Cours 2: La perception sociale Flashcards
Quelle est l’expérience dans la vidéo vu en classe d’Annie Leblanc?
C’est une enseignante qui veut faire vivre la discrimination aux élèves de son groupe, aux conséquences que cela engendre. Pour ce faire, elle sépare la classe en 2 selon la grandeur de 1,34m. La première journée, les petits ont tout les privilèges et les plus grands aucun, ils sont rejetés et lorsqu’ils font des erreurs, ils se font dire que c’est “normal, c’est parce que c’est un grand!”. La 2e journée, elle fait l’inverse: c’est les grands les + intelligent et les petits qui sont discriminés.
D’où vient la base scientifique de l’expérience, le fondement?
D’Henri Tajfel, survivant des camps Nazi. Il voit que le simple fait de s’identifier à un groupe favorise l’éloignement, donc la discrimination par rapport à un groupe différent. Cela a lieu depuis le temps des primates, c’est un comportement de tribus, donc de survie. Adaptatif pour les clans.
Lorsqu’Annie Leblanc fait porter les dossards aux élèves discriminés, quel changement s’opère dans la classe?
Un changement d’atmosphère très rapide dans la classe. Les élèves embarques et discriminent sur les “faits”. Ils cherchent facilement le négatif et les insultes. Les grand sont moins performants. Certains sont tristes. D’autres se disent qu’ils iront voir la directrice, vont même jusqu’à écrire une lettre, mais ne la remette pas. Au rang, même sans consigne, ils font 2 lignes distinctes. Pierre-Luc, habituellement discriminé pour son poids, se sent mieux, puisque le poids repose sur la moitié du groupe et non seulement lui.
Lorsque la 2e journée commence, les enfants discriminent-ils davantage? Qu’est-ce qui arrive?
L’inversion du groupe se passe très rapidement. Certains veulent seulement profiter des avantages, d’autres veulent se venger.
À la fin de la 2e journée, lorsque Annie Leblanc demande aux élèves s’ils recommencent le lendemain, qu’elle est leur réaction? Qu’est-ce que cela signifie par rapport à l’apprentissage visé?
Ils veulent tous recommencer en criant “OUIIII!”. Ils n’ont donc pas réellement compris l’apprentissage visé. Cela leur a pris plus de temps. En revanche, dans les mois après, la simple mention de “l’expérience” faisait ressortir des émotions chez les élèves.
Qu’est-ce qu’Annie Leblanc pense de son expérience, une fois terminée?
Elle est déçue de la réalité humaine. Elle dit que ce type d’expérience, s’il y a un problème de discrimination dans la classe, peut être bien, mais qu’autrement, cela a beaucoup trop d’impact (même sur elle) pour les gains rapportés.
Si les parents étaient au courant de l’expérience, comme le démontre le reportage, pouvons-nous considérer cela comme de la duperie?
Oui. C’est seulement les participants directs (enfants) qui ne doivent pas avoir accès à toute l’information.
Que pouvons-nous dire à propos de l’éthique dans cette recherche ? (Annie Leblanc)
Que l’éthique n’était pas respecté.
1. Consentement libre: Oui, ils se font demander leur avis au début et les parents ont autorisé cela, mais lorsque des enfants veulent arrêter l’expérience, ils ne peuvent pas quitter. Ce n’est pas adéquat.
- Consentement éclairé: Ici, ils n’ont pas de précision sur la durée et le but de l’expérience. La duperie est utilisée, mais cela aurait pu être fait autrement. Elle n’était pas indispensable.
Les gains n’ont pas été suffisamment significatif pour les dommages/blessures engendrés. Leur intégrité était affecté également par le fait que c’était médiatisé et certains ont encore des difficultés à trouver des emplois à cause de cela.
Que pouvons-nous dire post 3 semaines de cette expérience? (Annie Leblanc)
L’humain recherche le pouvoir constamment. Nous vs autres = ++ enclin à recommencer plus tard. Leur cerveau n’était pas assez développé pour comprendre tout ce qui s’est passé pour eux. Crée des blessures internes évitables. Certains comprennent, mais à quel point?
Quels liens théoriques peuvent être fait avec l’expérience d’Annie Leblanc?
-Apprentissage par observation
-Conditionnement opérant
-Théorie de l’attribution (inférence): cause externe pour dire que Rémy niaise au lieu de juste dire qu’il était fatigué
-Théorie des rôles et effet de cohorte: si les enfants vont dans un autre groupe, l’apprentissage ne restera pas
Si je dis une blague et que personne ne rie, qu’est-ce qui arrive?
Cela fait disparaître les blagues, car il n’y a pas d’effet d’encouragement social, donc de renforcement
10 ans plus tard, qu’est-ce qui se produit dans l’ambiance du groupe?
Cela redevient comme c’était = théorie des rôles
À quoi pouvons-nous comparer la machine humaine?
À une usine de fabrication de croyances
Qu’est-ce qu’une croyance?
une conviction relative à un objet
psychologique
Qu’est-ce qu’un objet psychologique?
Un objet psychologique est tout ce qu’il est possible de se représenter, y compris les individus.
* Il peut être concret ou abstrait, réel
ou imaginaire
Vrai ou faux? Le processus de catégorisation est rationnelle, mais le résultat du processus est subjectif
Vrai
À quelle approche est rattachée cette phrase?
Le processus de catégorisation est rationnelle, mais le résultat du processus est subjectif
Approche interculturelle
Pour la police, certains seront en paix à leur vision, alors que d’autres ont peur
Par quoi se fait l’acquisition des croyances?
L’acquisition de croyances se fait par
expérience personnelle, information
donnée par autrui, inférence, supposition.
Une croyance peut être neutre (description des observations) ou être évaluative (juge, opinion). Nous pouvons connoter une croyance neutre.
Quelles sont les 3 sources de croyances?
- Expérience personnelle
- Interaction sociales
- Inférence
Pourquoi faisons-nous des inférences?
-Théorie de l’attribution: on infère pour que l’information qu’on reçoit soit cohérente
-Faire des meilleures prédictions
-Système de communication
-Nécessite sociale au point de vue évolutif
Que pouvons-nous dire du fonctionnement par schémas?
la mémoire nous amène à intégrer les nouvelles informations aux croyances
que nous possédons déjà et à faire des inférences, pour pallier aux informations que nous ne possédons pas.
On attribue une personnalité à une personne selon nos impressions en essayant de s’auto-valider.
Qu’est-ce qui arrive à nos premières impressions si elles sont validées ou non?
Validées: on se fit davantage dessus
Invalidées: on se fit moins sur nos capacités à évaluer.
En réalité, la personne est beaucoup plus complexe qu’une simple première impression
Qu’est-ce qui arrive lorsque quelqu’un ne montre pas d’émotion?
Les autres vont essayer de combler ce vide et vont appliquer un jugement, un sens, aux peu de signaux. Ce sera une interprétation, mais peut-être pas celle souhaitée par la personne cachant ses émotions à la base…
L’attribution à partir d’un seul comportement fait référence à quelle théorie?
Théorie des inférences correspondantes (John and Davis)