cours 12a Flashcards
Est-ce que les traits de personnalité permettent de prédire l’adaptation ?
Dans le domaine, on parle souvent de pouvoir prédictif ou autrement dit, c’est la validité de critères des traits.
Les tenants de l’approche des traits considèrent que les traits sont plus que des agrégats psychométriques des réponses à items mesurant la variété ou la fréquence des cognitions, des émotions ou des comportements habituels d’une personne.
Bref, les traits ne sont pas que descriptifs, ils sont explicatifs. Ce n’est pas seulement les sommes ou les moyennes de chiffres qui servent à décrire, mais on peut aussi les expliquer.
Explication plus simple :
Oui, ils prédisent plusieurs aspects de l’adaptation. Souvent, ils prédisent des aspects négatifs, c’est sur quoi on s’attarde et on a tendance à négliger les aspects positifs.
Que signifie la phrase suivante :
Les traits sont des phénotypes causaux.
Donnez les deux définitions dans l’explication.
Phénotype : On l’emploie, car les traits sont considérés comme l’expression phénotypique du bagage génotypique.
PLUS : Il y a des bases génotypes et les traits c’est la démonstration génotypée du bagage génétique.
Causaux : On l’emploie pour signifier que, puisque les traits constituent des prédispositions internes présentes dès la naissance des individus, ils devraient influencer leur adaptation actuelle et future.
PLUS : Si on faisait remplir un questionnaire à tous le monde, en connaissant les traits de personnalités, on pourrait prédire des comportements.
C’est important de ne pas utiliser le mot « causale » dans notre rapport.
Est-ce qu’il y a des différence entre les sexes dans les traits de personnalité ? Expliquez.
Oui, plusieurs méta-analyses montrent des différences. Il y a même des interventions différentielles selon le sexe ou le genre.
Interventions différentielles : Les interventions sont différentes en fonction de la personne, exemple des différences entre les hommes et les femmes.
Il y a un ou deux traits qui sont différents et plus problématiques entre les femmes et les hommes, car les différences sont grandes selon le sexe.
AMABILITÉ et NÉVROTISME
Les femmes en moyenne ont des scores plus élevés de névrotisme (dans les symptômes anxieux et dépressifs). On le voit apparaitre au début de l’adolescence. C’est un facteur de risque pour les femmes. C’est aussi plus élevé chez les femmes pour l’amabilité, celui est positif, car elles sont en moyennes moins délinquantes.
On observe ces différences dans la majorité des pays. Dans certains pays, les différences sont de petites tailles, mais dans d’autres elles sont beaucoup plus importantes.
Lorsque l’on regarde une superposition de distributions selon le sexe dans un graphique.
Névrotisme : Plus de 70% des femmes (mais 30% des hommes) ont des scores au dessus de la moyenne générale, alors que plus de 70% des hommes (mais moins de 30% des femmes) ont des scores sous la moyenne. Donc, Les hommes seraient, EN MOYENNE, plus stables émotionnellement que les femmes.
Pour le Névrotisme, on voit que certaines femmes ont même une meilleure stabilité émotionnelle que la moyenne des hommes. Donc, il ne faut jamais dire les femmes sont moins stables émotionnellement que les hommes. NON, il faut TOUJOURS écrire EN MOYENNE.
Quelles sont les hypothèses qui suggèrent des différences entre les sexes dans les traits de personnalités ?
PREMIÈRE HYPOTHÈSE :
Selon plusieurs théories évolutionnistes, les différences sexuelles dans N et A seraient explicable par le fait qu’il s’agit de dimensions qui influencent l’altruisme parental. (Buss, 2019)
Altruisme parental : On aurait tendance à être plus gentils avec les gens qui nous sont propres qu’avec les gens plus éloignés.
L’enfant a imposé des « coûts biologiques » plus élevés à la femme. c’est elle qui est enceinte, qui donne naissance, qui allaite, qui prend soin, qui surveille les dangers, etc. Elle pourrait être certaine de qui est son enfant et pas le père. Au fil de l’évolution, la survie de l’enfant a toujours été davantage dépendante de la mère. Avant, les femmes s’occupaient de tous et les hommes allaient à la chasse et revenaient avec la nourriture. C’est encore un phénomène que l’on voit chez les animaux. Cela a eu impact chez les humains au cours de l’évolution.
Différences pour Amabilité : La différence serait apparue au fil de l’évolution, car les femmes se sont plus investie , elles étaient plus altruistes avec leur progéniture et en prenaient plus soin. Le fait d’avoir un niveau élevée d’Amabilité chez la femme a fait en sorte que la femme était toujours plus préoccupée par la survie de l’enfant et elle savait plus que l’homme que son enfant était le sien.
Différences pour Névrotisme : Le niveau de Névrotisme est plus élevé chez les hommes, car il était associé à la peur constante des prédateurs, donc ils devaient être à l’afflue des dangers tout en restant calme. Cela a permis au cours de l’évolution de protéger les progénitures.
BREF, les niveaux élevés sut ces traits avaient une valeur adaptative à la survie et c’est pourquoi ils sont restés.
DEUXIÈME HYPOTHÈSE :
La deuxième hypothèse, alternative à celle évolutionniste, soit elle des théories des rôles sociaux, est pertinente, mais semble mal expliquer les différences dans les traits de personnalité.
On penserait que dans les sociétés plus égalitaires, il devrait y avoir moins de différences aux niveaux de ces deux traits. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, car c’est le contraire. Les femmes ont niveau d’amabilité plus élevé en moyenne encore et les hommes plus élevé en moyenne encore pour le névrotisme.
Quelles sont les différences entre les sexes dans les traits tempéramentaux et dans les traits spécifiques selon des méta-analyses ?
Traits généraux ->
Contrôle intentionnel : Les filles ont des scores significativement plus élevés sur la majorité des traits spécifiques.
- Les filles sont EN MOYENNE plus attentives et calmes à l’école.
Émotivité négative : Peu de différences sexuelles de tailles importantes (introversion)
Émotivité positive : Peu de différences sexuelles de taille importantes (extraversion)
Traits spécifiques -> SELON DES ÉTUDES…
Pour Contrôle, les filles sont surtout plus fortes pour le contrôle inhibiteur et attention.
- Il y a des études qui montrent que le fait d’avoir plus d’attention est très positif pour l’adaptation. Ces personnes auraient moins de problèmes de santé, de meilleurs salaires et de meilleures relations conjugales EN MOYENNE. Cela aurait des impacts positifs à long terme.
Pour Émotivité négative, malgré l’absence de différence sur ce trait général, les filles sont significativement plus élevées pour la peur.
Pour Émotivité positive : les garçons sont significativement plus élevés pour l’Activité, l’impulsivité et la sociabilité.
- Les garçons seraient plus élevés au niveau de la sociabilité et de l’impulsivité EN MOYENNE. Les garçons seraient plus sociales que les filles tôt dans le développement, mais durant l’adolescence, ce sont les filles qui deviendraient plus sociables EN MOYENNE.
Nommez les quatre grands modèles conceptuels de la relation personnalité-psychopathologie ? (Krueger et Tackett (2003), Morizot (2015) , Widiger et al. (1999)) VOIR LES SCHÉMAS SUR PAPIER
- Modèle de pathoplasticité (ou d’exacerbation)
- Modèle de complication (ou cicatriciel)
- Modèle de prédisposition (ou de vulnérabilité) 7 formes
- Modèle du continuum commun
Pourquoi les traits de personnalités sont des facteurs de risque généralisés ?
Comme d’autres facteurs en sciences sociales (pratiques parentales), les traits de personnalités prédisent une multitude de variables de critères.
Un critère = un problème d’adaptation particulier ou une pratique parentale particulière.
Un même trait peut prédire plusieurs critères (multifinalité) et un même critère peut être prédit par plusieurs traits (équifinalité).
Ozer et Benet-Martinez (2006) ont proposés une recension montrant qu’une multitude de variables importantes sont corrélées avec les traits.
Soto (2019) dit que nous allons faire une grande étude rigoureuse pour voir si on est capable de reproduire cela dans notre domaine, afin de voir si on fait partie de cela. BONNE NOUVELLE, ce n’est pas le cas pour la psychologie sur les traits. Il a montré que l’on peut répliquer les résultats de ces études avec une méthodologie rigoureuse. (VOIR LECTURE) * EXAMEN *
**Il ne faut pas apprendre le tableau par cœur, mais comprendre les résultats les plus pertinents dans le cours de personnalité et ceux qui sont intéressants pour la psychoéducation. (Exemple : Les besoins psychologiques, les stratégies de coping, les relations qui sont reliées avec la psychoéducation). On doit savoir ceux qui ressortent et ce sont SOUVENT les mêmes. PAS TENIR COMPTE DU RESTE, comme le rapport entre les traits et le revenu. **
Pourquoi c’est important de tenir compte de la capacité prédictive des traits dans l’intervention ?
Maintenant, il y a tellement d’études qui montrent que les traits de personnalités peuvent être associés à pleins d’aspects (dont l’intelligence, les valeurs, les styles de coping, les stratégies de résolutions de conflits, la résilience, etc. C’est important dans l’intervention, car au lieu de tout relire, nous pouvons trouver une méta-analyse qui nous intéresse.
Il y a pleins de possibilités d’interventions qui sont reliées aux traits. En tant qu’intervenant, on peut travailler aussi sur l’investissement et l’engagement social et dans la famille, la satisfaction conjugsle, et bien plus.
Les traits pourraient prédire les psychopathologies selon plusieurs études et méta-analyses. Expliquez les tendances. * EXAMEN *
Le Névrotisme est LE TRAIT LE PLUS PRÉDICTIF DE LA MAJORITÉ DES PROBLÈMES D’ADAPTATION. Si on détecte une personne avec un trait de Névrotisme très élevé, cela signifie qu’elle est à risque de plusieurs choses.
L’ouverture n’a rien à voir entre les problèmes d’adaptation, que l’on soit conservatisme ou libéral.
Différents effets modérateurs sont identifiés. (VOIR CARTES À LA MAIN)
Est-ce que certains traits peuvent prédire de la criminalité ?
Dans le FFM, les traits généraux qui prédisent le plus la criminalité sont l’amabilité, le névrotisme et le contrôle.
EYSENCK ??
Est-ce que certains traits peuvent prédire les comportements antisociaux et l’agression ? * EXAMEN * (Les tendances À TERMINER)
De façon générale, la prédiction avec les traits spécifiques expliquent plus de variance dans la variable critère que les traits généraux. On veut savoir le profil spécifique et non seulement le trait. Par contre, lorsque l’on se base sur des traits spécifiques on fait des interprétations cliniques plus pertinentes.
Trait ouverture : sentiment, actions et idées
Extraversion : chaleur et recherche de sensation
Amabilité : FAIBLE
Contrôle : FAIBLE
Névrotisme : anxiété, dépression, colère, compulsivité
Est-ce que certains traits peuvent prédire la consommation d’alcool ? Quels sont les effets modérateurs ?
Amabilité - Contrôle - Névrotisme
Corrélation avec A plus forte pour autoévaluations (vs informateurs)
Corrélation négative avec O significative pour patients en traitement (vs non)
Corrélation négative avec C beaucoup plus forte pour patients en traitement (vs non)
Modération de l’âge : corrélation avec O significative pour adolescents seulement
Pas de modération selon le genre
La personnalité joue un rôle encore plus important chez les personnes qui ont des grands écarts sur certains traits. Donc, c’est très pertinent de l’évaluer dans nos interventions.
Pourquoi c’est plus important de regarder les traits spécifiques ?
Ils expliquent les relations et nous aide à mieux comprendre la problématique.
- Est-ce que certains traits sont associés aux troubles du spectre de l’autisme ? 2. Quels sont les effets modérateurs ?
- Les personnes avec des TSA auraient un score d’extraversion très faible, car ils sont en moyenne très retirés.
L’amabilité est très faible, car les personnes TSA sont en moyenne moins empathiques.
C’est une des premières études où les traits sont très associés avec les problématiques et aussi très élevés.
ON a une grande confusion ici et on doit prendre cette méta-analyse avec un grain de sel, car les traits de personnalités sont directement associés au symptômes dans le DSM du trouble. Ici, on est en train de confondre les symptômes du TSA et les traits de personnalité, donc ATTENTION.
- Corrélation avec N plus forte pour les participants plus âgés (vs adolescents)
Corrélation avec N plus forte pour tous les participants avec un diagnostic plus sévère
Quelles sont les interactions entre les traits de personnalité de l’adolescent et les pratiques éducatives des parents (modération de l’environnement) (De Clercq et al., 2008) ?
Une faible Amabilité et un haut Névrotisme peuvent prédirent des problèmes extériorisés et intériorisés.
Modération 1 : Les adolescents avec une faible Amabilité et un haut Névrotisme et des parents très controlants sont plus à risque de problèmes extériorisés.
Modération 2 : Les adolescents avec une faible Amabilité et des parents très chaleureux et acceptants sont moins à risque de problèmes intériorisés (facteur de protection).