Cours 12 - SPCD Flashcards
Quels sont les caractéristiques de la MA ?
- TNC léger ou majeur
- Début insidieux et progression graduelle dans un (léger) ou plusieurs (majeur) domaines cognitifs
- Présence évidente d’un déclin se manifestant dans la mémoire et l’apprentissage et dans au moins un autre domaine cognitif
- Déclin constant, progressif et graduel
- Absence d’étiologie multiples
Quels sont les manifestations comportementales/psychologiques associées à la MA ? (5)
- Agitation (40-60%)
- Symptômes psychotiques (jsq’à 75%)
- Apathie (61-92%)
- Dépression (20-50%)
- Anxiété (38%)
Quelle est la différence entre la dépression et l’apathie ?
dépression vs. apathie :
-dépressifs vont regarder passé - vivre regret, regarder son passé négativement
où se situe la détresse ?
- dépressif va rapporter détresse : plaintes somatiques, pleurs, etc.. vont dire que ça va pas bien
- apathique : la détresse va être autour de lui —> proche vont rapporte que c’est diffc-les proches se plaignent de comment la personne est (vs. la personne qui rapport elle-mm qu’elle est inconfortable)
Ordre des type de mémoire affectés.
1- Mémoire épisodique
2- Mémoire sémantique
3- Mémoire procédurale
4 - Mémoire émotionnelle
> Mémoire épisodique :
- présence d’un gradient temporel :
préservation des souvenirs plus anciens (loi de Ribot)
[loi de Ribot : souvenirs récents s’effacent pour faire place à souvenirs plus anciens]
Donner des exemples de stratégies à mettre en place lorsque le patient vit le passé comme étant la réalité.
- Éviter de l’orienter à la réalité
- Parler de ce qui est significatif pour lui
- Lui parler du passé au passé
- Comprendre l’émotion derrière
- Faire diversion (photos, livre, religion, ce qui est
significatif pour l’usager) - Tenter de l’occuper
Décrire la présentation clinique de la maladie vasculaire. (4)
• Critères pour TNC
• Déficits cognitifs causés par une atteinte du réseau vasculaire cérébral
• Déclin prédominant surtout au chapitre de l’attention complexe et des fonctions exécutives
• Traces d’une maladie cérébrovasculaire antécédente, à l’examen physique et/ou à la
neuroimagerie
Quelles sont les caractéristiques de la maladie microvasculaire ?
Présence de facteurs de risque vasculaires
(hypertension artérielle, dyslipidémie, tabagisme,
maladie coronarienne athérosclérotique (MCAS),
diabète, arythmie) et de changements microvasculaires à l’imagerie cérébrale
• Évolution progressive et insidieuse
• Profil dysexécutif : troubles de planification,
d’organisation, de mémoire de travail
Leucoaraiose (encéphalopathie sous-corticale athérosclérotique)
• Petites zones de raréfaction de la matière blanche à l’imagerie
• Associée à âge
• Associée à facteurs de risque vasculaires (HTA…)
• Associée à troubles cognitifs dysexécutifs
Quelles sont les caractéristiques de la maladie macrovasculaire ?
Antécédents d’accident cérébrovasculaire
• En général, détérioration par palier
• Symptômes dépendent de la zone du
cerveau atteinte
- Accident cérébrovasculaire : signes focaux de dysfonction cérébrale (p. ex. paralysie ou faiblesse d’un membre, trouble d’élocution, trouble de coordination à la marche) se développant rapidement, durée de plus de 24 heures, de cause vasculaire
- Ischémique ou hémorragique
- Massif ou lacunaire
Quels sont les manifestations comportementales/psychologiques associées à la maladie vasculaire ?
- Psychose (76%)
- Apathie (23-94%)
- Anxiété (72%)
- Dépression (6-45%)
La dégénérescence lobaire frontotemporale
Critères de TNC - trois types :
■ Deux types affectant principalement le langage (aphasie primaire progressive de type non fluente et de type sémantique)
■ Un type comportemental provoquant :
- Désinhibition comportementale précoce
- (= effet de la maladie /= cts qu’il aurait caché)
- Apathie ou inertie précoce
- Perte précoce de sympathie ou d’empathie
- Comportements stéréotypés, persévératifs, rituels précoces
- Hyperoralité et changements des goûts alimentaires
> Avec déclin principalement de la cognition sociale et des fonctions exécutives
Préservation relative de la mémoire
Quels sont les manifestations comportementales/psychologiques associées à la dégénérescence lobaire frontotemporale ?
- Symptôme compulsifs (jusqu’à 78 %)
- Désinhibition (73-98 %)
- Agressivité (25-61 %)
- Dépression (40%)
- Apathie (54-96 %)
- Psychose rare sauf variante C9ORF72 (14-20 %)
La maladie à corps de Lewy :
TNC dont les symptômes sont :
■ début insidieux et déclin cognitif progressif;
■ fluctuations cognitives marquées;
■ parkinsonisme (surtout ralentissement et rigidité) qui se présente subséquemment aux troubles cognitifs;
■ trouble du comportement en sommeil paradoxal;
■ chutes répétées, syncope, pertes de connaissance, dysfonctions autonomiques, hypersensibilité aux neuroleptiques, délire, dépression;
■ domaines cognitifs atteints touchent principalement l’attention complexe et les fonctions exécutives et visuospatiales;
■ hallucinations visuelles récurrentes:
Quels sont les manifestations comportementales/psychologiques associées à la dégénérescence lobaire frontotemporale ?
- Dépression (62 %)
- Apathie (58 %)
- Anxiété (67 %)
- Agitation (55 %)
- Hallucinations visuelles (plus de 80 %)
- Troubles du sommeil (55%)
Quels sont les symptômes moteurs et les symptômes non moteurs de la maladie de Parkinson ?
Symptômes moteurs • Ralentissement psychomoteur • Tremblement de repos (principalement) • Rigidité • Troubles de la marche et de l’équilibre
Symptômes non moteurs • Cognitifs • Psychiatriques Anxiété et dépression Psychose Troubles de contrôle des impulsions • Sensitifs et douleur • Autonomiques
Présentation clinique cognitives des trois types de la maladie de Parkinson. **
Tableau fronto-souscortical
• Dysexécutif
• Perte DA nigrostriée et dysfonction mésocorticale
• Démence parkinsonienne
Tableau cortical de type maladie à corps de Lewy
• Dysexécutif et visuospatial
• Corps de Lewy corticaux
Tableau cortical de type Alzheimer
• Amnésique
• Pathologie Alzheimer
Quels sont les manifestations comportementales/psychologiques associées à la maladie de Parkinson ?
- Anxiété (comorbide avec dépression) (43 %)
- Dépression (20-40 %) (présence de tous les critères du DSM)
- Symptômes dépressifs (jusqu’à 90 %)
- Apathie (55 %)
- Fluctuations non motrices psychiatriques : anxiété, labilité, attaques de panique
- Psychose (Jusqu’à 60 %)
Définition des SPCD.
Désignent des symptômes de trouble de la perception, du contenu de la pensée, de l’humeur et du comportement fréquemment observés chez les personnes présentant une démence. (IPA, 2003)
> démence est maintenant remplacé par les terme troubles neurocognitifs
Caractéristiques des SPCD.
SCPD les plus fréquents :
- Apathie, dépression, anxiété (l’apathie est le symptôme le plus persistant)
- Haute prévalence d’apathie, d’agitation et de comportements moteurs stéréotypés aux stades avancés de la démence
Évolution des SCPD :
Symptômes présents à tous les stades et augmentent avec l’évolution de la maladie
Spécificités des SCPD :
Hommes = plus d’agressivité
Femmes = plus de symptômes dépressifs
Données sur les SPCD.
- 80 à 97 % des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer présenteront des SCPD, à un moment de leur maladie.
- La dépression pourrait précéder le déclin cognitif et ainsi, être un des premiers symptômes d’un TNC.
Quels sont les impacts généraux des SPCD ?
Les SCPD sont sous-diagnostiqués et sous-traités, ce qui entraîne les conséquences suivantes :
⬇︎cognition plus rapide
⬆︎institutionnalisation
incapacité fonctionnelle
⬆︎mortalité
⬇︎qualité de vie de l’usager et de sa famille
⬆︎dépression et anxiété chez les aidants
⬆︎utilisation de contentions physiques et chimiques
⬆︎coûts
= Il est important de prendre en charge rapidement les SCPD observés
Quels sont les trois catégories des SPCD ?
°Troubles de l’humeur (dépression, anxiété, apathie)
°Psychose (délire, hallucinations)
°Comportements hyperactifs et frontaux (désinhibition, euphorie, comportements moteurs aberrants)
Décrire la catégorie Trouble de l’humeur.
DÉPRESSION :
Un des troubles le plus fréquemment associés aux démences (jusqu’à 50 % des cas)
Sous-diagnostiquée et pourtant la dépression cause :
• une plus grande atteinte fonctionnelle;
• un déclin cognitif plus rapide;
• une mortalité relativement plus élevée;
• plus de comorbidité médicale;
• plus d’hospitalisation;
• plus de douleur.
Nécessite un traitement approprié
ANXIÉTÉ :
État interne caractérisé par :
• des pensées (appréhension, inquiétudes diverses);
• des émotions (anxiété, peur);
• des sensations physiques (tension musculaire, palpitations, dyspnée, diaphorèse, malaises
gastro-intestinaux, céphalées);
• des comportements (évitement, demandes répétitives, dépendance excessive, agitation)
L’anxiété
- est un symptôme fréquent dans les tnc;
- est souvent associée à la dépression;
- nécessite un traitement approprié.
APATHIE :
Symptômes les plus fréquents :
• Perte ou baisse de motivation relativement au niveau fonctionnel préalable de l’usager
• Amotivation touche le ct, les pensées et les émotions
• N’égale pas dépression mais peut y être associée
• Usager silencieux
• Souffrance de l’entourage
Décrire la catégorie Psychose.
Symptômes psychotiques Délire : ▪︎ Conviction fausse et irrationnelle à laquelle le sujet adhère de façon inébranlable – Les plus fréquents en démence : Paranoïde Troubles d’identification
Hallucination :
▪︎ Fausse perception qui n’est pas associée à un stimulus externe réel
Ex. entendre des voix
Décrire la catégorie Comportements hyperactifs et frontaux.
Exemples : ■ Errance ■ Vocalisations répétitives ■ Mouvements répétitifs ou stéréotypés ■ Désinhibition aggressive ■ Désinhibition sexuelle ■ Gloutonnerie ■ Comportements d’utilisation ■ Comportements d’imitation
Donner la définition de l’agitation.
Définition
■ Pas de consensus de définition (inclut jusqu’à 47 comportements différents)
■ Pour Cohen-Mansfield, l’agitation se définit comme une activité verbale, vocale ou motrice inappropriée par sa fréquence ou par sa survenue dans un contexte social.
(Note : Le concept d’agitation est souvent associé aux trois autres catégories de SCPD.)
Quelle est la prévalence de l’agitation ?
- L’agitation et l’agressivité peuvent survenir chez 40 à 60% des personnes atteintes d’Alzheimer
- Études québécoises en soins prolongés :
• 21,2 % de comportements physiques agressifs
• 21,5 % de comportements verbaux agressifs
• Pic d’agitation : 16 h (syndrome crépusculaire) - Les contentions physiques augmentent : le stress et l’agitation
Exemples de types d’agitation.
Agitation verbale sans agressivité :
- Crier (sans contenu hostile)
- Parler constamment
- Effectuer des demandes répétitives ou des sons répétitifs
- Marmonner
- Fredonner sans arrêt
Agitation verbale avec agressivité :
- Crier ou hurler (avec propos hostiles), menacer
- Blasphémer
- Avoir un langage hostile ou accusateur envers les autres
Agitation physique sans agressivité :
- Errer
- Déambuler
- Fouiller et s’emparer des objets des autres
- Uriner ou déféquer à des endroits inappropriés
- Cogner des objets sans les briser
- Manger la nourriture des autres (piger dans l’assiette de l’autre)
- Lancer des objets ou de la nourriture
- Cracher ses médicaments
- Avoir des comportements sexuels inappropriés
- Se déshabiller à répétition
Agitation physique avec agressivité :
- Pincer, griffer, mordre, cracher sur les autres
- Frapper, donner des coups de pied
- Briser ou tordre des objets
- Bousculer ou empoigner les autres
- Utiliser un objet pour le lancer ou pour frapper
- S’automutiler
Quelles sont les deux questions principales pour l’évaluation des SPCD ?
Questions cliniques.
Questions sur le milieu de vie.
Questions cliniques.
Question 1 :
L’usager a t-il un nouveau problème médical?
Quels sont ses problèmes de santé habituels?
Y a-t-il :
• infection?
• constipation?
• déshydratation?
• débalancement d’un de ses problèmes médicaux?
• delirium?
• nouvel accident vasculaire cérébral (AVC)?
Question 2 :
L’usager a-t-il de la douleur?
• Comment évaluer la douleur (règle de soin, échelle)?
• Quelles sont les signes de la douleur?
Question 3 :
L’usager pourrait-il avoir un effet secondaire d’une médication?
Y a-t-il :
• une nouvelle médication?
• des médicaments pouvant influencer son comportement et/ou sa cognition?
• des interactions potentielles avec ses autres médicaments?
Question 4 : L'usager pourrait-il abuser de substances qui influent son comportement? Y a-t-il : alcool? drogues? benzodiazépines? narcotiques?
Question 5
L’usager est-il déprimé? Est-il psychotique?
Antécédents psychiatriques :
• a déjà fait une dépression ou une psychose?
• vu un psychiatre, un psychologue?
• pris des antidépresseurs ou des antipsychotiques?
À vérifier :
Est-ce que l’usager?
• pleure, éprouve des troubles du sommeil, a des problèmes d’appétit, s’isole, a des idées noires?
• A-t-il un discours paranoïde, des hallucinations? Est-il méfiant? Se croit-il en danger? A-t-il un regard hostile?
Question 6 : A t-on répondu à tous les besoins de l’usager? - Faim - Soif - Envie d’aller aux toilettes - Repos (comment est son sommeil?) - Ennui - Isolement - Entend-il bien? - Voit-il bien?
Questions sur le milieu de vie.
Question 1 : Y a-t-il un niveau de stimulation sensoriel adéquat dans son environnement? - Lumière - Aspect visuel - Bruits - Température - Nombre de personnes - La télé....
Question 2 :
Y a-t-il une routine quotidienne adaptée à l’usager?
- Pourquoi est-elle importante?
• la démence amène une perte de repères. Ainsi, l’usager a
une plus grande difficulté à s’adapter.
Question 3 :
Y a-t-il des repères de temps et d’espace?
• Calendrier sur l’unité : date, mois, année, saison
• Calendrier des activités
• Identification des chambres
• Personnalisation des chambres
• Signalisation simplifiée (pictogramme)
• Alternance lumière/noirceur : jour/soir
Question 5 : Est-ce que l’usager s’ennuie ou est-il isolé? • Niveau d’activité physique • Niveau d’activité sociale • Sorties à l’extérieur • Visites
Question 6 :
L’approche du personnel soignant est-elle adaptée?
• Est-ce que le personnel a les connaissances suffisantes pour
être à l’aise avec cette clientèle?
• Le personnel soignant est-il stable?
• Est-ce que le personnel a une approche centrée sur les besoins de l’usager (et non centrée sur la tâche)?
• Quelle est l’histoire de vie de cet usager?
L’analyse du comportement
DESCRIPTION :
Pour une bonne description du comportement, il faut :
- Identifier avec précision le comportement le plus problématique.
- Décrire le comportement à prioriser en terme observable et mesurable.
Ex. crie, frappe, crache, pince
QUAND ?
• Lors des interventions?
- à la douche, au bain, lors du changement de la culotte d’incontinence?
- lors de la prise de médicaments ou des signes vitaux?, etc.
• Depuis quand le comportement est-il présent?
• À quel moment de la journée se manisfeste-t-il?
(Ex: matin, après-midi, soir, nuit?)
• Quelle est la fréquence? (Aux heures, à tous les jours, chaque semaine)
• Y a t-il un moment où le comportement est : absent?
plus fréquent?
OÙ ? Où? Est-ce : • dans la chambre de l’usager • Dans les aires communes? • Dans le salon, salle à manger, corridor? • Salle d’eau (douche, bain)?
AVEC QUI ?
Avec qui :
- le comportement survient le plus souvent?
- le comportement survient le moins souvent?
Est-ce :
- en présence de certains intervenants en particuliers?
- en présence d’autres usagers?
- en présence des proches?
Note : ex : agressivité - rarement imprévisible —> il y a des signes préalable = précurseurs…
on veut prévenir..intervenir avant la crise…(peu être trop tard après)
Donner des exemples d’outils d’évaluation pour l’analyse du comportement.
- Questionnaire d’évaluation des SCPD de l’IUGM
- NPI-R
- Inventaire d’agitation de Cohen-Mansfield
- Échelle révisée de déambulation d’Algase :
• Études validées
• Trois sous-ensembles :
• Marche persistante
• Désorientation spatiale
• Comportement de fugue
• Score 1 (pas d’errance) à 4 (errance problématique) - Grille d’observations sept jour (pour observer un ct particulier
Le plan d’intervention pour le comportement problématique ciblé doit être :
- connu de tous les intervenants;
- appliqué par tous les intervenants, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7;
- appliqué pendant un temps suffisant avant de conclure à son inefficacité;
- réévalué après quatre semaines et ajusté en équipe, si nécessaire.
Attention :
Si un intervenant ne l’applique pas :
- les risques que les SCPD persistent;
- les risques de conséquences pour l’usager ou pour vous,
intervenant, perdurent (ex. : risques de blessures).
Quels sont les trois approches d’intervention en présence des SPCD ?
Objectifs des interventions
Les objectifs devraient être réalistes :
◼ une diminution de 30 à 50 % du comportement problématique est signe d’efficacité de l’intervention
Trois approches :
- Approches pharmacologiques
- Approches environnementales
- Approches non pharmacologiques
Approches pharmacologiques.
APPROCHES PHARMACOLOGIQUES :
À utiliser :
- lorsque les SCPD sont d’intensité modérée à sévère
(ou lorsqu’il y une indication claire (ex. antidépresseur pour
dépression);
- lorsqu’il y présence de risque pour la santé et la sécurité de l’usager ou pour autrui;
- Lorsque les bénéfices dépassent les risques associés au traitement.
Modalités d’utilisation :
- Faire un essai pharmacologique à la fois
- Viser une dose d’entretien stable afin d’éviter les PRN
- Faire une réévaluation après 3 mois de stabilité
–Toujours utiliser les approches pharmacologiques en
combinaison avec les approches non pharmacologiques
(> Classes de médicaments
Antipsychotiques ou neuroleptiques : Haldol, Risperdal, Zyprexa, Seroquel
Antidépresseurs : Celexa, Zoloft, Effexor, Remeron
Anticonvulsivants : Epival, Tégrétol, Lamictal
Benzodiazépines et autres anxiolytiques : Ativan, Serax, Versed
Inhibiteurs de l’Acétylcholinestérase : Aricept, Exelon, Reminyl
Memantine (Ebixa) :.. )
Certains symptômes ne répondent pas à la pharmacothérapie :
- Errance
- Fugue
- Cris et mouvements répétitifs
- Rituels de collection
- Oralité
- Comportements d’élimination inappropriés
- Comportements d’habillement inappropriés
Approches environnementales.
À considérer :
- Le niveau de stimulation visuelle et auditive
- Le niveau d’activité physique et sociale
- Le camouflage des stimuli à risque
- Les indices d’orientation temporaux-spatiaux
- Le niveau d’encadrement et d’attention fourni
- La personnalisation de l’espace
- La stabilité des routines
Approches non pharmacologiques.
Interventions sensorielles :
- Musicothérapie
- Aromathérapie
- Massage et toucher thérapeutique ; massage des mains
- Intervention dans une salle Snoezelen (thérapie multisensorielle)
- Luminothérapie
Activités structurées :
- Artisanat
- Horticulture et arrangement floral
- Thérapie par l’art
- Thérapie occupationnelle présentant un intérêt pour la personne (pliage de serviettes, timbrage
d’enveloppes, etc.)
- Thérapie biographique ou de réminiscence
- Manipulation d’objets
- Stimulation cognitive : orientation à la réalité ; stimulation de la mémoire
Activités physiques :
- Marche
- Danse
- Séances d’exercices
Contacts sociaux :
- Contacts humains « un à un »
- Zoothérapie
- Contact social simulé (photos de famille, vidéos, enregistrements sonores)
Approche environnementale : - Mise en place de conditions simulant la nature
- Accès à un jardin extérieur
- Aménagement comparable à celui de la maison
- Aménagement de repères spatiaux
- Installation de barrières visuelles
Approche comportementale : - Renforcement différentiel (comportements désirables récompensés)
- Approche confort-stimulation-distraction
Quelles sont les caractéristiques de l’approche de base ?
- se mettre à la hauteur de la personne
- être calme
- reposé
- ne pas rentrer trop rapidement dans la bulle de la personne
- la personne doit accepter qu’on s’approche d’elle
Donner des exemples de stratégie de diversion.
Nourriture : Biscuits Gomme Craquelins Suçon Banane Peppermints Chocolat Café Thé Gâteau
Conversation : Famille Nourriture Animaux Travail antérieur Sujet significatif Poser des questions Demander une opinion Complimenter
Objet à tenir : Serviette Débarbouillette Animal en peluche Votre main Figurine Éponge Balle Miroir Poupée
Autres : Musique Ballon à observer Plante à observer Mobile