COURS 13: Approche psychodynamique Flashcards

1
Q

L’APPROCHE PSYCHODYNAMIQUE

A

Voit les troubles psychiques comme la manifestation, plus ou moins durable et masquée, d’une difficulté́ du sujet dans son rapport à lui-même et au monde.
- Peut-être en rupture de fct ou pas
- L’idée est qu’on va naitre avec structure qui se dev avec l’enfance continuum avec maladie et structure dite normale
Sujet: le Moi, le Je, ce que je ressens
Moi (perso qu’on a, qu’on projette), Surmoi (pression société) Ca (pulsion)
Jargon psychodynamique : Le sujet est en relation avec l’objet de diff façon (en ergo sujet est en relation avec environnement)
Objet: tout ce qui est extérieur au Moi
e.

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2
Q

EN ERGO

A

Nous donne des informations sur comment les processus internes de la personne (incluant les pensées conscientes et inconscientes) influencent les choix occupationnels, la participation et la satisfaction de la personne envers ses occupations.

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3
Q

ÉVALUATIONS PROJECTIVES

A

Objectifs:
- Comprendre le fonctionnement intrapsychique d’un individu (compréhension de la dynamique, incluant les mécanismes de défense, les relations interpersonnelles, etc.)
- Dégager le sens des symptômes pour lesquels la personne consulte.
On évalue la capacité a se projeter, confiance en soi, comment organise leur pensée, perception présente et future de soi-même et des autres

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4
Q

MÉCANISMES DE DÉFENSE

A

Mécanisme psychologique mis en place consciemment ou inconsciemment par le moi du sujet pour se défendre de l’angoisse excessive que pourrait provoquer certains conflits internes.
La moquerie, ou l’humour, permettent de limiter consciemment l’aspect critique d’une situation.
Il existe un grand nombre de mécanismes disponibles.

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5
Q

AFFECT

A

État émotionnel qui réfère aux sentiments humains, du plus agréable au plus insupportable, qui se manifeste par une décharge émotionnelle, physique ou psychique, immédiate ou différée. = Expression des émotions (dans l’approche psychodynamique= état émotionnel)

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6
Q

PULSIONS

A

Énergie fondamentale du sujet, force nécessaire à son fonctionnement, qui s’exerce au plus profond de lui.  Capacité à initier

  • Nature libidinales (plaisir)
  • Nature agressive (déplaisir, colère, irritabilité́)
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7
Q

TYPES ÉVALUATIONS PROJECTIVES

A

Batterie Azima
Batterie Goodman
House – Tree - Person Magazine picture collage Dessin libre
Entrevue KAWA

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8
Q

RELATION THÉRAPEUTIQUE

A

Cadre d’interaction ou peut se dérouler une expérience non pathologique des principales tendances de la personne, ouvrant à l’intégration au moi de nouvelles représentations

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9
Q

Transfert et contre-transfert

A
  • Provient des relations significatives (en grande partie de l’enfance)
  • Présent dans toute relation
  • Accentué dans la relation thérapeutique :
     Cadre / contexte
     Représentation de ce qu’est une thérapie
     Relation d’autorité́
  • Peuvent être positifs ou négatifs
     Dans leurs manifestation (ex. affection vs agressivité́)
     Mais aussi dans leurs effets thérapeutiques!
  • Un « sentiment positif » n’est pas nécessairement aidant! (ex. désir de prendre en charge, idéalisation, …)
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10
Q

…Contre transfert « transfert du thérapeute »

A

« Mécanisme par lequel s’installe des dynamiques/postures relationnelles provenant d’autres relations antérieures »
- En tant que thérapeute : essentiel d’être sensible au nôtre
- La relation est notre outil : nous devons être conscient.es et en contrôle de la posture que nous adoptons!
 Effets indésirables possibles
- Quand je sors d’une rencontre je me sens nul mais je me rappelle que peut-être a cause des tendance narssicique du client
- Quand je me sens comme le bon objet après une rencontre a cause d’une valorisation de la part du client = clivage.

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11
Q

STRUCTURES PSYCHIQUES

A

Tous les êtres humains disposent d’une structure psychique qui s’est construite dans l’enfance à partir de notre génétique, éducation, expériences, etc.
Notre structure psychique influence notre personnalité́ et donc nos attitudes et comportements.
L’expression de la structure psychique se fait souvent dans des situations d’adaptation, de changement, de crise, etc.
On tend vers les 3 structures mais on veut tendre vers structure du schéma. Zone grise = zone d’échange mais en gardant certaine défense. Est capable d’exprimer affect

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12
Q

LA RÉALITÉ PSYCHIQUE

A

Cette réalité́ individuelle se trouve particulièrement mobilisée quand des facteurs actuels: évènement du jour, incident d’ordre sexuel, surmenage, confrontation interindividuelle ou certaines situations vitales (deuil, séparation, exclusion) rappellent des évènements traumatiques, évoquent des fantasmes ou se heurtent à des carences fonctionnelles

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13
Q

LES SYMPTÔMES ET LES TROUBLES PSYCHIQUES

A
  • Décompensations (de la structure psychique, nos stratégie ne fonctionnent plus)
  • Rupture de l’efficacité́ des stratégies psychiques et comportementales mises en place pour éviter la souffrance
  • Révèlent la précarité́ de l’équilibre antérieur
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14
Q

TROIS TYPES DE STRUCTURE PSYCHIQUE

A

 Structure névrotique
 Structure limite (sans structure)
 Structure psychotique

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15
Q

STRUCTURE NÉVROTIQUE (Structure la plus fréquente)

A
  • Moi constitué (expérience de l’enfance ont permis a l’enfant de dev identité , d’avoir attentes, habileté, savoir de soi, dev système de valeur.)
  • Limites solides mais rigides
  • Organisation des relations sociales restent immatures
  • Zone d’Échange affect qui sort et attentes qui rentre mais plus rigide difficile de recevoir donner : pression de société famille…
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16
Q

nevrotique… en crise

A
  • Difficulté́ à ressentir les émotions de façon authentique
  • Hyper adaptation apparente
  • Insatisfaction et manque de plaisir dans la vie
  • Culpabilité́
  • Anxiété́, dépression
17
Q

piste d’intervention (nevrotique)

A
    • Soutenir la disparition des symptômes d’anxiété́ et de dépression
  • Amélioration du fonctionnement mental
     Travail des perceptions, thérapie cognitive-comportementale
  • Meilleure adaptation de la vie affective et sociale (plaisir dans occupation)
     ¬Mieux reconnaître et apprécier ses réactions émotionnelles
     ¬Retrouver du plaisir et de la satisfaction
  • Meilleure utilisation des compétences
     ¬Améliorer sentiment d’efficacité́ personnelle
     Consolider l’identité́ occupationnelle
  • Capacités de sublimation
     ¬Assouplir les défenses de rigidité́ et améliorer les capacités de sublimation
18
Q

STRUCTURE PSYCHOTIQUE

A

Principe général d’une perturbation primaire de la relation à la réalité́ et de l’établissement de liens objectaux

19
Q

psycho… en crise

A
  • Méfiance envers les autres Isolement social
  • Anxiété́
  • Psychose
20
Q

piste d’intervention (psychotique)

A
  • Soutenir la disparition des symptômes d’anxiété́ et de psychose Amélioration du fonctionnement mental
  • Travail des perceptions, approche cognitive-comportementale Meilleure adaptation de la vie affective et sociale
  • Développer de meilleures défenses, apprendre à mettre ses limites et se protéger
  • Apprentissage d’habiletés, réadaptation cognitive
  • S’assurer d’un environnement sécurisant, protecteur, stable Meilleure utilisation des compétences améliorer sentiment d’efficacité́ personnelle ¬Consolider l’identité́ occupationnelle
  • Meilleurs mécanismes de distanciation
  • Structure limite (a-structurée)
  • Gestion sytompe
21
Q

structure limite en crise

A

Absence de structure, tout est possible!
Comportements automutilatoires, prostitution, consommation de drogue et d’alcool
Comportements suicidaires Agressivité́, acting-out
« Absence de structure » (schéma= œuf crevé)
La personne absorbe les valeurs d’autres et le moi n’est pas constitué donc absorbe intérêt des autres.

22
Q

piste d’intervention (limite)

A
  • Soutenir la reconstruction d’un cadre et des fonctions d’une structure psychique (avoir du plaisir sainement, se protéger)
  • Meilleure reconnaissance et utilisation des compétences internes ¬
     Améliorer sentiment d’efficacité́ personnelle
     Consolider l’identité́ occupationnelle (bulle bleu)
  • Amélioration du fonctionnement mental
     Travail des perceptions, thérapie cognitive-comportementale
  • Meilleure adaptation de la vie affective et sociale
     Meilleure reconnaissance des émotions et du vécu interne
     ¬On ne veut pas la décharge émotionnelle, mais l’expression saine des émotions.
  • Meilleurs mécanismes de verbalisation et de mentalisation pour éviter les acting-out
23
Q

UNE COMPRÉHENSION QUI ORGANISE LA PRATIQUE

A

La verbalisation peut permettre la réduction de la souffrance et des symptômes, par la prise de conscience, la distance et la possibilité́ d’action qu’apporte le passage du vécu spontané́ à une approche réflexive

24
Q

FONCTIONS DE L’ACTIVITÉ SELON LA STRUCTURE PSYCHIQUE

POURQUOI L’ACTIVITÉ ?

A

L’activité́ fait partie de la réalité́ externe mais va servir à modifier la réalité́ interne:
En s’appropriant l’activité́, l’individu peut se donner le sentiment d’exister, d’être cohérent. Il peut se développer, entrer en contact avec la réalité́ de l’autre.
C’est l’activité́ et l’expérience qui permet de se réaliser

25
Q

activité nevrotique

A

Le choix d’activité́ est influencé par l’Idéal du Moi… cherche inconsciemment à plaire ou à répondre aux idéaux parentaux et à ceux de la société́.
 Ex.: s’entraine au gym 8h00 par semaine et étudie à la faculté́ de médecine.
Arrive difficilement à identifier ses propres besoins et à y répondre dans ses activités quotidiennes.
 Ex.: se donne pour répondre aux besoins des autres (tricote quelque chose mais pour quelqu’un d’autre).
N’arrive pas à se laisser aller, s’abandonner, à régresser un peu… va être confronté dans les activités où il n’y a pas de performance à offrir.
 Ex.: n’aimera pas vraiment se faire masser, pense aux calories dépensées lorsqu’elle fait l’amour…
Ce sont des gens avec horaire chargé basé sur performance.
Plus la pression interne est grande, plus l’activité́ à saveur régressive va être confrontant. À l’image d’un presto qui pourrait exploser…
Le but de l’activité́ est d’exprimer, donc de libérer la pression.
Et en même temps de permettre l’élaboration d’une identité́ mieux ancrée sur les besoins fondamentaux.
Car ce qui n’est pas élaboré́, ce qui n’est pas exprimé́ prend la valeur de symptômes.
 Ex.: maux de tête, maux de ventre, tensions physiques, crises d’anxiété́, de panique, dépression…
La « bonne activité́ » est celle qui permet de respecter ses propres besoins, d’affirmer son identité́, de la construire, d’assouplir les défenses, d’entrer en contact avec l’autre sans lui donner toute la place, de recevoir de l’autre et d’élaborer sur les émotions vécues.
Plus la pression interne est grande, plus l’activité́ à saveur régressive va être confrontant. À l’image d’un presto qui pourrait exploser…
Le but de l’activité́ est d’exprimer, donc de libérer la pression.
Et en même temps de permettre l’élaboration d’une identité́ mieux ancrée sur les besoins fondamentaux.
Car ce qui n’est pas élaboré́, ce qui n’est pas exprimé́ prend la valeur de symptômes.
 Ex.: maux de tête maux de ventre, tensions physiques, crises d’anxiété́, de panique, dépression…
La « bonne activité́ » est celle qui permet de respecter ses propres besoins, d’affirmer son identité́, de la construire, d’assouplir les défenses, d’entrer en contact avec l’autre sans lui donner toute la place, de recevoir de l’autre et d’élaborer sur les émotions vécues.
MME BUSY
 Comment on la comprend après l’évaluation:
 Est très fragile au niveau de l’identité́, et n’a pas intégré́ une structure externe sécure; elle pallie à ce déficit en se donnant à elle-même une structure faite de rituels extrêmement rigides qu’elle ne se permet pas de changer (craint de s’effondrer)
 N’a pas contact avec son monde intérieur ; pleure tout le long de l’entrevue et ne sait pas pourquoi.
 Personne de son entourage ne se doute qu’elle puisse souffrir, travail en relation d’aide (hyper adaptation apparente).
 Les pulsions agressives sont retournées contre elle (se punit mais ne se récompense pas)

26
Q

objectifs nevrotique

A

Objectifs: permettre à Mme Busy d’avoir accès à une meilleure connaissance d’elle-même, de ses besoins, de prendre plaisir afin de solidifier son espace interne…. Ceci devrait aider à assouplir le système défensif…
 Les activités choisies, si elles sont en accord avec son monde interne vont permettre de s’exprimer, de se lier aux autres…pour cela, essayer de trouver une activité́ qui ne soit pas reliée à la performance…prendre un bain, acheter de beaux vêtements, jouer avec un ami, …
 Elle n’arrive pas à prendre soin d’elle pour le moment, un intermédiaire pourrait l’amener à prendre des moments pour cela…
 Canaliser les pulsions agressives vers l’extérieur d’une façon acceptable. ..l’amener à sublimer les pulsions plutôt qu’à les refouler. Suggestions: normaliser les fantasmes agressifs, faire de la place à des sports de contact (boxe, karaté́), manipulation d’objets potentiellement agressifs (tricoter, faire des sushis…)

27
Q

Activité structure limite

A

Le choix d’activité́ est influencé par son potentiel à remplir le vide…ainsi que par sa nature non-confrontant face au vide identitaire.
 Ex.: activités sexuelles intenses et multiples, écouter la télévision, « chatter », jouer à des jeux en ligne, consommations de toutes sortes…
La difficulté́ à ressentir les limites internes et externes de même que la tendance au passage à l’acte conduisent à des activités plus risquées.
 Ex.: sports extrêmes, vitesse excessive, etc.
La difficulté́ à tenir compte des limites a aussi des répercussions sur l’organisation au quotidien. Personnes toujours en retard, tendance à procrastiner, à demander des délais supplémentaires pour les travaux…
Le vide affectif les pousse aussi à choisir les activités de groupe. Aime tester le cadre (arriver en retard..)
Le but de l’activité́ est d’arriver à élaborer mentalement les émotions plutôt que dans le passage à l’acte. L’activité́ peut jouer l’intermédiaire entre une décharge d’émotions concrètes et une élaboration mentale puisqu’elle donne une image de ce qui est vécu intérieurement. L’élaboration peut se faire dans l’après-coup avec le thérapeute et permet de mettre à distance les émotions.
Puisque l’identité́ est souvent déficitaire, les personnes ont tendance à ne pas vouloir être confrontées à leurs incapacités et cherchent plutôt à « faire faire » plutôt qu’à se mesurer. L’activité́ permet de reprendre le contrôle et donc de déplacer le locus de contrôle (externe vers interne). Ce qui veut aussi dire arriver à prendre le mérite de ce qui est produit … mais pour cela le faire seul.
Change toujours d’environnement pour trouver un état émotionnel meilleur.

28
Q

objectifs structure limite

A

Objectifs : Augmenter la tolérance à la détresse émotionnelle et prendre conscience de la souffrance qui la fait agir:
 Pourquoi pas tenir un journal pour noter les pensées qui viennent à son esprit lors des moments de détresse (difficile d’y faire face seule)
 Apprendre à reconnaître ses besoins fondamentaux et à y répondre d’une façon saine: la guider dans ses choix d’activités
 Apprendre à s’affirmer dans la relation et à rechercher de la satisfaction dans les relations: jeux de rôles, mises en situation
 Lorsque le cadre est rassurant, les personnes avec une structure limite ont une tendance forte vers la régression… il faut s’y attendre et y réagir adéquatement. Le but n’est pas de les aider à régresser mais bien à devenir autonome. Il est donc possible d’assister à une « flambée » de symptômes quand justement le cadre est bien établi.
 L’activité́ devrait aussi permettre d’intérioriser « quelque chose de bon » que la personne a créé́ (je ne suis pas si mauvais que ça) et « quelque chose de bon » de la part du thérapeute (que les apprentissages puissent rester). Ex.: quand ça va mal, de toucher à l’objet créé peut aider à se rappeler ce qu’on s’est dit…

29
Q

Le rapport au thérapeute et à l’activité́ (limite)

A

 Le thérapeute se devra de résister à remplir le vide malgré́ la demande :
 « Trouvez-vous ça beau ce que j’ai fait?… Moi chez-nous on ne me disait jamais de compliments… »
 Mais par sa présence et en offrant un cadre structurant, permettre que l’activité́ vienne nourrir le concept de soi.
 Le thérapeute devrait recadrer la demande en validant les émotions et en resituant le cadre.
 Contrairement à la structure névrotique, l’activité́ ne doit pas ici permettre la décharge émotionnelle mais plutôt la canaliser et parfois même l’endiguer.
 ALLER EXPLORER ET ESSAYER INTERET! La boxe est intéressante car cadre pour exprimer agressivité (émotion).

30
Q

activité pour LA STRUCTURE PSYCHOTIQUE

A

 Le choix d’activité́ est influencé par son potentiel à offrir un sens de continuité́ avec l’environnement sans en subir l’intrusion.
 Le risque est toujours de le faire au détriment de la réalité́ interne (les besoins de base) et de la réalité́ externe (les exigences du quotidien). Ex.: embarquer dans un jeu de rôle pendant deux semaines et oublier d’aller à l’école et de se laver.
 Le Moi est fragile et n’assure pas la protection face à l’extérieur, de même qu’il n’arrive à contenir ce qui est à l’intérieure.
 L’activité́ devrait permettre la consolidation du Moi. Donc un espace de transition qui traduit le monde interne sans qu’on y pénètre, et qui filtre ce qui vient de l’extérieur pour permettre de faire des liens (un ciment).
 Ainsi faire une activité́ de son choix, dans un atelier, en présence des autres, force à se faire une bulle, à délimiter son espace. L’activité́ elle- même concrétise cette différence et cet espace physique.

 L’activité́ permet aussi de se relier aux autres, de s’ancrer dans la réalité́ extérieure et de prendre place dans la réalité́ des autres. > Ex.: projet plein-air, groupe de cuisine
 Importance pour le thérapeute d’utiliser l’activité́ pour son potentiel à faire des liens avec soi et les autres et à s’ancrer dans la réalisté.
 Activité qui est ancré dans la réalité : dans la nature, jardiner, travail d’équipe,
 Activité non ancrée dans la réalité : abstraite comme la médiation (mais peut aussi etre ancrée dans réalité quand concentration sur respiration)