Cours 1 Flashcards
1- Pour qu’on puisse parler d’agression sexuelle, il doit y avoir trois éléments (1) un contact physique, (2) de nature sexuelle (3) sans le consentement de la personne
• Pas nécessairement besoin d’avoir un contact physique (ex: dévêtir, se masturber) dans ce cours, c’est avec ou sans contact. Pas nécessairement celle d’un point de vue juridique. Avec ou sans contact.
2- La grande majorité des victimes sont agressées par une personne qu’ils connaissent.
• Vrai. Presque la totalité chez les enfants. Chez les adultes, c’est un peu moins.
3- Au Québec, on estime qu’un (1) homme sur dix (10) a vécu une agression sexuelle au cours de sa vie.
- 1 homme sur 6.
* 1 sur 10 : avant 18 ans.
4- Au Québec, on estime qu’une (1) femme sur cinq (5) a vécu une agression sexuelle au cours de sa vie.
- 1 sur 3 : au cours de la vie.
* 1 sur 5 : avant 18 ans.
5- La moitié des enfants agressés sexuellement dévoilent les faits 6 mois ou moins après l’agression.
- Faux. Plus la victime est jeune, plus ça prend du temps. La moitié des enfants dévoilent 5 ans après.
- 1 sur 5 en a jamais parlé à personne.
6- Le harcèlement sexuel constitue un crime selon le Code criminel canadien pouvant entraîner jusqu’à 2 ans de prison.
• Harcèlement sexuel n’est pas un article dans le code criminel canadien. Dans le code, harcèlement, c’est plus de la menace de la vie d’une autre personne. Peut-être sexuel si menace la vie de la personne. C’est plus au niveau des normes du travail (c’est plus des sanctions professionnelles)
7- Au Québec, seuls.es les professionnels. Elles ont l’obligation légale de signaler à la DPJ un cas d’agression sexuelle.
• Non. Tous citoyens. Quand on a un doute en tant que professionnels, obligation. Quand on a un doute sérieux en tant que citoyen, TOUS citoyens, on signale à la DPJ.
8- À l’UQAM, la politique numéro 16 contre le harcèlement sexuel ne permet pas à un.e étudiant.e et un.e enseignant.e d’avoir une relation sexuelle.
• Faux. C’est plus utilisation de force et d’autorité. S’il y a consentement, it’s ok même si position d’autorité.
9- Un enfant qui se masturbe est un indice qu’il pourrait avoir vécu une agression sexuelle.
• Faux. Ça ne veut pas dire que c’est possible. Cela fait partie d’un développement normal. Un comportement hypersexualisé peut éveiller un son de cloche (surtout si c’est drastique). Ex: simuler des positions sexuelles, mais ça ne veut pas dire certainement.
10- Les allégations d’agression sexuelle faites par les enfants se révèlent plus souvent qu’autrement fausses.
• Faux. Mythe. Fausses allégations pour n’importe qu’elle autre crime sont le même pourcentage. Enfant ou adulte. 3 à 6%. Et pour les enfants, c’est souvent l’alinéation parentale.
11- Les enfants qui modifient leur version des faits de l’agression sexuelle ont probablement menti la première fois, ce qui entraîne de fausses allégations.
• Faux. Les enfants sont encore plus sensibles aux avocats de la défense et contre-intérogatoire.
12- Les enquêtes actuelles indiquent qu’environ 10% des agressions sexuelles sont dénoncées annuellement aux services de police.
• Vrai. 5 à 10%.
13- Les séquelles des agressions sexuelles sont différentes d’une personne à l’autre, mais le stress post-traumatique est présent chez presque toutes les victimes.
• Faux. Ça dépend vraiment du soutien et de la résilience de la personne. Le PTSD, c’est une conséquence parmi tant d’autres.
14- Les enfants vivant avec un handicap physique ou une déficience intellectuelle sont plus à risque d’être victimes d’agression sexuelle que les autres enfants.
• 2 à 6x plus à risque. Plus facile d’exercer le pouvoir sur elle.
15- Le fait qu’un enfant a été agressé sexuellement augmente les risques qu’il soit de nouveau victime d’agression sexuelle au cours de sa vie.
• Vrai. C’est un facteur de risque important. Chez les adultes, probablement qu’ils ont vécu d’autres épisodes.
16- Il est nécessaire qu’il y ait une preuve physique ou une corroboration (ex : témoin) de l’agression sexuelle pour qu’il vaille la peine de se rendre en cours.
• Faux. Sans preuves physiques, ça peut valoir la peine.
17- L’examen médical permet rarement de détecter une preuve physique qui confirmerait que la personne ait réellement subi une agression sexuelle.
• Vrai. Ça prend du temps de dénoncer. Même à ça, à part le sperme, c’est questionnable et rare pour les preuves physiques.