cours 12a Flashcards

1
Q

Est-ce que les traits de personnalité permettent de prédire l’adaptation ?

A

Dans le domaine, on parle souvent de pouvoir prédictif ou autrement dit, c’est la validité de critères des traits.

Les tenants de l’approche des traits considèrent que les traits sont plus que des agrégats psychométriques des réponses à items mesurant la variété ou la fréquence des cognitions, des émotions ou des comportements habituels d’une personne.

Bref, les traits ne sont pas que descriptifs, ils sont explicatifs. Ce n’est pas seulement les sommes ou les moyennes de chiffres qui servent à décrire, mais on peut aussi les expliquer.

Explication plus simple :

Oui, ils prédisent plusieurs aspects de l’adaptation. Souvent, ils prédisent des aspects négatifs, c’est sur quoi on s’attarde et on a tendance à négliger les aspects positifs.

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Q

Que signifie la phrase suivante :

Les traits sont des phénotypes causaux.

Donnez les deux définitions dans l’explication.

A

Phénotype : On l’emploie, car les traits sont considérés comme l’expression phénotypique du bagage génotypique.

PLUS : Il y a des bases génotypes et les traits c’est la démonstration génotypée du bagage génétique.

Causaux : On l’emploie pour signifier que, puisque les traits constituent des prédispositions internes présentes dès la naissance des individus, ils devraient influencer leur adaptation actuelle et future.

PLUS : Si on faisait remplir un questionnaire à tous le monde, en connaissant les traits de personnalités, on pourrait prédire des comportements.

C’est important de ne pas utiliser le mot « causale » dans notre rapport.

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3
Q

Est-ce qu’il y a des différence entre les sexes dans les traits de personnalité ? Expliquez.

A

Oui, plusieurs méta-analyses montrent des différences. Il y a même des interventions différentielles selon le sexe ou le genre.

Interventions différentielles : Les interventions sont différentes en fonction de la personne, exemple des différences entre les hommes et les femmes.

Il y a un ou deux traits qui sont différents et plus problématiques entre les femmes et les hommes, car les différences sont grandes selon le sexe.

AMABILITÉ et NÉVROTISME

Les femmes en moyenne ont des scores plus élevés de névrotisme (dans les symptômes anxieux et dépressifs). On le voit apparaitre au début de l’adolescence. C’est un facteur de risque pour les femmes. C’est aussi plus élevé chez les femmes pour l’amabilité, celui est positif, car elles sont en moyennes moins délinquantes.

On observe ces différences dans la majorité des pays. Dans certains pays, les différences sont de petites tailles, mais dans d’autres elles sont beaucoup plus importantes.

Lorsque l’on regarde une superposition de distributions selon le sexe dans un graphique.

Névrotisme : Plus de 70% des femmes (mais 30% des hommes) ont des scores au dessus de la moyenne générale, alors que plus de 70% des hommes (mais moins de 30% des femmes) ont des scores sous la moyenne. Donc, Les hommes seraient, EN MOYENNE, plus stables émotionnellement que les femmes.

Pour le Névrotisme, on voit que certaines femmes ont même une meilleure stabilité émotionnelle que la moyenne des hommes. Donc, il ne faut jamais dire les femmes sont moins stables émotionnellement que les hommes. NON, il faut TOUJOURS écrire EN MOYENNE.

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4
Q

Quelles sont les hypothèses qui suggèrent des différences entre les sexes dans les traits de personnalités ?

A

PREMIÈRE HYPOTHÈSE :

Selon plusieurs théories évolutionnistes, les différences sexuelles dans N et A seraient explicable par le fait qu’il s’agit de dimensions qui influencent l’altruisme parental. (Buss, 2019)

Altruisme parental : On aurait tendance à être plus gentils avec les gens qui nous sont propres qu’avec les gens plus éloignés.

L’enfant a imposé des « coûts biologiques » plus élevés à la femme. c’est elle qui est enceinte, qui donne naissance, qui allaite, qui prend soin, qui surveille les dangers, etc. Elle pourrait être certaine de qui est son enfant et pas le père. Au fil de l’évolution, la survie de l’enfant a toujours été davantage dépendante de la mère. Avant, les femmes s’occupaient de tous et les hommes allaient à la chasse et revenaient avec la nourriture. C’est encore un phénomène que l’on voit chez les animaux. Cela a eu impact chez les humains au cours de l’évolution.

Différences pour Amabilité : La différence serait apparue au fil de l’évolution, car les femmes se sont plus investie , elles étaient plus altruistes avec leur progéniture et en prenaient plus soin. Le fait d’avoir un niveau élevée d’Amabilité chez la femme a fait en sorte que la femme était toujours plus préoccupée par la survie de l’enfant et elle savait plus que l’homme que son enfant était le sien.

Différences pour Névrotisme : Le niveau de Névrotisme est plus élevé chez les hommes, car il était associé à la peur constante des prédateurs, donc ils devaient être à l’afflue des dangers tout en restant calme. Cela a permis au cours de l’évolution de protéger les progénitures.

BREF, les niveaux élevés sut ces traits avaient une valeur adaptative à la survie et c’est pourquoi ils sont restés.

DEUXIÈME HYPOTHÈSE :

La deuxième hypothèse, alternative à celle évolutionniste, soit elle des théories des rôles sociaux, est pertinente, mais semble mal expliquer les différences dans les traits de personnalité.

On penserait que dans les sociétés plus égalitaires, il devrait y avoir moins de différences aux niveaux de ces deux traits. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, car c’est le contraire. Les femmes ont niveau d’amabilité plus élevé en moyenne encore et les hommes plus élevé en moyenne encore pour le névrotisme.

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5
Q

Quelles sont les différences entre les sexes dans les traits tempéramentaux et dans les traits spécifiques selon des méta-analyses ?

A

Traits généraux ->

Contrôle intentionnel : Les filles ont des scores significativement plus élevés sur la majorité des traits spécifiques.
- Les filles sont EN MOYENNE plus attentives et calmes à l’école.

Émotivité négative : Peu de différences sexuelles de tailles importantes (introversion)

Émotivité positive : Peu de différences sexuelles de taille importantes (extraversion)

Traits spécifiques -> SELON DES ÉTUDES…

Pour Contrôle, les filles sont surtout plus fortes pour le contrôle inhibiteur et attention.
- Il y a des études qui montrent que le fait d’avoir plus d’attention est très positif pour l’adaptation. Ces personnes auraient moins de problèmes de santé, de meilleurs salaires et de meilleures relations conjugales EN MOYENNE. Cela aurait des impacts positifs à long terme.

Pour Émotivité négative, malgré l’absence de différence sur ce trait général, les filles sont significativement plus élevées pour la peur.

Pour Émotivité positive : les garçons sont significativement plus élevés pour l’Activité, l’impulsivité et la sociabilité.
- Les garçons seraient plus élevés au niveau de la sociabilité et de l’impulsivité EN MOYENNE. Les garçons seraient plus sociales que les filles tôt dans le développement, mais durant l’adolescence, ce sont les filles qui deviendraient plus sociables EN MOYENNE.

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6
Q

Nommez les quatre grands modèles conceptuels de la relation personnalité-psychopathologie ? (Krueger et Tackett (2003), Morizot (2015) , Widiger et al. (1999)) VOIR LES SCHÉMAS SUR PAPIER

A
  1. Modèle de pathoplasticité (ou d’exacerbation)
  2. Modèle de complication (ou cicatriciel)
  3. Modèle de prédisposition (ou de vulnérabilité) 7 formes
  4. Modèle du continuum commun
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7
Q

Pourquoi les traits de personnalités sont des facteurs de risque généralisés ?

A

Comme d’autres facteurs en sciences sociales (pratiques parentales), les traits de personnalités prédisent une multitude de variables de critères.

Un critère = un problème d’adaptation particulier ou une pratique parentale particulière.

Un même trait peut prédire plusieurs critères (multifinalité) et un même critère peut être prédit par plusieurs traits (équifinalité).

Ozer et Benet-Martinez (2006) ont proposés une recension montrant qu’une multitude de variables importantes sont corrélées avec les traits.

Soto (2019) dit que nous allons faire une grande étude rigoureuse pour voir si on est capable de reproduire cela dans notre domaine, afin de voir si on fait partie de cela. BONNE NOUVELLE, ce n’est pas le cas pour la psychologie sur les traits. Il a montré que l’on peut répliquer les résultats de ces études avec une méthodologie rigoureuse. (VOIR LECTURE) * EXAMEN *

**Il ne faut pas apprendre le tableau par cœur, mais comprendre les résultats les plus pertinents dans le cours de personnalité et ceux qui sont intéressants pour la psychoéducation. (Exemple : Les besoins psychologiques, les stratégies de coping, les relations qui sont reliées avec la psychoéducation). On doit savoir ceux qui ressortent et ce sont SOUVENT les mêmes. PAS TENIR COMPTE DU RESTE, comme le rapport entre les traits et le revenu. **

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8
Q

Pourquoi c’est important de tenir compte de la capacité prédictive des traits dans l’intervention ?

A

Maintenant, il y a tellement d’études qui montrent que les traits de personnalités peuvent être associés à pleins d’aspects (dont l’intelligence, les valeurs, les styles de coping, les stratégies de résolutions de conflits, la résilience, etc. C’est important dans l’intervention, car au lieu de tout relire, nous pouvons trouver une méta-analyse qui nous intéresse.

Il y a pleins de possibilités d’interventions qui sont reliées aux traits. En tant qu’intervenant, on peut travailler aussi sur l’investissement et l’engagement social et dans la famille, la satisfaction conjugsle, et bien plus.

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9
Q

Les traits pourraient prédire les psychopathologies selon plusieurs études et méta-analyses. Expliquez les tendances. * EXAMEN *

A

Le Névrotisme est LE TRAIT LE PLUS PRÉDICTIF DE LA MAJORITÉ DES PROBLÈMES D’ADAPTATION. Si on détecte une personne avec un trait de Névrotisme très élevé, cela signifie qu’elle est à risque de plusieurs choses.

L’ouverture n’a rien à voir entre les problèmes d’adaptation, que l’on soit conservatisme ou libéral.

Différents effets modérateurs sont identifiés. (VOIR CARTES À LA MAIN)

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10
Q

Est-ce que certains traits peuvent prédire de la criminalité ?

A

Dans le FFM, les traits généraux qui prédisent le plus la criminalité sont l’amabilité, le névrotisme et le contrôle.

EYSENCK ??

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11
Q

Est-ce que certains traits peuvent prédire les comportements antisociaux et l’agression ? * EXAMEN * (Les tendances À TERMINER)

A

De façon générale, la prédiction avec les traits spécifiques expliquent plus de variance dans la variable critère que les traits généraux. On veut savoir le profil spécifique et non seulement le trait. Par contre, lorsque l’on se base sur des traits spécifiques on fait des interprétations cliniques plus pertinentes.

Trait ouverture : sentiment, actions et idées

Extraversion : chaleur et recherche de sensation

Amabilité : FAIBLE

Contrôle : FAIBLE

Névrotisme : anxiété, dépression, colère, compulsivité

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12
Q

Est-ce que certains traits peuvent prédire la consommation d’alcool ? Quels sont les effets modérateurs ?

A

Amabilité - Contrôle - Névrotisme

Corrélation avec A plus forte pour autoévaluations (vs informateurs)

Corrélation négative avec O significative pour patients en traitement (vs non)

Corrélation négative avec C beaucoup plus forte pour patients en traitement (vs non)

Modération de l’âge : corrélation avec O significative pour adolescents seulement

Pas de modération selon le genre

La personnalité joue un rôle encore plus important chez les personnes qui ont des grands écarts sur certains traits. Donc, c’est très pertinent de l’évaluer dans nos interventions.

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13
Q

Pourquoi c’est plus important de regarder les traits spécifiques ?

A

Ils expliquent les relations et nous aide à mieux comprendre la problématique.

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14
Q
  1. Est-ce que certains traits sont associés aux troubles du spectre de l’autisme ? 2. Quels sont les effets modérateurs ?
A
  1. Les personnes avec des TSA auraient un score d’extraversion très faible, car ils sont en moyenne très retirés.

L’amabilité est très faible, car les personnes TSA sont en moyenne moins empathiques.

C’est une des premières études où les traits sont très associés avec les problématiques et aussi très élevés.

ON a une grande confusion ici et on doit prendre cette méta-analyse avec un grain de sel, car les traits de personnalités sont directement associés au symptômes dans le DSM du trouble. Ici, on est en train de confondre les symptômes du TSA et les traits de personnalité, donc ATTENTION.

  1. Corrélation avec N plus forte pour les participants plus âgés (vs adolescents)

Corrélation avec N plus forte pour tous les participants avec un diagnostic plus sévère

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15
Q

Quelles sont les interactions entre les traits de personnalité de l’adolescent et les pratiques éducatives des parents (modération de l’environnement) (De Clercq et al., 2008) ?

A

Une faible Amabilité et un haut Névrotisme peuvent prédirent des problèmes extériorisés et intériorisés.

Modération 1 : Les adolescents avec une faible Amabilité et un haut Névrotisme et des parents très controlants sont plus à risque de problèmes extériorisés.

Modération 2 : Les adolescents avec une faible Amabilité et des parents très chaleureux et acceptants sont moins à risque de problèmes intériorisés (facteur de protection).

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16
Q

Expliquez le modèle « Externalizing » et ce qu’il implique.

A

Krueger et al. (2002) ont fait une étude de jumeaux et on montré qu’une même dimension latente (Extériorisation) explique les différences individuelles dans plusieurs formes d’antisocialité (troubles de conduites, comportements délinquants, abus de drogue et d’alcool) et un trait de personnalité, soit Contrainte (pôle inverse de Désinhibition).

Le modèle s’appelle « Externalizing », car ce sont tous des problèmes extériorisés.

Les facteurs génétiques additifs expliquent 81% de la variance du facteur latent général!

On sait qu’il y a une base génétique.

Le modèle s’appelle « Externalizing », car ce sont tous des problèmes extériorisés.

La contrainte est le pôle positif du modèle en trois traits de la désinhibition.

Ce modèle montre que les différences entres les jeunes sont expliqués par ce modèle. C’est une étude de jumeaux qui montrent le pourcentage de variants génétiques qui explique les relations entre ces variables. Cela ne veut pas dire que l’environnement n’est pas impliqué, on montre seulement que la génétique a un rôle.

17
Q

Qu’est-ce que l’Approche typologique ?

A

Une approche qui au lieu de se centrer sur un trait, se centre sur un type de trait (plusieurs traits). Certaines études suggèrent que cette approche a une plus grande puissance prédictive ou équivalente à l’approche des traits.

Adaptés (60%) : Significativement plus de femmes, meilleures notes scolaires, relations sociales plus durables et satisfaisantes, moins de problèmes extériorisés et intériorisés.

Sur-contrôlés (20%) : Plus de filles/femmes, plus de problèmes intériorisés, moins bonnes relations sociales et interpersonnelles.

Sous-contrôlés (20%) : Plus de garçons/hommes, plus de problèmes extériorisés, plus d’abus de substances, de délinquance, moins bonnes notes scolaires, plus de décrochage scolaire.

18
Q

Est-ce que les personnes forment un couple à cause des similitudes dans leur personnalité ?

A

Intelligence : Corrélations modérés sur les tests verbaux, mais aucune corrélation avec les tests d’habileté de raisonnement et de mathématique.

Attitudes politiques et religiosité : Très fortes corrélations

Traits de personnalité : Presque aucune corrélation significative entre les deux individus d’un couple!

La relation la plus forte observée est une corrélation négative pour l’Extraversion (-0.15) : Les femmes extraverties tendent à être en couple avec des hommes introvertis.

Donc, connaitre les traits de personnalités d’un des individus du couple, ne nous dit pas grand-chose sur ceux de l’autre.

19
Q

Quels sont les trois traits de personnalité et intelligence qui prédisent les performances académiques ?

A

Ouverture - Contrôle - Intelligence

Contrôler le niveau d’intelligence ne change pas les corrélations avec les traits de personnalité.

Effet modérateur identifié :

Degré scolaire/académique :

Toutes les corrélations avec les traits diminuent au fur et à mesure que le degré scolaire monte (de primaire à universitaire) sauf pour un haut niveau de Contrôle.

20
Q

Quels sont les six processus qui expliquent les liens prédictifs entre les traits de personnalité et les problèmes d’adaptation (Caspi et Shiner, 2006) ?

A

Processus d’apprentissage

Réaction environnementale

Perception environnementale

Comparaison sociale et temporelle

Sélection environnementale

Manipulation environnementale

21
Q

Parmi les quatre grands modèles conceptuels de la relation personnalité-psychopathologie, qu’est-ce que le modèle de pathoplasticité (ou d’exacerbation) ?

A

Le profil de personnalité va venir modérer la trajectoire.

Par exemple, si je commence à avoir des traits de TDAH, mais que j’ai un bon trait Contrôle, cela pourrait venir modérer à la BASE les symptômes. Si l’enfant a un trait faible de contrôle, les symptômes pourraient empirer.

Parfois, on essaie de venir modifier la personnalité, pour ne pas empirer les choses. (VOIR SCHÉMA À LA MAIN)

22
Q

Parmi les quatre grands modèles conceptuels de la relation personnalité-psychopathologie, qu’est-ce que le modèle de complication (ou cicatriciel) ?

A

Ce modèle complique les choses.

On a une trajectoire de personnalité où des symptômes d’anxiété se maintiennent dans le temps. Cela pourra affecter le niveau de Névrotisme et entrainer d’autres problèmes d’anxiété.

La grande consommation durant l’adolescence pourrait venir changer les traits chez les filles, mais pas chez les garçons. (VOIR SCHÉMA À LA MAIN)

23
Q

Parmi les quatre grands modèles conceptuels de la relation personnalité-psychopathologie, qu’est-ce que le modèle de prédisposition (ou vulnérabilité) ?

1) Effet causal direct

2) Causes communes

3) modération environnementale

4) médiatisation de l’environnement

5) médiatisation de la personnalité

6) modèle transactionnel

7) modèle de cascade

A

1) Le modèle propose que si j’ai des vulnérabilités, je suis plus à risque de développer un problème d’adaptation (prédisposition - causale). Par contre, ce n’est pas seulement la personnalité qui influence cela, il faut aussi tenir compte de l’environnement.

Un enfant impulsif prédit les conduites délinquantes.

2) Ici, les problèmes d’adaptations sont expliqués par les vulnérabilités au niveau de la personnalité, mais aussi avec les conséquences de l’environnement.

Un enfant impulsif prédit les conduites délinquantes et l’environnement, mais l’environnement va aussi jouer un rôle.

3) Ici, la personne a des prédispositions au niveau de sa personnalité, mais l’environnement va empirer les prédispositions en empirant le risque. Exemple, un enfant vulnérable déménage et il se fait des nouveaux amis qui sont déviants.

Un enfant impulsif prédit les conduites délinquantes et l’environnement, mais l’environnement va empirer les difficultés et augmenter le risque.

4) Un jeune impulsif est plus à risque de développer des problématiques. Les enfants sont découragés et ils arrêtent d’intervenir, donc comme il n’est plus supervisé, il va développer des problèmes de délinquances. Ici, ce n’est pas l’impulsivité qui prédit les conduites délinquantes, mais le manque d’engagement des parents.

Si on travaille sur les traits du jeune, il n’y aura probablement pas d’effet sur les conduites délinquantes, mais si on travaille sur l’implication des parents à encadrer l’enfant, il y a aura plus de chance d’avoir des effets sur les conduites délinquantes.

Même si l’enfant a un profil qui le rendrait plus impulsif, cela n’aura pas un effet sur les conduites délinquantes, donc en tant qu’intervenant on doit venir intervenir avec les parents afin de modifier les pratiques parentales et l’implication de ceux-ci.

5) L’INVERSE.

Manque de supervision parentale, selon ce modèle, il n’y a pas de cause avec les conduites délinquantes, mais le manque de supervision parentale augmente le trait d’extraversion. L’enfant se sent plus libre et il se laisse plus aller, en retour comme il y a trop d’extraversion, cela le place à risque de développer des conduites délinquantes. Si le niveau est seulement élevé un peu, ce n’est pas un risque, mais si l’extraversion est très élevée le risque devient présent.

C’EST FAUX QU’ON NE PEUT PAS CHANGER LES TRAITS DE PERSONNALITÉ. On pourrait faire des exercices pour réduire son taux d’extraversion.

6) Le modèle transactionnel montre quelque chose de simple plus réaliste. Le profil de personnalité lorsqu’il est exposé à certains risques environnementaux me met plus à risque de développer certaines pathologies et l’environnement a un impact sur la personnalité.

C’es un modèle très logique, car il montre qu’il y a des liens entre tout et que les deux s’influencent mutuellement ce qui fait qu’il y a un effet de synergie qui fini par se cristalliser et c’est ce qui peut mener à des problèmes d’adaptation.

7) Il y a un effet de cascade, exemple à la petite enfance si il y a un effet sur un trait cela peut changer la trajectoire.

Un enfant en centre jeunesse vient d’obtenir son premier placement, ce risque environnemental va mener à un autre risque, qui va mener à un autre risque, et à un autre risque qui peut mener à une pathologie. Cela signifie qu’il y a des risques qui s’accumulent et qui vont mener à des problématiques.

Dans l’intervention, nous allons toujours devoir avec les variables proximales (les plus proches sur les changements), donc les dernières et seulement lorsqu’elles sont changeantes, car ce sont celles qui pourraient le plus modifier la trajectoire. Il faut toujours travailler sur des facteurs proximaux, proche de l’adaptation s’ils sont modifiables.

VOIR LES SCHÉMAS À LA MAIN

24
Q

Parmi les quatre grands modèles conceptuels de la relation personnalité-psychopathologie, qu’est-ce que le modèle de continuum commun (ou du spectre commun) ?

A

Les flèches sont disparues.

Le modèle dit que la relation prédictive entre les deux (les traits prédisent les difficultés d’adaptation) donc le modèle prédit autant les traits que les difficultés d’adaptation. Il y a une variable latente qui expliquent autant les différences chez les gens que les différences au niveau pathologiques chez les gens. C’est une variable génétique qui l’explique et il y a des études qui montrent cela.

Un trouble de personnalité est un lorsqu’une personne a des niveaux extrêmes sur des traits de personnalité.

Exemple ceux qui ont des niveaux très faibles au niveau de l’amabilité sont les psychopathes.

25
Q

Quelles sont les tendances observés entre différentes psychopathologies et les traits ?

1- Troubles extériorisés

2- Troubles de l’humeur

3- Problèmes intériorisés

4- Autoévaluations et autres informateurs

5- Consommation d’alcool

6- TSA

A

1- Troubles extériorisés

Extraversion élevée
Amabilité faible
Névrotisme élevé (corrélation plus faible)

Amabilité faible et contrôle faible et Extraversion élevée : prédit chez les enfants et adolescents, opposition, TDAH, consommation de psychotropes, etc. et chez les adolescents et adultes, des conduites plus graves comme la criminalité, violence, abus d’alcool et substances psychoactives, etc.

2- Troubles de l’humeur

Extraversion faible
Névrotisme élevé

3- Problèmes intériorisés

Névrotisme élevé et Extraversion faible : Ils prédisent certains problèmes intériorisés, comme les troubles de l’humeur, troubles anxieux, comportements suicidaires, etc.

Contrôle élevé : prédit certains troubles anxieux.

4- Autoévaluations et autres informateurs

Ouverture élevée : significatif pour les évaluations
Ouverture faible : significatifs pour les autres informateurs (donc lien faible)

5- Consommation d’alcool

Corrélation avec A plus forte pour les autoévaluations (vs informateurs)
Corrélation négative avec O significative pour patients en traitement (vs NON)
Corrélation négative avec C beaucoup plus forte pour patients en traitement (Vs NON)
Modération de l’âge : corrélation avec O significative pour adolescents seulement
Pad de modération selon le genre

Névrotisme élevé
Amabilité faible
Contrôle faible

6- TSA

Ouverture F
Extraversion F
Amabilité F
Contrôle F
Névrotisme élevé

Effets modérateurs :

  • Corrélation avec N plus forte pour les participants plus âgés (vs adolescents).
  • Corrélation avec N plus forte pour les participants avec un diagnostic plus sévère.
26
Q

Quels sont les tendances et les modérateurs liés à l’interaction entre les traits de personnalité de l’adolescent et les pratiques éducatives des parents ?

A

Amabilité faible et Névrotisme élevé : prédisent les problèmes extériorisés et intériorisés.

Modérateur 1 : Adolescents avec A faible et N élevé et des parents contrôlants sont plus à risque de problèmes extériorisés.

Modérateur 2 : Adolescents avec A faible et des parents très chaleureux et acceptants sont moins à risque de problèmes intériorisés (facteur de protection).

27
Q

Quels sont les capacités prédictives des traits sur la santé physique ?

A

Névrotisme élevé : prédit les maladies coronariennes et augmente le risque de complications après opération cardiaque.

Névrotisme élevé et Contrôle faible : prédit les comportements de santé à risque (alimentation, suralimentation)

Contrôle élevé et (dans une moindre mesure) Amabilité élevée : prédisent une plus grande longévité

28
Q

Quels sont les capacités prédictives des traits sur la famille ?

A

Amabilité élevé et Névrotisme faible : prédit moins de conflits parent-enfants.

Amabilité et Contrôle élevés : prédisent des pratiques parentales adéquates.

Trois dimensions des pratiques parentales : (affection/support, autorité et supervision)

Extraversion et Ouverture élevés : président affection/support élevé et moins d’autorité

Contrôle élevé : prédit supervision élevée

29
Q

Les pratiques parentales sont elles-liées à des traits de personnalité ? Pourquoi ?

A

Oui.

30
Q

Quels sont les capacités prédictives des traits sur les relations avec les amis ?

A

Extraversion et Amabilité élevés et Névrotisme faible : prédisent la popularité et l’acceptation auprès des pairs, ainsi que la qualité des relations avec les pairs durant l’enfance et l’adolescence.

31
Q

Quels sont les capacités prédictives des traits sur la satisfaction conjugale ?

A

Amabilité élevée et Névrotisme faible : prédisent la satisfaction et la stabilité des relations conjugales (adolescents et adultes).

32
Q

Quels sont les capacités prédictives des traits sur le rendement scolaire et académique ? Et les effets modérateurs sur les performances académiques ?

A

Contrôle élevé : prédit une meilleure réussite scolaire.

Ouverture élevée : prédit un plus grand nombre d’années d’études.

Effets modérateurs :

Toutes les corrélations avec les traits diminuent au fur et à mesure que le degré scolaire monte (de primaire à université), sauf le Contrôle qui augmente,

33
Q

Quels sont les capacités prédictives des traits sur le travail ?

A

Contrôle élevé : prédit la bonne performance et l’engagement au travail.

34
Q

Quels sont les capacités prédictives des traits sur le profil Facebook ?

A

Extraversion et Névrotisme élevés : mettent plus de photos

Extraversion élevé : changent plus souvent leur photo de profil

Contrôle élevé : mettent plus de vidéos et créer plus de photos (plus d’organisation).

Amabilité élevée : reçoivent significativement plus de likes.

35
Q

Est-ce qu’il y a des capacités prédictives sur les types sanguins ?

A

Non.

36
Q

Est-ce qu’il y a des capacités prédictives sur les styles d’écriture ?

A

Non.

37
Q

Est-ce qu’il y a des capacités prédictives sur les signes astrologiques ?

A

Non.