Cours 2 Flashcards

1
Q

Expliquer en quoi la subjectivité est au centre de la démarche du clinicien.

A

Pour le clinicien, la subjectivité est le centre de sa démarche : on ne cherche pas à neutraliser la relation. Au contraire, le clinicien va s’appuyer sur cette relation à condition de pouvoir l’élaborer, réfléchir dessus (c’est prendre conscience en permanence la notion de sujet avec des représentations, valeurs, mémoire, histoire, émotions, désirs).

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2
Q

Expliquer le niveau d’analyse sémiologique.

A

description supposée objective, observable. Cette analyse offre un langage commun aux cliniciens et permet d’amorcer l’analyse de la rencontre. Le clinicien doit avoir un niveau minimum de connaissances sémiologiques et il est indispensable de maîtriser ce niveau.

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3
Q

Définition sémiologie

A

Sémiologie : étude des signes qui permet de reconnaître un état pathologique. Signes ou symptômes : phénomènes qui permettent de penser qu’il peut y avoir un état pathologique. Peuvent concerner toutes les dimensions de la personne :

  • Action ou comportement
  • Cognition, pensées
  • Émotions, affectivité
  • Relations
  • Corps, somato-instinctuel (sommeil…)
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4
Q

Cheminement : symptôme —– diagnostic. Que faut-il relever pour arriver à l’hypothèse diagnostique ?

A

On part des symptômes, puis on procède au regroupement syndromique puis hypothèse diagnostique qui doit toujours être argumentée sur la base du regroupement syndromique. Relever aussi l’anamnèse (histoire des troubles, de la personne et de la famille) en mentionnant les sources (regard différent selon membres de la personne). Elle peut être très incomplète lors du premier entretien, elle se précisera au cours des autres entretiens. Les données recueillies lors de l’anamnèse sont objectives, ce sont des faits, pas d’interprétation. Relever aussi le contexte de vie : situation actuelle de la personne dans son environnement, son réseau familial, social, culturel, religieux. A partir de là, on peut proposer une hypothèse diagnostique. Il faut situer le trouble mental dans une classification (nosographie). Il existe plusieurs classifications, la notion de dépression n’a pas le même sens selon les classifications. Les notions (comme dépression, schizophrénie) qu’on utilise ont un sens dans un contexte précis, pas de généralité. Prendre en compte les diagnostics différentiels. Il ne s’agit pas de passer en revue toute la nosographie : quand on donne des diagnostics différentiels, il faut avoir une argumentation solide. Parfois, il peut y avoir diagnostics associés (plusieurs diagnostics, par ex, démence et dépression).

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5
Q

Expliquer l’analyse psychopathologique

A

va rentrer au niveau du fonctionnement psychique qui n’est pas directement observable. Il s’agit de comprendre les processus psychiques sous-jacents au trouble que l’on a trouvé au niveau sémiologique.

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6
Q

Pourquoi il est incorrect de penser que la psychopathologie rime avec déficience ?

A

Les troubles représentent des forces, défenses et non des déficits. Défenses contre des tensions. Freud est le premier à avoir parlé de défenses qui sont en lien avec une résistance rencontrée à une guérison possible. Si on ne tient pas compte des forces sous-jacentes au trouble, risque de rechute. La tension d’un système psychique ou familial peut être limitée par des processus de défense qui vont déterminer la forme des symptômes, coping dans le cadre cognitiviste ou homéostasie dans le cadre systémique : peuvent limiter les tensions. C’est la compréhension de cette valeur positive qui va permettre de mieux comprendre un phénomène négatif : travail quotidien d’un psy.

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7
Q

Est-ce normal d’avoir des défenses ?

A

En psycho, l’agression n’est jamais uniquement externe, même s’il y a facteurs externes, la complexité du psychisme fait qu’il va y avoir des conflits intrapsychiques : il va y avoir plusieurs mouvements en sens contraire et en permanence. Notre vie est animée par des tensions consciemment ou inconsciemment, même si elles sont légères. Les défenses sont indispensables. Le problème c’est que ces défenses dans certaines situations vont être sources de conflit : cercle vicieux et c’est ce qu’il se passe dans un trouble mental : elles deviennent sources de conflit, angoisse. Pathologie c’est quand la personne est prise dans un cercle de défense rigide. Plus on est rigide, plus on est dans le pathologique et plus on est souple, plus on est dans la norme.

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8
Q

Définir défense pathologique

A

Défense pathologique : quand un sujet est enfermé dans un tel cercle et apparaissent donc des symptômes qui sont, en fait, des défenses à l’origine mais devenues un cercle vicieux : nous fige, on ne bouge plus. Si on ne bouge plus, on ne plus en sortir.

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9
Q

Fonctionnement psychotique : donner conflit, angoisse, défense et relation d’objet investi

A
  • Conflit entre la réalité (externe ou objective) et impulsions
  • Morcellement : unité de soi
  • Déni et Projection
  • Fusionnelle (soi égale autrui)
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10
Q

Fonctionnement névrotique : donner conflit, angoisse, défense et relation d’objet investi

A
  • Désirs (fantasmes) et interdits
  • Culpabilité
  • Refoulement
  • Intersubjective (autrui différent de soi) avec son désir différent
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11
Q

Fonctionnement limite : donner conflit, angoisse, défense et relation d’objet investi

A
  • Idéal du Je (moi) et réalité
  • Abandon, séparation
  • Clivage des valeurs et du Moi
  • Dépendance anaclitique (autrui différencié du soi mais désir de l’autre pas reconnu différent)
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12
Q

Relation du psychotique avec le thérapeute

A

fusion : persécution ou projection érotomaniaque.

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13
Q

Relation du névrotique avec le thérapeute

A

thérapeute va être investi de manière fantasmatique.

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14
Q

Relation du borderline avec le thérapeute

A

thérapeute tantôt gentil tantôt méchant par ex quand la consultation est finie.

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