Cours 3 Flashcards

1
Q

Comment définir la violence conjugale?

A

Violence conjugale définie comme une prise de contrôle
« La violence conjugale se caractérise par une série d’actes répétitifs, qui se produisent généralement selon une courbe ascendante. (…) La violence conjugale comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique. Elle ne résulte pas d’une perte de contrôle, mais constitue, au contraire, un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle. Elle peut être vécue dans une relation maritale, extramaritale ou amoureuse, à tous les âges de la vie. »
Un partenaire qui a un pouvoir sur l’autre

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2
Q

Violence conjugale situationnelle

A

« La violence conjugale situationnelle survient lors de conflits ou de différends ponctuels entre deux partenaires et résulterait d’une réponse inadaptée au stress, à l’exaspération et à la colère issus de conflits dans le couple. Sans présenter un schéma général de contrôle, cette violence s’inscrit plutôt dans une dynamique violente de gestion des conflits. La violence situationnelle peut être mineure ou sévère, fréquente ou isolée. »
Ici, ça peut être une perte de contrôle.
La violence conjugale peut être exercée par un partenaire ou un ex-partenaire

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3
Q

❖ Qu’est-ce qui distingue la violence conjugale d’une chicane de couple?

A

• Rapport de pouvoir (pouvoir d’une personne sur l’autre), prise de contrôle, présence du cycle de la violence et le partenaire qui fait avancer le cycle
• Ça revient à travers le temps quant on parle toujours de la même chose (spécifique à un conflit)
• Récurrent dans la même thématique
• Dans situationnelle, on ne veut pas nécessairement retirer la personne du couple contrairement à VC.
• Pas d’enfant témoin de violence
• Pertinent de la voir comme un continuum.
❖ Pas de définition légale (facteur aggravant à la peine de voie de faits)

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4
Q

Différentes formes : PSYCHOLOGIQUES

A

+ répendue, moins reconnue (plus subtile)

Dévaloriser l'autre, rabaisser,
Insulter, dénigrer, humilier,
Utilisation du chantage et menaces (se suicider)
Isolement social, controle relationnel
Contrôle excessif
Violence envers objets ou animaux
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5
Q

Différentes formes : PHYSIQUES

A

Plus médiatisée, ou blessures peuvent être déguisées en accidents

Coups, gifles, tirer chvx, bousculades
Brulures, morsures, étranglement
Exercer contrainte physique
Lancer objet vers l'autre
Utiliser arme
Homicide
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6
Q

Différentes formes : SEXUELLE

A

La moins dénoncé. S’accopagne souvent d’autres formes

Attouchements sexuels et AS
Imposition d’actions dégradants et pratiques sexuelles non désirées
Visionnement ou diffusion de matériel porno contre son gré, prostitution contre son gré
Dénigrement sexuel
Transmission volontaire ou négligence d’ITSS
Coercition reproductive

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7
Q

Différentes formes : ÉCONOMIQUE

A

Forme peu connue, peut-être excersé même si elle occupe un emploi

Contrôle et surveillance des activités économiques
Privation ou contrôle des ressources financières et matérielles
Création d’une dépendance financière (interdire de travailler)
Dépense excessive qui met en péril budget familial

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8
Q

Prévalence de la violence conjugale

A
  • Diffère beaucoup d’une étude à l’autre à cause des différentes mesures utilisées (subie ou perpétrée, quelle forme, à quelle fréquence, depuis combien de temps?)
  • Des chercheurs québécois recensent que 80 % des adultes en couple auraient subi au moins un acte de violence psychologique dans l’année précédant l’étude
  • Selon une étude de l’ESG, 4 % des Canadiens et Canadiennes disent avoir vécu de la violence physique et/ou sexuelle par un conjoint ou ex-conjoint dans les 5 dernières années
  • Les hommes et les femmes seraient aussi nombreux à rapporter des actes de violence conjugale, mais les femmes rapportent en vivre de manière plus chronique et sévère (ex: agression sexuelle, blessure physique, arme)
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9
Q
  1. Qu’est-ce que la théorie de la symétrie de la violence?
A

• Autant de violence chez les H et F. Pas un phénomène genré. Théorie qui ne distingue pas les formes de violences.

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10
Q

• Autant de violence chez les H et F. Pas un phénomène genré. Théorie qui ne distingue pas les formes de violences.

A
  • Ne prenait pas en compte du contexte ni de qui a inciter le conflit ou les premiers gestes de violences
  • Gestes pas quantifié (gestes différents sont équivalents)
  • Avait déjà la théorie en tête, les chercheurs, n’ont pas inclus VS.
  • Ne prend pas en compte la subjectivité des actes (ne connait pas l’impact de l’insulte)
  • L’étude prend juste en compte les conflits
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11
Q
  1. Quelle est l’alternative proposée par Johnson (1995, 2000, 2006) qui est présentée dans l’article d’Allen (2011) pour aller au-delà de ce débat?
A

• Utiliser les typologies de violence pour les différencier
• Terrorisme intime, violence conjugale situationnelle, ????, Situationnelle.
Autre solution: parler de violence bidirectionnelle plutôt que de symétrie

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12
Q

Les étapes\cycle de la violence :

A
  1. La tension : La victime marche un peu sur des œufs
    - Agresseur a des excès de colère, menace l’autre du regard, peser de lourds silence.
    - Vicitime se sent inquiète, tente améliorer climat, fait attentiion à ses propres gestes et paroles
  2. Agression : L’agresseur violente l’autre, ça éclate.
    - Violence sur plan psyho, psycho sexuel ou écono.
    - Victime se sent humiliée, triste, sentiment que situ est injuste.
  3. Justification : C’est parce que je passais une mauvaise journée ou etc. ou parce que tu as provoqué cette colère là en moi
    - Agresseur trouve excuser pour justifier compt. Peut mettre faute sur victime
    - Victime tente de comprendre explications, aide à changer, doute de ses propres perceptions, se sent responsable de la situation
  4. Réconciliation, Lune de miel : Excuse, couvrir l’autre de cadeaux, etc. Une belle chimie. Phase de lune de miel.
    - Agresseur demande pardon, parle de thérapie ou suicide
    - Victime lui donne une chance, apporte son aide, constate ses effort, change ses propres habitudes

Au début, la réconciliation peut être longue. Plus le temps avance, plus le temps avant d’arriver à l’agression est rapide et moins il y a de réconciliation.

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13
Q

Facteurs de maintien

Pourquoi les personnes qui subissent de la violence conjugale demeurent avec leur partenaire?

A
  • La peur des représailles (dirigées vers soi ou les enfants), manque de confiance envers le système judiciaire et policier
  • L’isolement social, peu de contacts avec les parents et amis, manque de connaissance quant aux ressources d’aide
  • La peur du jugement, de ne pas être cru
  • L’espoir constant que l’autre va changer, en modifiant ces propres agissements
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14
Q

Qu’est-ce qui fait que les personnes quittent leur partenaire violent?

A

: Se rendre compte que les enfants vivent des conséquences, se rendre compte qu’elle a des ressources (amis, institutionnelles, quand il y a un seuil de non-retour qui est atteint (ex : blessures physiques qui restent, AS, …)

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15
Q

Ce qu’il faut retenir

A
  • Les actes de violence conjugale sont fréquents, et il ne faut pas banaliser la violence psychologique.
  • Il est possible que des personnes aient des chicanes impliquant des comportements violents, sans être dans une dynamique de violence.
  • Violence conjugale = processus dynamique, qui n’est pas fixe dans le temps (fréquence, sévérité, forme, par qui, pouvoir?)
  • Difficile à évaluer, combiner questionnaire et entrevue
  • Les femmes sont plus susceptibles de subir de la violence comme une prise de contrôle (terrorisme intime), mais les hommes peuvent également être victimes de violence de la part de leur partenaire intime.
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16
Q

Ce que vous pouvez faire

A
  • Valoriser les relations amoureuses saines et égalitaires -
  • Promouvoir de saines habiletés de communication et de gestion de conflits, tant à l’enfance, à l’adolescence qu’à l’âge adulte -
  • Être empathique envers les personnes qui vivent dans une dynamique de violence, ne pas les juger, comprendre les raisons qui font qu’elles restent, continuer d’être présent.e pour contrer l’isolement - rester en contact avec ces gens, briser l’isolement
  • Diffuser les ressources d’aide (S.O.S. Violence conjugale, centres d’hébergement, centres de femmes, CAVAC, etc.)
  • Commençons par changer nos propres comportements…
17
Q

La violence dans les relations amoureuses (VRA) à l’adolescence

A

1 jeune sur 4 victime de violence
Pour chacune des formes : les filles rapportent en vivre plus, mais un petit peu plus sauf pour la violence sexuelle où il y a un plus grand écart

18
Q

La violence conjugale chez les LGBT

A
  • un peu plus à risque de la vivre de la violence
    État de la situation
    Puisqu’il y a plusieurs défis liés à l’évaluation de la violence, il est difficile de stipuler à quel point les personnes LGBT sont plus à risque de subir de la violence sexuelle.
    • Violence conjugale:
    L seraient autant à risque à l’adulte
    G et B seraient plus à risque
    On en connait trop peu sur T
    • Violence sexuelle (non conjugale) en milieu universitaire: LGBT seraient plus à risque (plus les B)
19
Q

Quels sont les facteurs pouvant expliquer que les personnes LGBT sont plus vulnérables à la violence dans les relations intimes?

A

Isolement social (partenaire principale source de soutien
Pression sociales (désir de bien faire paraitre communauté)
Homonégativité intériorisée (honte par\r à orientation sexuelle)
Contrôle hétérosexiste (+ ado) (menacer de outer)
Présence VIH (+ adulte) (blamer statut séropositif, menacer de dévoiler, empêcher avoir accès à services médicaux)
Manque de modèles LGBT (survivantes de violence
Ressources insuffisates (peu de ressources adaptées)