Cours 2 Flashcards

1
Q

Quand on parle d’attirance, est-ce que celle-ci se limite à l’attirance en lien avec la séduction?

A

Pas du tout, on parle plutôt de l’attirance au sens large. C’est le phénomène qui nous rapproche les uns des autres (amis, familles, partenaires amoureux, etc.). Elle mène à la formation de relations.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Il y a plusieurs composantes à l’attirance, nommez et définissez-les.

A

1- Affective (Réponse émotionnelle)
2- Cognitive (pensées, croyances, ce qu’on sait et pense de l’autre)
3- Comportementale (manifestations visibles, proximité physique, contacts physiques)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Kallerman et al. ont menés une étude au sujet de l’attirance. Décrivez-la et discutez les résultats.

A

Le but de l’étude était de manipuler l’attirance entre étrangers.
Les participants étaient pairés avec des membres du sexe opposé, tous étaient célibataires et ne se connaissaient pas.
Il y avait 4 conditions (regarder dans les yeux ; les mains ; mains & yeux ; yeux et clins d’oeil). La condition qui générait le plus d’attirance était celle où les participants avaient à se regarder dans les yeux. Cela suscite plus de respect et d’affection.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Plusieurs facteurs influencent l’attirance interpersonnelle. Nommez-les.

A

Beauté physique, proximité, réciprocité, similarité.

La pondération de ces facteurs va varié selon le type de relation que l’on développe.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

La phrase ‘‘ce qui est beau est bon’’ décrit simplement une tendance que nous avons envers les autres, laquelle?

A

Nous avons tendance à attribuer des traits positifs aux personnes qui sont physiquement attirantes.
Le jugement que l’on porte sur l’apparence de la personne pèse sur plus que simplement son apparence (visage, corps, comportements, voix, expressions, démarche, etc.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Snyder et al. ont menés une étude auprès d’hommes et de femmes ayant des conversations téléphoniques.
1- Décrivez le déroulement de cette étude.
2- Discutez les résultats.
3- Cette étude est en lien avec quel facteur influençant l’attirance?

A

1- Les participants étaient séparés par sexe. Les deux participants de sexe opposés allaient d’engager dans une conversation téléphonique. On montre à l’homme, soit une photo de femme attirante, ou moche, en lui disant qu’elle sera son interlocutrice. Les femmes ne sont pas avisées du priming.
2- Les hommes qui pensent parler avec une femme plus jolie ont une impréssion générale plus positive de la conversation et de leur interlocutrice. De plus, les femmes qui sont représentés par les photos jolies, sont plus agréables, animées et sociables lors de la conversation.
3- Beauté physique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Dans l’étude de Snyder et al. au sujet des conversations téléphonique entre hommes et femmes, qu’est-ce qui explique que les femmes représentés par les photos jolies agissent de manière plus agréable, sociable et animées?

A

La prophétie autoréalisante. Les comportements des hommes a influencé ceux des femmes. En agissant avec elles d’une certaine façon, ils encouragent celles-ci à poser des comportement qui correspondent à l’image qui leur est attitrée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

La proximité est considéré être un facteur important dans l’attirance. Pourquoi?

A

Car nous avons plus de chances de devenir amis avec des gens proches géographiquement. Le fait de voir plus souvent ces personnes les rends plus familières (Principe de simple exposition). Ce qui est familier est vue comme plus sécuritaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Qu’est-ce que le principe de simple exposition?

A

Le fait de voir plus souvent une personne rend celle-ci plus familière.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Le principe de simple exposition est un bon exemple de quoi?

A

De l’effet de la proximité en attirance.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Pourquoi la réciprocité est impliquée dans l’attirance?

A

Car, en règle générale, quand quelqu’un nous apprécie, nous l’apprécions en retour.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Une étude fût menée au sujet de la non-disponibilité des hommes dans un contexte d’attirance. Décrivez-la et discutez les résultats.

A

2 Groupes de femmes célibataires, remplissent des questionnaires pour connaître leurs valeurs, intérêts, buts, etc. Les chercheurs disent aux femmes qu’ils ont trouvés l’homme idéal, qui correspond très bien à leurs fiche. Les chercheurs disent au Groupe A que l’homme est célibataire, puis au Groupe B qu’il est en couple.
Groupe A trouve l’homme attirant à 59%, et le Groupe B à 90%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Un étude menée sur non-disponibilité des hommes dans un contexte d’attirance montre que les hommes en couple sont vues comme plus attirant. Pourquoi?

A

Car il y a un effet de validation. Il y a la croyance que s’il est en couple, s’il a été choisi par quelqu’un d’autre, ce doit être un individu de qualité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Commentez au sujet du lien entre l’étude sur la non-disponibilité des hommes dans un contexte d’attirance, et l’attirance.

A

Cette étude est en lien avec la réciprocité. Elle en montre les limites.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

La similarité marque le 4 ème facteur en lien avec l’attirance. Décrivez-la.

A

Tendance des gens à choisir des partenaires similaires sur plusieurs plans (âge, religion, classe sociale, éducation, intelligence, personnalité, attitudes, etc.). ‘‘Qui se ressemble s’assemble’’.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Il est possible de discuter le réel impact de la similarité en lien avec l’attirance. Argumentez à ce sujet.

A

Si dans un sens la similarité joue un rôle dans l’attirance, il est possible qu’une partie de celle-ci soit dû non à la préférence, mais plutôt à la similitude géographique. On rencontre des gens qui sont dans le même milieu que nous (ex: rencontrer quelqu’un avec le même niveau d’éducation que nous à l’Université). Ainsi, il peut surtout question d’accessibilité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Donnez un exemple où la différence peut être attirante.

A

Quand certains traits de personnalités différents se complètent. Par exemple, une personne avec des tendances dominantes avec une personne avec des tendances soumises. Ou encore une personne avec un caractère sécurisant avec un partenaire insécure.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Qu’est-ce que le ‘‘Matching hypothesis’’ proposé par Goffman?

A

Propose que nous choisissions un partenaire qui présente un degré de désirabilité similaire.
Cela fonctionne ainsi, nous sommes peu conscient de notre actuel niveau de désirabilité, alors nous essayons d’aller chercher le plus haut niveau possible chez un partenaire, puis nous redescendons jusqu’à ce que l’on trouve quelqu’un qui nous correspond.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Comment se nomme le concept qui propose que nous choisissions un partenaire qui présente un degré de désirabilité similaire?

A

Matching hypothesis.

20
Q

Une vidéo nous fût présenté au sujet de la similarité et de l’attirance. Expliquez-la brièvement.

A

Deux groupes sont mit face à face. Un groupe est constitué d’hommes, et l’autre de femmes. Chaque individu à un chiffre de 1 à 10 affiché sur son front, mais l’individu même ne sait quel numéro il a. Le but de chaque participant est de tenté d’obtenir le chiffre le plus haut possible. Au final, on remarque que les pairs formées sont constitués d’individus qui ont sensiblement le même chiffre.

21
Q

3 modèles prédisent le principe de similarité-attraction. Nommez-les.

A

1- Renforcements positifs.
2- Appartenance groupale.
3- Inférence d’une attirance mutuelle.

22
Q

Le modèle des renforcements positifs de Byrnes prédit le principe de similarité-attraction. Expliquez son rôle.

A

On aime les personnes qui nous ressemblent, car elles créent un renforcement positif. C’est un effet de validation de nos propres attitudes et renforce notre estime de soi. Mes attitudes sont partagés par d’autres personnes, ce qui me valide, ce que je penses est bon (et cette pensée est agréable).

23
Q

Le modèle des renforcements positifs de Byrnes est en lien avec quel facteur de l’attirance? Nommez uns critique de ce modèle.

A

Similarité.
On dit que c’est une perspective individualiste, car dans ce contexte, la valorisation de soi développe l’estime de soi pour finalement mener à l’attirance.

24
Q

De quel modèle s’agit-il? C’est un effet de validation de nos propres attitudes et renforce notre estime de soi. Mes attitudes sont partagés par d’autres personnes, ce qui me valide, ce que je penses est bon (et cette pensée est agréable).

A

Renforcement positifs de Byrnes.

25
Q

Définissez ce qu’est l’appartenance groupale en lien avec la similarité-attraction.

A

C’est une perspective plus collectiviste. Le fait de partager des valeurs avec quelqu’un renforce le sentiment d’appartenance sociale. La loyauté au groupe favorise l’attirance.

26
Q

Quel modèle de similarité-attraction suggère une perspective plus collectiviste?

A

Le modèle Appartenance groupale.

27
Q

Le modèle d’inférence d’une attirance mutuelle prédit le principe de similarité-attraction de quelle façon?

A

Des attitudes partagées supposent la présence d’une attirance mutuelle. Si on a des goûts similaires, on a probablement d’autres points en commun (présupposition).

28
Q

Sprecher, Sullivan et Hatfield ont menés une étude au démontrant les préférences dominantes que les hommes et les femmes envers le choix d’un partenaire de vie. Quels résultats en ressortent?

A

Les hommes accordent plus d’importance aux marqueurs de jeunesse, de beauté, et de fertilité. Des préférences plus axées sur la reproduction.

Les femmes, elles, accordent plus d’importance aux marqueurs de statut et de maturité. Des préférences axées sur les ressources.

29
Q

Qu’est-ce que le dévoilement de soi?

A

L’action de révéler des choses sur soi aux autres. Transmission à autrui d’une information personnelle intime (pensées, sentiments, aspirations, objectifs, succès, peurs, rêves, préférencesm etc.).
Prend racine dans la communication interpersonnelle et permet de connaître l’autre, tout en laissant cette personne nous connaître.

30
Q

Qui sui-je? L’action de révéler des choses sur soi aux autres. Transmission à autrui d’une information personnelle intime.

A

Dévoilement de soi.

31
Q

D’où doit venir le dévoilement de soi?

A

De sa propre volonté. La révélation doit être volontaire.

Révélation de soi volontaire : Processus de communication (entre au moins deux personnes) par lequel l’un d’entre eux essaie délibérément de divulguer une information par rapport à lui-même à l’autre.

Peut être verbale ou non-verbale.

32
Q

Quand on dit que le dévoilement de soi est un processus à double tranchant, que veut-on dire?

A

Bien que cela nous permet d’approfondir notre relation et de signaler notre confiance, cette action nous place tout de même dans une position de vulnérabilité (on ne peut contrôler l’usage que l’autre va faire de l’information).

33
Q

Il y a deux types de révélations dans le dévoilement de soi. Nommez-les et donnez des exemples.

A

1- Révélations factuelles (descriptif). Ex: J’ai eu 3 partenaires sérieux dans ma vie.

2- Révélations émotionnelles (évaluatives ; Il peut s’agir de valeurs, croyances). Ex: Ma dernière rupture m’a fait vraiment mal. Pour moi, l’égalité des sexes est très important.

34
Q

Quel type de révélations mène le plus au développement de l’intimité?

A

Révélations émotionnelles.

35
Q

En ce qui concerne le dévoilement de soi, partagez trois choses que nous ont appris des chercheurs/penseurs.

A

1- Être ouvert dans au moins une relation significative est un pré-requis pour avoir une personnalité en santé. (Sidney Jourard).

2- Il faut maintenir un équilibre entre être ouvert et fermé au contact. Donc, savoir dire et ne pas dire certaines choses selon le type de relation et l’étape de cette relations. (Irwin Altman).

3- Il doit y avoir réciprocité dans le dévoilement de soi (effet dyadique). (Zick Rubin).

36
Q

Qu’est-ce que l’effet dyadique? Cet effet est en lien avec quel concept?

A

C’est l’installation d’une réciprocité chez deux individus dans un contexte de révélations de soi.

Dévoilement de soi.

37
Q

Arthur Aron à mené une recherche dans laquelle il cherchait à faire émerger l’intimité entre 2 personnes. Décrivez le déroulement de cette étude.

A

Chaque participant était pairé avec un inconnu du sexe opposé. Les participants avaient à discuter pendant 45 minutes, puis avaient à se regarder dans les yeux pendant 4 minutes. Il y avait 2 conditions.
A- La conversation a comme sujet le dévoilement de soi. Les participants répondent successivement à une liste de 36 questions stimulant le dévoilement de soi.
B- La conversation implique des sujet préétablis de nature banale.

En dernier lieu, les participants devaient évaluer le niveau d’intimité qu’ils ressentent.

38
Q

Quel était le postulat de base de l’étude d’Arthur Aron portant sur le dévoilement de soi et l’intimité?

A

Les liens solides reposent sur un échange de confidences soutenues et réciproques.

39
Q

Présentez les résultats de l’étude d’Arthur Aron portant sur le dévoilement de soi et l’intimité.

A

La condition où la conversation à comme sujet le dévoilement de soi donne lieu à beaucoup plus d’intimité (se développe rapidement et devient fort).

40
Q

Quelles fut les retombés de l’étude d’Arthur Aron portant sur le dévoilement de soi et l’intimité?

A

La liste des questions fut reprise par les psychologues du couple. L’outil permet d’approfondir les connaissances du partenaire et offre une opportunité de discuter et de développer une plus grande intimité.

41
Q

Nommez trois autres variables susceptibles de jouer un rôle sur le dévoilement de soi (en lien avec l’étude d’Arthur Aron).

A

1- L’appariement. Si les pairs s’entendaient déjà bien sur d’importantes attitudes.

2- Si les paires s’attendaient à s’apprécier mutuellement (manipulation des attentes d’appréciation).

3- Si l’étude a comme but explicite de ‘‘devenir plus proche’’.

42
Q

Nommez quelques conséquences du dévoilement de soi dans une relation.

A
  • Tend à augmenter avec le temps (mais fini par stagner)
  • Augmente avec l’intimité relationnelle (En particulier la révélation négative). Donc, plus on est intime, plus on est confortable de révéler.
  • Tend à devenir symétrique (surtout au début de la relation, norme de réciprocité).
  • Le dévoilement de soi mène à une plus grande appréciation de son partenaire, et vice-versa.
  • Plus il y a équilibre entre donner et recevoir, plus il y a appréciation.
  • Plus des partenaires se révèlent à l’autre, plus la satisfaction conjugale est élevée.
43
Q

Nommez, en ordre du plus au moins populaire, les tabous dans les relations proches.

A

1- Discussion explicite de l’état actuel ou du futur de la relation.
2- Activités/discussions au sujet de ce qui a lieu hors de la relation.
3- Les normes relationnelles (comment on doit traiter l’autre).
4- Sujets conflictuels (sujets où il y a des différences ou des désaccords)
5- Révélations négatives de soi (dégradants, gênants, déplaisants)

44
Q

Collins et Carol ont menés une méta-analyse au sujet du dévoilement de soi et de l’appréciation, que fait ressortir cette étude?

A

Que les gens qui se dévoilent plus ont tendance à être plus appréciés que ceux qui se révèlent peu.

De plus l’étude propose une relation bidirectionnelle entre Appréciation et dévoilement. Ainsi, quand on se sent appréciés, on se dévoile plus, et quand on se dévoile plus, on est plus appréciés.

45
Q

Nommez quelques raisons qui peuvent incités à se révéler aux autres.

A
  • Catharsis (se libérer, soulagement)
  • Recherche de soutien social
  • Sentiment d’obligation envers l’autre
  • Désir d’informer l’autre
  • Désir de promouvoir l’intimité et la confiance
  • Disponibilité de l’autre
  • Similarité (avoir quelque chose en commun)
  • Demande explicite de l’autre personne

Ce sont toutes des raisons liées à l’autre, à la relation, à la situation, ou à soi.

46
Q

Nommez quelques raisons de ne pas se révéler à l’autre.

A
  • Peur du rejet
  • Perte d’un aspect privé
  • Perception que l’autre ne pourra pas nous aider
  • Perception que l’autre pourrait nous blesser/trahir
  • Perception que le dévoilement va mener à la perte de la relation
  • Non similarité
  • Relation superficielle
  • Information non appropriée pour le type de relation
  • Non disponibilité de la personne
  • Environnement non approprié
47
Q

Une étude menée par Forgas soutien que l’humeur influence le type de dévoilement de soi. Décrivez cette étude et présentez ses résultats.

A

On vient induire chez les participants l’humeur voulu (Bonheur, tristesse). Les participants ont à faire une confidence. Les personnes tristes font des révélations plus concrètes et les gens heureux font des confidences plus abstraites. Les participants tristes faisaient des révélations plus réciproques, qui correspondent plus à celles de leur interlocuteur. Les révélations des participants heureux étaient moins concordantes.