Cours 2 Flashcards
Quel principe fondamental doit guider l’exercice de la profession de psychologue?
Le respect de la dignité et de la liberté de la personne, ce qui implique une conduite irréprochable, l’usage des principes scientifiques, la responsabilité professionnelle, et le respect du Code et des règlements.
Qu’est-ce que l’obligation de moyens pour un psychologue?
C’est l’obligation d’utiliser les compétences, les outils, et les méthodes disponibles de manière professionnelle et rigoureuse, sans garantie de résultat, mais avec l’effort d’agir selon les règles de l’art.
Comment la notion de ‘client’ est-elle définie en psychologie?
Le client peut être la personne, un couple, une famille, une organisation ou un employeur. Il peut être à la fois demandeur de services, objet du service, payeur ou employeur.
Dans quelles conditions le consentement est-il requis?
Le consentement doit être libre et éclairé, et il est requis avant toute intervention, évaluation ou cueillette de données. Cela inclut également le client objet du service, même s’il n’est pas le demandeur ou le payeur. À partir de 14 ans, une personne peut consentir seule à certains soins ou services.
Qui peut avoir accès au dossier professionnel et à quelles conditions?
Les personnes concernées ont accès aux renseignements les concernant. Elles n’ont pas accès à ceux concernant d’autres sans autorisation. Cela inclut le demandeur, le payeur et l’employeur.
Qui peut consentir à des services psychologiques pour un mineur de 14 ans et plus?
Le mineur de 14 ans et plus peut consentir seul à des soins. Il peut consentir pour lui-même en tant que demandeur, ou pour être évalué ou traité pour le compte d’un tiers. Si son état exige un séjour de plus de 12 heures, les parents doivent être informés. Le consentement parental est requis si les soins présentent un risque sérieux. Il peut demander que ses parents ne soient pas informés du contenu, mais ils ont généralement accès au dossier, sauf protection particulière.
Que faire si un jeune de 14 ans et plus refuse des soins?
Une autorisation du Tribunal est nécessaire, sauf en situation d’urgence mettant sa vie en danger.
Quelles sont les règles générales de consentement pour un mineur de moins de 14 ans?
Un des parents peut consentir seul, présumé de bonne foi. En cas de doute ou de conflit, il faut obtenir les deux accords ou aller au Tribunal. En situation d’urgence, le psychologue peut intervenir sans l’accord des parents si le préjudice est grave.
Quelles sont les particularités liées aux droits parentaux, à la garde et à la DPJ dans le consentement pour les mineurs?
Un parent sans garde conserve ses droits parentaux, sauf en cas de déchéance par un juge. La DPJ n’annule pas ces droits, le consentement doit être obtenu via elle. En cas de violence familiale, une attestation du DPCP (valide 45 jours) permet d’intervenir malgré un refus parental.
Dans le cadre d’un témoignage en cour concernant un ancien client mineur, quels sont les devoirs du psychologue face à un subpoena et à une demande d’opinion professionnelle?
Un subpoena oblige à se présenter, mais pas à parler. Le secret professionnel reste en vigueur sans consentement du jeune (maintenant 14 ans) et des deux parents. Même avec consentement, le psychologue peut seulement témoigner comme témoin de faits, pas comme expert.
Pourquoi est-ce problématique pour une psychologue de référer un client à son conjoint pour une expertise psycholégale?
Cela crée un conflit d’intérêts et peut nuire à la crédibilité de l’expertise en cour. Il faut éviter toute apparence de partialité. Les clients sont le jeune, les parents et la commission scolaire. Le partage d’information nécessite le consentement des trois parties.
Est-ce qu’une personne avec un QI de 50 est automatiquement considérée comme inapte?
Non. Une personne est présumée apte tant qu’un Tribunal ne l’a pas déclarée inapte. Une déficience intellectuelle ou une maladie mentale ne suffit pas à elle seule à conclure à l’inaptitude.
Peut-on contraindre un adulte à des soins psychologiques s’il refuse?
Non, sauf en cas d’urgence ou pour des soins d’hygiène. Sinon, une autorisation du Tribunal est requise, même si l’évaluation vise à déterminer son inaptitude.
Le consentement libre et éclairé suffit-il à légitimer une intervention psychologique?
Non. Il faut aussi prendre en compte les contraintes sociales, culturelles, économiques et psychiques qui influencent la liberté de consentir. Le vrai consentement suppose une prise de conscience de ces influences.
Comment l’autonomie est-elle perçue dans l’éthique professionnelle du psychologue?
Elle est en tension avec la bienfaisance. Le psychologue doit respecter le droit du client à choisir ce qu’il considère être son bien, tout en étant conscient que la liberté humaine est limitée par son histoire, son corps, et son vécu.
Quel est le rôle du consentement dans la relation professionnelle?
C’est un processus continu basé sur la relation professionnelle. Le psychologue doit s’assurer que le consentement demeure libre et éclairé tout au long de la démarche. Des signatures peuvent être requises pour certains éléments comme la transmission à un tiers.
Quels sont les principaux devoirs généraux d’un psychologue dans l’exercice de sa profession, et comment s’appliquent-ils concrètement au-delà de la rencontre clinique?
Ils incluent : conduite irréprochable avec toute personne; interventions fondées sur des données scientifiques éprouvées; réflexion sur les conséquences des interventions; respect de ses limites de compétence; assurance responsabilité à jour; encadrement de ses collaborateurs, qui doivent aussi respecter le Code.
Quelles sont les trois balises déontologiques encadrant le consentement dans la relation professionnelle du psychologue?
- Article 10 : tenir compte de la demande, des attentes et des limites. 2. Articles 11 à 13 : encadrent la transparence du consentement. 3. Le consentement doit être réaffirmé tout au long de la démarche professionnelle.
Quelle tension éthique existe entre les principes de bienfaisance et d’autonomie, et pourquoi est-ce important en psychologie?
Le psychologue doit respecter le droit du client à choisir ce qui est bon pour lui (autonomie), même si cela entre en tension avec sa propre volonté d’aider (bienfaisance). Cette tension est importante car la liberté du client est toujours partiellement conditionnée.
