cours 14 Flashcards

1
Q

Programmes d’intervention qui visent
augmentation de l’estime de soi
régulation de l’anxiété
régulation l’humeur dépressive
régulation de la réactivité au stress
régulation de l’irritabilité et de l’hostilité

On vise donc à diminuer des aspects spécifiques de quel trait ??

A

Stabilité émotive

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2
Q

Programmes d’intervention qui visent
augmentation des capacités de régulation de la fonction exécutive (e.g., attention, contrôle inhibiteur, etc.)
régulation de l’impulsivité
apprentissage du respect des règles sociétales, de l’autorité et de la discipline
augmentation des compétences de planification et d’organisation

On vise donc à augmenter des aspects spécifiques de quel trait ??

A

Contrôle

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3
Q

Programmes d’intervention qui visent
apprentissage ou entrainement aux habiletés sociales (e.g., savoir écouter, s’excuser, augmentation de la coopération, évitement des conflits, etc.)
augmentation de l’empathie
augmentation de la prosocialité
régulation de l’agressivité et de la violence

On vise donc à augmenter des aspects spécifiques de quel trait ??

A

Amabilité

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4
Q

Programmes d’intervention qui visent
diminution de la timidité
augmentation de la confiance en soi et du leadership
augmentation de l’expressivité et des capacités oratoires publiques
régulation du niveau d’activité (i.e., diminution de l’hyperactivité)

On vise donc à augmenter ou diminuer des aspects spécifiques de quel trait ??

A

Extraversion

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5
Q

Programmes d’intervention qui visent
stimulation des styles d’apprentissage
stimulation de la créativité
apprentissage d’activités artistiques
apprentissage / immersion aux différences culturelles

On vise donc à augmenter des aspects spécifiques de quel trait ??

A

Ouverture

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6
Q

Les interventions sont-elles associées à des changements dans les traits de personnalité ?

A

En moyenne, intervention provoque des changements d’un demi écart-type chez gr. expérimental vs. gr. contrôle

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7
Q

Qu’en est-il des interventions qui visent explicitement à changer les traits ?

A

Très peu de programmes d’intervention de ce genre – typiquement, c’est implicite, pas explicite
Toutefois, récemment on constate un intérêt grandissant pour les interventions qui peuvent mener à des changements des traits de personnalité (voir Allemand & Fluckiger, 2017; Roberts, Hill, & Davis, 2017)
Le grand avantage clinique de ces interventions est simple : les traits sont des facteurs de risque généralisés (associés à plusieurs conséquences négatives), donc les changer peut augmenter la généralisation des effets d’une intervention – plus que si on cible seulement les symptômes spécifiques

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8
Q

Les changements volontaires des traits de personnalité sont-ils volontaires?

A

Nous avons vu que les traits changent sur de longues périodes et qu’ils sont aussi associés à des aspects positifs de l’adaptation (pas seulement aux problèmes)
Ceci mène à une question importante : est-ce que les personnes peuvent (a) volontairement changer leurs traits de personnalité (b) sur une courte période de temps ?
Différentes études ont montré que plusieurs personnes voudraient effectivement changer certains de leurs traits

Trois niveaux d’intervention pour les changements volontaires des traits

Stratégie 1: Cibler et altérer les traits
Niveau conceptuel: Traits: relativement stables à travers le temps et les situations; moins propices au changement

Stratégie 2: cibler et altérer les habitudes
Niveau conceptuel: Habitudes: apprises, habituelles, automatisées, routinières

Stratégie 3: cibler et altérer les états
Niveau conceptuel: momentanés, variables, spécifiques aux situations; plus propices aux changement

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9
Q

Il existe 3 préconditions pour les changements volontaires des traits. Quelles sont-elles?

A

Précondition 1: Le changement doit être considéré désirable ou nécessaire
Désirable en soit (intrinsèque) ou nécessaire pour atteindre un but
Précondition 2: Le changement doit être considéré réalisable
Doit effectivement être réalisable et être perçu comme réalisable
Précondition 3: Le changement doit devenir habituel
Pour que le changement soit relativement stable, il doit devenir habituel – demande répétition des états pendant un certain temps
Certaines études sur la formation des habitudes suggèrent qu’on doit prendre entre 21 et 66 jours (Lally & Gardner, 2003)

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10
Q

Les interventions peuvent-elles changerles troubles de personnalité ?

A

Il est maintenant bien établi que les interventions de nature C-C (e.g., entraînement aux habiletés sociales, gestion de la colère, restructuration cognitive, etc.) sont celles qui ont démontré la meilleure efficacité avec les enfants et les adolescents (Weisz & Kazdin, 2017)
Ceci est vrai pour les problèmes extériorisés (i.e., conduite délinquante, consommation de substances psychoactives, violence) et les problèmes intériorisés (i.e., troubles anxieux, de l’humeur, etc.)

Rappelons que bien que la réduction des symptômes actuels d’un trouble est essentielle, il ne faut pas oublier les facteurs étiologiques centraux pour être efficace :
Maltraitance précoce (négligence, abus, etc.)
Patron d’attachement inadéquat
Schémas cognitifs inadaptés
Cristallisation d’un profil de traits de personnalité pathologiques (Paris, 1998)

Il ne faut jamais oublier que changer sa personnalité est très difficile pour un ou une cliente
Premièrement, le client doit être capable de percevoir ses faiblesses et surtout, d’accepter qu’il s’agit de failles de sa personnalité
Très difficile sur le plan narcissique, pour n’importe qui
Deuxièmement, il doit avoir les capacités de mettre en œuvre les outils et ressources transmis par le thérapeute
Il faut mobiliser l’énergie, la volonté et la persévérance, ainsi qu’accepter les échecs inévitables durant l’intervention

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11
Q

Vrai ou faux: il semble que toutes les forme de psychothérapie ait une efficacité assez similaire pour changer les traits

A

vrai

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12
Q

Weingerger (1995) a proposé 5 ingrédients actifs essentiels pour les interventions qui traitent les troubles de personnalité. Quels sont-ils?

A
  1. Former une alliance thérapeutique forte (rapidement)
  2. Favoriser des attentes positives du client face aux succès thérapeutiques possibles
  3. Amener le patient à faire face ou confronter lui-même son problème
  4. Procurer au patient des opportunités de vivre des expériences de contrôle (cognitif et cptal) sur sa situation
  5. Procurer au patient des opportunités de pouvoir s’attribuer les succès vécus au cours de l’intervention comme étant le fruit de ses propres efforts
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13
Q

Le début du processus d’intervention est tout particulièrement important pour deux raisons:

A

Formation de l’alliance thérapeutique et Enclenchement de la motivation à changer du patient

L’alliance thérapeutique et la motivation sont identifiées dans différentes méta-analyses comme des éléments clés de l’efficacité de la psychothérapie (e.g., Wampold & Imel, 2015)

Deux autres choses souvent négligées qui sont centrales dès le début d’une intervention :
Les attentes du client … et celles du thérapeute !

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14
Q

Comment impliquer la personnalité du client dans notre intervention?

A

Adapter les stratégies cliniques en fonction du profil de personnalité du client afin de favoriser le développement de l’alliance thérapeutique

Ajuster nos attentes et adapter les objectifs des PI en fonction des forces et/ou limites reliées à la personnalité du client – doit vivre des succès

Viser le changement des symptômes, mais aussi idéalement des traits – la généralisation durable des effets positifs devient alors encore plus probable

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15
Q

Qu’est-ce que la susceptibilité différentielle en fonction des traits?

A

Des études suggèrent que dans les programmes d’intervention, des clients.es manifestant la même sévérité ou chronicité d’un problème d’adaptation peuvent réagir différemment à l’intervention en fonction des différences dans leurs traits de personnalité (Mertens et al., 2022)
e.g., parmi les adolescents délinquants participant à un programme d’intervention familiale systémique (MST), ceux avec A et C au début du programme progressent plus rapidement (Asscher et al., 2016)

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16
Q

Les traits des clients sont liés à différents processus cliniques.
Nommez ces différences pour chaque traits:

A

Névrotisme
Peu importe leur clientèle ou milieu d’intervention, les intervenantes doivent être attentives à la capacité de régulation des émotions des clients (aspects spécifiques de N)
Les clients avec N élevé vont réagir plus facilement par une baisse d’estime de soi, une augmentation de l’anxiété, de l’humeur dépressive ou de l’irritabilité lors d’échecs durant l’intervention
N élevé est lié à des problèmes pour créer une bonne alliance thérapeutique

Contrôle
Les clients avec un C élevé vont travailler plus facilement avec une routine stricte, vont davantage faire leurs exercices et devoirs (TCC)
Par contre, ils peuvent être plus réactifs si on tente de changer drastiquement leur routine de vie, ou thérapeutique
C très élevé peuvent réagir fortement lorsqu’ils «perdent» le contrôle dans l’intervention
C élevé est associé à une meilleure alliance thérapeutique
Seront très adhérants une fois que l’alliance thérapeutique est bien établie

Amabilité EXAM
A élevé associé à une meilleure alliance thérapeutique
Les individus avec A élevé vont être plus adhérants pour les tâches cliniques demandant la coopération, la collaboration ou la démonstration d’empathie
Ceux avec A faible, au contraire, sont les individus antagonistes avec lesquels il est très difficile de travailler sur le plan clinique – ne font pas confiance à l’autre (au sens large), se sentent trahis à la moindre «erreur» de l’intervenante, difficile de développer une alliance avec eux, etc

Extraversion
E pas significativement relié à l’alliance thérapeutique
Les individus avec E faible vont avoir plus de difficulté dans les activités de groupe et apprécieront davantage les activités thérapeutiques individuelles
Ceux avec E élevé c’est le contraire, mais aussi vont apprécier les activités physiques, qui leur donner la capacité d’être actifs, de vivre des sensations physiques et de potentiellement prendre du leadership

Ouverture
O élevé est associé à l’alliance thérapeutique
Bien que ce trait est souvent vu comme ayant moins d’implications pour l’intervention, les clients présentant O élevé pourraient apprécient davantage des interventions requérants beaucoup d’introspection et d’exploration de soi
Les activités thérapeutiques à caractère alternatif, exploratoire ou artistique sont généralement plus appréciées par les individus avec O élevé

17
Q

Vrai ou faux: implications de la personnalité de l’intervenant.e: quelques études suggèrent que la personnalité des intervenants est liée à leur préférences pour certaines orientations thérapeutiques

A

of course que c’est vrai

18
Q

Choisir un emploi et/ou une méthode d’intervention qui correspondent à son profil de personnalité, à quoi ça ressemble?

A

avec Contrôle élevé : programmes axés le respect strict des règles et de la routine de vie mieux pour les intervenants.es

avec Extraversion élevée: programmes qui demandent forte sociabilité et leadership dans les activités de groupe mieux pour intervenants.es

avec Ouverture élevée: milieux fortement multiethniques plus propices aux intervenants

Stabilité émotive élevée: programmes pour problèmes intériorisés, sinon possibilité de contre-transfert … ou même co-rumination

19
Q

est-ce que tous les intervenants ont des niveaux élevés d’amabilité? et à quoi sa ressemble un niveau d’amabilité élevé?

A

Tous les intervenants.es devraient avoir des niveaux assez élevés d’Amabilité (comp. à moyenne générale), sinon ils.elles ne sont probablement pas dans le bon domaine …
ils/elles risquent d’être inefficaces … et malheureux

a une considération positive (inconditionnelle) des clients; croie qu’ils sont en général bien intentionnés et honnêtes
est directe (chaleureusement) et honnête avec les clients
est altruiste avec les clients; a une attitude fondamentalement aidante
a la propension à pardonner aux clients et est conciliante en situation de conflits
fait montre d’humilité (saine) pour donner la place aux clients (psychologiquement)
fait montre de sympathie et de compassion pour les clients

20
Q

Intervention et théorie de l’autodétermination. Comment sont-ils reliés ensemble?

A

De façon simple, il s’agit surtout de concevoir nos interventions afin qu’elles augmentent le sentiment subjectif de satisfaction des besoins d’autonomie, de compétence et d’affiliation du client (voir Teixeira et al., 2020)

voir schéma p.54 du cours 14 pour mieux comprendre

Besoin d’affiliation lié à l’alliance thérapeutique
Besoin de compétence lié aux réussites et renforcements
**Le travail souvent considéré le plus important est de supporter l’autonomie du ou de la cliente
La méta-analyse de Su et Reeve (2011) basée sur 20 études, a confirmé que les interventions mettant l’emphase sur le support à l’autonomie sont efficaces dans différentes disciplines, i.e., psychologie, éducation, etc.
Une analyse des modérateurs montre que les interventions qui ciblent plusieurs éléments du support à l’autonomie sont plus efficaces

21
Q

Quels sont les 5 cinq éléments clés d’une intervention supportant l’autonomie?

A
  • Procure des rationnels significatifs (expliquer)
  • Confirme les sentiments négatifs du client (valide)
  • Utilise un langage/communication non-contrôlante (minimiser la pression ressentie)
  • Offre des choix, des options au client
  • Nourrit les ressources motivationnelles internes (i.e. tient compte des besoin et intérêts personnel du client)
22
Q

Quels sont les objectifs de l’utilisation du narratif de vie dans l’intervention?

A

Selon ces auteurs, toute thérapie qui veut être efficace doit inclure l’évaluation, la révision et la «déconstruction» de l’histoire de vie inadaptée (ou négative) du client en faveur d’une histoire alternative positive

L’objectif est de «créer» un narratif plus adaptatif associé à un sens identitaire caractérisé par l’autodétermination (autonomisation, émancipation, responsabilisation)

Les thèmes négatifs de la vie sont réinterprétés:
Erreurs, mauvais coups  rédemption
Souffrance, événements de vie négatifs  résilience
Important : Ce travail sur l’histoire de vie en cours de thérapie est associé au développement d’une alliance thérapeutique plus forte et plus stable (Angus & Greenberg, 2011) et augmente l’estime de soi et le sentiment de bien-être du client (Steiner et al., 2019)

Des études suggèrent que les patients qui ont expérimenté des résultats positifs en thérapie ont tendance à organiser leurs souvenirs de ces expériences via une reconstruction de leur narratif de vie (Adler, 2012; Adler et al., 2008)
Les thèmes centraux et les plus fondamentaux sont les (a) narratif de rédemption/guérison et (b) narratif de gain de contrôle et d’autonomie sur sa situation (autodétermination)

Ce qui rend le travail sur le narratif de vie si important et efficace en intervention est que cela donne davantage de sens à l’expérience thérapeutique pour plusieurs clients (Angus & Greenberg, 2011)

Des études intrigantes montrent même que le simple fait d’utiliser l’Entrevue d’histoire de vie (LSI) avec un client provoque des changements positifs
Turner, Cowan, Otto-Mayer & McAdams (2021) ont montré que les patients expérimentent une augmentation des affects positifs et une diminution des affects négatifs après avoir complété le LSI (lien avec l’écriture expressive; Baikie & Wilhelm, 2005)
Cette augmentation tient même après avoir contrôlé pour certaines variables sociodémographiques (e.g., âge, sexe/genre, ethnicité), les traits de personnalité et les problèmes de santé mentale

23
Q

Quels sont les 2 traits qui changent le plus après une intervention?

A

stabilité émotive et extraversion