Cours 2 Flashcards
Est-ce que la victimologie est sa propre discipline?
Non, la victimologie par définition est une branche de la criminologie, qui étudie le statut psychosocial des victimes de crimes/délits.
Est-ce que tous les actes engendrant des conséquences négatives sont criminels?
Non (ex. violence psychologique ou contrôle coercitif)
Est-ce que tous les crimes sont reconnus par les victimes?
Non (ex. crimes environnementaux)
Quels sont les trois domaines de la victimologie? Quel est leur objectif?
- La victimo. pénale: celle qui fait partie de la crimino
- La victimo. générale: une science distincte de la crimino; victimes d’accidents, de désastres naturels
- Les violations des droits de la personne: le génocide, la torture, l’esclavage, l’abus de pouvoir
On cherche à prévenir
Pourquoi inclut-on la victimologie des violations des droits de la personne dans la discipline?
Selon Fattah, si on ne l’inclut pas, on va servir la politique pénale et perdre notre esprit critique.
Quel est la définition des droits de la personne?
Des droits fondamentaux qui sont inhérents dans la nature des personnes, sans lesquels nous ne pouvons pas vivre comme des humains. Ils nous permettent de développer complètement et utiliser nos capacités, notre intelligence et notre morale. ex. droit à la sûreté
Qui sont les fondateurs de la victimo. pénale?
- Frederic Wertham, en 1948: détermine le mot “victimologie
- “On ne peut pas comprendre la psychologie d’un meurtrier sans comprendre la sociologie de sa victime.”
- Hans von Hentig; “le criminel et sa victime” (1948)
- “Ce n’est pas l’assassin, c’est la victime qui est coupable”
- Les définitions juridiques ne marchent pas, mais il faut en tenir compte pour comprendre l’acte criminel
- Les victimes qui victimisent
Les typologies pour expliquer le crime: quelle est la typologie de Von Hentig?
Il divise en 2 typologies:
Les types généraux =
- Les jeunes
- Les femmes
- Les vieux
- Les personnes malades
- Les personnes immigrées
- Les minorités
Les types psychologiques =
- Les personnes d’une intelligence faible
- Les personnes déprimées
- etc.
Les typologies pour expliquer le crime: quelle est la typologie de Mendelsohn?
- La victime innocente
- La victime qui est légèrement coupable
- Celle qui est aussi coupable que le contrevenant
- Celle qui est plus coupable que le contrevenant
- La victime coupable
- La victime imaginaire
Les typologies pour expliquer le crime: quelle est la typologie de Marvin Wolfgang?
- Patterns of Criminal Homicide
- Penn. State University
- “Victim precipitation”
Les typologies pour expliquer le crime: quelle est la typologie de Henri Ellenberger?
- La “victimogénèse”; les facteurs qui mènent à la victimisation
Les typologies pour expliquer le crime: quelle est la typologie de Ezzah Fattah?
(1971)
- Le criminel-victime
- La victime latente
- La relation spécifique entre le criminel et la victime
Les typologies pour expliquer le crime: quelle est la typologie de Stephen Schafer?
La victime et son criminel (1971)
1. “Unrelated Victims”; Les victimes sans aucune relation avec le contrevenant
2. “Provocative Victims”; les victimes qui provoquent le contrevenant
3. “Biologically Weak victims”; les victimes ayant une faible constitution physique
4. “Socially victims”; les victimes marginalisées
5. “Political victims”; les victimes qui sont victimes par leurs opposants politiques
(il ne vise que les victimes directes)
Les typologies pour expliquer le crime: quelle est la typologie de Bard & Sangry?
The Crime Victim’s Book (1979)
- Les victimologues ont toujours mis l’accent sur la responsabilité de la victime; on n’a pas étudié les problèmes/besoins des victimes
- Les victimes se sentent déjà coupables
- On ne parle pas du rôle du hasard
Sur quoi repose la “Just World Theory”, de Marvin Lerner?
- “Blaming the innocent victim”
- On blâme la victime plutôt que d’altérer notre croyance en un monde juste. On préfère garder notre perception que chacun reçoit ce qu’il mérite, quant à modifier la vérité pour qu’elle corresponde à nos croyances.
Où/quand est née la naissance du mouvement des victimes d’actes criminels?
États-Unis dans les années 1970s; c’est un mouvement social
Quels sont les 5 facteurs du mouvement en faveur des victimes?
- Le taux de criminalité: 1960-1990, comment gérer l’augmentation de la criminalité?
- l’incapacité de l’État à gérer la criminalité = on peut augmenter l’efficacité de la police à travers son lien avec le publique et les victimes
- l’importance de l’opinion publique
- peur de la criminalité, attitudes
- programmes pour réduire la peur (police communautaire
- l’importance des victimes = sondage de victimisation - Les initiatives gouvernementales
- l’indemnisation
- programmes de soutien victimes d’actes criminels/témoins (LEAA) (ex. Victim-Witness Advocates au bureau du procureur)
- Le Qc, 1988 = Loi sur l’aide victimes d’actes criminels - L’Esprit du temps
- L’abolitionnisme en crimino. (Hulsman, Christie…)
- Contester institutions sociales/judiciaires/statuquo - Le mouvement féministe
- L’aide aux femmes victimes = centre pour victimes de viol, Premier centre d’aide au Qc
- Changements législatifs = Agression sexuelle (1983), L’exploitation sexuelle des enfants (1987) - L’activisme pro-victime
1970 = les femmes
1980 = Les catégories spécifiques de victimes
1990 = Québec; les services pour victimes/femmes
2000 = Regroupements de victimes, RIVCO, livres
2010 = médias sociaux (#TimesUp, #SayHerName)
En quoi consiste l’appropriation du mouvement pro-victime par la politique de droite?
Les politiciens vont en venir à utiliser les noms des victimes pour leur propre agenda. Il y a bcp de manipulation de victimes sous leur soi-disant “priorisation”.
L’absorption de créateur de mouvement par le gouvernement = mtn qu’ils sont sénateurs, ils ne peuvent plus parler contre le gouvernement comme il le faisait auparavant
