Cours 13 Flashcards
Quels facteurs doivent être pris en considération pour déterminer le choix d’un outil d’évaluation?
- les caractéristiques particulières et parfois uniques des outils : Nature des éléments les constituant, finalité́ , validité́ , fidélité, limites et autres qualités méthodologiques;
- les clientèles pour lesquelles les outils ont été́ standardisés :
- la concordance entre la nature et l’étendue de l’information ainsi que les conclusions que les outils permettent d’obtenir et l’objectif visé par l’évaluation;
- Le fait que certains outils, particulièrement les outils psychométriques, perdent leur validité́ lorsqu’ils sont utilisés, en tout ou en partie, plus d’une fois auprès d’un client.e ou dans un délai déterminé́ ; (être sûr d’en avoir besoin avant de faire passer un test.)
- les compétences particulières qui peuvent être requises pour l’administration, la correction, la cotation et l’interprétation de l’outil d’évaluation. (faire la différences entre les différentes compétences. On peut être capable d’administrer le test et d’aider la personne durant celui-ci, mais on peut ne pas être capable de faire la cotation, interprétation …)
Que dit le code de déontologie (OPSQ, 2014)?
- Le sexologue prend les moyens nécessaires afin de ne pas compromettre la valeur d’un test ou d’un outil d’évaluation. Il ne remet donc pas le protocole à son client.
- Le sexologue reconnaît les limites inhérentes aux instruments de mesure qu’il utilise et interprète le matériel avec prudence, notamment en tenant compte :
1° des caractéristiques spécifiques des tests ou du client qui peuvent interférer avec son jugement ou affecter la validité de son interprétation;
2° du contexte de l’intervention;
3° de facteurs qui pourraient affecter la validité des instruments de mesure ou des outils d’évaluation et nécessiter des modifications quant à l’administration des tests ou à la pondération des normes.
- Dans tout rapport sexologique, écrit ou verbal, le sexologue s’en tient à son interprétation du matériel sexologique et aux conclusions qu’il en tire.
Ce que dit le guide de tenue de dossier
- Le cas échéant, le sexologue doit consigner, dans le dossier de chaque client, les renseignements suivants :1° les données relatives à l’évaluation du client, obtenues à la suite de l’utilisation d’instruments de mesure standardisés ou non ainsi que les conclusions et les recommandations qui découlent de l’analyse de ces données; Pas de données brutes non-interprété, pour la confidentialité, pour facilite le partage du dossier entre professionnel et pour ne pas que le client lorsqu’il demande son dossier ai accès à son test non interprété et que cela lui porte préjudice.
Recommandations de l’OPSQ sur l’utilisation de questionnaires
Resté centré sur l’objectif et le mandat de l’évaluation
Utiliser des tests avec guide de l’utilisateur
S’assurer d’avoir les compétences requises
Concertation et collaboration inter et multidisciplinaire(pour savoir qui utilise le test et combien de fois il a été utilisé)
Choisir des outils qui possèdent les qualités métriques adéquates
Respect des droits d’auteurs
La place des questionnaires en contexte d’évaluation
Une pratique de + en + répandue
Pas de protocole systématique existant
Plusieurs éléments à considérer:
- Le choix des questionnaires les plus appropriés
- Obtenir la permission* d’utiliser les mesures et payer les redevances
- Maîtriser les procédés de correction et d’interprétation
- Développer les compétences pour intégrer ces informations à celles déjà recueillies par le biais des entrevues
Avantages de l’utilisation de questionnaire en évaluation sexologique
Économie de temps
Création d’un score numérique à propos de dimensions psychosociales complexes
Comparaison des taux de détresse personnelle et/ou conjugale auprès de normes
Identification des zones à approfondir en entrevue
Analyse comparative du mode de fonctionnement des conjoints et des disparités sexuelles
Dévoilement d’informations non communiquées en entrevue
Enrichissement de la discussion lors de la rétroaction et du bilan
Établissement d’un profil de base sur lequel l’évolution de la personne pourra être appuyé
caractéristiques des tests projectifs
De « performance » : le client effectue une tâche qui est ensuite codifiée par l’intervenant.e
Vise l’obtention d’informations inaccessibles consciemment
Exemples :
Analyse d’un dessin (« house tree person »)
Le Rorschach contient un système de codification validé empiriquement et comporte des normes auxquelles comparer le client
Nécessite une formation
caractéristiques des Tests « d’intelligence »
De « performance » : permettent d’explorer des diagnostics comme TDAH, enjeux cognitifs et/ou intellectuelles, etc.
Nécessite une formation
caractéristiques des Questionnaires auto-rapportés
Type le plus utilisé en évaluation psychologique et sexologique (OPQ, 2001) :
Utilisent la perception que le.la client.e a de lui-même
Leur création découle généralement d’un processus rigoureux en terme d’analyses statistiques et de standardisation
Chaque questionnaire comporte ses consignes de correction et codification
Résultats en chiffres (données brutes) ne sont jamais dévoilés au.à la participant.e, à moins qu’ils soient d’une interprétation statistique (intervalle de confiance ou illustration sur la courbe normale) et clinique, permettant de comprendre leurs significations et relativiser
caractéristiques de l’Auto-observation
L’observation quotidienne du comportement et des pensées distorsionne moins les résultats que lorsque les sujets rapportent les faits de mémoire
Plutôt rare en évaluation (mais peut parfois être utilisé en intervention)
On peut les utiliser sans problème en tant que bachelier
Surtout utilisé par TCC
Pas utilisé en psychodynamique, car il est plus dans les croyances les pensées et l’inconscient. Les psychodynamiques sont plus dans le ici dans le bureau alors que ce test se concentre sur l’extérieur du bureau.
Quelles valeurs permettent de reconnaître a pertinence d’un test?
Fidélité, Validité et Standardisation
Les valeurs psychométriques : Fidélité (forest, 2011,)
La fidélité d’un instrument psychométrique représente le degré de précision et de constance de ses résultats.
Précision = capacité à produire un résultat observé qui est le plus proche possible du score vrai de la personne évaluée.
Constance = obtention de résultats hautement similaires lorsqu’une personne est évaluée à l’aide du même instrument psychométrique à deux moments dif.
Exemples de mesures peu fidèles :
Un test d’intelligence donne un QI de 115 aujourd’hui et de 76 le lendemain
Un test de pathologie classe un patient comme schizophrène profond alors qu’une
« version parallèle » de ce test le classe comme étant épuisé
Les valeurs psychométriques : Validité
Degré avec lequel celui-ci mesure effectivement ce qu’il a pour but de mesurer!
Pour évaluer la validité, il faut des critères externes, et il faut ensuite comparer les résultats obtenus au questionnaire avec ces critères:
Exemples :
Test d’image corporelle 🡪 confort avec la nudité lors des relations sexuelles
Test de dépression 🡪 Présence d’idéation suicidaire
Test évaluant les comportements sexuels à risque 🡪 présence d’ITSS
Test de schizophrénie 🡪 durée et sévérité des hospitalisations
Quoi faire avec les résultats des questionnaires? (Dauphin, 2016)
La codification de la plupart des tests peut être faite sans que l’aidant.e connaisse le client : il en va tout autrement de l’interprétation
▪ + l’aidant.e possède d’informations sur son client, + l’interprétation = pertinente
Quelles sont les possibilités quant aux résultats des tests?
les résultats aux différents tests/entrevues sont convergents
les résultats sont complémentaires
les résultats sont divergents