Cours 3 Flashcards

1
Q

Que disent Faulkner &Foster (2002) sur l’apprentissage implicite vs explicite? Distingue les deux.

A

Un élément clé pour les distinguer est la présence ou non de conscience.

Implicite: Se fait dans notre système sans qu’on en ait conscience.

Explicite: On en est conscient. Capable de nommer, expliquer.

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2
Q

Que disent Graf & Schacter(1985) sur l’apprentissage implicite vs explicite? Distingue les deux.

A

Méthodes pour tester processus diffèrent

Implicite: Évaluer la performance à laide de tests qui dépendent de façon indirecte de la mémoire d’évènements passés, tel que démontré par un changement de comportement

Explicite:Demande à l’individu de rapporter des événements passés délibérément

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3
Q

En quoi consiste l’expérience de temps de réaction sériel de Nissen &Bullemer (1987)? Qu’apprend-t-on de cette expérience?

A

Doit répondre à des stimuli (formant une séquence) apparaissant aux quadrants A-B-C-D en appuyant sur une touche. Il y a 2 conditions: hasard ou séquence. On mesure le temps de réponse au stimulus.

Dans la condition de hasard, il y a peu d’accélération, car peu d’apprentissage se fait.

Séquence: Dès le bloc 2, ils a une accélération car ils sont en train d’apprendre la séquence. On sait que c’est un apprentissage explicite, car lorsque demandé, les participants ont conscience/connaissent la séquence.

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4
Q

En quoi consiste la tâche d’apprentissage de séquence de Lewicki, Hill &Bizot (1998)? Quelles sont les conditions/procédures?

A

Doit répondre à des stimuli apparaissant aux quadrants A-B-C-D en appuyant sur une touche. On mesure le temps de réponse au stimulus. On crée une séquence que personne de peut deviner avec 5 positions. Pour donner un indice qu’il y a une séquence, on accompagne les 5 points de tonalités. Il y a 17 blocs

Pour les blocs 1 à 15: Position 1 assignée au hasard. Position 2 se trouve dans un quadrant différent. Position 3 va varier en fonction de la position 2 (ex: si précédent était horizontal, le prochain est verticale, etc.). Positions 4-5 ont des règles similaires mais pas identiques.
Pour blocs 16-17: Positions 3-4-5, on change l’ordre des règles.

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5
Q

La tâche d’apprentissage de séquence de Lewicki, Hill &Bizot (1998), quelles sont les résultats?

A

On voit une diminution du temps de réaction pendant les 15 premiers blocs. Signifie que les participants ont appris la séquence. Ne se souviennent pas, donc apprentissage implicite.

Ensuite, il y a une augmentation du temps de réponse après le 15e essai (changement de règles). Signifie que le cerveau tente d’utiliser la séquence apprise pour aller plus vite. En changeant la séquence, les participants essaient inconsciemment de réapprendre la nouvelle séquence.

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6
Q

Curran &Kelle (1993) proposent 2 systèmes cognitifs , quels sont-t-ils? En quoi consiste leur expérience? Quels sont les phases et conditions? Qu’est-ce que le score d’apprentissage?

A

Système attentionnel et non attentionnel

On donne une séquence de 6 positions (20 essais par bloc) que les participants doivent rapporter par la suite. On la phase d’apprentissage (simple tâche) et de test (double tâche - compte tonalités aigues). La condition explicite, on indique la séquence avant. Ceux dits “conscients” peuvent rapporte plus de la moitié de la séquence. Ceux peu conscients rapportent au plus la moitié de la séquence. Encore une fois, il y a la condition hasard et séquence.

Dans les 2 premiers blocs, il n’y a pas de séquence, mais on donne les tonalités. Donc, du bloc 3 à 6, on devrait observer une diminution à cause de la double tâche

Le SA est la différence de temps de réponse entre les blocs de hasard et les blocs de séquence. Ça dit à quel point la séquence a été apprise. Plus le hasard te ralentit, plus tu avais appris la séquence. *Pour se protéger lors de l’évaluation de l’article, on soustrait la moyenne pour pas qu’ils disent que la fatigue a joué un rôle.

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7
Q

Qu’est-ce que le système non-attentionnel (Curran &Kelle)? Attentionnel?

A

Est implicite. Ne demande pas de conscience ou d’attention, automatique. Ne fait que compter le nombre de fois que le x apparait dans chaque position (probabilité de présence en une position).

Explicite/Implicite. Peut porter attention sans en être conscient. Peut être explicite: apprendre la séquence et être capable de la nommer. Peut être implicite: apprendre la séquence sans être capable de la nommer. Fait lien entre les positions successives de x.

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8
Q

Comment fonctionne les systèmes non attentionnel/attentionnel dans la tâche de Curran et Kelle à simple tâche? Quels sont les résultats?

A

Sys non attentionnel garde le compte du nombre de fois que le x est apparu dans une position. Essai de prédire la position du prochain x. Logique est qu’il devrait apparaitre à l’endroit où il est le plus apparu

Le système attentionnel abstrait l’information et essai de trouver une séquence logique (faire des prédictions). Logique est que si généralement le x vas vers le bas quand il se trouve en haut à gauche, c’est ce que le SA prédira.

Résultats: On observe une accélération dans le temps de réponse pour tous. Score d’apprentissage>0 partout. Donc, lorsque toute l’attention est disponible, le niveau de conscience influence le niveau d’apprentissage de la séquence. Tout le monde a appris la séquence car tout le monde accélère. Les personnes conscientes ont plus appris que celles non conscientes

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9
Q

Comment fonctionne les systèmes non attentionnel/attentionnel dans la tâche de Curran et Kelle à double tâche? Quels sont les résultats? Conclusion?

A

À double tâche, on bloque le système attentionnel en demandant de compter les tonalités.

On moyenne les résultats des 2 blocs. On remarque que le score d’apprentissage est beaucoup plus petit pendant la double tâche. Montre que le non attentionnel est moins important que l’attentionnel. Les courbes pour les conditions explicites, conscient et moins conscient sont pareilles, donc le niveau de conscience n’a pas beaucoup d’effet. Signifie que c’est implicite. Le score d’apprentissage>0 donc il y a quand même un apprentissage

Conclusion: Dissociation simple, car on n’a pas fait l’expérience contraire (bloquant le non attentionnel). Ne peut pas conclure de façon clair que les 2 systèmes sont indépendants.

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10
Q

Qu’est-ce que l’approche neurologique (Keele, Ivry, Mayr &Hazeltine, 2003) avec PET-Scan sur l’apprentissage de séquences? Quelle est l’hypothèse neurologique? Résultats? Conclusions?

A

Le PET-Scan est une technique d’imagerie cérébrale où on injecte un traceur radioactif dans le système sanguin. Signal du traceur indique flot sanguin plus élevé, donc activité cérébrale plus élevée.

On trouverait des patrons d’activités différents, soit un seul patron actif durant la double tâche et 2 actifs durant la simple tâche. On pourrait donc trouver le lieu de l’attention dans le cerveau. On trouverait donc 2 systèmes cérébraux distincts associés à des systèmes cognitifs distincts.

Régions cérébrales montrent de plus grandes activations selon l’apprentissage de séquences. Système ventral (attentionnel) est activé en simple tâche seulement. Système dorsal (non attentionnel) activé en simple et double-tâche.

Dissociation simple, donc on a 2 systèmes séparés.
Sys attentionnel: Abstrait associations entre positions (essaie d’apprendre séquence), implicite ou explicite selon niveau de conscience, ventral, actif en simple tâche seulement
Sys non attentionnel: Abstrait fréquence d’apparition par position (compte nb de x par endroit), implicite, dorsal, actif en simple tâche et double

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11
Q

Explique l’expérience de Bennet et al. (2009) avec les saumons démontrant les dangers de la neuroscience. Résultats? Conclusion?

A

Montre série de photos à un saumon mort qui doit deviner l’émotion sur l’image. Observe réponse par IRMf. On fait des comparaisons multiples sans correction statistique. Ont trouvé de l’activation. Attention aux stats!

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12
Q

Explique l’expérience de Weisberg, Keil, Rawson Gray (2008), en incluant des faits de neurosciences, démontrant les dangers de la neuroscience . Résultats? Conclusion?

A

On veut voir si le fait de parler de neuroscience change nos interprétations. Montre 18 descriptions de phénomènes psychologiques aux participants. Ces descriptions sont valides, non valides, avec ou sans inclusion neuroscientifique.

Pour les novices avec aucune connaissance en neuro, les faits neuro n’affectent pas l’interprétation des explications valides. Pour les invalides, ça rend les explications plus acceptables.

Pour étudiants en neuro, les faits neuro améliorent toutes les explications. A bcp plus d’effet sur les explications invalides encore une fois. Aucune différence si est au début ou à la fin des cours.

Pour les experts, c’est inutile, car les bonnes explications ont l’air pires et une mauvaise explication reste une mauvaise explication.

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13
Q

Explique l’expérience de McCabe & Castel (2008), en incluant des images de cerveaux, démontrant les dangers de la neuroscience. Résultats? Conclusion?

A

Incluent des images de cerveaux dans des articles fictifs ayant des faits scientifiques pouvant être critiqués. On met aussi des images de graphiques pour voir si ça aurait un effet.

Une représentation visuelle simple n’a aucun effet, mais les images de cerveaux rendent le raisonnement scientifique plus “sensé”.

Les comparaisons multiples statistiques peuvent donc fausser les résultats en neuro imagerie

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14
Q

Quels sont les avantages de la neuroscience cognitive? Désavantages?

A

Avantages:

  • Validité supplémentaire pour expériences behaviorales
  • Dissociations
  • Améliore les interactions entre membres de différents champs d’étude

Désavantages:

  • Matériel extrêmement dispendieux
  • Fiabilité de la mesure/analyses
  • Niveau de confiance trop élevé envers les données
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15
Q

Quels sont les 3 structures/processus nécessaires à la vision? Explications.

A

Oeil, persistence visuelle et carte routière.

Oeil: Structure dynamique en mouvement constant Change de position environ 4 fois par seconde. On est aveugles pendant les saccades (50-100ms). Les fixations (200 ms). Cycle de fixation-saccade dure environ 250 ms et enregistre une scène visuelle distincte

Persistence visuelle: Stimulus est encore apparent même après sa durée physique.

Carte routière: Endroit où on imprime la 1re image jusqu’à ce que la 2e image vienne se fondre à la 1re

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16
Q

Qu’est-ce que la mémoire iconique (registre sensorielle visuel) et ses caractéristiques?

A

Grande capacité, courte durée (250 ms), représentations non-interprétées.

17
Q

Qu’est-ce que l’étude de Sperling (1960) sur la mémoire iconique? Hypothèse? Procédure?

A

Hypothèse est que les participants voient plus que ce qu’ils peuvent rapporter. Participants sont hautement entrainés à la tâche qui est de rapporter un ensemble de chiffres.

Il y a par exemple 3 rangées de 3 lettres et on doit rapporter la lettre ET sa position exacte. Les bonnes réponses considérées sont celle où les 2 conditions sont trouvées.

18
Q

Dans l’étude de Sperling sur la mémoire iconique, explique les résultats du rapport complet.

A

Peu importe le nombre total de lettres de l’ensemble, les participants rapportaient à peu près 4 lettres. On a vu l’image et avant de l’écrire, on a dû nommer les lettre dans notre tête. Donc c’est traité en MCT. À cause qu’on passe par MCT, on ne peut pas savoir la capacité de la mémoire iconique.

Conclusion: Nb de lettres rapportées (capacité MCT) constante chez tous les participants. Quantité d’information initialement acquise ne peut pas être mesurée avec le rapport complet.

Métaphore de l’examen

19
Q

Dans l’étude de Sperling sur la mémoire iconique, explique les résultats du rapport partiel sans délai.

A

On ne sait pas d’avance quelle ligne rapporter. On est obligé de croire que peu importe la ligne testé, on aurait eu le même nombre de lettres bonnes. Donc on fait le nb de lettres x le nb d’alternatives pour trouver la capacité (ex: se souvient de 4 lettres, donc 4 lettres x 3 lignes = 12)

Résultats: Capacité sensorielle est presque tout. Presque parfait si on tient compte de l’erreur expérimentale.

Conclusion: Toute information présentée brièvement est initialement enregistrée en mémoire. Donc, la mémoire iconique a une capacité élevée pour emmagasinage d’informations.

20
Q

Dans l’étude de Sperling sur la mémoire iconique, explique les résultats du rapport partiel avec délai.

A

On entend la tonalité avant, pendant ou après la présentation de la grille de lettres. Si on montre la grille 1 sec après le son, la performance est de presque 0.

Si on présente la grille 150 ms après le son, on rapporte environ 7 éléments. Signifie que puisque le mieux qu’on peut faire avec la MCT est 4 lettres, les 3 lettres restants, n’ont pas le choix de se trouver dans la mémoire iconique. Donc, cette mémoire est encore active avant. C’est quand les courbes se croisent qu’il n’y a plus d’avantage de la mémoire iconique.

Le moment où on ne peut pas déterminer s’il y a plus d’éléments dans la MCT ou iconique est la limite de la mémoire sensorielle (environ 3/4 de sec)

21
Q

Dans l’étude de Sperling sur la mémoire iconique, explique les résultats du rapport partiel catégoriel.

A

Veut voir quel type d’information est enregistré dans la mémoire iconique.

Catégoriel car 2 catégories (chiffres et lettres). Tonalité présentée immédiatement après la grille. Si tonalité basse, on rapporte les lettres, si tonalité haute, on rapporte les chiffres.

Prédictions: Si représentations mentales iconiques sont interprétées, l’indice catégoriel améliore la performance. Serait comme le rapport partiel original. Si représentations mentales iconiques sont non-interprétées, indice catégoriel inutile. Serait comme le rapport complet.

Conclusion: Dans la tâche on est limité par MCT car les représentations ne sont pas interprétées, c’est juste une image qui en attend une autre.

22
Q

Quelles sont les conclusions finales dans l’étude de Sperling (types de rapport) sur la mémoire iconique?

A

Phénomène robuste empiriquement. Capacités. presque parfaite, courte durée (<1 sec), représentations non interprétées.

23
Q

Qu’est-ce que l’étude de Darwin et al. (1972) sur la mémoire échoique? Hypothèse? Procédure?

A

On imite la méthode de Sperling (iconique) pour évaluer les caractéristiques de la mémoire échoique.

Hypothèse est que les participants entendent plus que ce qu’ils ramènent. Utilise chiffres et lettres pour expérience.

Diffuse son dans des écouteurs à gauche, centre ou droite par séries simultanées. On entraine les participants à déterminer si le son vient de droite ou gauche. Doivent rapporter les lettres/chiffres au bon endroit. Fait avec les 4 rapports.

24
Q

Dans l’étude de Darwin sur la mémoire échoique, explique les résultats du rapport complet.

A

3 séries simultanées de chiffres et lettres.

Obtient environ 4.1 items corrects sur 9. Donc MACT a une capacité d’environ 4.1 items. Ne donne pas d’information sur la mémoire échoique.

25
Q

Dans l’étude de Darwin sur la mémoire échoique, explique les résultats du rapport partiel sans délai.

A

Multiplie le nb d’items rapportés par le nb d’alternatives (lignes).

Rapportent 4.8 items sur 9. Un peu moins bon que mémoire iconique, mais matériel est plus fragile car pas présenté de façon simultanée. Donc capacité plus faible que la mémoire iconique. Significativement supérieur au rapport complet.

26
Q

Dans l’étude de Darwin sur la mémoire échoique, explique les résultats du rapport partiel avec délai.

A

Après 1 seconde, si on se fit à la capacité de MCT, on serait à 4.1 items. On se trouve un peu plus haut que ça, donc la différence est la capacité de la mémoire échoique car c’est le moment où il n’y a plus d’avantage à utiliser la mémoire échoique.

27
Q

Dans l’étude de Darwin sur la mémoire échoique, explique les résultats du rapport partiel catégoriel.

A

2 signaux. Si l’indice est en haut, on rapporte les chiffres. Si c’est en bas, on rapporte les lettres seulement.

Prédictions: Si les représentations sont interprétés, l’indice améliorerait la performance. Serait comme le rapport partiel original. Si les représentations sont non-interprétées, l’indice est inutile. Serait comme le rapport complet.

Conclusion: Représentations ne sont pas interprétées.

28
Q

Quelles sont les conclusions finales dans l’étude de Darwin sur la mémoire échoique?

A

Capacité plus limitée que la mémoire échoique, longue durée (4 sec), représentations non-interprétées.

29
Q

Pourquoi Sperling développe le rapport partiel? Avec délai? #M

A

Veut voir si les participants seraient meilleurs pour rapporter 4 lettres sur une même ligne. Dit que puisque le son vient après, l’attention doit se concentrer sur les traces des lettres et non pas les lettres en tant que tel. Trouve qu’ils voient environ 82% des lettres.

Avec délai pour trouver le temps nécessaire pour que les lettres s’effacent. Quand on avait un délai d’environ 1 sec, les participants rapportaient environ 1 lettre.