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dépendances exam 1 > cours 4 - base de prévention > Flashcards

cours 4 - base de prévention Flashcards

1
Q

vrai ou faux: le développement de l’intervention en toxicomanie au Qc est en résignation submersive?

A

vrai

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2
Q

l’évolution de prévention se faire en 3 phases, quelles sont-elles?

A

1ère: sens commun, idéologie et intuition
2ème: fondée sur la théoriee
3ème: fondée sur les données empiriques

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3
Q

vrai ou faux: Dans tous les cas, mais davantage dans la première phase, la prévention repose sur des
notions simplistes, des impératifs moraux et politiques et sur la promotion davantage
que la science?

A

vrai

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4
Q

quels sont les 3 concepts de prévention en dépendance?

A

indiquée, sélective, universelle

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5
Q

décrire la prévention universelle, ce que c’est et où elle se situe dans la pyramide.

A

en bas de la pyramide, l’ensemble de la population, groupe de personnes non sélectionnés.

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5
Q

décrire la prévention sélective, ce que c’est et où elle se situe dans la pyramide.

A

elle est au milieu dans le “ciblé” et c’est le groupe en situation de risque

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5
Q

décrire la prévention indiquée, ce que c’est et où elle se situe dans la pyramide.

A

elle se situe au sommet et c’est le groupe à risques manifestes

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6
Q

quels sont les 3 niveaux de prévention et les décrire

A

-primaire (pas de problème): empêcher l’apparition de sx
-secondaire (problèmes): empêcher que les sx deviennent chroniques
-tertiaire (maladie): empêcher les complications + prévention des rechutes

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7
Q

intervention stade primaire - but de l’aspect de la promotion de la santé

A

favoriser les habitudes et les enviro sains –construire ses forces – empêcher qu’un prob apparaisse

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8
Q

intervention stade primaire - but de l’aspect de la prévention p.11

A

limiter les habitudes et les enviro nocifs – contrer les risques – empêcher les probs d’apparaitre

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9
Q

quelle est la différence entre la prévention-influence et la prévention-autogestion

A

influence: forme d’influence sur autrui qui vise à assurer leur bien-être
autogestion: forme de maitrise de soi afin d’assurer son propre bonheur
p.13

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10
Q

qu’est ce qu’il y a dans le continuum des rapports d’intervention et les caract impliquées?

A

voir le tabeau p.14 cours 4

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11
Q

continuum des interventions, prévention en fonction des groupes cibles

A

voir tableau p.12 (nouveau ppt)

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12
Q

vrai ou faux: le dosage dépend de plusieurs paramètres?

A

vrai

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13
Q

quelle est l’éthique de la prévention

A
  • Stigmatisation due à la participation et au dépistage (sexe, ethnie,
    etc.) et groupe contrôle (évaluation)
  • Prophétie
  • Mensonge sur l’objectif
  • Faux positifs/faux négatifs
  • Déresponsabilisation individuelle et collective
  • Effets iatrogènes:
  • Encouragement
  • Entraînement à la déviance
  • Ex.: DARE ou allaitement
  • Etc.
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14
Q

quelles sont les 4 nobles vérités - fondement du bouddhiste

A

La vie est souffrance
Cette souffrance a une cause
On peut agir sur la cause de cette souffrance
Un chemin existe qui permet d’agir en ce sens
-Clarification
-Compréhension
-Planification
-Action

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15
Q

pk faut-il suivre une méthodologie pour faire de la prévention?

A

-Afin d’éviter de mener
des actions qui font plus
de tort que de bien

-Afin d’éviter de mener
des actions inefficaces –L’objectif est d’être utile, efficace et non-nuisible et il importe d’utiliser une démarche systématique et un
plan méthodique d’intervention afin d’y arriver.

-Afin d’éviter de laisser
des problèmes, moins
visibles ou plus délicats
à traiter, s’étendre et
s’aggraver en l’absence
d’intervention pour
s’attaquer à leur cause

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16
Q

décrire le processus systématique en 5 temps

A
  1. C’est quoi le problème?
  2. D’où vient le problème?
  3. Quel bilan tirer de cette mise en œuvre?
  4. Comment mettre en œuvre le plan visant à empêcher le problème?
  5. Comment empêcher le problème?
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17
Q

vrai ou faux: il est primordial, afin d’atteindre le but visé par l’intervention préventive en toxicomanie, que les
démarches soient bien articulées et évitent toute improvisation?

A

vrai esti

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18
Q

afin d’être systématique, il faut se poser quoi tout au long de l’intervention des 5 étapes du processus systématique?

A

une suite logique de question

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19
Q

voir p.22

A

processus systématique

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20
Q

quelles sont les deux difficultés rencontrées de la conception de programme qui découlent de lacunes méthodologiques et expliquer.

A
  1. tendance à négliger la 1ère étape (définition du problème).
    -Importante car elle permet de
    déterminer la séquence ultérieure des
    causes et des moyens d’actions, en
    plus de mettre en jeu à la fois les valeurs des acteurs impliqué et la connaissance des besoins sur le terrain.
  2. tendance à sauter la 2ème étape (analyse du problème) et passer directement aux moyens d’action.
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21
Q

lien métho entre les moyens et les causes pour un problème donné.

A

cours 4 p.24

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22
Q

3 sphères du lien méthodologique entre les moyens et les causes pour un
problème donné

A

planifictation de l’action (moyens)
analyse de la problématique (causes)
définition du problème (problème)

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23
Q

étapes et opérations composant la démarche d’intervention préventive et ce qu’elles contiennent

A
  1. déf du problème
    -clarification des valeurs et des besoins
    -enoncé du but général
  2. analyse du prob
    -identification des facteurs
    -priorisation des facteurs
  3. planification de l’action
    -énoncer des objectifs
    -détermination des activités
  4. mise en oeuvre du programme
    -implantation du programme
    -gestion du prog
  5. évaluation de l’action
    -cueillette des données
    -analyse des résultats
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24
Q

qu’est ce que la double démarche de clarification

A

quelle est notre vision de la situation ET quelles sont les connaissances disponibles sur le sujet.

Notre vision de la situation:
* Quel est le problème? Qu’est-ce qu’il faut prévenir? Qu’est-ce qui est
indésirable?
* Il s’agit de prendre position au sujet de la problématique.
* Démarche d’autoréflexion qui permet de faire preuve de maturité et
d’autonomie avant de s’engager à influencer d’autres personnes dans un
sens ou dans un autre.

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25
Q

vrai ou faux: il est important d’éviter les mots avec jugement qui ne font pas juste décrire

A

vrai c très important

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26
Q

processus de clarification

A

voir tableau p.28 cours 4

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27
Q

ca sert à quoi d’Avoir l’état réel de la situation? quelles sont les informations qu’on cherche à savoir?

A

Permet de clarifier les besoins effectifs face à la problématique.

on cherche à savoir:
-qui? (quelle est la popu à risque?)
-quoi (quelle est l’étendue de la problématique?)
-comment? (quelle est la gravité de la situation?)

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28
Q

état réel de la situation- expliquer le “qui?”

A

Indicateurs sociodémographiques: permettent de décrire les
caractéristiques de la population à risque en termes de bassin, d’âge, de
sexe et de territoire.

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29
Q

état réel de la situation “comment?”

A

Indicateur épidémiologique: permettent de décrire les modèles de
consommation et la fréquence de consommation, les profils particuliers, les
contextes et l’évolution de la consommation.

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29
Q

état réel - “quoi?”

A

Indicateurs sociosanitaires: permettent de décrire les conséquences
négatives d’une situation impliquant les SPA, sur les plans physique,
psychologique, familial, social (décès, hospitalisation, admission en
traitement, accident, perte d’emploi, etc.)

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29
Q

quelles sont les 6 techniques de recherche

A

analyse documentaire: recension des écrits et revue de presse

l’enquête sur le terrain: sondage, consultation d’experts, observation et histoire de vie

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30
Q

quels sont les 3 indicateurs des techniques de recherche

A

siocodémographique, sociosanitaire et épidémiologique

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31
Q

déf incidence

A

nb de cas dans 1 année

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32
Q

déf prévalence

A

nb de cas présents live

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33
Q

quelle est la conclusion de la 1ère étape de la définition de la problématique (but général)

A

Bien que le but général de la prévention primaire en toxicomanie soit de limiter l’incidence d’un problème, trois options s’offrent à l’équipe de travail selon la nature de la problématique visée:

1.Éliminer l’incidence
2.Réduire l’incidence
3.Stabiliser l’incidence

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34
Q

but général

A

tableau cours 4 p.35

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35
Q

c’est quoi l’identification des facteurs dans l’étape 2 (analyse du prob)

A

c’est quoi les causes potentiels de ce prob et sur quelles je vais agir éventuellement?
-il faut comprendre les causes du prob et considérer les ressources financières et humaines requises dans la priorisation des facteurs

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36
Q

qu’est ce que la priorisation des facteurs

A
  • Au cours de la première opération, il est important de nommer le maximum de facteurs sans préoccupations d’ordre opérationnel.
  • Vient ensuite la deuxième opération de priorisation des facteurs qui consiste à sélectionner les facteurs sur
    lesquels portera l’action.
  • Il existe trois critères qui permettent de déterminer les priorités dans le cadre de la planification des
    interventions en santé publique et communautaire:
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37
Q

quelles sont les 3 trucs à prendre en compte dans la priorisation des facteurs

A
  1. faisabilité
  2. acceptabilité
  3. pertinence
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38
Q

quels sont les 3 cadres stratégiques

A
  1. stratégies communicationnelles
  2. stratégies éducatives
  3. stratégies environnementales
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39
Q

quel est le but dans les stratégies communicationnelles

A
  • Augmenter les
    connaissances
  • Renforcer/modifier les
    attitudes
  • Influer sur les intentions
    d’action d’une population
    cible
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40
Q

quelles sont les formes dans les stratégies communicationnelles

A

Se présente sous deux formes:
* l’information
* La persuasion
Se traduit en action par le
recours à des messages

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41
Q

quel est la surutilisation dans les stratégies communicationnelles

A

Ces deux stratégies sont parmi celles
qui sont le mieux établies et sont
utilisée très fréquemment (voire
surutilisées)
* Le coût
* La croyance en l’efficacité des
médias et des messages
* L’aspect visible et spectaculaire
* La longue tradition du recours à
l’information comme stratégie
préventive depuis 1970

42
Q

quelle est la seule bonne raison d’opter pour la surutilisation?

A

la seule devrait être que l’information ou la persuasion permettent de réaliser le changement le plus pertinent chez une population donnée.

43
Q

quel est l’objectif de l’information

A

d’augmenter et de clarifier les connaissances

44
Q

quel est l’objectif de la persuasion

A

de modifier ou de renforcer les attitudes (opinion, sentiments, intention d’action)

45
Q

quelles sont les caract de l’information

A

. Factuelle: éléments existants,
crédibles, établi de façon probante
ou appuyé scientifiquement
2. Exhaustive: maximum d’information
placée dans leur contexte
3. Objective: plusieurs p

46
Q

quelles sont les caracts fr la persuasion

A
  1. Émotionnelle: opinions,
    impressions, injonctions. Effets de
    dramatisation, de peur, de
    culpabilité ou d’humour.
  2. Réductrice: minimum d’information,
    sans contexte. On s’intéresse
    principalement aux faits favorables à
    l’impact souhaité.
  3. Partisane: privilégie un seul point de
    vue (subjectif, idéologique)
47
Q

quelles sont les modèles d’intervention de l’information dans les stratégies communicationnelles?

A

Journalisme (d’enquête ou publique)
* Enseignement (primaire à
universitaire)

48
Q

quelles sont les modèles d’intervention de la persuasion dans les stratégies communicationnelles?

A

Publicité (s’affiche clairement comme
une entreprise de persuasion)
* Propagande (politique ou religieuse,
plaidoyer juridique ou social, etc.)

49
Q

les activités de l’information et persuasion

A

aller voir tableau cours 4 p.49

50
Q

qu’est ce que le schème canonique de la communication

A

s ——— codage —–” M —– décodage——” D

s: source
m:message
milieu: médium/canal
D: destinataire

51
Q

quelles sont les conditions d’efficacité de l’information et de la persuasion au niveau de la source?

A

source: Compréhension de l’univers de référence du destinataire et capacité de traduction au plan du
message (connaissance de la population cible et aptitude au codage).
* crédibilité, prestige (experts, images d’autorité ou pairs, selon l’âge et les circonstances).

52
Q

quel est le message pour l’information au niveau des conditions d’efficacité?

A

Messages nuancés, développant plusieurs
aspects de la question.
* Messages diffusés au moment opportun de
disponibilité et d’intérêt.
* Message proposant des façons de servir de
l’information transmise

53
Q

quel est le message pour la persuasion au niveau des conditions d’efficacité?

A
  • Messages à sensations, réducteurs.
  • Messages diffusés le plus fréquemment
    possible (effet de notoriété créée par la
    redondance).
  • Messages proposant des comportements
    précis à adopter
54
Q

quel est le médium pour l’information

A

Médium permettant de développer une
argumentation (imprimés, revues
spécialisées, conférences).
* Importance de rejoindre les leaders naturels
comme relais de

55
Q

quel est le médium pour la persuasion?

A

Médium permettant de capter l’attention,
d’impressionner (médias électroniques,
affiches, témoignages).
* Importance de toucher le maximum de gens
possible pour créer un effet de contagion,
d’entraînement.

56
Q

quel est le destinataire pour l’information

A

Actifs et impliqués par rapport au sujet.
* Critiques, ne recherchent pas le
sensationnalisme.
* Se fient à leur environnement (milieu,
culture, pairs)

57
Q

quel est le destinataire pour la persuasion?

A

Passifs, peu intéressés par le sujet.
* Peu critiques, retiennent ce qui les
frappe le plus.
* Réagissent au conditionnement

58
Q

quels sont les 3 limites et problèmes de la condition d’efficacité?

A
  1. efficacité à court terme
  2. effets contraires
  3. confusion des genres
59
Q

éfficacité à court terme- limite et problèmes, décrire ce que c’Est

A

Action de façon ponctuelle.
* Importance de la permanence du message
* L’efficacité est limitée au plan du changement (Pouvoir de
renforcement)
* Persuasion: tendance à retenir ce qui va dans le sens de
leur conviction (phénomène de la perception et de la
persuasion sélective ou biais de confirmation)

60
Q

qu’est ce que les effets contraires - limites et problèmes

A
  • Aussi appelés effets pervers, effets iatrogènes ou effets
    boomerang
  • Souvent lorsque des problèmes de source, de message, de
    médium ou de destinataire interfèrent dans le processus
    de communication.
  • L’intervention peut accroître la confusion, voire
    l’ignorance des individus ciblés.
  • Persuasion: susciter des réactions à l’opposé du but
    recherché lorsque inadéquate.
61
Q

qu’est ce que la confusion des genres

A
  • Il est fréquent que les interventions confondent persuasion et information pour
    plusieurs raisons:
  • Mêmes formes
  • Information ou persuasion pure = rare
  • Impossible de faire abstraction totale de ses valeurs
  • Peut transparaître dans sa manière de sectionner et d’organiser les
    informations transmises
  • Toutes les formes de persuasion comportent une part d’information
  • Souvent indissociables, il y a inévitablement une contamination entre les
    deux registres.
62
Q

quel est le but des stratégies éducatives

A

Accroître les habiletés
personnelles d’une population
cible, soit en relation avec des
situations d’usage de
psychotropes, soit en rapport
à des situation générales de
vie.

63
Q

quels sont les volets des stratégies éducatives

A

Comporte deux volets:
* L’éducation
* Le développement
Se traduit par des activités de
type mise en pratique.

64
Q

qu’est ce que comporte l’éducation et développement dans les stratégies éducatives?

A

L’éducation et le développement
sont centrés sur un même registre
de changement: l’acquisition
d’habiletés.
* Ces stratégies prolongent l’action
des stratégies communicationnelles
en un continuum qui va du savoir et
de l’intention de faire aux savoirfaire et savoir-vivre.

65
Q

pk la classe des stratégies éducative est populaires de nos jours?

A
  1. La prise de conscience de l’impact limité des seuls messages, informatifs ou persuasifs, pour obtenir un impact concret en termes de prévention
  2. La possibilité de mettre en œuvre des activités plus larges, qui intègrent des dimensions informatives et persuasives
  3. Une tradition d’intervention éducative auprès des tiers (EPAR) pour obtenir un impact sur la cible principale.
66
Q

nommer les critères à respecter lors de l’utilisation des stratégies

A
  1. Coupler les stratégies
    éducatives et communicationnelles dans un
    plan d’ensemble et non substituer les premières aux secondes.
  2. Le fait d’inclure des élément informatifs et/ou persuasifs dans une activité éducative ne devrait viser que sa préparation et son bon déroulement et non remplacer les activités d’augmentation des connaissances ou de modification de l’attitude jugées nécessaires.
  3. L’emploi de stratégies éducatives auprès de tiers (EPAR) fait partie intégrante d’une vision systémique de la conception d’un programme.
67
Q

quel est l’objectf de l’éducation?

A

Acquérir des habiletés
spécifiques

68
Q

définir ce qu’est l’éducation du développement

A

Ce qui distingue l’éducation du
développement, c’est son
caractère spécifique à la
question des SPA.
* On cherche par cette stratégie à
accroître les habiletés
personnelles liées à des
stratégies précises où l’usage
des psychotropes est impliqué.

69
Q

quelles sont les types d’habiletés dans l’éducation? (3)

A
  1. L’Évitement de situation
    d’usage de psychotropes
  2. L’apprentissage de l’usage de
    psychotropes
  3. La prise de décision en regard
    de l’évitement ou de
    l’apprentissage de l’usage de
    psychotropes
70
Q

quelles sont les habiletés spécifiques visée par l’éducations?

A
  • Dire non à une offre de substance psychoactive;
  • Résister aux pressions de pairs, de l’entourage et de la société incitant à
    consommer des psychotropes, à conduire en état de facultés affaiblies ou à
    monter dans une voiture conduite par quelqu’un dans cet état;
  • Affirmer son choix et ses valeurs relativement à l’usage de SPA par la
    communication et l’expression de soi
  • Faire un usage sécuritaire des SPA en suivant les règles/modalités d’emploi
  • Évaluer les risques de situations d’usage afin de faire un choix éclairé et
    responsable.
71
Q

quel est l’objectif du développement

A

acquérir des habiletés générales

72
Q

qu’est ce que le développement?

A

Avec le développement, on vise
l’acquisition d’habiletés
personnelles pouvant être utiles
dans n’importe quel contexte de
vie.
* On ne vise pas les contextes
concernant l’usage de SPA en
particulier.

73
Q

quel est l’apprentissage dans le dév?

A
  • Les apprentissages concernent les
    façons de faire permettant
    d’acquérir plus de pouvoir dans et
    sur sa vie.
  • Part du principe que des populations
    globalement plus compétentes sont
    davantage aptes à faire face aux
    risques et en jeux que présente
    l’usage de psychotropes
74
Q

quelles sont les principales capacités que l’on cherche à améliorer/faire acquérir
par le développement

A

Résoudre des problèmes
* Exprimer ses émotions et ses sentiments
* Affirmer ses opinions et ses valeurs
* Exercer son jugement et son pouvoir personnel
* Reconnaître ses sources d’influence
* Gérer le stress

75
Q

qu’est ce que “les caractéristiques”?

A

La caractéristique centrale est la nécessité d’expérimenter afin d’intégrer une habileté
* L’approche de réduction des méfaits met de l’avant l’éducation en matière de SPA, visant l’acquisition
d’habileté à consommer de façon sécuritaire
* Développement : on perd souvent de vue la nécessité de mettre en pratique les habiletés générales
enseignées
* Idéalement, le recours à la stratégie de développement devrait précéder celle de l’éducation

76
Q

quels sont les 2 types d’exercices ou d’activités dans l’éducation

A

individuels: travaux, répétition, expérimentation, etc.

de groupe: travaux d’équipe, jeux de rôle, simulations, débats, forum, etc.

77
Q

qu’est ce que l’autorité dans les conditions d’efficacité?

A

les interventions faites en contexte d’éducation ou de développement relèvent d’un rapport d’autorité.
* L’autorité est «le pouvoir (reconnu ou pas) d’imposer l’obéissance»
* En contexte de prévention, l’intervenant qui doit transmettre des notions d’éducation ou de développement doit s’assurer d’avoir l’autorité sur la population cible ou d’engager des animateurs qui l’auront.
* Il ne doit pas s’agir d’une autorité non reconnue se devant d’imposer l’obéissance par la contrainte ou la
force.
* La position d’autorité est aux stratégies éducatives ce que la crédibilité est aux stratégies communicationnelles. Les deux sont d’ailleurs souvent liée puisque la crédibilité amène une certaine autorité.

78
Q

est ce que la position d’autorité seule est suffisante pour amener les gens à mettre en pratique les nouvelles habiletés? Si non, qu’est ce qu’il manque?

A

non ce n’est pas suffisant, il manque la confiance.
- Sans confiance, l’intervenant devra utiliser la contrainte pour imposer l’obéissance alors qu’un intervenant n’ayant pas d’autorité au départ mais qui parvient à créer un lien de confiance fort dès le début pourra obtenir
d’un groupe qu’il se prête à presque n’importe quel exercice
* Sans confiance, il y aura de la résistance de la part des participants à
suivre les directives de mise en pratique

79
Q

qu’est ce que l’abus d’autorité?

A

Importance d’un souci éthique est de rigueur
* Risque de transformation en manipulation /
conditionnement des individus exposés
* Le principal enjeu éthique est le respect des valeurs
d’autrui

80
Q

quel est le but des stratégies environnementales?

A

Agir sur les comportements
d’une population cible, en
modifiant les rapports à
l’environnement dans lequel
elle vit et où circulent les SPA

81
Q

quels sont les 2 volets des stratégies environnementales?

A

controle du milieu et aménagement du milieu

82
Q

quelles sont les stratégies et ce qu’elles visent au niveau de l’environnement?

A

Visent une action directe sur les
comportements
* Alors que les stratégies
communicationnelles et éducatives
essaient d’influencer la demande, les
stratégies environnementales agissent sur
l’offre.
* Il s’agit des stratégies les plus englobantes
et ambitieuses.

83
Q

quel est l’objectif du contrôle de l’enviro?

A

Limiter, encadrer, enrayer un comportement par la réglementation de l’offre: modalités d’accès,
d’usage et de circulation des produits psychotropes. Action sur l’offre par la restriction et
l’encadrement de la disponibilité du produit.

84
Q

quelle est la caract du controle de l’enviro?

A

Fondé sur le postulat que davantage de disponibilité des SPA entraîne davantage de problèmes
pour la société.

85
Q

quels sont les modèles d’intervention du contrôle de l’enviro?

A

Cadre législatif ou contexte de rapports de pouvoir (État/citoyens, supérieurs/subordonnés, etc.).

86
Q

quelles sont les limites au niveau du controle de l’enviro?

A
  1. Amplification des problèmes
    * ex : lois antidrogues qui génèrent une plus grande toxicité des produits et davantage de
    criminalité associée à leur usage
  2. Déplacement des comportements brimés vers des pratiques plus problématiques
    * ex : usage de produits de substitution très toxiques comme les inhalants ou de l’alcool
    industriel; canalisation des tensions dans de la violence
87
Q

quelles sont les différentes mesures dans les activités?

A

politiques, législatives, réglementaires, contractuelles

88
Q

quels sont les contexte d’application des activités?

A

Médical (Octroi de brevets, contrôle de qualité, ordonnance : Loi sur les Aliments et Drogues)
* Domestique (permis de vente, lieux de consommation, âge légal, heures d’ouverture, promotion, taxation,
composition et présentation des produits, etc.)
* Illicite (possession, trafic, culture, importation : LRDS)

89
Q

quel est l’avenue d’intervention des activités?

A
  • Adoption de nouvelles mesures
  • Modification des mesures existantes ou de leur application
90
Q

est ce qu’il est réaliste de faire appliquer des politiques publiques ou de modifier des lois dans un programme de prévention en toxicomanie?

A

non mais il est possible de faire des pressions en ce sens ou de contribuer à la mise en place de mesures localisées

91
Q

vrai ou faux: + de disponibilité amène plus d’usage

A

moyen faux, la disponibilité influence l’usage, mais elle n’est pas suffisante malgré qu’elle soit une condition nécessaire à l’usage.

92
Q

vrai ou faux: + d’usage amène plus de problèmes.

A

vrai, Prémisse plus souvent vérifiée puisqu’elle dépend de la loi des
probabilités
* C’est ce qui explique notamment la supériorité des coûts sanitaires et
sociaux associés à l’usage de l’alcool et du tabac en comparaison de
ceux des opiacés ou de la cocaïne dans notre société.
* Toutefois, la prémisse usage/problèmes n’est pas toujours fondée…
* L’éducation fait aussi une différence

93
Q

qu’est ce que la force de dissuasion?

A

fait référence à la sévérité des peines encourues pour ceux qui ne respectent pas les
mesures mises en place.

94
Q

qu’est ce que la force de conviction?

A

concerne la probabilité d’être interpellé en rapport au non-respect de ces mesures.

95
Q

qu’est ce que les formes symboliques de contrôle?

A

-Il est nécessaire que les formes de contrôle matérielles soit combinée à des formes symboliques de
contrôle.
* Les formes symboliques de contrôle d’une société proviennent de l’éducation, des valeurs partagées, de
la morale commune qui favorisent l’autocontrôle des populations face aux comportements à risque.

96
Q

décrire l’aménagement du milieu et ses impacts

A

Stratégie de prévention la plus récente dans le domaine des substances psychoactives
* Découle de l’influence du courant sociocommunautaire d’intervention en santé mentale, de même que de
l’arrivée de l’approche de promotion de la santé.
* Il s’agit de la stratégie préventive la plus ouverte et complète puisqu’on peut l’appliquer à plusieurs domaines et
que les options d’activités sont pratiquement illimitées.

97
Q

quelle est la caract centrale de l’aménagement du milieu?

A

Caractéristique centrale: association avec les pratiques de promotion de la santé et accent sur des mesures
d’intervention, le plus souvent non spécifique à la question des substances psychoactives, visant à améliorer la
qualité de vie des population cible.
* L’hypothèse est que si les conditions générales de vie des populations s’améliorent, le recours problématique à
des solutions comme l’usage de substance psychoactive diminuera.

98
Q

quel est l’objectif de l’aménagement du milieu?

A

Générer de nouveaux comportements permettant de neutraliser l’offre de SPA : lui faire perdre
son caractère attrayant ou nécessaire en modifiant les milieux de vie et/ou leur dynamique

99
Q

quelle est la caract de l’aménagement du milieu?

A

Accent mis sur des mesures non spécifiques aux substances psychoactives, visant une
amélioration générale des conditions de vie

100
Q

quels sont les modèles d’intervention de l’aménagement du milieu

A

Le cadre de l’intervention communautaire et sociale, des rapports de concertation
et de collaboration au profit des populations visées.

101
Q

quelles sont les conditions d’efficacité de l’aménagement du milieu ?

A

Primordial d’AGIR AVEC les populations locales concernées afin qu’elles participent à la définition et à la mise en œuvre des mesures d’aménagement les concernant.

Ouverture, flexibilité, l’écoute et conviction qu’il est de première importance au plan préventif de
développer l’autonomie et la responsabilisation collective.

102
Q

quels sont les limites et problèmes de l’aménagement du milieu?

A
  1. Reconnaissance: difficile de justifier de la pertinence d’un investissement puisque le projet paraît trop large et déconnecté du «vrai problème»
  2. Acceptabilité: beaucoup des mesures impliquent des choix à caractère politique et
    philosophique à l’échelle d’un milieu, d’un quartier, d’une institution. Ces changements
    peuvent déranger et s’ils ne sont pas soutenus par un certain consensus et des partenariats solides, ne pourront pas être menés à terme.
  3. Financement: Des fonds plus importants sont requis pour la mise en œuvre de ce type de projets et l’appui du milieu est un élément clé dans l’organisation d’activité d’autofinancement ou le recrutement de bénévoles, par exemple.
  4. Mobilisation: Il est parfois difficile de mobiliser des populations cibles afin de les impliquer dans le processus, condition qui facilitera la levée de plusieurs des précédents obstacles.
103
Q

quelles sont les mesures physiques des activités? (enviro?)

A
  • Embellissement d’un quartier
  • Décoration d’une école
  • Dépollution d’un milieu de travail
  • Installation de dispositifs
  • Allocation de lieux, d’espaces ou d’équipements
  • Etc
104
Q

quelles sont les mesures culturelles et récréatives des activités?

A

Mise en place d’activités permettant de vivre des
expériences de remplacement à travers:
* le sport
* la création
* le loisir
* etc.

105
Q

quelles sont les mesures communautaires des activités?

A
  • Favoriser l’intégration, l’appartenance, la
    participation à travers la mise sur pied de services à
    la communauté
  • L’ouverture de lieux de rassemblement
  • Le renforcement des réseaux de soutien
  • L’organisation d’événements populaires
  • Etc
106
Q

quelles sont les mesures sociales des activités?

A

Agir sur la structure et la dynamique profonde du
milieu par des politiques ou des initiatives d’intérêt
public:
* création d’emplois
* rénovations domiciliaires
* intégration ethnique
* etc.

107
Q

quelles sont les 2 formes d’Action complémentaires pour l’aménagement du milieu?

A

L’amélioration de la qualité des milieux de vie: transformation des
environnements dans lesquels vivent les individus de façon à les
rendre moins pathogènes, dangereux, hostiles, générateurs de stress,
etc.
* L’amélioration de la qualité de vie dans ces milieux: implique de
travailler sur des objectifs d’intégration et de participation. Peut
signifier de s’attaquer à certains problèmes de base, comme la
pauvreté et le chômage, qui constituent des sources majeures
d’isolement, d’aliénation et de démobilisation au plan social.

108
Q
A

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