieuses: Mots chargés émotivement; Mention de figures prestigieuses; Absence
d’une alternative explicite; Absence d’un contre-argument; Problème de la désirabilité sociale