Cours # 3 Flashcards
Quelles sont les 4 dimensions de la pauvreté au Qc avant 1960 ?
- La classe ouvrière
- Les conditions de vie des femmes
- Les conditions de l’éducation
- Les conditions de santé
La Révolution industrielle boulverse les rapports de travail, propriétés et pouvoir où 2 nouvelles classes prennent naissances (bourgeoisie, classe ouvrière). Quelles sont les conditions de travail et de vie des ouvriers ?
- Travail : pénibles, longues heures (10-12h, 6/7), salaire bas, conditions de santé déplorables, ne pouvaient jamais manquer car avaient besoin d’$.
- Vie : pénibles, habitent logements délabrés / mal entretenus / plusieurs familles, mauvaise nourriture. Ouvriers = extrêmement pauvres à cause des conditions de travail et du salaire.
Quelles étaient les conditions de vie des femmes ?
- Travail féminin concentré dans les emplois de manufactures / services domestiques
- Minorité s’oriente vers infirmière / professeur
- Salaire très bas, paye misérablement
- Pauvreté touche davantage femmes et enfants (devaient travailler)
- Femmes mariées devaient rester à la maison
Quelles étaient les conditions dans le domaine de l’éducation ?
- Écoles publics font face à plusieurs problèmes d’équipements et sanitaires.
- Primaire : 70% = 1 seule classe, 60% = pas d’électricité
- Secondaire : sous-équipés, sous-financés et insuffisants
- Prof = femmes donc conditions de travail sont pénibles / salaire bas
- Formation laisse à désirer, qualité de l’éducation est piètre et sexiste
- Clergé en charge de l’éducation, discrimination
- 6 universités (3 A, 3 F) payantes, limitant l’accessibilité à l’éducation (surtout classe ouvrière)
- Étatisation de l’éducation
Quelles étaient les conditions de santé ?
- Soins médicaux / hospitaliers sont privés = réservés à une minorité de citoyens
- L’État n’intervenait pas et donnait une forme d’aide seulement aux indigents, les autres devaient se payer le luxe d’une assurance santé pour avoir accès à des soins de santé (qui n’étaient pas aussi bons que ceux dans les milieux hospitaliers).
Que se passe-t-il dans les années 60 ?
La pauvreté touchait particulièrement la classe ouvrière où il y avait un élitiste de l’éducation et de la santé et où les pauvres étaient pris dans ce cercle. La société n’est pas statique et bouge avec l’évolution des hommes, engendrant plusieurs changements. Toute une génération d’intellectuels, artistes, syndicalistes, etc., revendiquent que le Qc doit se moderniser et changer, en commençant pas le système d’éducation. À partir de 1960, l’État Qc prend en charge le domaine social par la mise en œuvre d’un vaste programme socio-économique en éducation, santé et politique de sécurité de revenu. En prenant en charge le social, l’État remet en cause l’église et vient en aide à la population en donnant l’accès aux services sociaux, et ce peu importe la classe sociale. Ces actions découles des recommendations sociales.
Désormais considéré comme le poumon du savoir d’une société, l’état intègre une stratégie permettant de passer d’un système scolaire discriminatoire à un système scolaire accessible à tous, peu importe leur statut social. Quels sont les éléments de changement de cette stratégie politique ?
- La création du Ministère de l’éducation : permet à l’état de s’affirmer en tant que gestionnaire du système de l’enseignement scolaire. Dit comment les cours doivent être administrés et remplace le département de l’instruction public.
- La création des commissions scolaires : favoriser l’implication des parents dans le milieu scolaire afin qu’ils sachent ce qui se passe, de simplifier d’une manière indirecte.
- Nouvelle pédagogie : moins livresque et directive, la discipline fait place à la permissivité, la création, la spontanéité et l’expression. Les polyvalentes offrent des programmes plus ouverts avec des cours généraux obligatoires et optionnels ainsi que la formation technique. Met un terme à l’enseignement secondaire traditionnel du clergé, qui était sexiste, non démocratique, rigide, par cœur et unidirectionnel.
- Division de l’école en 4 secteurs : primaire (6 ans), secondaire (5 ans), collégial (2-3 ans) et universitaire (1,2,3 cycle). À partir de là que l’état fixe la balise d’à partir quel âge un enfant doit aller à l’école et sur le marcher du travail.
- Création des cégep et UQ (1968) : permet à chacune des grandes villes de posséder une université accessible. Plus privées, mais désormais publiques.
Quel est l’implication de l’état dans la santé à partir de 1961 ?
L’état instaure des programmes de soins de santé accessibles, comme l’assurance d’hospitalisation qui assure des soins hospitaliers à tous les citoyens. À partir des années 70, un programme d’assurance santé, permettant à tous d’avoir accès à des médecins, assurance médicament, etc. Décentralisation du système de santé en développant des CLSC et la santé communautaire, le tout sans aucune forme de discrimination.
L’État instaure une politique de revenu, en quoi consiste-t-elle ?
Donner une aide financière pour réduire la pauvreté, passant par les allocations familiales, aide sociale, rente d’invalidité, rente de retraite, etc.
Quel était le discours de la bourgeoisie et du clergé catholique avant les années 60 ?
- La pauvreté est une question d’inégalité et d’ordre divin
- Pauvreté = produit de la nature, c’est dans l’ordre de la nature même qu’il y ait des pauvres.
- Les hommes ne naissent pas tous égaux de force, condition physique, qualité d’intelligence, talent, aptitudes et fortune.
- C’est la volonté de Dieu qu’il y ait des riches / pauvres où il est inutile d’intenter cette réalité.
- Sociologie, psychologique, anthropologie, etc. = discours n’ont plus de sens
Vrai ou faux : à partir des années 1960, on conçoit la pauvreté est d’ordre biologique.
Faux, on la conçoit désormais comme d’ordre social.