Cours 3 Flashcards
À quoi répondent les neurones nociceptifs non spécifiques?
à différents types de stimulis (mécanique, chimique et thermique) (WDR=Wide dynamic range) et permettent l’encodage de l’intensité d’un stimulus
À quoi répondent les neurones nociceptifs spécifiques?
Répondent à différents types de stimulus (thermique, chimique et mécanique) MAIS uniquement nociceptif. Permettent de signaler trè spécifiquement la présence d’un stimulus potentiellement dommageable pour les tissus.
Qu’est-ce que l’inhibition latérale?
Lorsqu’un neurone est activé, les potentiels d’action produits sont donc associés à des projections inhibitrices dites «latérale» car elles inhibent les neurones adjacents en direction latérale, devient plus précis.
Le processus d’inhibition latérale permet d’augmenter le contraste entre la zone stimulée et celles peu ou pas excitées et permet ainsi d’augmenter le pouvoir séparateur entre deux zones stimulées
Vrai ou faux: une stimulation à une intensité donnée est perçue comme plus doulureuse lorsque appliquée sur une plus grande surface. (sommation spatiale)
Vrai et faux. Vrai à un certain degrés. Si la surface est trop grande, la perception n’est cependant pas directement proportionnelle à la surface stimulée puisque à un point donné, des mécanismes inhibiteurs sont également recrutés et bloquent partiellement le message de douleur. Inhibition généralisée se fait.
Vrai ou faux: une stimulation est répétée plusieurs fois à haute fréquence, la réponse s’accroît progressivement à chaque stimulus. Si vrai, pourquoi?
Vrai. S’accumule car fibre c ne revient jamais au repos et décharge constamment. Ex: tattoo
Expliquez la voie lemniscale.
Voie ipsilatérale car l’axone principal demeure du même côté de la moëlle que le côté qu’il innerve.
Connexion avec le deuxième neurone qui se fait dans le bulbe rachidien.
Décussation du deuxième axone (bulbe rachidien)
Connexion avec le troisième neurone dans le thalamus (noyau VPL)
Dernier axone qui finit dans le cortex sensoriel.
Expliquez la voie spinothalamique.
Voie controlatérale, chemine du côté opposé à la région du corps innervée par ses axones.
Connexion avec le deuxième neurone dans la corne dorsale de la moëlle épinière du côté d’où vient l’influx.
L’axone du deuxième neurone décusse tout de suite.
Connexion avec le troisième neurone dans le thalamus (noyau VPL).
Dernier axone qui finit dans le cortex sensoriel et insula.
Expliquez la voie spinoréticulaire
Même que spinothalamique mais va dans l’insula et le cortex cingulaire antérieur.
Douleur et température motivoaffective.
Qu’arrive t-il lors d’une atteinte du ganglion de la racine dorsale?
Perte de la sensation de la partie innervée (dermatome) atteinte permanente car dégradation des fibres aux alentours.
Qu’arrive t-il lors d’une atteinte de la racine dorsale?
Syndrome radiculaire de type irratif (quand la racine est irritée) et de type déficitaire quand la racine est totalement détruite (faiblesse, paralysie)
Nociception produit de la paresthésie.
Qu’arrive t-il lors d’une atteinte de la racine ventrale?
Paralysie associée à une atrophie. Syndrome radiculaire moteur (ressent tout mais le moteur altéré)
Qu’arrive t-il lors d’une atteinte des colonnes dorsales?
Problèmes de perception, de locomotion d’installation graduelle à une paralysie d’installation soudaine.
Qu’arrive t-il lors d’une lésion de l’hémi-moelle?
Atteinte motrice périphérique ipsilatérale
hyperesthésie ipsilatérale juste au-dessus de la zone anesthésique.
hypoesthésie profonde proprioceptive, vibratoire et discriminative ipsilatérale sous la lésion.
hyperesthésie controlatérale segmentaire à la lésion.
hypoesthésie thermo-algésique (insensibilité tactile, douloureuse, et thermique) controlatérale sous la lésion
Quel est le rôle du thalamus?
Transfert et filtre les informations sensorielles afférentes vers le cortex (VPL). Relais l’information dans les boucles cortico-thalamiques efferences au cortex
Quel est le rôle du noyau VPL?
Discrimination sensorielle de la douleur. A cause de la projection dans le SI, donne une information quant à la localisation et l’intensité de la douleur.