Cours 4 Flashcards
Quelles sont les règles de confidentialité ?
« Pour que le secret professionnel soit effectif, les confidences doivent avoir été communiquées au.à la {sexologue} psychologue dans l’exercice de ses fonctions. (pas tenu du secret lorsque ce n’est pas dans un contexte de travail)
Qu’il s’agisse de faits secrets ou non, réels ou non, révélés par le.la client.e ou constatés par le.la psychologue {sexologue}, le secret professionnel doit demeurer entier.
Ce devoir de discrétion n’a pas de limite dans le temps. En d’autres termes, même si le.la psychologue {sexologue} a cessé de rendre des services au.à la client.e, il doit maintenir confidentiels le contenu des rencontres et toute donnée nominative, et ce, pour toujours » (diapo.18)
Par quelles lois la confidentialité est limitée ?
Charte art. 2,
Code des professions art. 60.4,
Code de déontologie
Loi « Anastasia » (lieux et arme à feu) (arme a feux sur un lieu scolaire, suite à la tuerie de Dawson)
Code de la sécurité routière
Loi de la protection de la jeunesse
Loi sur la recherche des causes et des circonstances des décès (peut être levé s’il y a un enquête en cours par rapport à cette personne)
En quoi consiste l’article 15 du code de déontologie des sexologues?
- Le sexologue respecte le secret de tout renseignement de nature confidentielle qui vient à sa connaissance dans l’exercice de sa profession.
Il n’est relevé du secret professionnel qu’avec l’autorisation de son client ou lorsque la loi l’ordonne ou l’autorise par une disposition expresse. (il faut le dire au départ) Il doit aussi être avisé que s’il a des idées suicidaires sérieuses ou qu’il y a une menace à un enfant ou une personne identifiée, le secret professionnel peut être rompu.
En vue d’obtenir l’autorisation du client, le sexologue l’informe de l’utilisation et des conséquences possibles de la transmission de ces renseignements. (Il faut toujours demander l’autorisation du client pour transmettre des informations à un autre professionnel (ex: transmettre le dossier au médecin) Il faut déterminer avec le client quelles parties du dossier sont (on ne sont pas) transféré à l’autre prof.
En quoi consiste l’article 16 du code de déontologie des sexologues?
- Outre les cas prévus à l’article 15, le sexologue peut communiquer un renseignement protégé par le secret professionnel, en vue de prévenir un acte de violence, dont un suicide, lorsqu’il a un motif raisonnable de croire qu’un danger imminent de mort ou de blessures graves menace une personne ou un groupe de personnes identifiable.
Toutefois, le sexologue ne peut alors communiquer ce renseignement qu’à la ou aux personnes exposées à ce danger, à leur représentant ou aux personnes susceptibles de leur porter secours.
Le sexologue ne communique que les renseignements nécessaires aux fins poursuivies par la communication.
En quoi consiste l’article 16 du code de déontologie des sexologues?
- Lorsque le sexologue demande à un client de lui révéler des renseignements de nature confidentielle ou lorsqu’il permet que de tels renseignements lui soient confiés, il informe clairement le client des diverses utilisations qui pourraient être faites de ces renseignements. (Consentement éclairé)
Quelles sont les considération déontologiques lors de la transmission de rapport?
- Avant de transmettre un rapport à un tiers, le sexologue obtient l’autorisation explicite du client concerné après lui avoir exposé les renseignements qu’il contient.
- Le sexologue qui transmet des renseignements de nature confidentielle, notamment à l’intérieur d’une équipe multidisciplinaire ou interdisciplinaire ou d’un programme institutionnel, limite la transmission aux renseignements pertinents et nécessaires pour atteindre les objectifs poursuivis.
- Le sexologue ne dévoile ni ne transmet les résultats d’une évaluation obtenus à l’aide d’instruments de mesure ou d’outils d’évaluation sans l’autorisation écrite de son client.
- Le sexologue ne remet pas à autrui, sauf à un autre professionnel compétent, les données brutes (notes prises pendant la consultation, notes aide-mémoire) et non interprétées reliées à une évaluation ou inhérentes à une consultation sexologique.
Donc levée du secret professionnel…
Lorsque l’aidée donne son autorisation
Lorsque la loi l’autorise ou l’ordonne
Lorsqu’il y a raison impérative et juste ayant trait à la santé ou la sécurité de l’aidée et de son entourage
Enjeux de l’évaluation auprès d’une clientèle non-volontaire
Motivation…
Trouver un angle à la motivation…
Suivre le rythme de l’aidé.e ou suivre les orientations de notre évaluation?
Quels sont les enjeux éthiques de l’évaluation ?
Lors de dilemme éthique qui mène à la « levée du secret professionnel » l’aidant.e doit consigner au dossier:
Les motifs au soutien de sa décision de communiquer le renseignement,
Les renseignements communiqués
L’identité de la ou des personnes à qui la communication a été faite
Comment agir lorsque nous avons un dilemme ?
Sans identifier le.la client.e:
Discuter avec un.e collègue ne qui vous avez confiance
Vous renseigner auprès de l’Ordre et/ou l’établissement dans lequel vous exercez.
Aller en supervision
Les interventions du sexologue concernent:
La détermination d’un plan d’intervention
La mise en œuvre seul, au sein d’une équipe multidisciplinaire et
interdisciplinaire, ou en collaboration avec d’autres partenaires du plan d’intervention établi.
Quelles sont les actions connexes à l’évaluation ?
La détection (ex: facteurs de risque)
Le dépistage « Activité qui vise à départager les personnes qui sont probablement atteintes d’un trouble non diagnostiqué ou d’un facteur de risque d’un trouble, des personnes qui en sont probablement exemptes.
(L’intervention de dépistage en elle-même ne permet pas de poser le diagnostic ou d’attester un trouble ou une maladie. Les personnes pour lesquelles le résultat du dépistage s’avère positif sont orientées afin qu’une investigation complémentaire soit effectuée.)
Une bonne évaluation des besoins aide à déterminer:
Ce qu’une personne désire ou ce dont elle a besoin en ce moment en lien avec sa situation;
Si les services ou les interventions existantes répondent aux besoins de ceux et celles qui sont supposés en bénéficier;
Quelles seraient les meilleurs moyens (stratégies d’intervention) de répondre à ces besoins.
Référence?
Objectif général: augmenter la qualité de vie
Quelles sont les caractéristiques de l’évaluation des besoins ?
Porte sur l’évaluation des besoins de la personne et les interventions qui visent à favoriser l’équilibre mental, physique, sexuel.
N’est pas une activité réservée
Qualifiée comme étant une évaluation de type
général (encore plus que l’évaluation sexologique)
N’implique pas le même type d’hypothèse, de jugement clinique ou de conclusion qu’une évaluation de type « spécifique » ou se rapportant à une « activité réservée »
Partagée entre professionnels de différentes disciplines.
Peut être effectuée par tous les sexologues
Quelles sont les caractéristiques de l’évaluation sexologique ?
Porte sur l’évaluation du comportement et du développement sexuels de la personne et les interventions qui visent à favoriser l’équilibre sexuel.
N’est pas une activité réservée sauf s’il s’agit d’évaluer la personne présentant un trouble mental ou neuropsychologique diagnostiqué ou l’adolescent dans le cadre de la LSJPA
Qualifiée comme étant une évaluation de type général
N’implique pas le même type d’hypothèse, de jugement clinique ou de conclusion que l’évaluation des troubles sexuels
Partagée entre professionnels de différentes disciplines, mais qui s’inscrit dans le champ d’exercice du sexologue
Peut être effectuée par tous les sexologues