Cours #2 Flashcards
Comment est-ce qu’on conçoit la pauvreté au M-Â ?
Conception divine, religieuse et métaphysique de la pauvreté : c’est Dieu qui a voulu qu’une personne soit pauvre afin qu’elle rachète ses pêchés.
Au 17e siècle, à quoi attribuons-nous la pauvreté ?
À un manque de possessions de bien, où une personne est susceptible de tomber dans la misère
On classe les pauvres en 2 catégories renvoyant à la classe sociale au 18e siècle, lesquelles ?
- Pauvres structurels : vieillards
- Pauvres conjoncturels : travailleurs non-qualifiés, petits marchands, paysans, artisans, etc.
Malgré que les pauvres soient tous pauvres, on les divise les pauvres en 2 catégories, lesquelles ?
- Les bons pauvres : problèmes mentaux/physiques les empêchant de travailler. Méritent la compassion et l’aide charitable.
- Les mauvais pauvres : fainéants, vagabonds, oisifs et condamnables, ne méritent pas de compassion et d’aide puisqu’ils donnent des troubles et ne contribuent pas à la société en ne travaillant pas alors qu’ils ne sont pas malades.
Pourquoi divise-t-on les pauvres en 2 catégories ?
Cela relève en matière d’ordre économique et politique ayant comme but de ne pas porter assistance à tous les pauvres, seulement qu’aux bons (considérés comme honnêtes et respectueux).
Vrai ou faux : l’assistance qu’on accorde aux pauvres est diverse et englobe toute forme d’aide, quel qu’elle soit.
Faux, cette assistance doit se faire en nature (nourriture, vêtements, etc.) et non pas en argent afin d’éviter qu’ils n’utilisent pas cet argent pour leurs besoins fondamentaux.
On dit que la Révolution industrielle amène une nouvelle conception de la pauvreté. Quelle est-elle ?
- On passe d’une analyse religieuse de la pauvreté à une analyse en fonction des emplois disponibles / non-disponibles.
- La société industrielle engendre des besoins faisant appel à des ouvriers.
- On parle maintenant de salariés / non-salariés
- La conception de la pauvreté est préjudiciable et individualiste.
Quelle est la différence entre un salarié et un non-salarié ?
- Un salarié est une personne ayant un emploi pour lequel elle reçoit un salaire.
- Un non-salarié ne travaille pas et de retrouve sans salaire, puis dans la pauvreté.
Vrai ou faux : dans la conception de la Révolution industrielle, on considère que ce n’est pas la faute de la société si une personne est dans la pauvreté.
Vrai, c’est la faute de l’individu qui ne travaille pas et n’a donc pas de salaire.
À partir des années 50-60, l’instauration de l’État providence engendre des changements dans la conception de la pauvreté. Lesquels ?
- Conception plus large de la pauvreté, désormais considérée comme problème social (l’État doit intervenir)
- 2e GM = crise économique = État élabore des programmes sociaux pour sortir gens de la pauvreté et redonner un pouvoir d’achat.
- C’est la société qui doit aider les gens, afin que la pauvreté ne prenne pas une extension ingérable qui mène à d’autres problèmes sociaux et une crise sociale.
Donnez des exemples de programmes qu’a mit en place l’État suite à la crise économique de la 2e GM
- Assurance chômage (nombre de semaines X où après les gens doivent retourner travailler pour $)
- Aide sociale (aide financière minimale poussant les gens vers le travail)
Quel était l’objectif de cette mise en place des programmes sociaux ?
Faire rouler l’économie en permettant aux gens d’avoir de l’argent pour consommer.
Vrai ou faux : les politiques d’allégement de la pauvreté sont coupées lors de la crise économique de 60-70
Vrai, l’État n’arrive plus à fournir la société économiquement où elle coupe dans les programmes sociaux et les allocations ainsi que restreindre l’accès aux services et à l’aide sociale.
Quelle est la grande conséquence de cette coupure de programmes sociaux ?
Désormais, l’État effectue des enquêtes et mettre de nouvelles exigences pour l’accès aux services sociaux. Cette politique de restriction engendre une forme d’exclusion sociale, où on exclu les gens pauvres de la société. L’exclusion sociale devient alors le terme qui traduit et explique la pauvreté.
Expliquez le lien entre l’exclusion sociale et la pauvreté
C’est davantage une forme structurelle de la pauvreté, qui est désormais analysée comme une exclusion au droit de la santé et au domaine du travail, exposant les gens à la pauvreté. En coupant dans les services et donc dans l’accès aux services sociaux, l’État engendre une forme d’exclusion sociale et une boucle. Si on est pauvre et qu’on a de la difficulté à se soigner et s’éduquer parce qu’on est exclu des services sociaux, il est difficile de se sortir de la pauvreté. L’exclusion sociale structure la pauvreté avec différents formes de précarités.