Cours 3 : L’intervention chez les jeunes enfants ayant un TSA : stratégies Flashcards

1
Q

Distingues les modèles globaux des stratégies spécifiques d’intervention

A

Modèles globaux: Modèle qui travail plusieurs habiletés en même temps, à l’aide de stratégies d’intervention spécifiques. Ces stratégies travaillent certaines habiletés précises et sont utilisées sur on cours laps de temps afin de favoriser l’apprentissage.

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2
Q

Pourquoi intervenir précocement ?

A

Le fonctionnement cognitif, la
sévérité des symptômes, les habiletés de communication à la petite enfance
sont des prédicteurs du
fonctionnement à l’âge adulte et Les gains au plan développemental, du langage et du fonctionnement social sont considérés comme des
essentiels.

Gains plus grands associés aux interventions précoces !

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3
Q

Quels sont les effets dans programmes globaux ? (recensement tant en milieu expérimental qu’en contexte d’intervention)

A

Effets positifs sur les mesures de fonctionnement cognitif, de développement ou de
comportements adaptatifs, bien que variables d’un enfant à l’autre.

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4
Q

Quels sont les facteurs qui peuvent influencer les effets des programmes globaux ?

A
  • Âge de début,
  • Durée,
  • Profil de l’enfant à l’entrée dans les services (profil cognitif, sévérité des sympt., langage réceptif…)

(Certaines variables peuvent être contrôlées (ex: âge de début, durée), d’autres moins (profil de l’enfant))

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5
Q

Qu’est-ce que la contribution de l’approche développementale ? (réfléchir les interventions en tenant compte des étapes de développement)

A
  • Plus d’importance accordée aux signes précurseurs du langage comme l’attention conjointe,
  • Intervention réfléchies selon les stades de développement des enfants acquis ou non (trajectoires développementales),
  • Certaines habiletés sont centrales et permettent de développer d’autres habiletés en découlant,
  • Importance d’un lien, de la relation, afin de favoriser le développement de l’imitation et de la communication.
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6
Q

Pourquoi on dit qu’on utilise une combinaison d’approches ?

A

On utilise une combinaison d’approches comportementales et développementales.
Ex:
- Agir en contexte naturel/routines = approche naturaliste
- Favoriser un lien étroit entre un comportement (réponse) et un conséquence (renfo)
- Les intérêts de l’enfant guident l’intervention,
-Soutenir l’engagement de l’enfant dans des liens sociaux significatifs,
- Considérer l’étape du développement de l’enfant dans le choix des
cibles d’intervention.

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7
Q

Quels sont les avantages recenser d’utiliser des approches combinées ?

A
  • Moins grande dépendance de l’enfant aux incitations
  • Habituation aux distractions présentes dans la vraie vie
  • Validité sociale de l’intervention, notamment pour les plus jeunes enfants
  • La considération des séquences de développement favorise les acquis et le maintien
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8
Q

Donne deux exemples d’approches combinées ?

A
  • Denver Model

- Projet DATA

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9
Q

Nommes des éléments communs des approches combinées comme le projet DATA et le modèle Denver.

A
  • Des objectifs d’interventions individualisées
  • Importance de la séquence comportementale SRC,
  • Identification des critères de fidélité de l’implantation des projets
  • Mesure continue des progrès
  • Programme documenté
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10
Q

Qu’est-ce que la mise en place de ces interventions dans le cadre des services dans la communauté nécessite ?

A
  • Formation
  • Organisation des services
  • Choix de modèles d’intervention
  • Ressources
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11
Q

Au Québec, qu’est-ce que l’INESSS recommande concernant les interventions?

A
  • Que L’ICI soit la principale intervention utilisée pour les enfants d’âge préscolaire, car effets sur fonctionnement cognitif, langage et comportements adaptatifs.
  • L’implantation large et suivie, de formation et
    de supervision auprès des intervenants, des
    parents et autres adultes significatifs (pour atteindre le niveau significatif d’intensité (20h) dans toutes les stratégies d’interventions).
  • Que la formation des parents soit prioritaire.
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12
Q

Quelles formes la formation aux parents dans le cadre des interventions devraient prendre ?

A
  • Formation intensive lors de situations particulières comme le Dx, implantation de nouvelles interventions..
  • Formation continue et accompagnement dans la vie quotidienne, la relation parent-enfant et les comportements plus difficiles.
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13
Q

Quels sont les constats au QC par rapport à la contribution de l’approche développementale ?

A

Positifs :

  • Implantation rapide,
  • Développement d’expertises,
  • Interventions correspondants aux grandes orientations.

Négatifs :

  • Défis associés au manque de documentation claire concernant les programmes,
  • Ressources limitées,
  • Services variés,
  • Listes d’attente,
  • Âge de début de service relativement élevé,
  • Nombre d’heure qui diffère…
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14
Q

Vrai ou faux. Au Québec, plusieurs établissements choisissent de donner l’ICI en milieu de garde lorsqu’il aurait pu en être autrement (ex: milieu naturel, maison, clinique)

A

Vrai. Cependant on constate que ce serais mieux d’inclure les personnes de l’entourage et les usagers (participation sociale) et de favoriser le contexte naturel pour la généralisation.

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15
Q

Est-ce vrai de dire que plusieurs auteurs affirment qu’il serait bénéfique/avantageux pour les jeunes enfants TSA d’être en contact avec des enfants typiques ?

A

Oui.

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16
Q

Est-ce faux de dire que certaines recherches on documentés les effets positifs d’une intervention précoce, intensive et inclusive ?

A

Non ! C’est vrai.

17
Q

Vrai ou faux. L’intervention inclusive permet aussi de sensibiliser les autres enfants/parents/intervenants à la différence en brisant l’isolement social.

A

Vrai.

18
Q

Nommes certains critères pour qu’une inclusion soit réussie.

A
  • 1) la participation conjointe dans la planification de l’intervention,
  • 2) le partage de la philosophie d’intervention,
  • 3) une responsabilité partagée concernant tous les enfants,
  • 4) la communication,
  • 5) les rôles professionnels,
  • 6) la stabilité des relations,
  • 7) le soutien administratif.
19
Q

Afin de favoriser une inclusion réussie, le personnel éducateur a besoin de temps
pour faire quoi ?

A

• communiquer et collaborer avec les acteurs concernés,
• clarifier la vision de ce qu’est
l’inclusion,
• clarifier les rôles de chacun, tout en acceptant que ceux-ci sont flexibles

20
Q

Qu’est-ce que nécessite une communication efficace ?

A
  • un respect mutuel,
  • des rencontres,
  • le désir pour les partenaires de collaborer et communiquer,
  • des ressources formelles soutenant la collaboration,
  • des documents facilitant le partage d’informations,
  • une compréhension du profil de l’enfant commune
21
Q

Nomme des stratégies
spécifiques découlant
de l’AAC.

A
  • Enseignement par essais distincts,
  • Support visuel,
  • Enseignement incident,
  • Incitation,
  • Renforcement,
  • Analyse de tâche et chaînage
22
Q

Comment on choisis la meilleure stratégie spécifique d’intervention ?

A
  • Utilisées indépendamment mais peuvent être combinées,
  • Combinaison personnalisée qui correspond aux besoins de l’enfant,
  • Généralisation des apprentissages à prendre compte lors des réflexions sur le choix de stratégie selon le contexte.
23
Q

Nommes des aspects à considérer lors du choix de stratégie d’intervention.

A

• Profil de l’enfant;
• Cibles ou objectifs d’intervention;
• Perceptions de la famille quant aux objectifs à prioriser;
• Contextes (environnements, opportunités, matériel…);
• Perceptions de la famille quant à la pertinence et
l’adéquation des stratégies;
• Progrès réalisés;
• Efficacité documentée de la stratégie;
• Intégration sociale (accès aux groupes, aux pairs);
• Étapes de l’apprentissage (émergence, maintien,
généralisation).

24
Q

Comment savoir si la stratégie choisis est à privilégier ?

A
  • Documentée,

- Validée empiriquement.

25
Q

Nommes moi les étapes du processus de décision de la stratégie spécifique d’intervention.

A
  1. Identifier l’étape d’apprentissage concerné par l’objectif,
  2. Identifier les stratégies validées empiriquement/documentées, en lien avec obj.
  3. Identifier les contextes privilégiés les plus propices aux apprentissages ciblés en considérant les caract. de l’enfant.
  4. Consulter parents et partenaires quand à la pertinence et l’adéquation des stratégies. Prendre en compte les préférences de l’enfant.
26
Q

Que veut-on dire par individualisation des interventions ?

A

Faire des interventions individualisées veut dire de faire une intervention basée strictement sur les caractéristiques de l’enfant à laquelle l’intervention est destinée. Cela peut s’entendre par choisir le meilleur contexte pour lui (décontextualisé ou naturel), des stratégies et des objectifs personnels.

27
Q

Nommes moi des facteurs à considérer dans le choix d’une stratégie d’intervention appropriée pour un enfant selon les intervenant Québécois.

A

• L’enfant, ses caractéristiques, ses intérêts
• Les parents, leurs priorités, leurs préférences, leurs valeurs, leurs habitudes, leurs
expériences passées
• Le milieu de garde, les valeurs, leurs habitudes, leurs expériences passées
• Les environnements sociaux disponibles
• Les environnements physiques disponibles
• Le milieu scolaire à venir
• Les règles, programmes et orientations de l’établissement
• Le soutien offert aux intervenants (supervision, formation)
• Les ressources disponibles (financières et humaines)
• Les orientations ministérielles (MSSS, MF)

28
Q

Nommes moi des facteurs qui pourraient expliquer le choix d’un milieu décontextualisé lors des apprentissages.

A
  • Enfant demandant beaucoup de répétitions pour commencer les apprentissages,
  • L’enfant présente bcp de difficultés attentionelles,
  • Lorsque l’enfant a de la difficulté à orienter son attention vers les aspects les plus importants du stimulus présenté,
  • Lorsque l’objectif d’apprentissage se prête mieux à ce type d’enseignement,
  • Lorsque peu d’intérêts à socialiser est montré,
  • Lorsque l’enfant possède peu d’habiletés de jeu fonctionnel,
  • Absence de progression ou progression lente dans un contexte naturel.
29
Q

Vrai ou Faux. Il est proposé de privilégier le recours à des interventions naturalistes dès que cela est possible, en mettant l’emphase sur la généralisation et les initiatives des enfants dans ses environnements naturels.

A

Vrai. On doit le plus rapidement généraliser les apprentissages en diminuant les incitations.

30
Q

Nommes les avantages d’un enseignement décontextualisé.

A
  • Rend l’environnement très explicite,

- Permet d’offrir très grand nombre d’opportunités d’apprentissage.

31
Q

Nommes les inconvénients d’un enseignement décontextualisé.

A
• Nécessite de planifier des
étapes de généralisation
ultérieures aux
apprentissages
• Initié principalement par
l’adulte, laisse peu de
place à l’enfant pour initier
• Les renforçateurs utilisés
ont souvent peu de lien
avec la réponse
32
Q

Nommes les avantages d’un enseignement naturaliste.

A
  • Permet de généraliser l’apprentissage dès le départ,
  • Les renforçateurs utilisés
    sont souvent directement
    liés à la réponse
  • Acceptabilité sociale de ce
    type d’intervention.
33
Q

Nommes les désavantages d’un enseignement naturaliste.

A
• Demande une grande
collaboration des milieux
de vie
• Nécessite une bonne
planification afin d'utiliser
et créer les opportunités
d'apprentissage 
• Il peut être plus difficile de
contrôler certains aspects
de l'environnement
34
Q

Vrai ou faux. On n’inclut pas les familles dans le processus décisionnel des objectifs et on ne leur offre pas d’opportunités.

A

FAUX.