Cours 4 Flashcards
V/F Les soins palliatifs entendent accélérer ou repousse la mort
F. Procurent le soulagement de la douleur et des autres
symptômes gênants, soutiennent la vie et considèrent que la mort est un processus normal
V/F On applique seulement les soins palliatifs en fin de vie
F, Peuvent améliorer la qualité de vie et influencer peut-être aussi de manière positive l’évolution de la maladie, sont applicables tôt dans le décours de la maladie, en association avec d’autres traitements pouvant prolonger la vie, comme la chimiothérapie et la radiothérapie
Définir phase palliative
Espérance de vie > 1-3 mois et dont l’affection ne répond plus à un traitement curatif
Définir phase terminale
Espérance de vie < 1 mois
Définir soins nutritionnels en phase palliative
Soin de support - vise à restaurer le bien-être du patient
Comment choisir voie de nutrition en soins palliatifs ?
L’alimentation orale doit être privilégiée chaque fois que possible.
La nutrition entérale est généralement l’étape logique suivante.
La nutrition parentérale ne doit être considérée que si les autres voies d’administration de la nutrition sont impossibles ou ne permettent pas de répondre aux besoins de confort requis par le patient.
V/F on ne verra jamais de régime en soins pal
V, mais on peut en conseiller pour soulager des Sx
Pk utilise-t-on des suppléments oraux en soins pal ?
encourager les ingesta et améliorer les symptômes associés à la soif, la faim ou la déshydratation
V/F On voit peu de D en fin de vie (soins pal)
V, surtout constipation, nausées, etc.
Conseils pour anorexie en soins pal
Repas fractionnés, collations, mises à disposition au cours de la journée
Décaler les horaires des repas (réfrigérateurs à disposition)
Enrichissement (beurre, huile, crème, fromage, miel, sucre..), boissons nutritives
Aliments préférés par les patients
Réévaluer les régimes et le respect des préférences des malades
Réalisation des soins à distance des repas
Des médicaments stimulants l’appétit peuvent parfois être prescrits (orexigènes).
Quel supplément pourrait réduire l’intensité du syndrome inflammatoire en soins pal ?
Acides gras omega-3, 1.5 g/j x au moins 8 semaines
Améliorerait appétit et permettrait aussi un gain de poids
Quel conseil est indispensable en xérostomie en soins pal ?
Soins de bouche
Conseils xérostomie soin pal
Boire fréquemment de petites gorgées
Sucer des glaçons (aromatisés)
Mâcher des chewing-gums sans sucre
Humecter les lèvres avec des pommades ou baumes hydratants
Adapter la texture des repas (sauces, jus)
Mâcher des morceaux d’ananas (propreté, odeur)
Aliments acidulés (stimuler salivation)
Revoir les prescriptions de médicaments pourvoyeuses de sécheresse buccale
Conseils N et V en soins pal
Fractionnement des repas et collations
Éviter les odeurs fortes
Aliments froids ou à température ambiante
Éviter de boire pendant les repas
Éviter les aliments épicés, trop riches ou trop sucrés: préférer les aliments doux (biscuits, céréales….)
Gingembre*
Éviter de se coucher une heure après les repas
Avant de donner conseils nut en N et V en soins pal, que faut-il faire ?
Recherche systématique des causes !!
Faire très attention à l’obstruction intestinale
Causes des modifications de goût en soins palliatifs
Bouche sèche, salive épaisse, pauvre hygiène dentaire, infections orales, déficience en micronutriments (ex: vitamine A, Zinc,…), médication, radiations cerveau et sphère ORL, chirurgies
Pk les patients en soins pal peuvent avoir des goûts métalliques en bouche ?
- des médicaments,
- des ustensiles de préparation,
- des couverts
Conseils nutritionnels modifications du goût en soins pal
Bonne hygiène buccale (prévenir infections)
Masquer le mauvais goût (citron, gomme, menthe…)
marinades, épices, fines herbes…
Substituer les viandes rouges par les autres sources de protéines (volaille, poissons, œufs, fromages…)
Aliments au goût prononcé (citron, aliments salés, sucrés…)
Ustensiles en plastique (goût métallique)
Conseils douleurs buccales / troubles mastication
● Infections mycosiques et herpétiques
● Optimiser la prescription des antalgiques médicamenteux au cours de la journée et avant les repas,
● Soins d’hygiène buccale,
● Éviter les aliments ou boissons irritants (épicés, alcoolisés, aliments secs, durs, salés, et acides…)
● Adapter la texture des aliments
● Éviter les aliments trop chauds: les aliments froids ou les glaces peuvent aider
● Épaissir les liquides si le patient s’étouffe avec les liquides clairs
Quel est le premier signe d’une obstruction intestinale ?
La constipation
Quelles sont les cause de diarrhées en soins pal ?
TRÈS RARES, mais p-t infectieuses, stéatorrhée, abus laxatifs, RX, chimioTX
Conseils constipation en soins palliatifs
● Encourager une hydratation adéquate (2 litres die)
● Pruneaux ou jus de pruneaux selon tolérance
● Introduction progressive des fibres si patient capable de s’hydrater et si pas de suspicion d’occlusion intestinale
V/F les diètes riches en fibres sont bien tolérés en soins palliatifs
F… souvent mal tolérée ou impossible (hydratation, activité physique, flatulences intestinales…)
Risque important de fécalome, évacuation peut nécessiter une anesthésie même
Causes possibles de la déshydratation
Perte d’autonomie
Présence de fausses routes
Nausées, Vomissements, Diarrhées…
Quels sont les arguments POUR hydratation en soins palliatifs
Fait partie des normes minimales de soins
Un déficit hydrique peut augmenter l’agitation, l’irritabilité neuro-musculaire et la confusion
Previent les complications(ex: neurotoxicité des hautes doses de narcotiques)
Les patients en phase terminale sont plus confortables avec une hydratation parentérale
L’hydratation parentérale ne prolonge pas la vie
L’hydratation parentérale peut être une option pour soulager la soif
Quels sont les arguments CONTRE hydratation en soins palliatifs
Les patients dans le coma ne ressentent pas la douleur, la soif, etc.
Diminution d’urine, réduit besoin de cathéter..
Diminution du liquide gastro-intestinal diminue les vomissements
Moins de sécrétions pulmonaires, de toux, de suffocation et de congestion
L’œdème et l’ascite sont réduits
La déshydratation agit comme un anesthésique naturel entraînant la baisse de niveau de conscience et de douleur
L’hydratation parentérale n’est pas confortable et restreint la mobilité du patient
Quelle volume d’eau est nécessaire pour hydrater des patients en soins palliatifs ?
volume ≤ 1000 mL/J est généralement suffisant (débit urinaire, balance électrolytique…)
Définition : Obstruction partielle ou totale de l’intestin grêle ou du colon.
Occlusions intestinales
Surviennent dans certains cancers, comme l’ovarien, le colo-rectal et les néo abdominales
Sx clinique de l’occlusion intestinale
Cessation de passage de gaz et de selles
Nausée, Vomissements (fécaloïdes)
Ballonnement et douleurs abdominales
Comment confirmer la présence ou non de l’occlusion intestinale ?
diagnostic peut habituellement être confirmé par une radiographie simple de l’abdomen
Types de traitements pour l’occlusion intestinale
- Médical (aspirer liquide en amont)
- Pharmacologique
- Nutritionnel
- Chirurgicale
Intervention nutritionnelle en occlusion intestinale
NPO, ± alimentation parentérale
Diète progressive : selon tolérance
- Diète liquide clairs (eau, jus, bouillons, glace, popsicles ) en petites quantités : ex: 30 mL/heure et aux demi-heures par la suite (habituellement pas plus de 250mL aux 8 heures)
- Semi-liquide; ex: formules nutritives commerciales
- Purées lisses (purées de bébé)
- Diète légère, sans résidus (débuter par des ½ portions)
- Bonne mastication
- Petits repas étalés sur la journée (aux 2 heures)
V/F Les SNO ont leur place en soins palliatifs
V, si c’est pour augmenter les apports caloriques et protéiques