COURS 3 : relation praticien patient et alliance de travail Flashcards
Etablissement de la relation entre praticien et patient
La relation alliance thérapeutique, alliance de travail est primordiale pour la psychothérapie
Le setting
- tout entretient clinique se passe dans un lien qui dois être aménagé de façon à faciliter le travail clinique
- le mobilier
- l’arrangement de la salle
→ ne pas introduire de déséquilibre, faire en sorte que la personne se sente bien
Le setting
→ en quart de profil : éviter face à face, car nous faisons bcp d’échange sociaux pendant la séance et on peut par exemple montrer au patient un signal social que l’on laisse échapper qui montre un désintérêt de notre part → mal vu socialement
Le setting : les entretiens multi personnes impliquent des aménagement pour être à disposition de tous
La relation avec le patient
→ relation entre expert et qqn qui a besoin d’aide certes mais également ECHANGE SOCIAL
→ clinicien traitent les échanges verbaux et non verbaux
→ les comportement non verbaux ont des signification relationnelle et sont codifiés et obéissent à un ensemble de règles culturellement déterminés
Les variables de base de ROGERS
→ il existe une grande différence entre les rencontre quotidienne et le rdv chez le psy
→ importance de l’attitude thérapeutique
→ Rogers propose trois variables relationnelles dites de base qui fondent la relation thérapeutique:
1. la congruence et l’authenticité
2. la considération positive ou le regard positif inconditonnel
3. l’empathie
Les variables de base ROGERS :
→ la congruence et l’authenticité
- la thérapeute est franche et sans contrainte : partager un moment ou un autre ce que l’on ressent
- il y a une cohérence entre son discours et son attitude générale (entre non verbal et verbal)
- comportement non défensif par rapport à ce que la personne te rapporte: savoir ce qui nous met mal a l’aise
- fait profiter le processus thérapeutique des expériences négatives qu’il vit
- peut faire usage du “self dislocure”→ parler de soi mais uniquement si c’est bénéfique
Les variables de base ROGER
→ la considération positive
- acceptation de la personne telle qu’elle se présente: avoir des comportements non jugeant, ne pas forcément donner des conseils
→ être conscient que les conseils que l’on donne ne fonctionne pas forcément pour tout le monde - l’acceptation n’implique pas nécessairement l’approbation de tout cd que dit la personne, le praticien se réserve le droit d’intervenir si un comportement évoqué est proscrit par la loi par exemple
→ ne pas conseiller la personne
→ la + grande acceptation possible
→ s’investir et éviter les réponses machinales
Les variables de base de ROGERS
→ l’empathie
- perception compréhension reconnaissance et communication des contenus de l’expériences vécue dans le cadre de référence de la patiente
- implique le reflet des émotions d’atui et /ou la verbalisation de ce que la personne vit au delà de ce qu’elle exprime
→ communiquer de ce que la thérapeute croit avoir compris
→ tenir compte de ce qu’exprime explicitement comme contenu émotionnels la personnes et les signe non verbaux qui témoigne d’une émotion ressentie (exemple : la voix qui tremble)
Tentative de communication “ je sens votre colère” → valider, comprendre comment l’autre se sent → aller vers les émotions que la personnes ressent et non pas vers le comportement qu’elle démontre
Les variables de base de ROGERS :
→ les 3 phases de l’empathie
→ processus en 3 phases
1. le thérapeute vit de l’empathie par rapport au patient
2. il communique son empathie (verbalement ou autres)
3. le patient reçoit l’empathie ressentit et la reconnait
→ validation des émotions de la part du thérapeute
L’alliance de travail
→ les 3 variables de base (la congruence et l’authenticité, considération positive, et l’empathie) constitue la base de l’alliance de travail entre le patient et le thérapeute
L’alliance de travail :
→ les 3 élément qui composent l’alliance de travail
- l’accord entre praticien et patient sur les buts du traitement (de l’évaluation établie par le thérapeute)
- accord sur les tâches à accomplir pour atteindre les buts
- Des liens affectifs, nécessaires pour que le praticien et le patient puissent affronter les vicissitude du changement thérapeutique
L’importance de l’alliance de travail et ses effet factuellement
- en thérapie, l’alliance est positivement liés à la réussite du traitement thérapeutique
- la contribution du thérapeute dans l’alliance est prédictive de la réussite de la thérapie → alors que ca n’est pas le cas de la contribution de la patiente
→ les thérapeutes capable de former une bonne alliance ont de meilleures résultats
→ aptitude sociales et empathique du thérapeute son primordiales
L’entretien initial
BUT : clarifier les attentes et la motivation de chacun par rapport au traitement, à la consultation, à l’évaluation
- établir un “contrat” de travail”
→ élément crucial de l’alliance
→ des questions d’introduction doivent permettre au patient de s’ouvrir et de percevoir la relation d’aide entre lui et le thérapeute
→ l’attitude de la thérapeute doit refléter son attitude générale→ phase probatoire
Les problèmes parfois rencontrés en tant qu’intervenant
- Problèmes liés a l’attitude d’aide plutôt directive pour chercher d’arriver à une certaine dite solution (cf ne vaut mieux pas conseiller)
- réagir ou intervenir trop peu lors des émotions fortes
- problèmes de rythme d’échange : réagir trop lentement, trop rapidement ou ne pas laisser les moments de silence ou au contraire les laisser trop grandir