COURS 4 - L'APPROCHE PHÉNOMÉNOLOGIQUE DE ROGERS Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui est essentiel dans une psychothérapie selon Rogers?

A

Selon Rogers, dans une psychothérapie l’essentiel est de comprendre le client, d’avoir une acceptation inconditionnelle du client et d’avoir de l’empathie.

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2
Q

Qu’est-ce que la situation d’interaction de la psychothérapie permet au client?

A

À l’intérieur de cette situation d’interaction, le client a un espace où il est capable de ressentir, quelles sont ses vrais besoins. Comment il a vraiment vécu certaines expériences dans sa vie et d’aller chercher ses forces de changement et à partir de ce contexte-là, le client peut penser à comment reconstruire sa vie parce qu’il a à l’intérieur de lui les réponses.

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3
Q

Quels sont les rôles du client et du thérapeute en psychothérapie?

A

C’est le client qui est responsable de son devenir.

La job du thérapeute, c’est de permettre à un patient de ressentir ce qu’il y a à l’intérieur de lui et après c’est à lui à faire le changement.

Question-clé : qu’est-ce que vous allez faire?

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4
Q

Sur quoi repose la théorie de la personnalité de Rogers?

A

La théorie de la personnalité de Rogers tente essentiellement de rendre compte des changements qui s’opèrent dans la thérapie.

Elle repose sur une hypothèse de développement, c’est à dire que l’individu est capable de se diriger lui-même et il a la capacité de de se réorganiser.

Chaque personne est à même de savoir et de choisir sa direction dans la vie.

Le thérapeute n’est pas supérieur aux clients et n’agit pas comme une autorité sur lui, mais il ne fait que faciliter la croissance de son client.

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5
Q

Vrai ou Faux. Rogers rejette la conception subjective du client.

A

Faux. Rogers énonce le principe qu’il faut partir de la conception subjective du client pour le comprendre et qu’il faut accepter cette représentation subjective comme étant vrai pour lui.

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6
Q

Comment la perception de Rogers influence la perception psychologique?

A

Ceci a des implications importantes pour l’évaluation psychologique. C’est impossible de poser un diagnostic qui soit censé pour le client s’il ne collabore pas à celui-ci. Parce qu’un problème réside dans le fait qu’il y ait un écart entre une attente quelconque et une situation actuelle.

Or, comme observateur externe, on ne peut pas savoir si notre client a un problème, si nous n’avons pas accès à sa perception de la réalité et à sa perception de ce que la situation idéale devrait être, c’est lui, l’expert de son univers, et c’est à nous de le comprendre pour l’accompagner adéquatement vers un développement harmonieux.

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7
Q

Vrai ou Faux: La pensée de Rogers est incompatible à celle de Freud.

A

Vrai. L’héritage de Rogers c’est de penser le changement en psychothérapie comme on ne l’avait jamais vu avant. Par ailleurs, l’idée de penser qu’un client est responsable et qu’il a les réponses à l’intérieur de lui est également quelque chose qui est assez incompatible avec la vision qu’avait Freud de la personnalité.

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8
Q

Les conceptions de Rogers rejoignent quels autres domaines?

A

Carl Rogers a étendu ses conceptions de la psychothérapie et de la personnalité à d’autres domaines, comme l’éducation, les relations interpersonnelles ou même la résolution de conflit en politique, par exemple.

Toutefois, on peut dire que l’un des plus grands héritages est que sa pensée a été reprise dans le mouvement du potentiel humain, c’est à dire un mouvement de croissance personnelle constitué de multiples orientations thérapeutiques comme les groupes de rencontres, la bioénergie, la thérapie gestaltiste et divers groupes thérapeutiques comme l’expression corporelle, le yoga et la relaxation transcendantale.

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9
Q

Quelle est la validité des tendances issues de la pensée de Rogers?

A

On ignore la validité de toutes ces tendances sur le plan thérapeutique, du moins à long terme, mais ces tendances ont connu malgré tout beaucoup de succès, notamment en répondant au désir des individus de vivre pleinement en refusant aussi le tout fait les rôles, les traditions et pour retrouver dans le fond une spontanéité première en soi.

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10
Q

Comment la psychologie positive corrèle aux idées de Rogers?

A

Le courant de la psychologie positive est en bonne partie issue des idées de Rogers, à l’effet qu’il faille s’attacher, à comprendre les potentialités positives chez les êtres humains plutôt qu’à comprendre les déficits ou la maladie.

L’idée est que remédier aux lacunes n’est pas ce qui amène le plus de retombées positives. Au mieux, on ramène les individus dans une zone neutre plutôt que dans une zone de fonctionnement optimal ou d’une zone de haute performance.

Partant de cette idée, il devient primordial de s’intéresser aux meilleures potentialités humaines telles que le bien-être, la motivation, la performance, la créativité, la sagesse, la gratitude et de trouver des façons de les mettre en action chez chacun pour favoriser l’actualisation de tous.

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11
Q

Comment se définit l’idée d’expérience selon Rogers?

A

Pour Carl Rogers, la structure de la personnalité est faite d’expérience. Ce mot-là revient tout le temps dans les textes de Rogers. Par le mot expérience, faut comprendre les sentiments, la conception du monde et de soi-même, les expériences intimes, personnelles, subjectives qui structurent le monde intérieur d’une personne.

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12
Q

Comment se définit l’approche phénoménologique?

A

On peut comprendre que dans cette perspective-là, la façon dont un être humain conçoit et interprète les événements de sa vie va déterminer comment il va y répondre, comment la personne va agir. C’est vraiment ce qu’on appelle une approche phénoménologique, la phénoménologie est, étant cette expérience subjective, unique d’une personne.

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13
Q

Quel est le concept clé dans la structure de la personnalité de Rogers?

A

Le concept clé pour Carl Rogers dans la structure de la personnalité, c’est le soi, le soi chez les expériences tels qu’ils sont définis, c’est à dire comment on se voit, comment on se sent, quelles ont été les expériences déterminantes, mais les expériences qui concernent spécifiquement la personne elle-même.

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14
Q

Comment Rogers définit le Soi?

A

Rogers va utiliser les termes de soi et de concept de soi de manière interchangeable.

Quand il va parler du concept de soi, il va vraiment parler de représentation qui sont intégrées

C’est vraiment la façon dont quelqu’un se perçoit et perçoit également le reste du monde

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15
Q

Qu’est-ce que le Soi idéal?

A

Une façon importante de se voir, de se projeter dans l’avenir. C’est ce qu’on aspire à ce qu’on voudrait être, comment on se voit

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16
Q

Pourquoi avoir un Soi idéal est important selon Rogers? Comment se Soi idéal se caractérise?

A

Pour Rogers, c’est très important d’avoir un soi idéal. Il faut que ça soit aussi un soi réaliste, un soi opérant. C’est ce qui nous aide à nous améliorer, à faire mieux, à trouver des satisfactions dans notre vie qui vont donner un sens à notre vie. Il y a toutes sortes d’exemples de soi idéal.

17
Q

Vrai ou Faux. Le Soi idéal est nécessairement bénéfique.

A

Faux. Il y a des soi idéals qui sont destructeurs. Il y a des soins idéals constructifs.

18
Q

Qu’est-ce qu’un Soi idéal inatteignable peut causer?

A

Quand on a une vision de soi qu’on voudrait être totalement inatteignable, évidemment on est perpétuellement dans une situation d’échec. On retrouve ça notamment chez les gens qui ont beaucoup de détresse psychologique.

19
Q

Comment Rogers a influencé la thérapie cognitive?

A

On comprend que ces idées, là sur le soi idéal, ont été à la source de ce qui va devenir la thérapie cognitive des qui va s’élaborer et qui a vraiment changé toute notre façon de penser.

20
Q

Comment Rogers définit la motivation? Quelle nom lui donne-t-il?

A

Commençons par les processus motivationnels. Selon Rogers, il existe une seule motivation, une seule source d’énergie ou encore une seule force positive, soit la tendance de la personne à poursuivre des buts qui lui sont propres; à s’actualiser, à s’enrichir, à se maintenir et à grandir, autrement dit à développer son potentiel constructif et sec. Cette tendance s’appelle l’actualisation de soi et concerne la personne entière et non pas juste une partie de la personnalité.

21
Q

Comment s’explique la tendance à l’actualisation de soi?

A

La tendance à l’actualisation de soi est une tendance innée et naturelle chez la personne. Pour s’actualiser, la personne doit être en mesure de bien connaître ses besoins actuels et c’est là que la notion d’expérience joue un rôle important dans la conception de Rogers.

22
Q

À quoi réfère le champ d’expérience de la personne? Qu’est-ce que son évaluation permet?

A

Comme nous l’avons vu au sujet de la structure de la personnalité, le champ d’expérience de la personne réfère à tout ce qu’elle perçoit et ressent dans son univers subjectif et une partie de ce champ concerne les représentations qu’elle se fait de sa personne, ce qu’on appelle le soi. C’est donc à partir de l’évaluation de son expérience et de l’interprétation qu’elle en fait que la personne sera capable de connaître ses véritables besoins actuels.

23
Q

Quel est le premier mécanisme de régulation qu’on définit? Comment est-il lié à l’expérience?

A

Pour s’actualiser Rogers disait que l’expérience est la plus grande autorité, en voulant dire qu’il n’y a que le client qui sait comment actualiser son potentiel et non pas le thérapeute. On peut identifier ici un premier mécanisme de régulation qui réfère à la capacité inhérente et naturelle de la personne à évaluer comme positive ou négative, une expérience selon laquelle répond ou pas ses besoins d’actualisation.

24
Q

Comment se définit l’état de congruence?

A

la personne sait ce qui est bon pour elle et cela lui permet de valoriser les expériences qui sont perçues comme source d’actualisation et aussi en accord avec la manière dont elle se perçoit avec son soi. Dans ce cas-ci, on parle d’un état de congruence entre l’expérience de la personne et son soi.

25
Q

Qu’arrive-t-il lorsqu’une personne n’arrive plus à se fier à son expérience? Comment ça s’explique?

A

Il peut arriver que la personne ne puisse plus se fier à son expérience pour savoir comment s’actualiser parce que justement, cette personne déforme ou nie son expérience véritable ou encore se construit une image d’elle-même ou un soi qui ne correspond plus à son expérience.

Ceci va s’expliquer par le fait que, à côté de l’actualisation de soi, il existe chez tout le monde un autre besoin, un besoin de considération positivede la part des autres

26
Q

Comment se définit le besoin de considération positive?

A

le besoin de considération positive réfère aux besoins universels et innés de se sentir respecté, accepté et valorisé par les autres.

27
Q

Qu’est-ce qu’un regard positif inconditionnel? Donne un exemple.

A

D’abord, ils peuvent porter un regard positif, inconditionnel sur l’expérience de la personne, c’est à dire accepter et respecter ses besoins, ses sentiments et sa manière de se percevoir. Si c’est le cas, le besoin de considération positive de la personne sera donc répondu, en congruence avec sa manière de s’actualiser.

Par exemple; Les parents qui acceptent et respectent le choix d’études de leur enfant lui permettent de percevoir son expérience comme acceptable et l’encourage à respecter ses objectifs dans la vie et à les réaliser.

28
Q

Qu’est-ce qu’un regard positif conditionnel? Donne un exemple.

A

Lorsque les autres acceptent et respectent la personne, mais seulement si ces sentiments et sa manière de se comporter rencontrent leur approbation.

Donc reprenons l’exemple. Les parents qui ne respectent pas le choix des études de leur enfant parce que ce choix ne correspond pas à leur valeur à eux pourrait conduire l’enfant à déformer son expérience ou à se définir de manière conforme à ce que les autres valorisent chez lui.

29
Q

Définition : Condition de valorisation de soi

A

les conditions de valorisation de soi qui sont en fait des conditions de valeur apprises et qui vont servir cette fois-ci de 2e mécanismes de régulation chez la personne

30
Q

Comment une personne peut-elle devenir sélective selon la conception de Rogers?

A

Comme le concept de soi, sert de cadre de référence pour évaluer nos expériences actuelles, la personne tentée de percevoir ses expériences de manière cohérente avec son concept de soi et sa perception peut devenir alors sélective.

31
Q

Quels sont les 3 mécanismes de défense dans la conception de Rogers?

A

la subsomption, le déni et la déformation de l’expérience

32
Q

Qu’est-ce qui joue un rôle important dans le développement d’un enfant?

A

Nous avons vu que le besoin de considération positive réfère aux besoins fondamentaux de la personne de se sentir respecté, accepté et valorisé de la part des autres.

Ce besoin chez l’enfant et la manière dont il est répondu par ses parents jouent un rôle important dans le développement de l’enfant et plus particulièrement dans le développement de son soi.

33
Q

Qu’est-ce que le regard positif inconditionnel d’un parent provoque chez l’enfant? Donne un exemple.

A

Si les parents démontrent un regard positif inconditionnel envers les sentiments et le soi de l’enfant, l’enfant se sentira alors libre de se développer et de s’actualiser salon ses sentiments, ses préférences et ses besoins véritables.

Par exemple, lorsque l’enfant posent des comportements indésirables et ressent de la colère suite à une frustration. Les parents pourraient ne pas le critiquer, mais lui dire simplement qu’ils comprennent ses sentiments tout en lui faisant comprendre leur propre sentiment envers ses comportements. À ce moment-là, le soi de l’enfant se développe dans un climat qui aide l’enfant à faire ses propres expériences, à s’accepter et à se valoriser tel qu’il est. Tout en s’ajustant naturellement aux demandes de ses parents, l’enfant se développe dans un état de congruence saine entre son soi, son expérience et ses besoins d’actualisation.

34
Q

Qu’est-ce qui arrive lorsqu’un parent démontre un regard positif conditionnel envers leurs enfants?

A

si les parents réagissent en critiquant certains comportements et sentiments de l’enfant et qui lui donnent leur affection ou lui témoigne leur respect seulement lorsqu’il se comporte d’une manière qu’ils approuvent, l’enfant apprend que seuls certains sentiments ou certains comportements lui donnent de la valeur aux yeux de ses parents.

Alors l’enfant grandit dans un état d’incongruence et n’a pas d’autre choix que de désavouer sa vraie expérience, ses vrais sentiments ou encore de déformer une caractéristique de ce qu’on soi véritable pour gagner la considération de ses parents.