Cours 2 - Examen I Flashcards

1
Q

Quels deux points soulève le film “La dictature des experts”?

A

L’importance de l’image de l’expert et le fait que les experts peuvent se tromper (selon la personne interviewée, la plupart se trompent).

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2
Q

Le terme expert veut dire “qui est éprouvé, qui a fait l’essai, l’expérience et ses preuves”. En quoi cette définition est insatisfaisante?

A

N’est pas assez circonscrite. Selon cette définition, n’importe qui qui a eu une expérience de plusieurs années (e.g. prison) devient un expert à ce sujet.

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3
Q

Deux types d’experts et leur particularité?

A

Étiquette durable: conférée par la reconnaissance, visibilité sociale, la notoriété. Pas de connaissance attestée (i.e. diplômes).

Étiquette instable: nécessite des garanties et une validation constante (statut qui doit être constamment entretenu et validé).

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4
Q

L’expertise à la cour relève de quel type d’expert?

A

Étiquette instable

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5
Q

Vrai ou faux. Dans l’expertise à la cour, les diplômes universitaires suffisent pour démontrer son statut d’expert.

A

Faux. Il faut, à travers l’expérience et la pratique, avoir acquis une habileté précise / spécifique.

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6
Q

Vrai ou faux. En plus de faire des examens, des constatations ou des appréciations de faits, l’expert à la cour doit également se prononcer sur la culpabilité de l’accusé ou non, afin de donner l’heure juste au juge.

A

Faux. L’expert ne doit pas donner un jugement ou porter des accusations.

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7
Q

Delon Vérin (1981), l’expertise est une procédure qui permet de tirer au clair une question dont la solution demande une compétence professionnelle dont le ____ est dépourvu.

A

Juge.

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8
Q

Vrai ou faux. Un expert est toujours requis durant les procès.

A

Faux. Si, à partir des faits établis par la preuve, un juge ou un jury peut à lui seul tirer ses propres conclusions, alors l’opinion de l’expert n’est pas nécessaire.

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9
Q

Lorsque des questions nous sont posé à la cour, comment doit-on répondre?

A

Très précisément et exclusivement à la question posée, sans déborder de son cadre.

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10
Q

Quel professionnel avait un statut d’expert reconnu au 19e siècle pour faire des expertises médico-légale à la cour?

A

Médecin.

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11
Q

Vrai ou faux. Au 19e siècle, c’est le médecin qui faisait les expertises dans le domaine de la santé, que ce soit physique ou mentale.

A

Vrai.

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12
Q

Défense d’aliénation: Le code pénal français de 1867 (art.71) stipulait qu’il n’y avait pas d’infraction lorsque l’accusé ou le prévenu était en état de ________ au moment du fait, ou lorsqu’il avait été contraint par __________________________.

A

démence; une force à laquelle il n’avait pu résister.

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13
Q

La naissance de la psychiatrie légale correspond, au 19e siècle, à quelle affaire célèbre?

A

Edward Drummond, secrétaire personnel du premier ministre britannique (Sir Robert Peel), est assassiné par Daniel McNaughton.

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14
Q

Vrai ou faux. Au 19e siècle, on avait le soucis de faire la distinction entre le normal et le pathologique.

A

Vrai.

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15
Q

Quelle est la question sur laquelle la cour devait se pencher dans le cas McNaughton, considérant le fait que l’existence d’un délire faisait consensus?

A

Est-ce que le délire explique la commission du crime?

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16
Q

McNaughton fût disculpé des accusations contre lui. Quelles règles furent créées en réaction à ce procès et que démontre ce cas au niveau l’importance et la valeur de l’expertise?

A

Règles encadrant la défense de non-responsabilité criminelle; l’importance de l’expertise pour expliquer le sens de faits constatés et la possibilité de renverser la preuve grâce à eux.

17
Q

La cause McNaughton crée un précédent en matière d’aliénation mentale. On a constaté une __________ des personnes déclarées NCRTM entre 1990 et 2005.

A

Augmentation.

18
Q

L’ancrage initial de la psychologie au tribunal s’est fait, au 20e siècle, grâce à quoi?

A

La remise en cause des témoignages occulaires.

19
Q

Quels types de théories étaient appliquées en cour aux débuts de la psychologie judiciaire?

A

Théories de la cognition et de la mémoire.

20
Q

Quel personnage et approche ont contribué à dépister les faux témoignages?

A

Freud et la psychanalyse.

21
Q

Les travaux d’Elizabeth Loftus sur la notion de “faux souvenirs” produit par la suggestibilité / l’imagination remettait en cause quoi?

A

La fiabilité / validité des témoignages s’appuyant sur la mémoire.

22
Q

À partir de 1933, on constate une explosion des rapports d’évaluations psychiatriques et psychologiques, e.g. à la Cour des jeunes délinquants de Montréal, et un remplacement progressif des rapports psychiatriques par des rapports psychologiques. Qu’est-ce qu’amène les rapports psychologiques à l’opposé de la psychiatrie?

A

La subjectivité des clients est prise en compte et les rapports sont plus exhaustifs (tests ET entrevues) et couvrent d’avantages de dimensions (environnement, émotions). Vision moins médicale (biologique, physiologique).

23
Q

Vrai ou faux. La subjectivité dans les rapports sociaux à la cour est apparue avec la psychiatrie légale et les entrevues.

A

Faux. Psychologie légale.

24
Q

Nommer deux pionnières américaines dans le domaine du travail social à la fin des années 1800.

A

Jane Addams et Julia Lathrop

25
Q

Dans quel contexte y a-t-il eu un essor du travail social dans le monde judiciaire dans la seconde partie du 20e siècle?

A

Contexte d’expansion des programmes et politiques sociales en Occident. Programme de prévention de la criminalité. Développement de programmes de probation.

26
Q

Quel concept a été remis en cause dans les années 1960-1970 et a mené au développement de programmes de probation? Quelle formation était demandée au Québec pour cette profession?

A

L’incarcération; TS et criminologie.

27
Q

Qu’est-ce que la probation?

A

Peine communautaire (purgée dans la collectivité sous conditions).

28
Q

Depuis 30 ans, on a observé une multiplication rapide des champs d’expertise et du recours aux experts sociaux. Donner un exemple récent de champs d’expertise.

A

Victimologie.

29
Q

Qu’est-ce qu’a amené l’expertise à la cour et l’augmentation de la technicité, la complexité et la multiplicité des problèmes sociaux au niveau des magistrats?

A

Réduction des pouvoirs des magistrats. On reconnaît qu’ils ont des limites et qu’ils ne savent pas tout.

30
Q

Donner deux exemples de questions en matière d’expertise sur lesquelles un intervenant social peut être appelé à se prononcer.

A

Les parents actuels possèdent-ils les habiletés parentales nécessaires pour la garde des enfants?

Quels sont les facteurs sociaux ou criminogènes qui jouent un rôle dans l’implication de la criminalité?

Quelle est la place et le rôle de la criminalité dans la vie de l’individu?

Quelles sont les capacités, les aptitudes et les ressources que possède l’individu criminalisé?