Cours 10 Flashcards
Qu’est-ce que le tempérament ? Qu’est-ce que l’on peut identifier / prédire ?
- Provient du latin « temperare » signifie une composition, un mélange équilibré
- La conceptualisation moderne du tempérament s’inscrit dans une perspective dimensionnelle (on utilise des traits tempéramentaux) pour renvoyer à des catégories de personnes
Le tempérament est un type de personne et on utilise des traits pour les différencier.
- Il n’y a pas de consensus sur la définition, c’est un domaine de recherche actif.
Qu’est-ce que l’on peut identifier / prédire (hérédité) ?
-Il y a un désir d’identifier des prédispositions psychologiques fondamentales qui son héréditaire.
-On étudie ce phénomène depuis la Grèce antique.
Quels sont les trois grands types corporels ou somatotypes reliés au tempérament des individus selon Sheldon ?
Ectomorphe (grands et minces) inhibés et craintifs
Endomorphe (petits et gras) affectueux et faciles d’approche
Mésomorphe (ossature et musculature forte) énergiques, actifs et confiants
Quand le tempérament est devenu un thème central en psychologie développementale et en psychiatrie ? Par qui ? Comment ?
1980, Thomas et Chess
Deux psychiatres qui reconnaissaient le rôle de l’environnement. Ils s’intéressaient à ceux qui avaient vécus de la maltraitance et des différences individuelles. (DISENT QUE LES THÉORIES IGNORENT LES dispositions innées de l’enfant)
Ils ont étudiés les dimensions fondamentales des tempéraments des enfants.
ILS ont créer les neufs dimensions fondamentales tempéramentales.
Quelles sont les neufs dimensions tempéramentales de Thomas et Chess? Quelles sont les quatre types de tempéraments proposés à partir de cette combinaison ? Que remarque-t-on sur ce classement de catégorie ?
Humeur
Réactivité
Approche
Adaptabilité
Distractivité
Attention
Activité
Sensibilité
Sensorielle
Régularité biologique
- Facile
- Adapté
- Apathique
- Difficile
Le classement des enfants par catégorie peut varier selon les valeurs et les cultures de la famille.
- Qu’est-ce que le modèle de l’adéquation ? 2. Qu’est-ce que cela fait si l’environnement est adapté au profil et l’inverse ?
- Un modèle qui dit que le développement psychologique de l’enfant est non seulement influencé par son tempérament inné, mais aussi par les réponses/réactions de l’environnement aux manifestations du tempérament.
Le modèle confirme que le tempérament de l’enfant façonne son développement en influençant la façon dont ils interagissent avec leur environnement, mais aussi dont la façon dont l’environnement réagit au tempérament. Ils interprètent différemment selon leur profil.
Ex : Un enfant avec un haut niveau d’Approche, interprète positivement les situations où il y a d’autres personnes.
- Si le profil de l’enfant « fit » avec l’environnement dans lequel il est exposé, il risque de mieux se développer.
- L’environnement consonant : lorsqu’il y a une bonne correspondance.
- L’environnement discordant : lorsqu’il n’y a pas une bonne correspondance.
- Que critiquaient les études empiriques récentes utilisant des techniques statistiques plus sophistiquées critiquaient du modèle des neufs dimensions de tempérament ? 2. Qu’est-ce qu’ils ont proposés, selon quelle étude ?
- Le modèle devait être révisé à la baisse, car il devait mieux représenter la structure fondamentale du tempérament.
- Après une recension exhaustive d’études empiriques d’enfants de 2 mois à 12 ans, Martin, Wisenbaker et Huttenen (1994) proposent 7 dimensions fondamentales du tempérament.
Quelles sont les 7 dimensions fondamentales du tempérament de Martin, Wisenbaker et Huttenen (1994) ? * EXAMEN *
Activité : Capacité de contrôle de la fréquence, de l’intensité et de la vitesse des réactions ou des comportements associés à la motricité générale.
Émotivité positive (ou Approche, Sociabilité) : Capacité de produire des réactions émotives positives face à des changements environnementaux surtout liés à la nouveauté, ainsi que la capacité d’autorégulation.
Émotivité négative : Intensité et persistance des réactions négatives face aux situations nouvelles ou au stress, telles que la frustration, la peur ou la colère.
Attention (ou persistance) : capacité de détecter des variations environnementales et les réactions associées à ces variations.
- L’attention occupe une position centrale dans cette dimension, aussi la persévérance dans les activités d’apprentissage ou la production de tâches.
Inhibition : Intensité et persistance des réactions de retrait, de crainte, de gêne ou d’anxiété face aux étrangers et la tendance à éviter les situations nouvelles.
- Ressemble à l’émotivité négative, mais est plus sous-jacente aux relations interpersonnelles.
Régularité biologique : Temps nécessaire pour s’endormir, pour se réveiller, pour manger, etc.
- Peut représenter à la petite enfance, la maturité et l’intégrité du système neurologique.
Tolérance sensorielle : Sensibilité des systèmes visuels, auditifs, olfactifs et tactiles.
Que mentionne Martin et al. (1994) sur les cinq premières dimensions tempéramentales ?
Elles sont relativement stables à tous les âges (durant l’enfance et au début de l’adolescence) et se retrouvent dans presque tous les instruments d’évaluation du tempérament de l’enfant.
Les dimensions de la régularité biologique seraient moins, car plusieurs aspects de ces dimensions sont fortement régulés par les pressions de la socialisation après la petite enfance.
- Quel est le modèle classique du tempérament qui se base sur des critères d’inclusion/exclusion de Buss et Plomin (1975,1984) ?
- Selon Buss et Plomin (1974), quatre dimensions rencontrent ces critères et sont observables chez l’humain et les primates ? Lesquels ?
2.1 De ce fait ils ont porposés un modèles avec quels traits ? Lequel a été retiré après et pourquoi ?
- Développemental : caractéristiques tempéramentales apparaissent tôt au cours de l’ontogénèse (dans les 2 premières années au plus tard)
Génétique : plus c’est héritable, plus c’est tempéramental
Phylogénétique : on doit les retrouver dans le monde animal, surtout chez les grands singes et autres primates
Continuité : caractéristiques relativement stables et qui prédisent le développement ultérieur
- La peur / L’agressivité / L’affiliation / L’impulsivité
2.1 Le modèle avec les traits tempéramentaux suivants : émotivité, activité, sociabilité et impulsivité
Ils ont retirés l’impulsivité, car elle n’apparait pas clairement avant 4 ou 5 ans.
Que doivent représenter les auteurs pour être considérés valides dans les dimensions tempéramentales ?
Les dimensions tempéramentales doivent représenter des caractéristiques fondamentales de l’individualité qu’on peut distinguer d’une élaboration culturelle, donc rencontrer des critères.
Expliquez le modèle neurodéveloppemental du tempérament de l’enfant qui est de plus en plus populaire ? Qui sont les auteurs ? Pourquoi il est populaire ?
Il comprend une série d’instruments de mesures pour petits enfants, adolescents et adultes.
Au centre de ce modèle, on retrouve les émotions fondamentales chez l’humain et la régulation de ces émotions, avec une emphase particulière sur les structures et mécanismes neurobiologiques associés à chaque dimension.
Elle a élaborée une définition du tempérament incluant trois aspects importants.
Auteurs : Rothbart et al.
Le modèle le plus populaire pour le moment, car il y a plusieurs recherches sur le sujet.
Pour elle, c’est important que chaque dimension qui est évaluée correspond à des bases biologiques sinon cela ne relève plus du tempérament.
Quelle est la définiton du tempérament selon Rothbart et les trois aspects importants ? (À partir de son modèle)
Pour elle, le tempérament est… (EXAMEN)
(1) Les différences individuelles constitutives dans les processus psychologiques associés
(2) à la réactivité émotionnelle, motrice et attentionnelle et
(3) à l’autorégulation (de la réactivité)
savoir les reliés au big-5**
Plus d’explications :
Le concept des différences individuelles constructives montrent qu’il y a des bases génétiques dans le tempérament.
Le bagage héréditaire s’exprime par l’entremise du phénotype, représenté par les structures neurologiques et les mécanismes biochimiques et psychophysiologiques dont la mise en place préside aux manifestations émotionnelles et comportementales.
La réactivité correspond aux réponses émises par l’enfant quand les systèmes d’excitation, d’activation et d’émotivité sont mis en branle.
L’autorégulation correspond aux stratégies cognitives et comportementales que l’enfant utilisent pour moduler ou gérer ses réactions aux stimuli internes et externes.
Selon Rothbart, ces différences individuelles sont présentes chez le nourisson et constituent des réponses relativement stables selon les situations et au cours des premières années de la vie, mais aussi durant toute la vie de l’individu.
Les interactions entre l’environnement influence le développement des structures biologiques et donc, on reconnait explicitement que malgré une continuité du tempérament, il peut changer au cours du développement.
PLUS : Des études récentes ont confirmées des liens entre les différences des grands traits tempéramentaux du modèle de Rothbart et les différences de l’activité de certaines structures et processus neurobiologiques.
Que suggère les études génétiquement informatives sur les traits tempéramentaux et l’héritabilité ?
Ils appuient l’idée que les traits de tempéramentaux sont en partie héritables.
Entre 30% et 50% des différences tempéramentales entre les enfants peuvent être attribué à la variation génétique entre les enfants.
Par contre, lorsque le tempérament est considéré tôt, avant 2 ans, les indices d’héritabilités sont plus faibles.
A) Quels sont les phénomènes qui expliquent que les structures du tempérament sont différentes à différentes périodes développementales ?
B) Pourquoi les critères d’inclusion/exclusion de Buss et Plomin sont finalement peu utiles pour distinguer les deux concepts ?
A)
- Certaines capacités de régulation apparaissent plus tard au cours de l’ontogenèse.
- Contrôle intentionnel pas avant 1 ou 2 ans - Certaines dimensions finissent par se regrouper au fil de l’ontogenèse (sociabilité et activité deviennent des aspects intégrants de l’Extraversion à partir de l’enfance.)
- Peut s’expliquer par l’augmentation de l’efficacité des réseaux neuronaux
B)
a) tous les traits psychologiques sont en partie génétiques
b) on peut évaluer les traits de personnalité chez différentes espèces animales
c) plusieurs aspects des traits de personnalité sont mesurables dès la petite enfance
d) les traits de personnalité montrent une bonne continuité et son prédictifs de plusieurs aspects de l’adaptation
Finalement, pourquoi peut-on considérer les traits de tempéramentaux comme des précurseurs (ingrédient de base initial) ? Quelles sont les différences entre les termes « tempérament » et « personnalité » ?
Les études montrent que les origines des traits de personnalité à l’adolescence et à l’âge adulte ont leurs racines dans les caractéristiques tempéramentales observables dès la petite enfance.
Il est vrai que certains traits comme l’Émotivité, l’Activité motrice ou l’Attention peuvent être considérés comme étant « tempéramentaux », car ils apparaissent très tôt dans l’ontogénèse et demeurent toute la vie, tandis que d’autres comme l’Ouverture ou L’Amabilité apparaissent plus tard et sont considérés comme relevant de la « personnalité ».
Il y a encore une confusion qui persiste entre les termes « personnalité » et « tempérament ».
Plusieurs chercheurs ou cliniciens qui travaillent avec des enfants utilisent plus souvent le terme tempérament et vers 10 ans, donc à partir de la fin de l’enfance, on va utiliser le terme personnalité.
L’utilisation et le choix du terme dépend aussi largement des instruments d’évaluations utilisés.
Cependant, de plus en plus de chercheurs vont utiliser le terme personnalité même avant 10 ans.
