Cours 2 - Neuroanatomie, Méthodes d’investigation & Processus d’évaluation neuropsychologique Flashcards

1
Q

Déficit/dysfonctionnement

A

Une anomalie motrice / sensorielle / perceptuelle / comportementale / psychologique / émotionnelle / cognitive

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Q

Trouble

A

Il s’agit essentiellement d’un déficit ou d’un dysfonctionnement. Ce terme est utilisé́ dans le jargon médical et psychologique ainsi que dans la “bible” de la psychiatrie pour décrire une condition ou affection médical/psychologique qui perturbe de façon significative le fonctionnement (affectif, cognitif, social, professionnel, etc.) d’une personne.

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3
Q

Syndrome

A

Un ensemble de signes cliniques et de symptômes qu’un patient est susceptible de présenter lors de certaines maladies ou condition. Par exemple, les patients atteints du syndrome de Gerstmann présentent les caractéristiques suivantes: une acalculie, une agnosie digitale, une désorientation gauche-droite, et une agraphie.

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4
Q

Phasie

A

Les termes qui contiennent la racine “phasie” font référence au langage (p.ex., un trouble du langage tels que l’aphasie).

Quand ces racines (phasie, graphie, lexie, praxie et gnosie) sont précédées du préfixe “a”, comme lorsqu’on parle d’aphasie, d’agraphie et ainsi de suite, cela réfère à une perte partielle ou totale de la capacité en question, à la suite d’une lésion au cerveau.

Quand ces racines (phasie, graphie, lexie, praxie et gnosie) sont précédées du préfixe “dys”, cela réfère à une difficulté́ significative, assez pour qualifier la difficulté de “trouble”, qui est d’origine neurodéveloppemental (c’est-à-dire qui est due à un développement du cerveau qui déroge de la trajectoire développementale typique).

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5
Q

Graphie

A

l’écriture

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6
Q

Lexie

A

Lecture

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7
Q

Calculie

A

Calcul

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8
Q

Praxie

A

Les actions qui ont un but (p.ex., s’habiller, brosser ses dents, etc).

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9
Q

Gnosie

A

Faculté́ permettant de reconnaitre par l’un des sens (p.ex., la vue, le toucher, etc.), la forme d’un objet, se le représenter, et en saisir la signification. Par exemple, voir ou toucher une pomme et être en mesure de reconnaitre cet objet comme étant une pomme.

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10
Q

Unilatéral

A

Blessure qui touche un hémisphère du cerveau (ou une partie d’un hémisphère). Par exemple, une atteinte unilatérale de l’hippocampe gauche.

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11
Q

Bilatéral

A

Blessure qui touche les deux hémisphères (ou des parties des deux hémisphères). Par exemple, une atteinte hippocampique bilatérale.

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12
Q

Ipsilatéral

A

Atteinte du même côté du corps que l’atteinte cérébrale (par opposition à controlatéral).

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13
Q

Controlatéral

A

Atteinte du côté du corps opposé à celui de la lésion cérébrale. Par exemple, une lésion du cortex moteur droit donne lieu à une atteinte du côté gauche du corps.

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14
Q

Lésion focale

A

Atteinte cérébrale circonscrite à une région/structure cérébrale. Par exemple, un accident vasculaire cérébrale (AVC) ou une tumeur cérébrale qui endommage des structures cérébrales spécifiques selon où ils ont lieu (dans le cas de AVCs) ou où elles se logent (dans le cas de tumeurs cérébrales).

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15
Q

Lésions cérébrales diffuses

A

Atteintes de plusieurs régions ou structures cérébrales. Par exemples, les maladies dites progressive telles que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson finissent par affecter plusieurs structures cérébrales, donnant lieu à des atteintes diffuses.

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16
Q

Œdème cérébral

A

Correspond à une accumulation anomale de liquide dans le cerveau, augmentant le volume de la masse cérébrale et de façon consécutive, la pression intracrânienne. De façon plus simple, œdème veut dire enflement.

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17
Q

Fonctions lobe frontal

A
  • Résolution de problèmes
  • Jugement
  • Inhibition
  • Planification
  • Anticipation
  • Parole (langage expressif)
  • Expression émotionnel
  • Conscience de ses habiletés
  • autosurveillance
  • Planification moteur
  • Personnalité
  • Comportement sexuel
  • Controle comportemental
  • Limitation
  • Organisation
  • Attention
  • Concentration
  • Flexibilité mental
  • Initiation
18
Q

Fonctions lobe pariétal

A
  • Toucher, goût et odorat
  • Différenciation formes, grandeurs et couleurs
  • Perception spatial
  • Perception visuel
  • Habiletés académiques
  • Calcul mathématique
  • Lecture
  • Écriture
19
Q

Fonctions lobe occipital

A
  • Réception visuel
  • Interprétation visuel
  • Lecture (perception + reconnaissance)
20
Q

Fonctions lobe temporal

A
  • Compréhension du langage
  • Organisation et séquençage
  • Retrouver information
  • Conscience musical
  • Mémoire
  • Audition
  • Apprentissage
  • Sentiments
21
Q

Fonctions cervelet

A
  • Coordination des mouvements volontaires
  • Balance et équilibre
  • Mémoire des réflexes moteurs
22
Q

Fonctions tronc cérébral

A
  • Équilibre vestibulaire
  • Réflexe visuel et auditif
  • Système nerveux autonome
  • Contrôle vaisseaux sanguins
  • Respiration
  • Contrôle coeur
  • Digestion
  • Rythme cardiaque
  • Avaler
  • Conscience
  • Pression sanguine
  • Température
  • Vigilance
  • Habileté sommeil
  • Transpiration
23
Q

Aires primaires et associatives

A
  • Cortex moteur primaire : Mouvement volontaire
  • Cortex somatosensoriel: Proprioception et sensation somesthésique
  • Cortex pariétal postérieur: mouvement complex et input visuel et somatosensoriel
  • Aire de Wernicke : Compréhension langage
  • Cortex pariétal-temporal-occipital associatif: Intégration input sensoriel et langage
  • Cortex visuel primaire: vue
  • Cortex l’imbrique associatif: motivation, émotion et mémoire
  • Cortex auditif primaire: audition
  • Aire de Broca: Formation langage
  • Cortex préfrontal associatif: planification pour activité volontaire, décision, traits de personnalités
  • Cortex pré-moteur: coordination des mouvements complexes
  • Zone motrice supplémentaire: programmation des mouvements complexes
24
Q

Double dissociation

A

introduit par Teuber en 1955

Définition originale (Teuber, 1955):
* Lésion aire cérébrale A qui donne lieu à une atteinte à la fonction 1 mais fonction 2 demeure intacte.
o Ex: la personne peut parler mais comprend pas
* Lésion aire cérébrale B produit le patron inverse (atteinte fonction 2, fonction 1 est intacte)
o Ex: la personne comprend mais parle pas

Définition modifiée par le courant de la psychologie cognitive :
* Vent d’optimisme dans les années 1970
* Les évidences de double dissociation sont utilisées pour soutenir l’affirmation que le cerveau fonctionne tel des modules cognitifs indépendants un de l’autre.
* Cette définition évacue l’aspect de la localisation dans le cerveau qui faisait partie de la définition originale proposée par Teuber.

**Ne parle pas de region, mais de fonction seulement
–> Première definition parles des 2

La fonction cognitive est significativement atteinte par rapport à une personne sans lésion et la région lésée est importante pour cette fonction cognitive mais sans être nécessairement un module/région qui est le(la) seul(e) responsable de la fonction cognitive donnée.

25
Q

Résolution spatiale

A

Le détail / la définition / la clarté de l’image ou la précision des régions cérébrales activées.

26
Q

Résolution temporelle

A

Précision d’une mesure en termes de temps.

27
Q

CT scan

A
  • Projection de rayons X de multiples angles
    o « Tranches » de cerveau
  • Mesures de densité
    o Haute densité : os
    o Plus faible densité : cerveau, liquide céphalorachidien
  • Reconstruction 3D du cerveau
  • Résolution spatiale (- bonne que IRM, implique de la radiation)
28
Q

IRM anatomique

A
  • Utilisation de champs magnétiques et d’ondes radios pour récréer des images du cerveau.
  • Bonne résolution spatiale
  • Mesure densité de l’hydrogène
    o + détaillé pour tissue mou
29
Q

IRM fonctionnel

A
  • Même équipement que pour une IRM anatomique.
  • Mesure la réponse hémodynamique (changements dans le flux/apport sanguin) pendant que la personne effectue une tâche.
    o Oxygène dans le sang
    –> Lorsque parti cerveau activité, consomme + oxygène
  • Images peuvent être superposées sur celles obtenues via IRM anatomique.
30
Q

Tomographie par émission de positrons (TEP)

A
  • Une autre méthode pour mesurer le flux/l’apport sanguin.
  • Peut aussi mesurer l’utilisation de substances (p.ex., dopamine) par le cerveau.
  • Injection d’une substance radioactive (traceur)
31
Q

Neurophysiologie : Électroencéphalogramme (ÉEG)

A
  • Une mesure de l’activité électrique du cerveau
    o Peut-être pendant que la personne effectue une tâche donnée, quand la personne vaque à ses occupations, quand elle dort.
  • Capteurs (électrodes) placés sur la tête.
  • Bonne résolution temporelle
  • Mauvaise résolution spatiale
32
Q

Épilepsie

A

Condition neurologique caractérisée par une activité électrique excessive et anormale d’une population de neurones. En d’autres mots, il s’agit d’un problème d’électricité et les crises équivalent à un court-circuit.

33
Q

Crise focale

A

Lorsque l’activité électrique anormale est limitée à une partie du cerveau.

34
Q

Crise généralisée

A

lorsque l’activité électrique anormale implique les deux hémisphères.

35
Q

Zone/région éloquente

A

Il s’agit de zones ou régions qui sont primordiales à épargner ou conserver car elles sous-tendent des fonctions cruciales (p.ex., langage, mémoire). Par exemple, le chirurgien va vouloir éviter à tout prix d’enlever ces zones car, de façon générale, on considère que devenir aphasique ou ne plus être capable d’emmagasiner de souvenirs est un risque non-acceptable pour le patient, même si cela permettrait au patient de ne plus avoir de crises.

36
Q

Ictale

A

Pendant une crise d’épilepsie

37
Q

Interictale

A

Période entre les crises d’épilepsie.

38
Q

Épilepsie lésionnelle

A

Épilepsie causé par une lésion cérébrale. P.ex., cicatrice laissée suite à un accident vasculaire cérébrale, un traumatisme cérébral à la naissance, une infection, un cancer, etc.

39
Q

Épilepsie non-lésionnelle

A

Ce sont généralement des épilepsies qui sont causé par des conditions génétiques ou par des épilepsies de type « réflexe » (p.ex., épilepsie provoquée par le fait de manger). Les épilepsies « réflexes » sont rares.

40
Q

Évaluations pré-chirurgie pour évaluer si le patient souffrant d’épilepsie est un bon candidat pour une neurochirurgie:

A
  • Examen neurologique/clinique (neurologue, neurochirurgien(ne))
  • EEG ictal et interictal
  • IRM anatomique avec protocole spécial « épilepsie »
  • Évaluation neuropsychologique
41
Q

WADA : Amobarbital sodique intracarotidien

A
  • Injection d’un anesthésiant dans un des artères carotides internes pour « endormir » un des deux hémisphères.
    o À pression égal, 2 hémisphères ne vont pas communiquer
  • Évaluation de l’importance (dominance) de chaque hémisphère pour les fonctions langagières et mnésiques (mémoire).
    o 2 fonctions qu’on veut le plus épargner
  • Neuropsy fait tache langage ou mémoire
  • Assurer qualité de vie de la personne  si endors 1 hémisphère comment s’en sort la personne
  • Fait quand zones éloquentes pour langage et la personne est gauchère
  • IRMf et WADA utiliser pour localiser zones importantes pour langage
42
Q

Pourquoi on sollicite les neuropsychologues en milieu clinique ?

A
  • Établir niveau de base
  • Déterminer s’il y a une atteinte neuropsychologique. Si oui : degré, sévérité, étendu
  • Profile de forces et de faiblesses
  • Diagnostic différentiel (p.ex., type de démence, TDA et/ou trouble d’apprentissage ?)
    o En psychiatrie aussi
  • Pré et post-chirurgie (épilepsie, tumeurs, etc.)
  • Pronostic
    o Et, déterminer attentes réalistes
  • Pistes de réadaptation ou accommodements en milieu scolaire
  • Questions plus pointues : p.ex., : est-ce que cette personne est apte à conduite suite à un AVC ?