Cours 2 : Paradigmes actuels et approches intégratives Flashcards

1
Q

Paradigme définition

A
  • Ensemble d’hypothèses de base, ou un point de vue général, qui explique comment conceptualiser et étudier un sujet, comment recueillir et interpréter des données pertinentes, voire comment réfléchir à un sujet particulier.
  • Cadre conceptuel et théorique
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2
Q

Comment les troubles psychologiques seront analysés par les psychothérapeutes? Quelles approches?

A

Les troubles psychologiques seront analysés en fonction de la “lunette” théorique du psychothérapeute
Psychothérapeutes utilisent généralement les idées et techniques psychothérapeutiques de diverses écoles de pensée → mélange des approches pour avoir la meilleure pratique possible, modèle de base et ensuite empreinte parfois à l’extérieur

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3
Q

Paradigme biologique

A

Ou modèle médical
Associé à l’hypothèse somatogène : les troubles psychologiques sont causés par un dysfonctionnement biologique (le dérèglement du corps explique le dérèglement de l’esprit).

Par exemple
- Hérédité et schizophrénie
- Déséquilibre chimique au cerveau et dépression
- Anomalie du système nerveux autonome (stimulation ++) et troubles anxieux
- Anomalies des structures cérébrales et démence

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4
Q

Paradigme biologique : 3 grands champs

A

La génétique comportementale
La génétique moléculaire
Les neurosciences

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5
Q

Paradigme biologique : Génétique comportementale

A

Étude des différences individuelles qui relèvent en partie des différences génétiques
- Comparaison des membres d’une même famille
- Comparaison des paires de jumeaux (monozygotes : je mets les deux dans des environnements différents : si les 2 développent le même trouble → renforce le côté biologique)
- Étude des personnes adoptées

On utilise ces modèles pour déterminer si c’est héréditaire

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6
Q

Paradigme biologique : génétique moléculaire

A

Étude des gènes responsables des troubles et de leurs fonctions précises
- Analyse de liaison (méthode qu’on utilise pour déterminer les gènes responsables des troubles)

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7
Q

Paradigme biologique : neurosciences

A

Étude du cerveau et du système nerveux
- Rôle des neurotransmetteurs dans les troubles psychologiques
Exemple : dépression découle d’une trop faible concentration de sérotonine, schizophrénie découle d’un dérèglement du système dopaminergique au cerveau

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8
Q

Paradigme biologique : traitement

A

Paradigme biologique implique une intervention biologique
- Par exemple médicaments
Attention au réductionnisme
- Troubles psychiatriques ne peuvent être réduits à des anomalies de l’activité neuronale ou moléculaire (trouble psychique n’égal pas QUE résultat de la physiologie)
- Facteurs psychologiques, sociaux, culturels

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9
Q

Paradigme cognitif-comportemental : Perspective comportementale

A
  • Béhaviourisme
  • Conditionnement répondant
  • Conditionnement opérant
  • Apprentissage par observation
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10
Q

Paradigme cognitif-comportemental - perspective comportementale : béhaviourisme

A
  • Approche psychologique axée sur le comportement observable
  • Comportement anormal = réaction apprise (donc capable de désapprendre)
  • 3 types d’apprentissage
    1- Conditionnement répondant (ou classique)
    2- Conditionnement opérant
    3- Apprentissage par observation (ou par modèle)
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11
Q

Conditionnement répondant

A

Pavlov, 1849-1936
- Association entre un stimulus neutre et une réponse conditionnée
- P.ex. phobies

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12
Q

Conditionnement opérant

A

Skinner, 1904-1990
- Incitations et conséquences expliquent persistance du comportement
- P.ex., comportements agressifs chez l’enfant (enfant qui manque d’attention fait plein de comportements perturbateurs pour avoir attention, vous vous attardez à lui : récompense donc il va continuer)

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13
Q

Apprentissage par observation

A

Bandura
- Apprentissage en regardant et en imitant les autres
P.ex., enfants de parents toxicomanes, phobiques

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14
Q

Perspective comportementale : traitement

A
  • Années 1950
  • Vise à modifier comportements, pensées et sentiments anormaux par l’application de principes provenant des théories de l’apprentissage
    *Conditionnement classique, opérant, modeling
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15
Q

Perspective cognitive : cognition

A
  • Processus (événements) mentaux qui réfèrent à la perception, reconnaissance, conception, jugement et raisonnement (tout ça fait partie des cognitions).
  • On définit les troubles psychiques à partir des différentes cognitions des individus
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16
Q

Perspective cognitive : Paradigme cognitif

A
  • Met l’emphase sur la façon dont les individus perçoivent leurs expériences et les liens qu’ils établissent entre leurs expériences actuelles et passées
  • Processus d’apprentissage beaucoup plus complexe qu’associations stimulus-réponse (pas juste les systèmes d’apprentissage en jeu)
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17
Q

Perspective cognitive : Schémas cognitifs

A

Ensembles de lentilles à chacun de nous pour comprendre notre monde/le monde : ce que je pense à un impact sur ma manière d’interpréter des événements
- Réseaux organisés de connaissances accumulées
- Agissent en filtres des expériences de vie
- Si un individu reçoit information concordante → intégrée au schéma cognitif correspondant
- Si un individu reçoit information discordante → interprétation afin de pouvoir l’intégrer au schéma correspondant

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17
Q

Quelle est la vision prédominante actuellement en psychothérapie?

A

La perspective cognitive

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18
Q

Perspective cognitive : traitement : thérapie cognitive de Beck

A

Humeur dépressive causée par perception déformée/erronée des expériences de vie (p.ex., emphase sur événements négatifs). Les gens qui présentent des symptômes dépressifs ont un filtre et perçoive la réalité et soi avec une déformation négative : manque de nuance. Ceci peut provoquer/maintenir des symptômes dépressifs.

Buts :
- Changer vision de soi et interprétation des événements de vie
- Modifier les schémas cognitifs négatifs, convictions négatives dysfonctionnelles (convaincu de trucs dans leur vie)
- Les remplacer par pensées plus adaptées (prendre une autre paire de “lunettes”)

Dépression : filtre qui modifie tes pensées/tes réactions de manière négative

Restructuration cognitive

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19
Q

Perspective cognitive : traitement : thérapie comportementale rationnelle-émotive (Ellis)

A

Réactions émotionnelles souffrantes causées par discours internes qui reflètent des pensées irrationnelles à propos de ce qui est nécessaire à une vie riche de sens. Il dit que ce qui nous rends déprimé, ce sont des discours intérieurs à propos de ce qui pourrait nous rendre heureux : “je dois performer tout le temps” par exemple.

Buts :
- Éliminer pensées autodestructives en faisant une évaluation rationnelle de leur valeur
- Liste de convictions irrationnelles
*Par exemple : “il faut être compétent dans tout ce que l’on entreprend”
- Liste d’exigences irréalistes (“il faut que”) qui font la promotion d’émotions désagréables (on va aller s’attaquer à ça)
- Développer un discours intérieur qui puisse apaiser l’agitation émotionnelle (on veut sortir des exigences d’il faut que)
- Changer les comportements pour vérifier les nouvelles convictions et gérer les déceptions de la vie (repenser les choses, adopter des comportements un peu différent).
Restructuration cognitive

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20
Q

Perspective cognitive : traitement : thérapie cognitive-comportementale

A
  • Emphase mise sur cognitions et leurs impacts
    *Individu est influencé par sa perception d’une situation plutôt que par les caractéristiques objectives de celle-ci (travailler notre vision du monde avec plus de nuances)
  • Utilisation de techniques qui relèvent de la restructuration cognitive
    *Procédure qui vise à changer un mode de pensée responsable de perturbations émotionnelles ou comportementales (quand on change de mode de pensée on change par conséquence le mode de réaction émotionnelle et comportementale)
  • Orientation cognitive-comportementale des psychologues au Québec : de 18,4% à 38% (années 80 à 2000)
21
Q

Paradigme psychanalytique

A

Emphase sur le lien entre les difficultés actuelles et les expériences passées (à l’enfance, qui ont marqué développement affectif), les conflits refoulés et non résolus de l’histoire personnelle
- Troubles mentaux causés par conflits inconscients (conflits si importants qu’emmagasiné dans l’inconscience)

22
Q

Paradigme psychanalytique : théorie psychanalytique classique

A

Freud
Topique 1 : composantes de l’esprit (conscient, préconscient, inconscient)
Topique 2 : structures de l’esprit (Ça, Moi, Surmoi)

23
Q

Paradigme psychanalytique : théorie psychodynamique

A
  • Processus mentaux inconscients s’étudient à l’intérieur ou non de la tradition freudienne
  • Variété de contributions/modalités théoriques et pratiques
24
Q

Paradigme psychanalytique : traitement

A

Mettre à jour les conflits inconscients grâce à l’introspection (répétition du passé pour essayer de dénouer)
- Individu prend progressivement conscience de l’influence des conflits inconscients sur son fonctionnement actuel afin de les comprendre et de s’en dégager graduellement.

Techniques :
- Association libre (et importance des résistances); dire tout ce qui passe par la tête sans interactions avec le psychothérapeute
- Analyse des rêves
- Analyse du transfert : ce que le patient vit avec son thérapeute
- Analyse du contre-transfert : ce que le thérapeute vit avec le patient
- Interprétation des contenus

25
Q

Paradigme humaniste

A

Ou paradigme expérientiel ou phénoménologique
- Met l’emphase sur liberté, libre arbitre (souffrance associées, courage) → on s’intéresse à ce que l’autre vit subjectivement

26
Q

Paradigme humaniste : traitement

A

importance centrale de la prise de conscience
thérapeute chaleureux, sans jugement, empathique : on n’a pas l’impression que le thérapeute nous juge de haut, mais plus contact égal-égal : dans le but de se développer de la meilleure manière

27
Q

Paradigme humaniste : traitement : psychothérapie centrée sur le client

A

Ou approche rogérienne ou centrés sur la personne, Rogers
Met l’emphase sur le monde phénoménologique de l’individu, c’est-à-dire apprendre à le connaître à partir de ses propres perceptions et sentiements
But : augmenter la conscience de soi (être réfléchi : être qui se connaît), soutenir l’autonomie (choix en fonction de qui on est, ce que l’on souhaite), l’actualisation de soi, acquérir une nouvelle phénoménologie (acquérir de nouveaux schèmes cognitifs, me penser et penser le monde différemment).
Individu sain
- Est conscient de son comportement, de ses motivations (lien avec psychanalyse : aller chercher lucidité)
- Est naturellement bon et efficace (devient inefficace et perturbé quand un apprentissage erroné survient : quand on a fait des choix qui ne sont pas en concordance avec qui on est)
- Est déterminé, autonome et a des objectifs (versus passivité face à l’environnement ou aux pulsions internes)

Thérapeute doit créer des conditions qui permettent à l’individu de prendre des décisions éclairées (autonomes). Humanistes plus dans le ici et maintenant

28
Q

Facteurs de risques psychosociaux et santé mentale

A

Styles parentaux :
Autoritaire et permissif versus démocratique (valider les émotions de l’enfant, faire des compromis, engagement du parent, limites, pas trop rigides)

Discorde familiale :
Exposition à la violence physique ou psychologique (en être victime ou témoin)

Maladie mentale des parents

Statut auprès des pairs (rejet)

Victimisation : subit par exemple du bullying, avoir vécu de la victimisation

Conséquences : extériorisation ou intériorisation des problèmes : extériorisation : ça ne va pas bien à la maison je me mets à me battre à l’école. Intériorisation : ça ne va pas bien à la maison je deviens anxieux.

29
Q

Facteurs de risque : contexte culturel

A

Ce qui met à risque les personnes d’une minorité ethnique
- absence de famille et de soutien social
- Chômage
- Faible statut socio-économique
- Environnement sociaux et physiques peu hospitaliers (inégalités, discrimination)
- Manque de liberté pour pratiquer religion et traditions culturelles
- Autonomie limitée de certaines femmes immigrantes
- Habiletés d’adaptation inadéquates

30
Q

2 paradigmes intégratifs

A

Paradigme diathèse-stress et paradigme biopsychosocial

31
Q

Paradigme diathèse-stress

A

Interactions entre prédisposition pour une maladie (diathèse : background héréditaire/génétique) et les perturbations de l’environnement ou de la vie (stress)

Diathèse : toute caractéristique ou ensemble de caractéristiques qui augmentent la probabilité qu’un individu développe un trouble (mais ne le garantit pas). Exemple : tempérament anxieux

Stress : pas juste du stress, mais plutôt les déclencheurs
Stimuli environnementaux néfastes ou déplaisants qui déclenchent troubles psychologiques : événements traumatiques majeurs (comme un divorce) ou événements banaux (comme un embouteillage).
Explique généralement que le trouble se développe ou non (pour avoir un trouble il faut avoir un “diathèse-stress”).

Diathèse prédispose, stress déclenche.

32
Q

Paradigme biopsychosocial

A

Troubles psychologiques résultent d’interactions complexes entre différents facteurs biologiques, psychologiques et sociaux

  • Facteurs biologiques
     Prédisposition génétique
     Structure du cerveau
     Neurochimie
     Hormones
     Fonctions du système nerveux autonome
     Infection virale de la mère
  • Facteurs psychologiques
     Personnalité
     Déterminants inconscients
     Ensemble ou style cognitif
     Facteurs de stress psychologiques
     Stratégies d’adaptation
     Aptitudes sociales
  • Facteurs sociaux
     Événements traumatiques majeurs
     Conflits conjugaux
     Dysfonctionnement familial
     Relations avec les pairs
     Normes culturelles
     Pauvreté

Les troubles psychologiques s’expliquent par TOUS ces facteurs-là. Athéorique, on fait juste inclure tous plein de facteurs/indices qui auraient pu déclencher le trouble.
Facteurs de protection :
- Résilience : protection contre les facteurs de risque ou la capacité de surmonter l’adversité
- Facteurs inhérents (font partie de la personne) à la personne et/ou à son environnement (ressources extérieurs à la personne)

Facteurs de risque :
- Présence de nombreux facteurs de risque correspond à des étapes particulières de la vie, notamment durant l’enfance.
- Maltraitance est un facteur de risque de difficultés émotionnelles

33
Q

Évaluation psychologique : objectifs

A
  • Cerner la problématique du client, c’est-à-dire description symptomatique (par le client) et diagnostic associé (comprendre pourquoi le client est là) → pas obligé de poser un diagnostic, mais souvent hypothèse diagnostic
  • Poser des hypothèses sur étiologie (causes)
  • Proposer le traitement le plus adapté (peux pas commencer traitement avant évaluation)

Conceptualisation des facteurs émotionnels, cognitifs, comportementaux et liés à la personnalité expliquant le fonctionnement psychopathologique.
1) Entrevues
et/ou
2) Tests psychologiques

On ne peut pas faire d’évaluation sans entrevues cliniques

34
Q

Entrevues cliniques

A
  • Entretien durant lequel le clinicien se renseigne au sujet des problèmes du client
  • Renseignements
     Ce qui l’amène à consulter et pourquoi maintenant
     Symptômes actuels et passés
     Histoire des symptômes et histoire de vie
     Motivation à changer
     Capacités d’introspection (faire lien à l’intérieur d’elle-même)
     Danger (suicidaire ou homicidaire)
     Causes physiques non investiguées
     Contre-transfert (attentif à comment on se sent en présence de cette personne)
     Informations verbales et non verbales (client qui ne regarde pas, parle tout bas : donne des informations)
35
Q

Entrevues dirigées

A

(Ça ce n’est pas obligatoire)
- Entretien durant lequel des questions sont énoncées clairement dans un cahier et servent à recueillir des informations afin de poser un diagnostic
- P.ex., entrevue clinique structurée pour les troubles du DSM-5
 Questions suivent un ordre prédéterminé
 Sert à établir diagnostics les plus communs

36
Q

Tests de personnalité

A

Questionnaire d’autoévaluation (p.ex., MMPI) qui servent à évaluer un large éventail de caractéristiques du client

37
Q

Tests projectifs

A

Tests au cours duquel le clinicien présente des stimuli ambigus au client, comme des taches d’encre (p.ex., Rorschach, test d’aperception thématique)
Réponses sont déterminées par processus inconscients

38
Q

Tests cognitifs

A
  • Questionnaire d’autoévaluation axés sur une seule caractéristique cognitive (p.ex., attitudes dysfonctionnelles, peur d’une évaluation négative, permet d’évaluer croyances, attentes)
39
Q

Tests d’intelligence

A
  • Tests qui servent à évaluer le fonctionnement mental du client
  • Tests utilisés pour prédire le rendement scolaire et diagnostiquer déficience intellectuelle ou douance (ou éliminer un autre diagnostique)
40
Q

Quelle est la seule technique/tests obligatoire pour une évaluation

A

La seule chose obligatoire est l’entrevue clinique, le reste dépend du client et de sa pratique

41
Q

Évaluation biologique

A

Imagerie cérébrale, évaluation neuropsychologique, évaluation psychophysiologique
Observe réaction du corps dans différentes situations

42
Q

Évaluation neuropsychologique

A
  • Tests comportementaux évaluent les habiletés telles que la vitesse motrice, la mémoire et les aptitudes spatiales
  • Déficits mis en lumière permettent d’identifier les dysfonctions cérébrales
43
Q

Évaluations psychophysiologique

A
  • Mesure de l’activité électrique du système nerveux autonome ou du système nerveux central (p.ex., à travers la conduction cutanée et au moyen de l’électroencéphalogramme (EEG)).
     Fréquence cardiaque, tension musculaire, circulation sanguine
  • Lien entre changements physiologiques et enjeux psychologiques
     Régions du cerveau activées lorsqu’un individu avec un TOC est exposé à de la poussière
  • Observation des réactions du corps à des états psychologiques
     P.ex., pendant que je résous un problème
44
Q

Importance du diagnostic

A

Classification juste du trouble psychopathologique permet d’identifier les causes et traitements appropriés (langage commun)

45
Q

Historique des DSM

A

 1939 : OMS ajoute les troubles mentaux à sa Liste internationale des causes de décès
 1948 : Cette liste s’allonge et est renommée Classification internationale des maladies (CIM) (outil de référence encore aujourd’hui)
 1952 : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) par l’American Psychiatric Association (APA) (livre de référence médical)
 1969 : DSM-II
 1980 : DSM- III, système multiaxial
 1987 : DSM-III-R
 1994 : DSM-IV
 2000 : DSM-IV-TR

46
Q

Système multiaxial (DSM 3, mais plus utilisé aujourd’hui)

A
  • Axe I : toutes les catégories diagnostiques à l’exception des troubles de la personnalité et retard mental
  • Axe II : troubles de la personnalité et retard mental
  • Axe III : Affections médicales générales
  • Axe IV : Facteurs psychosociaux et environnementaux
  • Axe V : Fonctionnement global
47
Q

DSM-5

A

 Abandon du système multiaxial : 1 diagnostic principal, puis des seconds (comorbidité)
 Davantage de notations dimensionnelles (versus catégorielle) et sévérité
DSM conserve catégorielle, mais tentatives de notations dimensionnelles.

Dimensionnelle : plusieurs symptômes et sur chacun côte +/- élevés. Plus nuancé : plus près de ce que le client raconte (dimensionnelle facilite traitement)
 Troubles en ordre d’apparition dans le temps (enfance et ensuite à l’âge adulte)
 Évaluation des relations, stresseurs et affections médicales
 Importance de l’évaluation du risque suicidaire dans plusieurs troubles
 Code V : enjeux à l’avant plan clinique ou qui affectent le diagnostic, le parcours, le pronostic et le traitement. (TPL : code 5 : son mari vient de la quitter pour une autre femme : facteurs psychosociaux/environnementaux, qqchose qui affecte particulièrement le diagnostic)
Le rapport sera précis.

48
Q

Utilité du DSM-5

A
  • Outil de travail : comprendre l’individu, lui donner le meilleur traitement. DSM = symptômes
  • Langage commun (clinique et recherche) (mais on peut perdre des spécifications)
  • Révisé régulièrement
  • À utiliser conjointement avec d’autres références ET jugement clinique : un expert
     Ne définit pas l’individu : définit ses symptômes à un moment donné
49
Q

Principales critiques du DSM-5

A
  • ↑ du nombre de troubles mentaux
  • Impact sur prise de médicaments (compagnies pharmaceutiques $$$)
  • Impact sur les exigences des compagnies d’assurances
  • Diagnostic médical
  • Tendance à sur-diagnostiquer et à s’auto-diagnostiquer
  • Stigmatisation
  • Perte d’informations