Cours 2 Flashcards
Nerf olfactif test
Demander au sujet d’identifier diverses substances présentées à chaque narine séparément
Sémiologie nerf olfactif
anosmie, hyposmie
Ddx nerf olfactif
-dysfonction olfactive idiopathique
-fumeur
-affections nasales (rhinites)
-Infections virales respiratoires (COVID-19)
-traumatismes crâniens
-maladies neurodégénératives (Alzheimer et Parkinson)
-tumeurs au niveau de la base du crâne antérieur (méningiome olfactif)
La dysfonction olfactive (difficulté à percevoir et/ou à identifier les odeurs) est un symptôme fréquent de quelle maladie ? Apparait quand ?
-Parkinson
-Survient des années avant l’apparition des autres symptômes qui permettent le diagnostic
Vrai ou faux ? Comme les personnes avec des dysfonctions olfactives non-parkinsoniennes, les gens atteints du Parkinson conserve une bonne sensibilité auditive
Faux, CONTRAIREMENT aux personnes avec des dysfonctions olfactives non-parkinsoniennes, les gens atteints du Parkinson conserve une bonne sensibilité TRIGÉMINALE
Trajet des neurones voies visuelles
Rétine
Nerf optique
Chiasma optique
Tractus optique
Corps genouillé latéral (thalamus)
Radiations optiques
Cortex visuel
Cortex visuel primaire (V1)
Cortex visuel associatif
Tests examen ophtalmologique
-Acuité visuelle
-Réactivité pupillaire (réflexe photomoteur direct et consensuel)
-Examen du globe oculaire (lampe à fente)
-Examen du fond de l’œil
-Champs visuels
Tests examen neuro yeux
-Étude de l’oculomotricité (paralysies, nystagmus)
-Recherche de signes associés (syndrome pyramidal, trouble de la reconnaissance visuelle, de la mémoire, de la lecture, du langage, etc.).
Sémiologie nerf optique
-baisse de la vue, du simple flou à la cécité, intéressant tout ou une partie du champ de vision.
-phosphènes (taches lumineuses, lignes brillantes, éclairs)
-photophobie (intolérance à la luminosité)
-métamorphopsies (les lignes droites sont perçues comme ondulées)
-dyschromatopsie (trouble de la perception des couleurs)
-diplopie (vision double)
-hallucinations élaborées
-douleur associée (oculaire, orbitaire, céphalées, cervicalgies)
Ddx pour une anomalie de la vision d’apparition brutale (monoculaire) -> atteinte transitoire
-Cécité monoculaire transitoire (amaurose fugace, accident ischémique transitoire rétinien).
-Éclipse visuelle (hypertension intracrânienne)
-Phénomène d’Uhthoff (flou visuel durant quelques minutes, survenant lors de l’effort physique ou de l’exposition à la chaleur, lié à la sclérose en plaques)
-Glaucome aigu (avec fermeture incomplète de l’angle iridocornéen)
Ddx pour une anomalie de la vision d’apparition brutale (monoculaire) ->
Atteinte persistante -> Œil rouge douloureux
-Glaucome aigu (avec fermeture complète de l’angle iridocornéen)
-Uvéite antérieure aiguë
-Traumatisme oculaire
-Etc.
Ddx pour une anomalie de la vision d’apparition brutale (monoculaire) -> Atteinte persistante -> Œil blanc (normal)
-Atteinte vasculaire (occlusion de l’artère ou veine centrale de la rétine)
-Neuropathies optiques (neuropathie optique ischémique antérieure aigüe [NOIAA], névrite optique rétrobulbaire [NORB], etc.)
Ddx pour une anomalie de la vision d’apparition brutale (binoculaire) -> Atteinte transitoire
-Migraine avec aura
-Accident ischémique transitoire (vertébrobasilaire)
-Crise épileptique focale
Ddx pour une anomalie de la vision d’apparition brutale (binoculaire) -> Atteinte persistante
-Atteinte oculomotrice (diplopie)
-Atteinte rétrochiasmatique (AVC, encéphalopathie)
-Atteinte chiasmatique (adénome hypophysaire, Apoplexie hypophysaire [nécrose hémorragique de l’hypophyse, rare])
Tests nerf oculomoteur
-observation du visage (taille et position des pupilles, paupières) et du mouvement des yeux (manœuvre en H, test de convergence)
-test du réflexe photomoteur
Sémiologie nerf oculomoteur
-ptose palpébrale
-strabisme externe
-impossibilité de mouvoir le globe oculaire en haut, en bas et en dedans (adduction)
-mydriase aréactive
Ddx nerf oculomoteur
-Paralysie du n. III
-Pathologies affectant le tronc cérébral
Tests nerf trochléaire
Observation du visage (position des pupilles) et du mouvement des yeux (manœuvre en H)
Sémiologie nerf trochléaire
diplopie accentuée dans le regard vers le bas (gêne à la descente d’escaliers ou à la lecture)
Ddx nerf trochléaire
-Paralysie du n. IV
-Pathologies affectant le tronc cérébral
Tests nerf abducens
observation du visage (position des pupilles) et du mouvement des yeux (manœuvre en H)
Sémiologie nerf abducens
strabisme interne
Ddx nerf abducens
-Paralysie du n. VI
-Pathologies affectant le tronc cérébral
-Syndrome de Duane (agénésie du VI)
Tests nerf trijumeau
sensibilité du visage (tact fin et douleur), réflexe cornéen (afférences du V, mais efférences du VII), examen des muscles masticateurs (observation des mouvements de la mâchoire, palpation, test de force), réflexe massétérin
Sémiologie nerf trijumeau
-Déficit sensitif, isolé ou associé à des paresthésies
-Déficit moteur des muscles masticateurs (possible atrophie)
-Trismus (contracture des muscles masticateurs rendant l’ouverture de la bouche difficile)
Ddx nerf trijumeau
-Névralgie du V
-Pathologies affectant le tronc cérébral
Test nerf facial
observations du visage (grimaces, etc.), test de goût
Sémiologie nerf facial
varie selon si l’atteinte est centrale ou périphérique
Ddx nerf facial
Voir les diapo sur lesparalysies faciales
Paralysie faciale centrale prédomine où ? Pourquoi ?
Prédomine nettement sur la partie inférieure du visage (en raison de des projections du cortex sur le noyau moteur du n. VII dans le pont)
L’asymétrie lors de la paralysie faciale centrale est plus marquée lors des mouvements volontaires ou involontaires
Volontaires
À quoi sont souvent associées les paralysies faciales centrales
Déficit moteur de l’hémicorps ipsilatéral (hémiparésie / hémiplégie)
Paralysie faciale périphérique prédomine où ? Pourquoi ?
-Touche de façon équivalente les parties supérieure et inférieure du visage
Symptômes paralysie faciale périphérique
-élocution labiale gênée et mastication imparfaite
-cils plus apparents du côté paralysé (signe des cils de Souques)
-fermeture incomplète de l’œil, découvrant la bascule du globe oculaire vers le haut (signe de Charles Bell)
-réflexe cornéen aboli (par l’atteinte du muscle orbiculaire, ici le n. V est intact)
-hyperacousie douloureuse par l’atteinte du muscle stapédien
-agueusie des deux tiers antérieurs de l’hémilangue
-tarissement des sécrétions lacrymales
Symptômes paralysie de Bell
- rides du front effacées
- fente palpébrale élargie
- fermeture de l’œil
impossible (irritation) - globe oculaire porté
vers le haut (contraction synergique, physiologique, du droit supérieur) - effacement du pli nasogénien
- chute de la commissure labiale
Ddx paralysies faciales périphériques progressives
Pression sur le nerf facial à n’importe quel point de son
trajet
* Ddx: tumeur, sarcoïdose
Ddx paralysies faciales périphériques aiguës secondaires
-Traumatisme crânien (dommage au nerf)
-Sclérose en plaques
-Cause infectieuse
* VIH
* Zona du ganglion géniculé (syndrome de Ramsay-Hunt)
douleur
vésicules dans le conduit auditif externe, le territoire du V ou C1-C2
troubles auditifs et vestibulaires (fréquents)
Vrai ou faux ? Paralysie de Bell est précédée ou accompagnée par des douleurs mastoïdiennes (40 % des cas)
Faux 40%
Comment apparait la paralysie de Bell ?
Apparition rapide/soudaine (souvent le matin au réveil ou après une exposition au froid)
Comment pose-t-on le dx de la paralysie de Bell ?
Il est légitime de retenir ce diagnostic si le reste de l’examen clinique, tant neurologique que général, ne montre aucune anomalie et si les examens biologiques usuels n’orientent pas vers une affection systémique
Comment évolue la récupération du patient ?
-Débute habituellement en 8 à 15 jours
-Guérison survient en moins de 2 mois dans la plupart des cas
Tests nerf vestibulaire
Épreuve de Romberg, observation de la marche (funambule), observation du nystagmus (épreuve rotatoire, épreuve calorique)
Sémiologie nerf vestibulaire
-Vertiges: intenses, rotatoires, accompagnés de
nausées et de vomissements
-Déséquilibre (ataxie vestibulaire): latéralisé, avec tendance à chuter du côté lésé (signe de Romberg vestibulaire)
-Nystagmus: succession d’une déviation lente des yeux et d’une secousse rapide de sens contraire
Lésion vestibulaire périphérique comment est le nystagmus ?
Horizontal-rotatoire, ne change pas de direction et s’atténue rapidement
Maladie de Ménière
- Crises de vertiges rotatoires durant quelques heures (au
maximum 24 h) - Signes cochléaires unilatéraux (surdité fluctuante, acouphènes et sensation de plénitude de l’oreille).
- La fréquence des crises est variable, d’une par an à plusieurs par semaine.
- Causée par une hyperpression des liquides de l’oreille interne (défaut de résorption du liquide endolymphatique).
VPPB
- Détachement des otolithes de la macule utriculaire qui se déposent dans l’ampoule du canal semi-circulaire postérieur
- Peut être primaire ou secondaire (à un traumatisme crânien, par exemple)
- Vertige rotatoire intense, mais bref lors des changements de position de la tête
- Diagnostiqué par la manœuvre de Dix-Hallpik
Neuronite vestibulaire
- origine probablement virale
- vertige durant plusieurs jours
- absence d’acouphènes et d’hypoacousie
- En l’absence de circonstance étiologique spécifique, c’est le diagnostic le plus fréquent d’un grand vertige durable
Syndromes vestibulaires centraux
- Migraine avec aura
- AVC
-> Accident vasculaire ischémique dans le territoire vertébrobasilaire (syndrome de Wallenberg)
-> Infarctus cérébelleux - Tumeurs dans le tronc cérébral
Est-ce qu’un nystagmus est présent dans les syndromes vestibulaires centraux ? Si oui lequel ?
Nystagmus multidirectionnel dont le sens est variable en fonction de la direction du regard et qui persistent dans le temps.
Nerf cochléaire test
test du diapason (épreuve de Rinne [mastoïde] et épreuve de Weber [vertex]), audiométrie
Sémiologie nerf cochléaire
- Hypoacousie ou surdité
- Acouphènes (bourdonnement ou sifflement)
Ddx nerf cochléaire
- obstruction de l’oreille externe (bouchon de cérumen, corps étranger)
- lésion de l’oreille moyenne (infections répétées, ostéosclérose familiale)
- Lésions du nerf auditif (idiopathique, neurinome, méningite chronique, agression virale, occlusion de l’artère auditive interne, etc.)
Tests nerf glossopharyngien
réflexe nauséeux, test de goût (moteur uniquement pour le m. stylo-pharyngien et la glande parotide)
Sémiologie nerf glossopharyngien
- agueusie du tiers postérieur de la langue
- hypoesthésie de l’uvule palatine, du voile du palais, du pharynx
- gêne de la déglutition (bouche sèche)
- abolition unilatérale du réflexe nauséeux
Ddx nerf glossopharyngien
-névralgie du glossopharyngien (semblable à la névralgie du trijumeau, mais déclenchée par la déglutition et la douleur située au pharynx et qui irradie vers l’oreille)
-Pathologies affectant le tronc cérébral
Tests nerf vague
observation du pharynx, prononcer la lettre « A », écouter la parole.
Quel nerf innerve les cordes vocales ?
Nerf laryngé récurrent
Sémiologie nerf vague
- Paralysie unilatérale du pharynx
->la voix est sourde et nasonnée
->la déglutition est perturbée
->les liquides reviennent par le nez (surtout en cas de paralysie bilatérale)
->la luette déviée vers le côté sain. - Paralysie unilatérale du larynx qui rend la voix bitonale (paralysie bilatérale = aphonie)
Ddx nerf vague
Pathologies affectant le tronc cérébral
Test nerf accessoire
test de force des trapèzes sup./moy. et des SCM
Sémiologie nerf accessoire
- faiblesse de la rotation de la tête vers le côté sain
- abaissement de l’épaule
- bascule de la scapula en dehors
- faiblesse de l’élévation de l’épaule
Ddx nerf accessoire
- Pathologies affectant le tronc cérébral
- Lésion de la moelle épinière au niveau cervical
Tests nerf hypoglosse
observation de la langue et de ses mouvements
Sémiologie nerf hypoglosse
- paralysie de l’hémilangue ipsilatérale (déviation de la langue vers le côté paralysé lors de la protraction)
- fasciculations
- amyotrophie
Ddx nerf hypoglosse
- Pathologies affectant le tronc cérébral
- Lésion du n. hypoglosse
Quelles structures craniennes peuvent être à l’origine de douleurs
Toutes les structures exocrâniennes peuvent être à l’origine de douleurs
Les structures intracrâniennes sont relativement insensibles, à l’exception de ?
- la dure-mère
- des artères cérébrales
- des sinus veineux
- des artères méningées
- des nerfs crâniens sensitifs
La stimulation de quelles structures provoque une douleur projetée en surface sur la moitié antérieure du crâne ?
des structures sensibles intracrâniennes situées au-dessus de la tente du cervelet (fosses cérébrales antérieure et moyenne)
La stimulation de quelles structures provoque une douleur projetée sur la région occipitale ?
La stimulation des structures sensibles de la fosse postérieure
Quel manuel est suivi pour les céphalées ?
ICHD-3
Types de céphalées
Peuvent être primaires (primitives) ou secondaires (symptomatiques), aiguë ou chronique
Exemples de céphalées secondaires aiguës
- Méningite
- Hémorragie sous-arachnoïdienne
- Dissection artérielle – Thrombose veineuse (AVC)
- Apoplexie hypophysaire (nécrose hémorragique de l’hypophyse)
Exemples de céphalées secondaires chroniques
- Hypertension intracrânienne (tumeur, hydrocéphalie, thrombose veineuse cérébrale)
- Hypotension intracrânienne (survient en position debout et disparaît en décubitus)
- Artérite temporale de Horton
- Méningites chroniques
Artérite temporale de Horton
- Sujets âgés (> 50 ans)
- artère temporale épaissie, rigide, non pulsatile, douloureuse à la palpation
- Maladie inflammatoire à ne pas confondre avec la céphalée de Horton (maintenant appelée algie vasculaire de la face)
- Le Dx repose sur le dosage de la protéine C réactive (CRP) et la biopsie de l’artère temporale
2 bonnes questions pour déterminer le degré d’urgence
-Avez-vous déjà eu ce type de mal de tête? (habituel vs inhabituel)
-Depuis quand avez-vous ce mal de tête? (récent vs ancien)
Les céphalées perçues comme récentes et inhabituelles sont des céphalées ________ et nécessitent ________
-secondaires jusqu’à preuve du contraire
-des examens en urgence
Les céphalées reconnues comme anciennes et habituelles sont des céphalées ______; leur prise en charge ________.
primaires
s’effectue sans urgence
Examen clinique des céphalées
- Pression artérielle (la céphalée liée à une poussée hypertensive est un diagnostic d’élimination).
- Température (fièvre, infection)
- Recherche d’une raideur méningée (méningite).
- Recherche d’un déficit neurologique focal (moteur, sensitif, du langage, syndrome cérébelleux, hémianopsie, etc.).
- Examen de l’oculomotricité (atteinte des nn. crâniens).
- Anomalie pupillaire (myosis/mydriase).
- Recherche d’un caractère postural de la céphalée (position debout vs allongée).
- Palpation des artères temporales après 50 ans (maladie de Horton).
- Examen du fond d’œil (œdème papillaire)