cours 3- résilience et développement physique Flashcards
qu’est-ce que la résilience
-un phénomène caractérisé par des patrons d’adaptation positive dans des contextes
ou des situations de risque ou d’adversité importante.
-une bonne adaptation dans des circonstances atténuantes.
-des trajectoires développementales positives malgré la présence des facteurs menaçants pour le développement.
quels sont des deux cas possibles de la résilience?
-des personnes qui vivent dans des contextes défavorables et qui réussissent à se développer
et à s’adapter adéquatement.
-des personnes confrontées à des événements traumatiques qui se reconstruisent après ces
épreuves difficiles.
Dans les 2 cas, il y a une situation d’adversité et la capacité à la surmonter (ce qui se
manifeste par une adaptation favorable).
(Ex. adversité: pauvreté, violence, addiction, psychopathologie)
quels sont les facteurs contribuant à la résilience?
-attributs personnels (ex. tempérament, capacités
cognitives,compétences sociales, etc.)
-ressources externes, qui vont eux aussi avoir une influence importante (ex. famille élargie bienveillante, soutien du quartier ou des ressources communautaires, etc.)
quelles sont les caractéristiques de la résilience?
La résilience est un processus complexe et multifactoriel(ressources internes et externes), dynamique et évolutif(processus qui se construit à travers le développement).
qu’est-ce que la variabilité interindividuelle en ce qui concerne la résilience?
-les personnes ayant subi des traumatismes ou vivant dans des situations précaires importantes vont répondre à cela des diverses façons. Certaines verront leur développement entravé par ces circonstances, alors que d’autres réussiront à bien se développer et s’adapter (différentes trajectoires).
-l’importance des 3 pôles de protection (individuel, familial, social) peut varier en fonction des circonstances et des individus, mais aussi en fonction de la période de la vie (ex. à l’adolescence, l’impact protecteur des pairs pourrait compenser pour certains jeunes des carences dans le pôle familial).
quels sont les parcours possibles de la résilience?
-la résilience peut émerger dès l’enfance ou plus tard dans la vie.
-tournants critiques: périodes propices à des changements positifs
-floraison tardive: changement condition interne/externe pour permettre un parcours tardif de résilience
Vrai ou faux, la résilience est un processus exceptionnel.
faux. elle peut:
-concerner un grand nombre de personnes
-impliquer des ressources ou des caractéristiques « ordinaires ».
quelles sont les limites de la résilience?
-la résilience n’est jamais absolue, ce n’est pas un processus figé, stable et acquis de manière permanente.
-elle n’est pas nécessairement présente tout au long de la vie de l’individu, et ne concerne pas forcément tous les domaines de sa vie.
-c’est un processus qui se construit selon les circonstances et qui fluctue au fil du temps.
-donc… les individus ne sont pas résilients en tout, ni tout le temps et dans n’importe quelles circonstances.
comment se caractérise l’évolution des travaux sur la résilience? quelles sont les trois grandes périodes?
-d’abord centrées sur les enfants et les adolescents. on sait maintenant qu’elle peut arriver à n’importe
quel moment du développement (ex. adultes et personnes âgées).
-il y a non seulement des personnes résilientes, mais aussi des familles, des groupes sociaux et même des
communautés résilientes.
1-description et identification de la résilience
2-aspect dynamique et évolutif de la résilience (interactions
entre l’individu et ses environnements familial et social)
3-applications sur le terrain (de la théorie à la pratique).
quels sont les trois éléments clés dans la résilience?
1- les défis/menaces/l’adversité
2-la capacité d’adaptation
3-les facteurs qui favorisent l’adaptation
qu’est-ce qu’un facteur de risque?
une caractéristique mesurable chez les individus qui prédit un résultat indésirable ultérieurement.
Ex. : abus ou négligence à l’enfance
qu’est-ce qu’un risque cumulatif?
l’effet total ou la combinaison de multiples facteurs de risque, à un moment spécifique ou à travers le temps
quels sont les éléments qui indique une adaptation positive chez quelqu’un?
-santé physique et mentale (ex. absence de troubles mentaux)
-bien-être, qualité de vie
-tâches développementales (attentes de la société, comme réussir à l’école, respecter les règles, construire son identité, devenir indépendant de ses parents)
quels sont les facteurs favorisant l’adaptation?
-atout : une caractéristique mesurable chez les individus qui prédit un résultat positif ultérieurement.
Il peut s’agir des ressources humaines, sociales ou matérielles qui favorisent l’adaptation. (habiletés intellectuelles)
-facteur de protection : une caractéristique mesurable chez les individus qui
prédit un résultat positif dans des contextes de risque ou d’adversité. (habiletés d’autorégulation)
-protection cumulée : la présence de multiples facteurs de protection dans la vie
d’une personne.
quels sont les modèles pour étudier la résilience?
-modèles centrés sur la personne
-modèles de trajectoire
-modèles centrés sur les variables
comment qualifier le développement du cerveau?
-changements dans le fonctionnement et sa structure associés à des progrès cognitifs, affectifs et sociaux
-structure est le résultat de l’interaction constante entre des facteurs génétiques, épigénétiques et environnementaux
qu’implique la maturation du cerveau comme changements?
-perte de densité de la matière grise (élagage synaptique)
-augmentation constante de la matière blanche (myélinisation)
qu’est-ce que l’élagage synaptique?
élimination des connexions neuronales peu utilisées. Les connexions qui sont utiles demeurent actives, mais celles qui sont devenues obsolètes ou déficientes sont éliminées.
qu’est-ce que la myélinisation?
épaissement de la gaine de myéline qui recouvre et isole les axones
quelles sont les conséquences de l’élagage synaptique et de la myélinisation?
-un ajustement minutieux des connexions cérébrales
-une meilleure sélection des régions cérébrales associées à des tâches particulières
-une augmentation de la vitesse du traitement de l’information et de l’efficacité des mécanismes du cerveau
-une meilleure capacité de filtrer l’information non pertinente
-un cerveau mieux adapté aux expériences de l’enfant
qu’est-ce que la motricité globale?
-les jeux libres auxquels les enfants s’adonnent (ex. à la récréation) sont souvent informels et s’organisent spontanément.
-certains jeux physiques sont plus rudes (ex. : chamaillage, luttes, poursuites, coups de pied),
d’autres nécessitent une expression verbale (ex. : saut à la corde, marelle).
-favorise le développement musculaire et squelettique, amélioration agilité et coordination, compétences sociales, meilleure adaptation à l’école.
-les jeux désordonnés et vigoureux sont fréquents à l’âge scolaire et diminuent vers l’âge de 11 ans.
-les compétences motrices continuent de s’améliorer au cours de l’enfance.
qu’est-ce que la motricité fine?
L’habileté motrice dont l’amélioration est la plus évidente à l’âge scolaire concerne la capacité d’écriture.
-cette capacité relève d’un processus moteur, mais aussi très largement d’un processus cognitif.
-même si la capacité graphique évolue avant l’âge de 6 ans (du gribouillage au dessin), c’est à l’âge scolaire que l’enfant passe du dessin à l’écriture.
-pour pouvoir être lue, l’écriture exige une bonne dextérité permettant de tracer des signes graphiques qui correspondent à des modèles reconnus et reconnaissables.
-l’enfant doit donc apprendre à respecter la forme des lettres, leur proportion, leur orientation et leur enchaînement.
quelles sont les trois phases de l’évolution de l’écriture?
-phase pré-calligraphique: apprend à tenir son crayon et à guider sa main pour respecter la configuration des lettres et la trajectoire de ses mouvements.
-phase calligraphique: les gestes plus souples, et les modèles de lettres, l’orientation des lignes et les espacements deviennent plus réguliers.
-phase post-calligraphique: calligraphie personnalisée. vitesse d’écriture accrue, réduction du nombre de relèvements du crayon et des liaisons plus fluides entre les lettres.
quelles sont les dimensions des bienfaits de l’activité physique?
-physique : condition physique, agilité, coordination, flexibilité, force, endurance.
-cognitive : rendement scolaire, habiletés en mathématiques, écriture et lecture, engagement en classe, fonctions exécutives, attention, mémoire et concentration.
-affective : estime de soi, confiance en soi, habiletés personnelles, réduction du stress et de l’anxiété.
-sociale : habiletés sociales (coopération, empathie), interactions positives avec d’autres enfants et adultes, diminution des problèmes avec les pairs et des troubles de comportement.
quels sont les facteurs pouvant favoriser ou entraver la participation des enfants aux activités physiques et sportives?
-implication des parents (comme
participants ou spectateurs)
-niveau de scolarité des parents, revenu
familial (ex. : achat d’équipement)
-environnement bâti (terrain de jeux,
installations sportives)
que sont les comportements sédentaires et quels sont les risques associés?
-activités dans une position assise ou inclinée qui n’entrainent qu’une très faible dépense énergétique.
-risques:
▪ Risques de surpoids et d’obésité
▪ Mauvaise alimentation (consommation de malbouffe)
▪ Développement de diabète et de maladies cardiovasculaires
▪ Troubles musculosquelettiques
▪ Qualité du sommeil altérée
▪ Baisse de concentration, inattention
▪ Rendement scolaire moins satisfaisant
▪ Estime de soi moins élevée
▪ Augmentation de problèmes de santé mentale (ex. : symptômes d’anxiété et de dépression, troubles de comportement)
sur quoi le manque de sommeil a des effets?
la santé physique et mentale de l’enfant, sur son comportement et sur ses performances scolaires.
sur quelles dimensions l’obésité infantile a des répercussions?
-physique : moins bonne condition physique,
problèmes de santé.
-cognitive : la perception que l’enfant a de son
poids peut affecter sa réussite scolaire.
-affective : faible estime de soi, image corporelle
négative, risque accru de dépression.
-sociale : problèmes de comportement, rejet et
problèmes avec les pairs, intimidation.
qu’est-ce que l’image corporelle et que peut avoir un impact négatif sur l’image corporelle?
-image corporelle : représentation que l’on se fait de son propre corps.
-Les modèles féminins et l’idéal de beauté transmis aux filles dès un âge précoce
(via les médias, poupées, etc.)
comment favoriser le développement d’une image corporelle saine?
-encourager l’enfant à participer à des sports ou à des jeux actifs.
-apprendre l’enfant à être critique envers les standards de beauté.
-favoriser les repas en famille et promouvoir une saine relation avec la nourriture.
-ne pas parler de régimes ou de diètes.
quelles sont les maladies pouvant survenir pendant l’enfance?
l’asthme, le cancer, le diabète, les blessures accidentelles.