cours 4

Question 1

Quelles sont les 2 concepts de base pour savoir comment la musique agit sur nous?

Answer 1

Hauteur et temps (durée, rythme)

Question 2

Qu’est-ce que la hauteur? Contour? Exemple de contour.

Answer 2

Distingue les sons/notes hautes de celles basses. Exprimé en Hertz

Contour est un pattern de mouvement vers le haut ou vers le bas des changements de hauteur.

Ex: Contour ascendant quand on pose une question. Descendant ou stable pour une affirmation

Question 3

Qu’est-ce qu’un intervalle?

Answer 3

Distance en terme de fréquence fondamentale entre 2 hauteurs/notes. Différence exacte entre les notes.

Question 4

Qu’est-ce qu’une mélodie?

Answer 4

Séquence de sons musicaux perçus comme étant connectés. Pas un groupe de notes aléatoires

Question 5

Qu’est-ce qu’une phrase musicale? Motif?

Answer 5

Idée musicale ou unité musicale qui est définie par des évènements aux frontières d’autres unités.

Motif est un groupe de notes musicales mémorisées séparément et qui se suivent.

Question 6

Quelles sont les caractéristiques de la musique? (3)

Answer 6

• Morceau de musique est habituellement construit à partir d’un nombre limité de hauteurs parmi celles disponibles
• Gammes de la musique occidentale se limitent à un nombre restreint de hauteurs. On choisit un sous-ensemble seulement.
• Possible que le nb restreint d’éléments utilisés pour construire une pièce de musique réponde à des contraintes de nature cognitive (ex: hauteurs qu’on peut garde en mémoire de travail en même temps)

Question 7

Quelles sont les contraintes influençant la construction de gammes musicales?

Answer 7

• Plupart des gammes sont construites à partir de 10-12 catégories de hauteurs
• Gammes sont un ensemble de catégories de hauteurs caractérisés par certains intervalles de hauteur
• Pièces musicales habituellement construites à partir de 5-7 hauteurs

Question 8

Qu’est-ce qu’une catégorie de hauteur?

Answer 8

Ensemble de notes ayant le même nom, mais des fréquences différentes.

Question 9

Comment se fait la représentation de la hauteur?

Answer 9

En écoutant une pièce construite sur une gamme en particulier, notre système cognitif sélectionne les intervalles faisant partie du lexique utilisé pour cette pièce en particulier.

Modèle encercle car la hauteur monte et on répète plusieurs fois les mêmes notes en montant.

Question 10

Quelles sont les dimensions de la hauteur? (2)

Answer 10

Hauteur de la note: Fréquence basse vs haute (dimension monte vers le haut sur le modèle)

Catégorie de hauteur: Nom/catégorie de la note.

Question 11

Qu’implique le fait qu’on soit capable de distinguer une mauvaise note dans une pièce ou la fin d’une pièce?

Answer 11

On a des attentes.

Question 12

Qu’est-ce que la méthode du probe-ton de Krumhansl, 1990)? Résultats?

Answer 12

Présente aux auditeurs un contexte musical/tonal (séquence de notes) dans une tonalité donnée (même gamme ou accord, etc.). Notes en séquence dérivent d’une gamme donc on développe certaines attentes. À la fin du contexte, on présente le probe (note, accord). Participant doit dire si le probe est une bonne continuation ou non du contexte précédent sur une échelle de 1 à 7.

Résultats: Les degrés de la gamme les plus importants (dominante, 5e degré, 3e degré) étaient perçus comme de bonnes continuations. Les notes hors gamme étaient considérées les moins appropriées au contexte.

Question 13

Quelle est la note la plus stable et la moins stable dans une gamme? Pourquoi?

Answer 13

1re note de la gamme est la plus stable. 7e note est la moins stable car elle est très dynamique et a tendance à aller vers le do par exemple dans une gamme de do Maj.

Question 14

Qu’indique le profil tonal dans l’expérience du probe-ton de Krumhansl?

Answer 14

Indique la sensibilité à la tonalité dans la musique occidentale. Si un auditeur dans la tâche de probe-tone obtient de résultats différents du profil tonal typique, cela signifie peu de sensibilité aux règles de la tonalité. Profil tonal est adéquat avec la hiérarchie tonale théorique.

Question 15

Qu’est-ce que la structure hiérarchique?

Answer 15

Les patterns de tension-relaxation gérés par les règles de la tonalité sont représentés en mémoire sous forme de structure hiérarchique (pas linéaire)

Question 16

Comment on prédit la tonalité?

Answer 16

• La distribution des hauteurs des notes de la gamme correspondantd aux évaluations obtenus par les auditeurs dans les tâches de probe-ton. Pour musique occidentale, on entend le do le plus souvent en contexte réel, donc on internalise cette exposition, ce qui rend pour nous le do la note la plus probable (stable).
• Suggère que les auditeurs sont surement sensibles aux régularités statistiques dans la musique qui co-varient avec la connaissance tonale.
• Donc la récurrence statistique des hauteurs musicales dans une pièce peut être utilisée pour prédire la tonalité perçue.

Question 17

Qu’est-ce que l’étude de Krumshansl & Toivianen (2001)? Procédure? Résultats? Conclusion?

Answer 17

Idée était de savoir si on pouvait prédire la tonalité à partir de la fréquences des notes dans une pièce plutôt que par la réponse d’un individu.

On prend une pièce, calcule la fréquence des notes et rentre le tout dans un algorithme. Utilisé pour la pièce Frère Jacques (do et mi fréquents).

Résultats: Plus la région est blanche, plus c’est activé. Le do présente un grand bold. Représentation fidèle par l’algorithme. On voit aussi que la prédiction va changer en court de route (pendant l’écoute). Après 5 secondes, on a trop peu d’information pour activer une gamme. Après 10 sec, on active une gamme de do et cela reste stable jusqu’à ce que d’autres notes arrivent (après 25 sec) et dirigent vers une autre tonalité.

Conclusion: Expérience musicale est continue et varie dans le temps

Question 18

Qu’est-ce que la tâche d’amorçage musical?

Answer 18

On a un contexte évoquant certaines représentations qui facilite le traitement d’une info quand elle est compatible.

Question 19

Qu’est-ce que l’étude de Tillman, Janata & Bharucha (2003) avec IRMf? Résultats?

Answer 19

Utilise l’amorçage harmonique. 15 participants ayant de 4-8 ans d’éducation musicale. On présente 3 accord et on doit dire si le 4e est un accord consonant ou dissonant (si relié ou non au contexte tonal attendu). La cible est la même, seuls les contextes changent. Les participants ne doivent pas porter attention comme dans la tâche probe-tone, ils doivent ignorer le contexte et seulement dire si l’accord final est agréable ou non.

Quand la cible était reliée au contexte, activation du cortex frontal inférieur (proche de Broca). On voit sur l’imagerie cérébrale que les cibles non-reliées activaient plus que reliées.

Question 20

Qu’est-ce que l’étude de Koelsch et al. (2005) avec EEG (ERP)? Résultats? Conclusion?

Answer 20

On a 26 non-musiciens et on présente des phrases simples et des séquences d’accords en même temps. Les phrases sont parfois syntaxique ment correctes et parfois non, mais les séquences d’accords sont toujours les mêmes. Dans un des cas, un accord complètement inattendu est présenté alors que les participants doivent seulement se concentrer sur la phrase pour dire si le dernier mot présenté faisait du sens dans le contexte ou non.

Résultats: On observe une réponse ERAN (200 ms et dans partie droite frontale) lors de la présence d’un accord incongruent même si on fait une tâche verbale (attention dirigée ailleurs). Observe une réponse ELAN (violation syntaxique - 400ms et à gauche) et N400 (violation sémantique) pour une incongruence dans la phrase. Donc on réagit plus rapidement à une violation musicale qu’à la grammaire.

Conclusion: Musique et langage utilisent surement des circuits différents pour la détection d’une incongruence musicale ou linguistique. Sources d’inconuruence sont près de Broca.

Question 21

Qu’est-ce que l’étude de Janata et al. (2002) avec topographie de l’espace tonal?

Answer 21

On veut savoir si on est capable d’activer différentes gammes au cours de l’écoute d’une pièce à partir des connaissance tonales sur la façon dont on perçoit et active des schémas de gammes différentes.

Expérience consiste à construire des stimuli dynamiques changeant toujours de gamme. On savait a priori quelle gamme mentale était activée chez les auditeurs. On a fait un mapping entre représentations dynamiques et les régions activées.

Résultats: À proximité du cortex préfrontal, il y a des groupes neuronaux responsables de représenter une certaine configuration de l’espace tonal.

Conclusion: Confirme que même dans l’écoute dynamique, on active ces régions.