Cours 2 Flashcards

1
Q

Compléter la phrase suivante: La situation de handicap est le produit…

A

La situation de handicap est le produit d’une interaction entre les déficiences ou incapacités d’une personne et les obstacles de l’environnement.

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2
Q

Dans l’intervention, comment faire pour prendre en considération l’interaction entre la personne et son environnement afin de réduire la situation d’handicap?

A

Connaitre les caractéristiques de la personne, connaitre les caractéristiques de l’environnement et identifier les obstacles.

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3
Q

Expliquer le schéma qui met en relation l’âge mental et l’âge chronologique.

A
  • Ce n’est pas favorable de se fier uniquement au QI lorsqu’on émet un diagnostic (Ex: Route entre Gatineau et Gaspésie). Le fait d’évaluer les capacités adaptatives renforce la validité de celui-ci.
  • Fixation anormalement longue: Le développement est plus lent par rapport à la moyenne, la personne présentant une DI n’est pas en mesure de suivre le développement dit « normal » (Ex: L’apprentissage de la marche peut se faire plus tard et plus lentement, étape par étape).
  • Le fonctionnement intellectuel évolue tout au long de la vie même si cela est plus marqué durant l’enfance/adolescence.
  • Mémoire: Certaines personnes présentant une DI ont tendance à se souvenir des dernières informations reçues, il est donc préférable de toujours finir avec une information positive (Ex: Méthode sandwich).
  • Résolution de problèmes: La personne présentant une DI n’a pas nécessairement les mêmes capacités au niveau des méthodes de résolution de problèmes, il semble plus difficile de voir toutes les options possibles (Ex: Autobus).
  • Attention sélective: Pour une personne présentant une DI, il est plus difficile de consacrer l’ensemble de son attention sur l’ensemble d’une situation (Ex: Pelleter la cours et les voitures).
  • Motivation: La motivation est plus souvent orientée de façon extrinsèque, la personne présentant une DI veut répondre au besoin de l’autre plutôt qu’au sien.
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4
Q

Quelles sont les principales caractéristiques non-cognitives associées à la DI?

A
  • Faible motivation ou orientée à l’extérieur: Fixation sur des dates, chansons, chanteurs populaires.
  • Faible estime de soi: Croire d’emblée que je ne suis pas bon.
  • Certitudes anticipées de l’échec: Croire d’emblée que je ne serai pas capable.
  • Faiblesse du degré d’exigence: Pas d’exigences envers autrui ni envers soi, fait preuve d’indifférence par innocence.
  • Pauvreté des investissements: Mettre peu d’investissements et s’attendre à de grands résultats, faire tout rapidement.
  • Système d’attribution des échecs inadaptés: Au lieu de voir un éventail de causes à une situation d’échec, la personne se dit qu’elle n’est simplement pas bonne.
  • Absence ou inadéquation du scénario de vie: Adulte présentant une DI ayant des plans irréalistes pour sa vie comme devenir policier alors qu’il a déjà 32 ans et est analphabète, tomber en amour avec une personne beaucoup plus jeune mais ayant l’âge mental de la personne DI.
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5
Q

Pourquoi ne faut-il pas confondre l’âge mental et l’âge chronologique?

A

À ne pas confondre pour éviter d’infantiliser la personne, ce n’est pas parce que la personne a un âge mental moindre qu’il faut lui parler comme s’il était un enfant, lui présenter des intérêts qui ne correspondent pas à son âge, etc.

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6
Q

Que faut-il mettre de l’avant pour favoriser les apprentissages de la PPDI?

A

Il est important de favoriser l’autonomie de la personne présentant une DI au plus possible (Ex: Quelqu’un n’est pas capable de manger avec une fourchette mais est capable de manger certaines choses avec ses mains).

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7
Q

Qu’est-ce que la réduction de la complexité?

A

A) Aménagements appropriés: Objets et milieux
B) Enseignement de stratégies: Alternatives
C) Renforcement de la motivation: Passe beaucoup par le fonctionnement externe, la personne présentant une DI a besoin de l’approbation de l’autre. On veut que ce besoin puisse être répondu par la personne elle-même.

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8
Q

Quel est le risque d’utiliser seulement l’âge mental?

A

Infantilisation

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9
Q

Quel est le risque d’utiliser seulement l’âge chronologique?

A

Échecs répétés

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10
Q

Quelle est la solution en ce qui à trait à l’utilisation de l’âge mental VS de l’âge chronologique?

A

Proposer à la personne des objets typiques à son âge chronologique (ex. À 9 ans, effectuer seul des achats inférieurs à 10$) en recourant cependant à des procédés d’intervention adaptés à son âge mental (ex. Lui proposer une stratégie de paiement basée sur les habiletés numériques qu’il-elle maîtrise).

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11
Q

Qu’est-ce que l’ergonomie?

A

Étude scientifique des conditions de travail, de l’adaptation des outils, postes de travail aux utilisateurs, des relations entre l’homme et la machine.

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12
Q

Qu’est-ce que la cognition?

A

Qui concerne la connaissance, les processus mentaux en œuvre dans son acquisition.

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13
Q

Qu’est-ce que l’ergonomie cognitive?

A
  • Mélange de l’ergonomie et de la cognition: Nécessite que nous nous attardions aux obstacles environnementaux possibles compte tenu de la nature des incapacités intellectuelles.Et de disposer d’outils visant à éliminer ou réduire ces obstacles.
  • Ergonomie cognitive peut représenter un facilitateur selon le modèle PPH.
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14
Q

Quelles sont les cinq règles d’aménagement en lien avec l’ergonomie cognitive?

A
  1. Hiérarchiser l’importance des objectifs en fonction du développement de l’autonomie et de l’âge chronologique de la personne.
  2. Réduire la différence entre la présentation explicitement fournie et la signification à extraire: Lire l’heure sur une horloge à aiguille VS lire l’heure de façon numérique.
  3. Respecter les connaissances et habiletés déjà enseignées à la personne
  4. Consolider une connaissance ou une habileté nouvelle par son utilisation immédiate et répétée: Si possible, essayer de pratiquer cette habileté dans différents endroits, à différents moments de la journée pour que la personne puisse la généraliser.
  5. S’assurer que les aménagements conçus pour le sujet intégré ne nuiront pas à ses pairs sans incapacités intellectuelles et, si possible, les aideront.
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15
Q

Nommez et expliquez les trois formes d’autonomie.

A
  • Autonomie directe: Faire quelque chose soi-même, sans aide.
  • Autonome assistée: Faire quelque chose avec de l’aide.
  • Autonomie déléguée: Quelqu’un d’autre fait les choses à notre place.
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16
Q

Qu’est-ce que la réduction des dépendances?

A

Nous définissions la réduction des dépendances comme étant un processus contextualisé visant soit à rendre plus faible l’assujetion à autrui, soit à rendre moins nombreuses les tâches et les activités sur lesquelles portent l’assujetion et ce pour la décision et l’action.

17
Q

Nommez et expliquer les quatre formes de réduction des dépendances?

A
  • Réduction par dépollution: En éliminant systématiquement ce qui fait entrave aux personnes.
  • Réduction directe: En accroissant le répertoire des habiletés et des compétences de la personne, soit par des habiletés standard, soit par des habiletés alternatives.
  • Réduction assistée: En modifiant les conditions du milieu par l’introduction de dispositifs ou d’aménagements spécifiques de façon à satisfaire aux contraintes liées aux caractéristiques de ces personnes.
  • Réduction déléguée: En facilitant la démarche des personnes dans la recherche d’un tiers pour choisir ou agir en leur nom et place.
18
Q

Qu’est-ce que la motivation?

A

Force qui explique le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance d’un comportement

19
Q

Quel est le lien entre les capacités et la motivation?

A

Une personne douée et non-motivée peut avoir de bons résultats. Par contre, une personne avec de moins bonnes habiletés mais beaucoup de motivations arriveront à de meilleurs résultats. Le problème survient lorsqu’une personne a de moins bonnes habiletés et peu de motivation.

20
Q

Dans la perspective comportementale, lorsque l’intervenant veut définir la motivation de quelqu’un, à quoi s’attarde-t-il?

A

La fonction du comportement.

21
Q

Quels sont les 4 types de renforçateurs pour les comportements inappropriés?

A
  • Attention
  • Renforçateurs tangibles
  • Évitement
  • Renforcement automatique
22
Q

Dans quelle mesure l’encadrement peut avoir un impact sur la motivation de la PPDI?

A

Une personne présentant une DI est souvent très encadrée. Sans vouloir lui nuire, on a tendance à faire beaucoup à sa place. Ceci peut avoir un impact sur la motivation de la PPDI. Sachant qu’elle obtiendra ce qu’elle veut par le biais d’une autre personne, elle n’est pas motivée à faire ses choses elle-même. Elle ne cherche pas à acquérir de l’autonomie.

23
Q

Qu’est-ce qu’un comportement et quelles questions peut-on se poser pour essayer de le comprendre?

A

Le comportement est un langage, une façon de communiquer. On peut se poser les questions suivantes pour essayer de comprendre celui-ci: Quelle est la nature du comportement? Quelle est la genèse du comportement (origine)? Quelle est la fonction du comportement?

24
Q

Selon Ziegler, quels sont les cinq facteurs de motivation?

A
  1. Réaction positive: La PPDI recherche d’avantage la réaction positive de l’autre qu’une personne du même âge.
  2. Réaction négative
  3. Attente de succès: Influence des expériences passées, la personne s’attendra plus à un échec ou à une réussite selon ce qu’elle a vécu précédemment.
  4. Tendance à être dirigé de l’extérieur: Ne se fie pas à elle-même mais plutôt aux aspects externes à elle-même.
  5. Motivation à l’effectance: La personne a moins d’occasion de ressentir le plaisir de réussir quelque chose après avoir donné des efforts, de s’auto-renforcé.
25
Q

Lorsqu’on parle de motivation, qu’est-ce que la réaction positive?

A
  • Motivation à obtenir un renforcement social de la part d’un adulte.
  • Situation expérimentale : les participants doivent réaliser une tâche répétitive à satiété en étant renforcés verbalement et par des sourires par l’expérimentateur. On mesure le temps passé à réaliser la tâche. Les études de Zigler et ses coll. Montrent que les enfants ayant une DI persistent plus longtemps dans ce type de tâche que les participants n’ayant pas de DI, mais ayant un âge mental équivalent.
  • Cette persistance être attribuée à une motivation à être en contact avec l’expérimentateur.
  • Même si cette tendance s’atténue avec l’âge, elle serait plus importante chez les personnes ayant une DI.
26
Q

Lorsqu’on parle de motivation, qu’est-ce qu’une attente de succès?

A

-Face à une nouvelle tâche, nous pouvons avoir des attentes de
succès ou d’échec.
-Les attentes de succès sont influencées par les expériences passées.
-Plus la personne vit d’échec, ses attentes de succès sont diminuées, et sa motivation principale sera l’évitement de l’échec plutôt que la réussite.

27
Q

Lorsqu’on parle de motivation, qu’est-ce la tendance à être dirigé vers l’extérieur?

A

-Tendance à se fier aux indices externes pour solutionner des problèmes
difficile plutôt que de se fier à ses propres ressources cognitives.
-Expérimentation : Tâche difficile pendant laquelle le participant peut choisir de se fier ou non à des indices externes, les indices n’étant pas toujours pertinents pour résoudre le problème.
1. Les personnes n’ayant pas de DI utilisent les indices externes de façon stratégique et, au fil du développement dépendent de moins en moins des indices externes.
2. Chez les personnes ayant une DI, moins de discernement dans l’utilisation d’indices externes, et sont de plus en plus dépendant des indices externes.
3. La tendance à être dirigé par des indices externes augmenterait suite aux échecs chez les enfants ayant ou non une DI.

28
Q

Lorsqu’on parle de motivation, qu’est-ce l’effectance?

A

-Plaisir associé à la résolution de problèmes difficiles et au besoin de
compétence.
-Zigler propose qu’une faible motivation à l’effectance soit l’un des facteurs qui prédispose les personnes ayant une DI
-A devenir dirigées de l’extérieur et dépendante des adultes (tendance à la réaction positive)

29
Q

Qu’est-ce que la théorie de la sensibilité de Reiss?

A

-Reiss et Havercamp proposent une liste de motivations
fondamentales
-Il existerait des différences individuelles dans l’efficacité renforçante de chacune de ses sources motivationnelles, soit dans la quantité et le type de renforcement que les gens recherchent.