Cours 3 Flashcards

1
Q

Quels sont les 5 aspects de la vie familiale qui jouent un rôle dans la transition à la parentalité ?

A
  1. La vie « intérieure » des deux parents (sens de soi, vue du monde, bien-être émotionnel)
  2. La qualité de la relation maritale : communication, rôles familiaux, satisfaction (correspondance entre la relation attendue et la relation réelle, ou concordance entre les attentes et les comportements réciproques des partenaires du couple)
  3. La qualité de la relation avec la famille élargie
  4. La relation entre la famille et les institutions (employeurs, école, réseau d’amis)
  5. L’arrivée de l’enfant : la qualité de la relation de chaque parent avec l’enfant
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2
Q

A quoi se réfère la “vie intérieure” du parent?

A

A un processus de parentalité qui se décline comme suit :
- Se sentir parent
- Agir comme parent
- Être pourvoyeur de soins
- Être protecteur de l’enfant

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3
Q

Le processus “d’être parent” dépend d’un ensemble de facteurs : ___________, ___________________, ________________, etc.

A

personnalité, parcours de vie individuel, entourage social, etc.

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4
Q

Un changement de ________________ chez les parents doit s’opérer –> cela implique un ____________________ par rapport aux familles d’origine, suite au changement de ________ des parents.

A

l’identité individuelle
repositionnement
statut

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5
Q

“Devenir parent met les « enfants » à égalité avec leurs propres parents”. Qu’est-ce qu’on entend par là?

A

En gros, le premier à avoir des enfants “bascule” ses propres parents dans les générations supérieures en les transformant en grands-parents

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6
Q

L’arrivée de l’enfant complexifie l’organisation systémique de la famille. Au système conjugal s’ajoutent :
1) _______________________
2) _______________________
3) _______________________

A

1) Les systèmes parentaux dyadiques et triadique
2) Le système co-parental, dépendant de la qualité de la relation du système conjugal
3) Les nouveaux rôles

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7
Q

VRAI OU FAUX
Il y a une période de “flottement” qui se manifeste par une insatisfaction normalement transitoire, lors des 6 premiers mois.

A

FAUX –> lors des deux premières années

Un consensus à propos des nouveaux modes et nouveaux rôles permet au couple de réaliser la transition avec une satisfaction réciproque.
Une incapacité à trouver un consensus, à négocier de nouveaux modes mène à une insatisfaction durable.

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8
Q

Qu’est-ce que l’alliance familiale?

A

= le degré de coordination atteint par ses membres pour réaliser une tâche commune

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9
Q

Quel est l’intérêt du modèle de l’alliance familiale?

A

A travers les activités quotidiennes repas, jeux, tâches communes , nous pouvons observer la capacité :

  • De la famille à faire équipe, à se coordonner sur le plan émotionnel, à maintenir un contact inclusif (triadique), à résoudre les conflits et les incertitudes ;
  • De chaque parent, à soutenir l’autre parent dans les soins envers l’enfant et à faciliter l’accès émotionnel de l’enfant envers l’autre parent ;
  • De l’enfant, à s’impliquer et impliquer le/les parent(s) dans un échange affectif.

–> Modèle conçu pour l’évaluation des interactions non verbales => peut donc impliquer des enfants dès 3 mois

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10
Q

La qualité du fonctionnement familial ne dépend pas seulement de la structure de la famille mais aussi de ses dynamiques ________________, ______________ et de la résolution des tâches _________________.

A

communicationnelles
affectives
développementales

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11
Q

Une alliance familiale fonctionnelle permet à l’enfant de développer un _________________ et une ____________________ car cohérence des messages émis

A

sentiment de sécurité familial
représentation de la famille comme protectrice

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12
Q

L’alliance familiale interroge 6 points :
1. __________________
2. __________________
3. __________________
4. __________________
5. __________________
6. __________________

A
  1. Les comportements parentaux intuitifs
  2. La qualité de la relation co-parentale
  3. Les possibilités de négociations entre les partenaires
  4. L’engagement de l’enfant
  5. Les capacités d’autonomie de l’enfant
  6. Le climat affectif au sein de la famille
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13
Q

Qu’est-ce que le Lausanne Trilogue Play ? (LTP)

A

Situation de jeu en quatre parties, stimulant les différents sous-systèmes possibles dans une triade familiale :
1) Un des parents joue avec l’enfant, l’autre est simplement présent
2) Les parents changent de rôle
3) Les deux parents jouent ensemble avec l’enfant
4) Les deux parents discutent ensemble, l’enfant est simplement présent

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14
Q

But du LTP?

A

Que les membres de la famille parviennent à se coordonner et à partager du plaisir autour d’un moment ludique

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15
Q

Le LTP a été modélisé dans le cadre de l’étude sur _____________________.

A

la dépression post-partum maternelle

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16
Q

VRAI OU FAUX
Le setting du LTP est variable

A

FAUX
Le setting est standardisé afin d’évaluer la façon dont les parents vont établir un contexte d’interaction par leur configurations corporelles: les parents et le bébé sont assis dans des chaises disposées en triangle, à une distance qui encourage le dialogue.
(normalement 4 cams mais le prof en met 2 bien disposées)

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17
Q

VRAI OU FAUX
Les consignes sont standardisées et c’est tjrs le père qui commence pour la partie 1

A

VRAI

“Nous allons vous demander de jouer en famille avec X. Essayez de faire comme vous faites d’habitude. Le jeu se déroulera en quatre parties.
Pendant la première partie, l’un de vous joue avec X et l’autre est simplement présent. On a tiré au sort et c’est à vous Monsieur de commencer si vous voulez bien. C’est donc vous Monsieur qui commencez à jouer avec X, vous essaierez de faire faire au bébé ce qu’il sait faire d’habitude avec vous, pendant que vous Madame resterez tout simplement présente.
Deuxième partie, après quelques minutes, comme vous le sentez, vous changerez les rôles et c’est Madame qui jouera avec X pendant que Monsieur sera simplement présent.
Après quelques minutes, vous passerez à la troisième partie, où vous jouerez les deux ensemble avec X pendant quelques minutes.
Et enfin, pendant la quatrième et dernière partie, vous discuterez entre vous et ce sera au tour de X d’être simplement présent(e).
Vous prenez votre temps. En général ça peut prendre entre 8 et 10 minutes (pour les grands, dès 6 mois: 10-15 minutes).
Vous pouvez commencer dès que vous êtes prêts. Pour chaque partie, vous pouvez choisir la durée et la position de la chaise.
Avez-vous des questions?
Moi je serai là derrière la vitre. Vous m’appelez ou vous me faites signe dès que vous avez fini ou s’il y a un problème.”

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18
Q

Qu’est-ce qu’on observe dans les 2 premières parties du LTP?

A

Comment le tiers accepte d’être en retrait, sa tolérance à l’alliance des deux autres sans le prendre pour une coalition et le degré de coordination parent-enfant

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19
Q

Qu’est-ce qu’on observe dans la partie 3 du LTP?

A
  • La coopération familiale
  • La manière dont les parents agissent ensemble : Sont-ils à l’unisson? Agissent-ils en alternance? Un des parents est-il en retrait? Sont-ils (des)organisés ?
  • La coopération à trois : les parents sont-ils ajustés à l’enfant et tiennent-ils compte de ses signaux? L’enfant est-il engagé avec ses parents?
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20
Q

Qu’est-ce qu’on observe dans la partie 4 du LTP?

A
  • Comment le bébé accepte-t-il d’être en retrait?
  • Comment les parents arrivent-ils à le laisser ?
  • La coopération dyadique : tant l’alliance conjugale (le couple est accordé, leurs affects sont authentiques) que l’alliance co-parentale (ils parlent à voix basse, gestion du double agenda, monitoring de l’état de l’enfant)
21
Q

Comment est-ce qu’on évalue ces interactions dans le LTP?

A

Avec la FAAS (Family Alliance Assessment Scale) : évaluation clinique fonctionnelle des alliances familiales (coopérative, conflictuelle, désordonnée)

Cette échelle s’effectue a posteriori à partir de la bande vidéo du «Jeu trilogique» de la famille

22
Q

La FAAS est un instrument se présentant en deux parties qui permettent deux types de codages complémentaires :
- …
- …

A
  • Le premier codage implique de catégoriser l’alliance familiale sur base des configurations corporelles, du respect des rôles, des activités partagées par la famille et de la collaboration qu’elle aura pu mettre en place pour parvenir à réaliser la tâche demandée. Les alliances peuvent être coopérative (fluide ou tendue); conflictuelle (ouverte ou couverte) et enfin désordonnée (exclusive ou chaotique)
  • Le deuxième codage complémentaire au premier se base sur 5 échelles permettant d’évaluer la qualité des interactions de la famille (4 pour aspects structurels et 1 pour aspects dynamiques) et deux échelles supplémentaires relatives aux sous-systèmes de la famille. Chaque échelle est caractérisée par deux, voire trois critères, critère auquel on attribue 2 points si on le juge approprié, 1 point si on le juge modéré et 0 point si on le juge inapproprié.
23
Q

Les 3 types d’alliances possibles sont :
1) _______________________
2) _______________________
3) _______________________

A

1) Alliance coopérative
2) Alliance conflictuelle
3) Alliance désorganisée

24
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’alliance coopérative?

A

Caractérisée par des positions corporelles des partenaires qui sont ouvertes à l’interaction, des rôles définis et respectés et un jeu guidé par un fil conducteur.
–> L’impression qui prédomine est que les membres de la famille travaillent en équipe et que la cohésion familiale est caractéristique des interactions. L’alliance sera fluide ou tendue selon les efforts fournis lors du jeu.

25
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’alliance conflictuelle?

A

Les rôles de ne sont pas clairement définis avec de fréquentes interférences de chacun. On peut aussi noter un indicateur important qui implique que les parents sont plus à l’aise quand ils agissent seuls en partie 1 et 2 qu’ensemble.

–> L’impression qui prédomine est qu’il existe un conflit (caché sous une façade de positivité mais qui transparait car le rythme et l’intensité des émotions ne sonne pas juste ou exprimé lorsque la négativité prédomine)

26
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’alliance désorganisée?

A

La position corporelle d’au moins un des partenaires n’est pas du tout ouverte à l’interaction. Donc aucune interaction à trois ne peut vraiment avoir lieu pendant tout l’ensemble du jeu. L’alliance désordonnée exclusive donne lieu à des activités mais toujours dyadiques. L’alliance désordonnée chaotique ne donne lieu à aucune cohésion

27
Q

Du pdv structurel, l’alliance dépend de 4 fonctions interactives :
- _______________
- _______________
- _______________
- _______________

A
  • Participation
  • Organisation
  • Focalisation
  • Partage affectif
28
Q

Du pdv dynamique, l’alliance dépend d’une fonction :
- _____________________

A
  • Erreurs de communication et résolutions
29
Q

Du pdv des sous-systèmes de la famille, cela comprend :
- ____________________
- ____________________

A
  • Coordination co-parentale : coopération et soutien entre parents (conflits ou pas?)
  • Engagement de l’enfant : l’enfant est-il engagé dans la mesure de ses compétences développementales? Auto-régulation? Autonomie?
30
Q

VRAI OU FAUX
Il existe deux échelles relatives aux aspects dynamiques de la relation : le partage affectif et les erreurs de communication et résolutions.

A

FAUX
Partage affectif fait partie des 4 échelles relatives aux aspects structurels de la relation // Erreurs de communication et résolutions sont la seule échelle concernant les aspects dynamiques de la relation

31
Q

Comment est représentée la participation ?

A

C’est la manière dont les partenaires se donnent des signaux de disponibilité mutuelle à l’interaction. Dans la participation, on regarde si tous les partenaires sont-ils inclus dans l’interaction. Les critères d’observations sont donc: la posture/regard et l’inclusion des partenaires.

32
Q

Comment est représentée l’organisation ?

A

C’est la manière dont les partenaires organisent la tâche en fonction des rôles donnés par la consigne. Par exemple : partenaire actif/partenaire tiers. Les critères d’observations sont donc: l’implication dans les rôles et la structure/temps du jeu.

33
Q

Comment est représentée la focalisation ?

A

C’est la manière dont les partenaires peuvent agir ensemble autour d’un focus commun. Les critères d’observations sont donc: la co-construction et l’encadrement de l’enfant.

34
Q

Comment est représenté le partage affectif ?

A

C’est la manière dont les affects sont mutuellement compris et partagés. Les critères d’observations sont donc: la chaleur familiale, la validation et l’authenticité.

35
Q

VRAI OU FAUX
L’aspect dynamique de l’interaction nous fait comprendre que toute activité qui requiert une coordination implique de manière inhérente des désajustements dans la synchronie des comportements des membres de la famille.

A

VRAI

36
Q

Comment sont représentées les erreurs de communication et leur résolution?

A

C’est la manière dont la famille va gérer et tenter de résoudre ces erreurs. La résolution va-t-elle être couteuse pour la fluidité de l’interaction ou peu couteuse.

37
Q

Le modèle de l’alliance familiale et ses instruments d’évaluation (FAAS) sont très sensible aux _________________________.

A

compétences de l’enfant en fonction de son âge

38
Q

Selon la théorie fonctionnaliste des émotions, les émotions permettent d’____________, de ____________ ou de ____________ les relations entre la personne et l’____________________
–> __________________________

A

établir
maintenir
rompre
environnement externe
réguler le cours des interactions

39
Q

Qu’est-ce que l’intersubjectivité?

A

= partage de l’expérience vécue

40
Q

VRAI OU FAUX
Comme le souligne Damasio (2000), le langage verbal ne suffit pas pour communiquer l’expérience vécue. Le langage corporel a un rôle central.

A

VRAI
==> Dans cette optique, plusieurs auteurs avancent que les bébés sont capables d’une intersubjectivité précoce : imitation et capacité à s’engager dans une relation triangulaire

41
Q

Il y a 3 types d’intersubjectivité :
1) ________________
2) ________________
3) ________________

A

1) Intersubjectivité primaire : directe
2) Intersubjectivité secondaire : référentielle
3) Intersubjectivité symbolique : communication de son expérience vécue à l’aide du jeu symbolique

42
Q

Qu’est-ce que l’intersubjectivité primaire ?

A

Elle serait observable dès le premier trimestre de vie. Selon Stern, le bébé développe durant l’interaction, un «schème-d’être-avec» qui représente l’expérience subjective qu’il vit dans une unité qui englobe perception, action, cognition et affect (Stern, 1993). Comme le souligne Fivaz en 2001, plusieurs développementalistes considèrent que cette intersubjectivité primaire se caractérise pas des formes rudimentaires d’intentionnalité avec des comportements orientés vers un but mais sans exigence d’anticipation. Il s’agit en fait d’ une exploration active de la relation à l’autre

43
Q

Qu’est-ce que l’intersubjectivité secondaire ?

A

Elle serait marquée par la référenciation sociale (Klinnert, 1983). Un des indicateurs précurseurs de cette intersubjectivité est le pointage pouvant apparaître dès neuf mois dans le jeu triangulaire du LTP. L’intersubjectivité secondaire est caractérisée elle par une intentionnalité avec anticipation.

44
Q

Qu’est-ce qu’on entend par “référentielle” ?

A

= Recherche délibérée du partage d’expériences subjectives sur les événements et les objets

45
Q

Qu’est-ce que l’intersubjectivité symbolique ?

A

L’intersubjectivité à trois se complexifie alors une nouvelle fois aux alentours de la deuxième année de l’enfant avec l’avènement de la parole et de sentiment complexe comme la culpabilité par exemple. Son caractère symbolique est alors bien marqué.

46
Q

Quelles sont les compétences de l’enfant à 3 mois ?

A
  • Partenaire actif de l’interaction (ex: still face)
  • Compétence triadique : chaines de transition visuelle rapide vers ses deux parents (dans un intervalle de 5 secondes) et leur adresse son affect
  • Capacité d’imitation
47
Q

Quelles sont les compétences de l’enfant à 9 mois ?

A
  • “Affective sharing” : concerne les sentiments positifs
  • “Affect signaling” : concerne le sentiment de désaccord
  • “Social referencing” : concerne les sentiments d’incertitude
48
Q

Quelles sont les compétences de l’enfant à 18 mois ?

A
  • Accès au symbolique
  • Début du langage