Cours 4 : L'intervention chez les jeunes enfants atteints de TSA : Stratégies (suite) Flashcards

1
Q

Comment on peut inclure le parent dans le processus décisionnel des objectifs/ de l’intervention ?

A
  • Vulgariser les concepts pour que le parent comprenne bien de quoi on parle/stratégies impliquées,
  • Discuter des impacts de l’intervention avec le parent,
  • Soutenir le parent dans l’acquisition d’habiletés,
  • Rétroaction régulière avec les parents sur apprentissages de l’enfant,
  • Partager des instruments de suivis communs régulièrement,
  • Être ouvert aux suggestions du parent,
  • Ajuster l’info en fonction des caractéristiques du parent,
  • S’entendre sur le matériel requis pour la mise en place des stratégies,
  • Clarifier et discuter des attentes du parent par rapport à l’enfant…..
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2
Q

Qu’est-ce qui est important dans le choix du support visuel ?

A
  • Adapté à l’enfant et à ses caract., à la cible d’intervention et au contexte d’apprentissage,
  • Faire en sorte qu’il peut l’utiliser de façon autonome pour la compréhension de son environnement, car c’est ce qu’il vise,
  • S’assurer que l’enfant comprend bien le sens de son support visuel. On peut procéder à une évaluation individuelle de l’enfant au départ pour choisir la méthode la plus appropriée.
  • S’assurer que l’enfant pourra utiliser et se référer à son support lorsqu’il en aura besoin, peu importe le contexte.
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3
Q

Comment s’assurer que l’enfant aura la bonne méthode de support visuel ?

A
  • Observer les environnements où le support sera utilisé,
  • Impliquer les personnes autour de l’enfant qui gravitent dans ces environnement à identifier et organiser ces supports visuels.
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4
Q

Il est vrai de dire qu’il faut enseigner à l’enfant comment utiliser son support visuel dans les différents environnements dans les premier temps.

A

Vrai. Nécessite période d’apprentissage et de généralisation.

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5
Q

Nommes des avantages de la stratégie d’intervention : Support visuel.

A
  • Pallie au défi de communication dans le TSA en intégrant leurs forces. Peuvent s’y référer quand ils le veulent le temps qu’ils ont besoin.
  • Favorise l’autonomie,
  • Aide à l’adaptation de l’enfant dans ses environnements changeants,
  • Fournit une structure et clarifie l’information en augmentant la compréhension
  • Peuvent être utilisé pour faciliter l’expression aussi chez l’enfant.
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6
Q

Décrit moi l’enseignement par essais distincts.

A

C’est une séance d’apprentissages basé sur le conditionnement opérant. L’intervenant peut émettre une consigne et l’enfant émet une réponse. Si c’est la réponse attendue, un renforçateur est donné. Lorsque le succès est suivi du renfo. cela augmente les chances que le comportement se reproduise dans un contexte similaire. Parfois cela peut être plus difficile en contexte naturel si la consigne n’est pas assez claire, fréquente ou que le renfo n’est pas assez fort. On peut donc le faire de façon décontex. et ensuite le généraliser.

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7
Q

Donne moi les facteurs d’un bon antécédent. (essais distincts)

A
  • Consigne claire et courte et positive,
  • S’assurer d’avoir l’attention de l’enfant,
  • Donner une consigne et non demander,
  • Le comportement attendu doit être observable,
  • Donner du temps pour répondre (3-5sec)
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8
Q

Qu’est-ce que la réponse ?(essais distincts)

A
  • Comportement observable et mesurable connu par tous les acteurs gravitant autour de l’enfant,
  • Compréhension commune du comportement qui permet de savoir si la réponse est correcte,
  • Parfois, pas de réponse ou réponse incorrecte, donc considérer cela dans la conséquence.
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9
Q

Qu’est-ce qu’un renforçateur primaire ? (essais distincts)

A

Des stimulus qui vont renforcer le comportement sans avoir appris que cela était renforçateur. (Ex: Bébé avec le lait)

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10
Q

Qu’est-ce qu’un renforçateur secondaire ? (essais distincts)

A
  • Tangibles (comme des jetons)
  • Comestibles (bonbon)
  • Sociaux (Bravo super !)
  • De type activité (Faire une activité avec maman)

Certains sont plus naturels lorsque le comportement est en lien avec la réponse comme demander un biscuit et l’obtenir.

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11
Q

Nomme moi les cinq types de programmes de renforcement (essais distincts).

A
  1. En continu (une action, un renfo….) Plus de chance d’extinction, donc plus en début d’apprentissage.
  2. À proportion fixe (3 actions, une récompense)
  3. À proportion variable (parfois 2,3 ou 5 actions avant une récompense) (moins sensible extinction)
  4. Intervalle fixe (laps de temps = récompense)
  5. Intervalle variable (laps de temps variable, une récompense)
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12
Q

Comment l’accès au renforçateur (conséquence) ce fait-il?

A

Par l’évaluation des préférence de l’enfant au préalable. (réévaluation fréquente)

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13
Q

Vrai ou faux. Les renforçateur doivent être variés et associés à des renforçateurs sociaux, s’ils sont d’une autre nature.

A

Vrai.

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14
Q

Vrai ou faux. Au départ il est possible que l’ont doive récompenser par un renforçateur tangible et social à chaque comportement pour favoriser les apprentissages. Cependant, on doit estomper les renforçateurs le plus rapidement possible lorsque l’enfant progresse.

A

Vrai.

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15
Q

Quelles procédures doit-on mettre en place lorqu’un enfant fait une erreur (essais distincts) ?

A
  1. Procédure sans-erreur : Séries d’essais avec incitations qui aide l’enfant à ne pas échouer la tâche/réussir. Il n’y a pas de récompenses lors de l’erreur mais l’intervenant reprend l’essai avec l’incitation nécessaire.
  2. Procédure avec une information sur l’erreur :
    Suite à l’erreur, l’intervenant dit un « non », montre le comportement attendu, reprend l’essais et offre l’incitation nécessaire. Le renfo est donné et ils reprennent l’essai.
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16
Q

Quels éléments contextuels sont susceptibles de déranger la séquence d’apprentissage.

A
  • Les états physiologiques de l’organisme (faim)
  • Les conditions de l’environnement physique de la situation (chaud/froid)
  • Les conditions sociales de la situation (ex: nouvel intervenant)
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17
Q

Quelles variables affectent le renforcement ? (CCCC)

A
  • Contingence
  • Contiguïté
  • Caractéristiques de la tâche
  • Contexte
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18
Q

Vrai ou faux. Les préférences ne doivent pas être évaluées de façon hebdomadaires.

A

Faux. Elles doivent être réévaluées.

19
Q

Explique le principe de Premack.

A

C’est lorsqu’un comportement à haute probabilité d’apparition va renforcer un comportement à faible probabilité d’apparition. En fait, si un enfant a deux tâches à faire mais qu’il n’aime pas la première, on lui dira de faire la première et qu’il aura accès à la deuxième ensuite (ex: empile les blocs et tu pourras jouer aux autos ensuite). On utilise donc l’événement plus apprécié pour faire en sorte que le comportement voulu de présente. SI TU FAIS CECI-, TU POURRAS FAIRE CELA.

20
Q

QUI SUIS-JE ?

  • Dans plusieurs contextes,
  • Avec un début de période et une fin claire,
  • À plusieurs reprises dans une séance,
  • Essais séparés par un cours laps de temps
  • Une fois maîtrisé on passe à l’étape/comportement/habileté suivante,
  • Variété d’habiletés.
A

Essais distincts.

21
Q

Vrai ou faux. L’enseignement distinct peut se faire dans plusieurs contextes d’environnement (ex: dans les classes pour enseigner une couleur), même si parfois certains environnements offres moins d’opportunités d’apprentissages (donc on va vers le plus ou moins contextualisé)

A

Vrai.

22
Q

Est-ce vrai de dire que certains enfants on des styles d’apprentissages variés en essais distincts ? Si oui, que faut-il prendre en compte ?

A

Oui ! Certains enfants auront plus de facilité à apprendre dans un environnement décontextualisé et générer par la suite vs. pour certains la généralisation posera un grand défi, le contextualisé sera mieux. Il faut donc prendre en considération le style d’apprentissage de l’enfant et faire une évaluation régulière de ses préférences (renforçateurs).

23
Q

Les avantages de l’enseignement par essais distincts ?

A
  • Peut travailler plusieurs cibles d’apprentissages,

- Se travaille dans plusieurs contextes [contextualisé (naturel)/décontex (calme)]

24
Q

Il est vrai de dire que dans le cadre de l’enseignement par essais distinct en contexte décontextualisé, il faut prévoir les séquences de généralisation, puisque cela peut être un défi.

A

Oui.

25
Q

Nomme moi un type d’enseignement naturaliste.

A

Enseignement fortuit/incident.

26
Q

Qu’est-ce que l’enseignement incident?

A

Un enseignement qui se base surtout sur les intérêts de l’enfant et il peut se faire beaucoup mieux en contexte naturel, pour travailler certaines choses plus facilement qu’en essais distincts. L’intervenant doit aménager l’environnement en tenant compte des intérêts de l’enfant pour que celui-ci émette le comportement attendu pour avoir l’objet de la demande. L’enfant initie la séquence par lui même.

27
Q

Vrai ou faux. Le choix est un élément important à considérer en enseignement naturaliste ; deux choix sont présentés à l’enfant et parfois au départ un préféré vs. l’autre moins pour apprend à faire un choix. Il peut avoir accès à son choix par la suite (renfo).

A

Vrai.

28
Q

Qu’est-ce que l’incitation ?

A

L’incitation [seule ou combinée (ex: verbale et gestuelle)] est une aide verbale, visuelle, gestuelle ou physique, totale ou partielle, donnée aux enfants par l’adulte ou par des pairs
afin d’augmenter la probabilité que l’enfant démontre les habiletés ciblées. Fournit l’aide à l’enfant dans une action pour l’aider à favoriser la réussite. En mettre le moins possible, car on doit estomper par la suite.

29
Q

Comment on peut utiliser les incitations en combinaison ?

A

Simultanément : Aide gestuelle et verbale au même moment.
En séquence : Pointer et si l’enfant ne le fait pas ou s’oriente vers la mauvaise réponse, aider physiquement après avoir essayé de seulement pointer.

30
Q

Deux types d’intrusions dans les incitations. On peut les utiliser comment ?

A

De façon croissante (moins intrusive à la plus) vs. Décroissante.

On utilise souvent croissante lorsque le comportement a déjà été démontré dans le passé vs. décroissante quand c’est un nouvel apprentissage.

On doit toujours tendre vers le moins intrusif possible.

31
Q

Quels sont les avantages des incitations ?

A
  • Favorise l’acquisition et le maintien de nouvelles compétences,
  • Facilite la généralisation, en fait elle peut également être utilisée dans une perspective de généralisation dans
    différents contextes des compétences cibles afin qu’ils répondent à certains stimuli de
    l’environnement.
32
Q

En quoi consiste l’analyse de tâche ?

A

À décomposer un
comportement, une compétence ou une
activité complexe en étapes plus simples. Pour chaque étape, le niveau d’incitation à offrir est indiqué. Permet de décrire les détails d’une chaîne complexe de comportements.

33
Q

Il existe trois sortes de chaînages, lesquels ?

A

Chaînage avant/arrière ou présentation totale. Chaînage avant : Commencer par les premières étapes du comportement détaillées dans l’analyse de tâche, vs. arrière par les dernières et totale, toutes les faire seules. Toujours un renfo après les tâches faites dans l’accomplissement d’un comportement (chaque étape décortiquée, faite par l’enfant).

34
Q

Vrai ou faux. Le façonnage est l’action d’accepter des comportements plus approximatifs dans les débuts de l’apprentissage et d’augmenter le degré de précision demandé pour favoriser l’apprentissage complet du comportement. Cependant, des comportements approximatifs sont acceptés au début.

A

Vrai.

35
Q

Qu’est-ce que le modelage ?

A

Méthode d’enseignement par démonstration qui utilise un modèle visuel pour l’enfant. On présente le lien entre ABC à l’enfant avec ce modèle. On veut que l’enfant fasse l’apprentissage de ce comportement par l’observation de ce modèle.

(ex: modèle important pour l’enfant, parent, intervenant qui fait le comportement attendu… L’enfant voit le comportement et les relations avec le contexte et conséquences. Parfois cela peut se faire par vidéo. Parfois une incitation est aussi nécessaire pour faire ce qui a été vu)

36
Q

Vrai ou faux. Le modelage est efficace seulement si l’enfant est capable de reproduire le
comportement modelé et qu’il est motivé à le faire. La durée de la présentation est aussi à prendre en compte.

A

Vrai.

37
Q

Vrai ou faux. Avant de faire la démonstration d’un comportement, il faut bien s’ajuster aux capacités
d’observation et d’imitation de l’enfant, ses capacités motrices afin de reproduire le mouvement
ainsi que son niveau de compréhension face à ce qui est demandé. Il faut aussi regarder le niveau d’attention de l’enfant pour savoir si la séance doit être de courte durée.

A

VRAI.

38
Q

On peut combiner les stratégies. Donne moi les catégories à vérifier pour l’imitation.

A
  1. Objectifs,
  2. Contexte,
  3. Consigne donnée,
  4. Incitations,
  5. Réponse attendue,
  6. Renfo. utilisés,
  7. Données recueillis,
  8. Matériel et comportement à imiter.
39
Q

À quoi sert le suivi continu des interventions ?

A
  • Offrir une bonne communication au sein de l’équipe (bon outil), par le biais d’observations objectives, plus facile de communiquer sur interventions et comportements.
  • Faire le suivi des préférences/besoins de l’enfant qui est constamment en changement,
  • Faire le suivi des interventions, ce qui fonctionne ou ce qui fonctionne moins bien, le progrès…
40
Q

Que doit-on déterminer en équipe pour le suivi des interventions ?

A
  • La fréquence des prises de données pour chaque objectif poursuivi au plan
    d’intervention,
  • La méthode d’observation privilégiée (par événements ou par échantillons de temps?),
  • Déterminer les types de données d’observation recueillies (fréquence/durée/débit…) ;
  • Identifier à quel moment, les données seront analysées pour déterminer les
    ajustements à apporter.
41
Q

À quoi les données du suivi servent-elles ?

A

Les données sont utilisées afin de prendre des décisions sur les suites à donner à l’intervention.

42
Q

Que faire si un enfant ne progresse pas comme il se doit ?

A
  • Revoir les cibles d’interventions, objectifs…
  • Faire une rencontre avec parents et équipe,
  • Réajuster le plan d’intervention.
43
Q

Que faire lorsque l’enfant a acquis l’apprentissage désiré ?

A
  • Changer d’étape,
  • Généraliser,
  • Maintien.
44
Q

Que faire si les données varient beaucoup dans le suivi de l’enfant ?

A
  • S’interroger sur la fidélité du PI ou des stratégies d’interventions prévues,
  • Vérifier si toujours en cohérence avec caract. de l’enfant.