Cours 11: Déontologie de recherche Flashcards
Quelles genre de recherche n’implique aucun problème déontologique?
Les recherches, en psychologie qui ne comportent aucun risque, aucune douleur ou inconfort pour les participants ne soulèvent
en principe aucun problème déontologique.
Qu’est-ce que doit faire le chercheur lorsqu’il fait face à des problèmes déontologiques?
Par contre, lorsqu’il existe des risques pour les participants à la recherche, le chercheur fait face à des problèmes déontologiques
et il doit alors évaluer si les bénéfices potentiels de la recherche, à la fois pour les participants et pour la société, sont supérieurs aux risques pour les participants. Dans un tel cas, la recherche n’est morale que si les bénéfices sont supérieurs aux risques.
Afin d’aider le chercheur à résoudre les problèmes déontologiques, il existe plusieurs codes de déontologie qui régissent l’activité scientifique, et notamment la recherche en
psychologie. Quels sont les codes les plus utilisés?
Le plus utilisé en recherche au Québec est celui des trois Conseils de recherche du Canada (IRSC, CRSNG et CRSH)
Quels sont les 2 principaux objectifs des codes de déontologies?
1-d’assurer le bien-être et la protection des individus et des groupes avec lesquels travaillent le chercheur;
2- de guider la réflexion et le comportement du chercheur pour qu’il prenne les meilleures décisions déontologiques possible lorsqu’il fait face à un dilemme.
Ces codes renvoient tous à des __________et communs guidant la recherche en psychologie.
Ces codes renvoient tous à des PRINCIPES DÉONTOLOGIQUES FONDAMENTAUX et communs guidant la recherche
en psychologie.
Quelles sont les 2 grandes perspectives déontologiques?
Il existe deux grandes perspectives déontologiques, soit celle de la recherche avec des animaux (qui n’est pas traitée dans le code des trois conseils de recherche du Canada) et celle de la recherche avec des participants humains (qui est traitée dans le
code des trois conseils de recherche du Canada).
Quels sont les 3 cas où la recherche en psychologie avec des animaux sont autorisés?
1- si elles permettent une meilleure compréhension du comportement;
2- si elles aident à mieux comprendre l’espèce animale à l’étude;
3- si elles ont comme conséquence d’améliorer le bien-être des humains ou des animaux.
Quels sont les divers principes dont le chercheur est responsable dans ses recherches avec les animaux?
Le chercheur doit traiter humainement les animaux de recherche. Il est responsable de leur confort et de leur santé. Il doit mettre en œuvre toutes les mesures possibles pour diminuer l’inconfort, la douleur, l’infection et la maladie des animaux. Le chercheur ne peut utiliser des animaux à des fins d’enseignement ou de démonstration s’il leur administre des traitements douloureux ou s’il désire enseigner une technique de chirurgie à
ses étudiants.
Dans quel cas des méthodes invasives de recherche sur les animaux est toléré?
Il est à noter que l’utilisation de méthodes
invasives avec des animaux, provoquant du stress, de la douleur ou des privations, n’est tolérée qu’en l’absence d’autres méthodes et seulement si la valeur prospective de la recherche le justifie. Autrement dit, c’est seulement lorsque les bénéfices sont supérieurs aux risques que la recherche peut être effectuée.
Quels sont les 4 notions éthiques les plus importantes lorsqu’on effectue de la recherche sur les humains?
le consentement, le respect, la duperie et les
risques de la recherche.
Quelles sont les responsabilités du chercheur quant au consentement? Que signifie le consentement?
Le chercheur doit obtenir, avant de commencer son expérimentation, le consentement ou l’accord des participants à
la recherche. Le consentement signifie que l’individu faisant partie d’une expérience doit avoir la capacité légale d’accepter ou non l’expérimentation (consentement libre), après avoir été mis au courant de la nature, des risques et avantages d’une recherche (consentement éclairé).
Qu’est-ce que le consentement libre en recherche?
o D’après les codes de déontologie, tout individu est libre de prendre part ou non à un projet de recherche.
o D’après les codes de déontologie, tout individu peut en tout temps, après avoir donné son accord pour participer, se retirer de l’expérience, et ce sans préjudice.
o Il est important que la nature de la rémunération n’influence pas le libre consentement. Il importe donc que les
chercheurs offrent une compensation non excessive et appropriée aux participants.
o Si la recherche nécessite une population qui ne peut donner son consentement, le consentement des parents ou du tuteur doit toujours être obtenu, et ce avant le début de la recherche. Les populations d’enfants, de personnes handicapées mentalement ou en perte d’autonomie, par leur situation de dépendance ou par leur incapacité à fournir
elles-mêmes leur consentement, sont des exemples de populations captives ou vulnérables.
Afin de rendre le consentement éclairé des participants, que doit faire le chercheur?
Afin de rendre possible un consentement éclairé, le chercheur doit s’engager à fournir toutes les informations qu’une personne raisonnable et prudente aimerait connaître
avant de prendre une décision ou de s’engager dans une activité. Il s’avère capital de transmettre une information complète, dans un langage simple et compréhensible.
Quelles informations déontologiques doit donner le chercheur aux participants pour le consentement éclairé? Quel est le but de donner ces renseignements?
But: protéger les participants
o Les objectifs du projet de recherche;
o Les méthodes et techniques employées pour réaliser le projet de recherche;
o Les avantages et les risques ou désavantages inhérents au projet de recherche, pour les participants ou la
population en général;
o L’assurance de la confidentialité des résultats et de l’anonymat des participants;
o La liberté de retrait de l’expérimentation en tout temps, et ce sans préjudice;
o Les coordonnées du chercheur principal pour que le participant puisse lui poser des questions ou porter plainte.
Qui doit signé le formulaire de consentement en recherche?
Le chercheur et le participant