COURS 4 : Les approches classiques: la psychanalyse Flashcards

1
Q

Les caractéristique de la psychanalyse

A

→ essai de comprendre le comportement humain en investiguant l’expérience intérieure de l’individu
→ elle traite les problème psychologiques par une application clinique de la compréhension du monde interne
→ relier le contact entre les évènement passés avec des émotions ressentie aujourd’hui

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2
Q

SIGMUND FREUD (1856-1939)

A

freud était juif et a vécu la période des années 30 de la montée du totalitarisme → en a souffert

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3
Q

Quelques grandes figures

A
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4
Q

Fonctionnement psychique, santé et maladie
les motivations inconscientes

A

Freud aimait dire que la psychanalyse avait infligé à l’humanité sa troisième humiliation :
1- Copernic → la terre n’est pas le centre de univers
2- Darwin → humain est un animal comme les autres
3- FREUD : une partie de nos comportements dépend de motivations inconscientes et donc échappe de notre contrôle

→ FREUD a une vision négative de l’humain

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5
Q

La genèse de la psychanalyse freudienne

A
  • Freud a fait des études en neurologie : il rencontre J-M Charrot mondialement connu pour ses travaux sur la névrose et l’hystérie

→ NEVROSE :
toute affection caractérisée par des troubles affectifs et émotionnels comme l’angoisse, la phobie, les obsessions : troubles dont le sujet est conscient mais dont on ne peut pas se débarrasser

→ HYSTERIE:
ensemble de symptômes, prenant l’apparence d’affections organique(apparence physique, par exemple paralysies)
Troubles purement psychique mais qui ont des conséquences physiques
: on arrivait pas à traiter les symptômes de manière physique dont il a fallut en découvrir une autre

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6
Q

La genèse: comment traiter les souffrance que l’on ne peut pas soigner physiquement

A
  • Hypnose
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7
Q

pourquoi Freud rejette-t-il l’hypnose ?

A
  • Freud rejette l’hypnose, car il la trouve inefficace ; les changements ne durent pas et certaines personnes n’y sont pas réceptives. Pour lui, il faut que le changement soit profond pour que le symptôme disparaisse (changement de personnalité, de la psychologie en profondeur)
  • Il découvre avec Breuer la dimension inconsciente de l’hystérie et la possibilité de soigner par la parole → ce sera la naissance de la thérapie par la parole (talking cure).
    Les symptômes varient de semaine en semaine et ce en fonction de ce que les personnes racontent et de ce qu’elles ont vécu (disparition d’un symptôme et apparition d’un autre).
    → Parole = liée avec les symptômes et cela ne suffit pas de parler en surface
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8
Q

: quelle première hypothèse fait Freud concernant l’origine de la pathologie ?

A

 Il postule qu’un traumatisme est à l’origine de la pathologie
→ effectif : les personnes qui présentaient ces symptômes avaient réellement subi un traumatisme

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9
Q

Cas concret : stress post-traumatique :

A

C’est une des choses qui a posé un grand défi à la médecine à l’époque (cela a poussé à réfléchir différemment à la façon dont les troubles pouvaient se produire).
→ Toute sorte de symptômes neurologiques (self-choc première guerre mondiale) : les soldats traumatisés n’arrivaient plus à se contrôler
→ Charcot essayait par l’hypnose (mise en transe hypnotique) de faire reculer ces paralysies mais le changement ne durait pas !

Freud évolue dans un contexte bourgeois dans lequel la sexualité est complètement tabou.
→ Il n’y a pas réellement eu quelque chose mais au moins l’idée qu’il y a eu quelque chose.

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10
Q

La résistance
–> définition

A

 Freud essaie la suggestion pour guérir l’hystérie, en essayant de pousser le patient à se souvenir de l’événement traumatique qui cause la maladie (pour lui : le traumatisme est à l’origine de la symptomatologie)
 Les patients se montrent parfois peu collaborant. Freud découvre l’existence d’une force « qui ne veut pas savoir » → la résistance (caché, inconscient). Celle-ci rend l’aspect thérapeutique particulièrement compliqué !
→ + il s’approche de qqch de difficile (origine du problème) et - les patients sont collaborant

-Au moment où on arrive vers qqch d’émotionnellement fort (“qui va faire mal”) une résistance s’active (Réactions ambivalentes de la personne : motivée à changer mais pas que ce soit trop douloureux).
→ Les gens veulent être remis en état de marche mais sans que ce soit désagréable !

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11
Q

L’invention d’une théorie
: quelles sont les deux « types » de théories que Freud a inventées pour comprendre la résistance ?

A

 Pour comprendre les processus qui se manifestent dans la résistance, Freud élabore:
- théorie métapsychologiques (conceptualisation théorique des processus psychiques) :
notamment, les principes de plaisir et de réalité, et les deux topiques
- théorie du développement de la sexualité enfantile pour expliquer les traumatismes dont nous pouvons être victimes et qui peuvent mener à une symptomatologie à l’âge adulte

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12
Q

Ce que Freud tente d’expliquer dans ses théories :

A
  1. L’origine des problèmes
  2. Qu’est ce qui fait qu’on ne veut pas changer
  3. Comment on intervient pour réussir à faire que la personne change malgré cette résistance (bras de fer avec la résistance pour pouvoir la contourner)
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13
Q

quels sont les concepts énoncés dans la théorie métapsychologique freudienne ?

A

Théorie métapsychologie : conception théorique des processus psychique
→ Démarche forte et complexe : comprendre l’esprit humain et comment dans cette dynamique-là, il peut se produire un certain nombre de processus à un certain moment qui amènent à la pathologie.

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14
Q

quels sont les concepts énoncés dans la théorie du développement de la sexualité infantile freudienne ?

A

Théorie du développement de la sexualité infantile : sert à expliquer comment et quand se produisent les traumatismes qui vont se présenter à l’âge adulte
→ Thérapeute d’adulte : essaie de comprendre de façon rétrospective ce qu’il peut se passer dans l’enfance et qui va se manifester à l’âge adulte pour pourvoir le traiter.

Sexualité chez l’adulte : résultat de maturation de certaines étapes de la sexualité infantile

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15
Q

Pulsions et principe de plaisir :
comment, selon Freud, le mental de l’homme fonctionne-t-il ?

A
  • Le fonctionnement mental est régi par un principe qui vise à éviter le déplaisir et à procurer le plaisir
  • Nous sommes « motivés » par un ensemble de pulsions : charges énergétiques issues d’une excitation corporelle dont nous cherchons à décharger l’énergie à travers un « objet »(exemple bébé qui prend le sein)

Freud pensait que l’être humain était avant tout motivé pour réaliser toute ses conditions de plaisir à n’importe quel prix. Humain = profondément égocentrique et centré vers la réalisation de son propre plaisir.
→ Être mauvais pour voir atteindre cette condition de plaisir !
→ Problème : socialement, ça ne marche pas => chaos total !

Pour Freud : désire & plaisir = pulsions qui varient au fur et à mesure du développement

→ Il suppose qu’en fonction de l’âge, différentes zones corporelles s’activent et créer des pulsions (maintenant, on appellerait ces pulsions les motivations innées)

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16
Q

qu’est-ce que l’objet au sens psychanalytique du terme ?

A

L’objet est un média par lequel on peut réaliser notre pulsion (une personne peut devenir un “objet” : à travers elle).

17
Q

: qu’est-ce que la pulsion ?

A

Il faut que nos pulsions trouvent de façon raisonnable des exutoires propres et variées.
Quand elles n’y arrivent pas, l’énergie pure reste en nous et si on n’arrive pas à la maitriser, un jour ou l’autre elle va resurgir sous forme de pulsions.

18
Q

d’où viennent les pulsions ?

A

 Ces pulsions vont être issues de différentes sources corporelles selon les stades du développement psycho- sexuel que nous détaillerons plus tard

 Confronté à la réalité du monde externe, le fonctionnement mental se trouve régi par un deuxième principe, le principe de réalité (inévitable)
Nous devons composer avec le fait que l’excitation ne trouve pas à se décharger immédiatement – il y a par exemple un temps d’attente entre la sensation de faim et la fait de pouvoir manger, donc nous devons faire face à de la frustration

 La confrontation à la réalité va nous amener à penser plutôt qu’agir (ou à penser avant d’agir)
 Le plaisir et la réalité peuvent être antagonistes (on ne peut pas toujours avoir satisfaction immédiate à nos différentes pulsions) → frustration (surtout quand les interdits sont extrêmement forts)

19
Q

comment gérer les frustrations ?

A

Manière de gérer les frustrations : penser (ex. si on a faim, on peut se représenter qu’après on aura à manger et cela nous permet de supporter le fait que nous ne pouvons pas manger tout de suite)

Nous sommes toujours confrontés à des non-assouvissements qui font que progressivement, nous sommes amenés à penser (mentaliser nos émotions et frustrations) pour inhiber certains comportements (ex. passer à l’agressivité).

20
Q

La première topique

A
  • La partie émergée représente le conscient, soit les pensées immédiatement accessibles à la « raison » (1ère topique). L’ensemble des choses auxquelles on a accès ici et maintenant (portion toute petite).
  • À la hauteur de la ligne de flottaison se trouve le préconscient, constitué des pensées ou informations dont on peut prendre conscience moyennant quelques efforts (souvenirs que l’on arrive à réactiver avec un effort de mémoire)
  • La partie immergée représente l’inconscient qui échappe à l’introspection. Il est une partie archaïque constituée des pulsions et désirs qui n’ont pas eu le « droit » d’accéder au préconscient – conscient car le refoulement les a repoussés (tout ce qui a été jeté dans un « trou noir »). Un effort volontaire ne suffit pas pour y accéder (résistance = ne veut pas savoir)
    → Mécanisme “protecteur” qui expédie une pensée désagréable, une pulsion qui pour des raison x ou y est difficilement supportable, dans l’inconscient.
    → Processus normal et indispensable pour que nous soyons socialisés
21
Q

Le refoulement
–> les rôles

A

 Le passage de l’inconscient au préconscient/conscient est réglé par un « gardien », le refoulement, qui veille à…
… ce qu’aucune

22
Q

Le refoulement pas sain

A

 Lorsque la charge pulsionnelle est trop intense, il y a « effraction » et « retour du refoulé » sous forme de symptômes, d’autres mécanismes de défense, pathologiques, se chargeant d’empêcher la prise de conscience
 Il y a dissociation entre la charge pulsionnelle et sa source (p.ex. l’événement)

= Phénomène qui nous fait oublier l’évènement mais qui n’empêche pas l’énergie de sortir
→ Cette énergie reste et se transforme en symptôme mais l’événement lui-même est oublié !

23
Q

quels est le but et processus de la psychanalyse ?

A

Nous aider à retrouver cet évènement dans notre inconscient pour pouvoir associer l’évènement et l’émotion et pour le symptôme disparaisse.

→ Dissociation entre la charge pulsionnelle et la source !

24
Q

L’analyse psychique
–>qu’est-ce que l’analyse psychique et comment le terme a-t-il évolué dans le temps ?

A

 L’effraction peut aussi se produire dans d’autres aspects de la vie psychique de la personne
 Freud propose en 1896 de fonder une « analyse psychique » → « psycho-analyse » →
« psychanalyse » : méthode d’interprétation et théorie explicative d’événements psychiques apparemment dépourvus de sens et de motivation : rêves nocturnes, rêveries diurnes, lapsus et actes manqués, qui sont révélateurs de notre inconscient (analyser le psychisme pour interpréter)

Freud a fait l’hypothèse que cet évènement de refouler à tendance à surgir dans les moments dans lesquels on n’a pas un contrôle des évènements donc dans les rêves aussi.
Pour lui, une des choses révélateurs de l’inconscient, c’est la façon dont les patients s’investissent dans la relation thérapeutique
→ transfert !

25
Q

La deuxieme

A

–> créer car critique de la topic 1 qui n’explique pas d’ou viennent les troubles
 Le ça est la base primitive, inconsciente de la psyché, dominé par des besoins primaires et leur satisfaction immédiate (c’est de là que sortent les pulsions)

 La rencontre avec le monde extérieur modifie le ça et le moi émerge de cette interaction. (i) Il a un rapport à la réalité, et contient les perceptions conscientes (ii) Il met en œuvre les défenses (comme le refoulement du ça) ; ce fonctionnement est inconscient. C’est la rencontre entre les pulsions et la réalité. Aspect expérienciel : ce que je vis chaque jour me modélise intérieurement.

 Le surmoi est l’intériorisation de l’autorité parentale. C’est la chose qui fait que nous continuons de nous comporter de manière correcte, même quand nous sommes seuls (impressions d’être sous observations continues).

26
Q

Le développement psycho-sexuel

A

 Le développement du moi suit la structure pulsionnelle de la libido, selon différents stades :

  • Oral (première année) : la zone érogène prévalente est la zone bucco-labiale. On fait passer à l’intérieur de soi des éléments de l’extérieur (ingestion). L’objet pulsionnel est le sein ou son substitut
  • Anal (deuxième année) : la zone érogène est la zone anale. La pulsion prédominante est l’emprise, ou la maîtrise. C’est un stade de l’ambivalence, où le même objet (les fèces) peut être expulsé ou conservé
    → il peut décider d’offrir ou de garder
  • Phallique (entre 3 et 6 ans) : la zone érogène privilégiée est l’urètre. L’enfant prend conscience de la différence des sexes. C’est une période d’affirmation de soi. Au cours de ce stade le complexe d’Œdipe prend place (entre 4 et 6 ans) : les garçons sont attirés par leurs mères et se sentent en rivalité avec leurs pères. Les garçons ont peur d’être punis de ce désir par leur père (angoisse de castration) et ils s’identifient au père (moment où on intègre le sur-moi)et reconnaissent son pouvoir. Leur surmoi est plus fort que celui des filles, en raison de cette intériorisation de l’interdit du désir Œdipien. Les filles connaissent « l’envie du pénis » et en veulent à leur mère qui ne leur en a pas donné ; elles attendent un dédommagement de la part du père
27
Q

Variations sur le thème d’Œdipe :
quels autres complexes rejoignent celui d’Œdipe d’un point de vue thématique ?

A
  • Complexe de Jocaste (de Saussure,1920) : Jocaste était la mère d’Œdipe ; l’amour qu’elle ressent pour son fils devrait expliquer la jalousie « incestueuse » ressentie par rapport à son fils / sa fille
  • Complexe d’Électre (Jung, 1915) : Électre a fait assassiner sa mère Clytemnestre pour venger son père Agamemnon → compétition mère/fille pour l’amour du père.

→ Centrés du côté féminin
→ Presque contemporains de la théorie de Freud

28
Q

developpement sexuel : période de 6-12 ans

A
  • Période de latence (entre 6 et 12 ans) : il y a une désexualisation progressive des pensées et des comportements, grâce au refoulement.
    La sublimation déplace les buts pulsionnels vers des objectifs socialisés et « ouvre » l’enfant aux apprentissages pédagogiques (utilisation pour des buts nobles : développement intellectuel et apprentissage pédagogique)
  • Génital (dès la puberté) : organisation des pulsions autour des zones génitales ; les pulsions sexuelles sont dirigées vers des objets externes

→ Attention : cette théorie est datée !