Cours 12- Linfluence de pratique Sur L’apprentisage Et Control Flashcards
- Qu’entend-on par “variabilité de la pratique” ?
Réponse : La variabilité de la pratique fait référence à la façon dont une habileté motrice est pratiquée, avec soit une approche constante (même environnement, mêmes conditions) soit une approche variée (changements dans l’environnement, les conditions).
Exemple : Pour pratiquer le lancer franc au basket-ball, la pratique constante impliquerait de toujours lancer depuis la même position, avec le même ballon. La pratique variée impliquerait de changer de position, de ballon, de distance, etc.
- Pourquoi la pratique variée est-elle plus bénéfique pour l’apprentissage que la pratique constante ?
Réponse : La pratique variée est plus bénéfique pour l’apprentissage à long terme car elle permet d’acquérir plus de ressources pour améliorer l’habileté, même si on exécute la même tâche dans des conditions différentes. Cela favorise une meilleure rétention, une meilleure adaptabilité et un apprentissage plus durable.
Exemple : Des études ont montré que des participants ayant pratiqué une tâche de force avec différentes variations (125N, 150N, 200N, 225N) ont mieux appris et mieux performé au test final à 175N que ceux ayant pratiqué de manière constante à 175N.
- Qu’est-ce que l’“interférence contextuelle” et comment influence-t-elle l’apprentissage ?
Réponse : L’interférence contextuelle fait référence au degré de difficulté créé par l’ordre dans lequel les habiletés sont pratiquées au sein d’une séance d’entraînement. Une interférence contextuelle élevée, comme une pratique aléatoire des habiletés, demande plus d’efforts cognitifs et favorise une meilleure rétention et consolidation dans la mémoire à long terme.
Exemple : La pratique par blocs (AAA BBB CCC) crée une faible interférence contextuelle, tandis que la pratique aléatoire (ACB CAB ACB) crée une forte interférence contextuelle, bénéfique pour l’apprentissage à long terme.
- Qu’entend-on par “distribution de la pratique” et quelle distribution est la plus bénéfique pour l’apprentissage ?
Réponse : La distribution de la pratique fait référence à l’équilibre entre les périodes de repos et les périodes de pratique active. La pratique distribuée, avec des périodes de repos plus longues que les périodes de pratique, est plus bénéfique pour l’apprentissage que la pratique massée, avec des périodes de pratique plus longues que les périodes de repos.
Exemple : Des études ont montré que des participants ayant pratiqué la dactylographie de manière distribuée (sessions de 30 minutes entrecoupées de pauses) ont appris plus rapidement et atteint un meilleur niveau de performance que ceux ayant pratiqué de manière massée (sessions de 2 heures consécutives).
- Qu’est-ce que la “fragmentation de la pratique” et dans quels cas est-elle plus bénéfique que la pratique globale ?
Réponse : La fragmentation de la pratique consiste à pratiquer séparément les différentes composantes d’une habileté motrice, tandis que la pratique globale consiste à pratiquer l’habileté dans son ensemble. La pratique fractionnée est plus bénéfique lorsque la tâche est complexe et que l’organisation des différentes composantes est importante pour sa réussite.
Exemple : Pour apprendre un service au volley-ball, qui comporte de nombreuses composantes (déplacement, saut, frappe, etc.) et une organisation spécifique, une pratique fractionnée serait plus appropriée qu’une pratique globale. En revanche, pour un exercice plus simple comme le développé couché, une pratique globale serait plus adaptée.
- Comment la complexité et l’organisation d’une tâche influencent-elles le choix entre pratique fractionnée et pratique globale ?
Réponse : Lorsque la tâche est peu complexe et que l’organisation de ses composantes n’est pas essentielle, une pratique globale est plus bénéfique. Lorsque la tâche est plus complexe et que l’organisation de ses composantes est importante, une pratique fractionnée est plus appropriée.
Exemple : Pour apprendre un service au volley-ball (tâche complexe avec organisation importante), une pratique fractionnée serait plus adaptée. Pour apprendre le développé couché (tâche peu complexe avec organisation peu importante), une pratique globale serait plus efficace.
- Quels sont les bénéfices de la pratique mentale et comment peut-elle être utilisée dans le processus d’apprentissage ?
Réponse : La pratique mentale, qui consiste à s’imaginer en train d’exécuter une habileté motrice sans mouvement physique, peut être bénéfique lorsque la pratique physique n’est pas possible (blessure, pause, etc.). Bien que moins efficace que la pratique physique, la pratique mentale peut aider au processus d’apprentissage en renforçant la représentation mentale de l’habileté.
Exemple : Un joueur de tennis blessé peut s’imaginer en train d’effectuer ses mouvements de service pour maintenir sa représentation mentale de cette habileté, en attendant de pouvoir la pratiquer physiquement.
- Quelle est la différence entre performance et apprentissage, et pourquoi est-il important de les distinguer ?
Réponse : La performance fait référence aux résultats immédiats obtenus lors de la pratique, tandis que l’apprentissage fait référence aux changements durables dans la capacité à exécuter une tâche. Il est important de les distinguer car une bonne performance ne signifie pas nécessairement un bon apprentissage. Parfois, les meilleures conditions pour la performance (pratique constante) ne sont pas les meilleures pour l’apprentissage (pratique variée).
Exemple : Un joueur de basket-ball peut avoir une meilleure performance lors d’un entraînement avec des conditions constantes, mais une meilleure rétention et adaptabilité à long terme avec une pratique plus variée.
- Comment la variabilité de la pratique influence-t-elle la performance à court terme et l’apprentissage à long terme ?
Réponse : La pratique constante (faible variabilité) favorise une meilleure performance à court terme, tandis que la pratique variée (haute variabilité) favorise un meilleur apprentissage à long terme. Bien que la pratique variée puisse entraîner plus d’erreurs initiales, elle permet d’acquérir plus de ressources pour améliorer l’habileté sur le long terme.
Exemple : Des participants ayant pratiqué un lancer franc au basket-ball de manière constante ont mieux performé lors du test immédiat, mais ceux ayant pratiqué de manière variée ont montré une meilleure rétention et adaptabilité à long terme.
- Qu’est-ce que le “point de défi optimal” et comment peut-il influencer la motivation et l’engagement des apprenants ?
Réponse : Le point de défi optimal fait référence à un niveau de difficulté de la tâche qui maintient la motivation et l’engagement des apprenants. Si la tâche est trop facile, les apprenants perdront l’intérêt, mais si elle est trop difficile, ils perdront également la motivation. Il faut donc trouver un juste équilibre entre le défi et les capacités des apprenants.
Exemple : Pour enseigner une nouvelle habileté motrice, il faut ajuster progressivement la complexité de la tâche afin de maintenir un niveau de défi optimal qui pousse les apprenants à s’engager et à progresser.
- Quelle est l’hypothèse de reconstruction et comment explique-t-elle les bénéfices de l’interférence contextuelle ?
Réponse : L’hypothèse de reconstruction stipule que lorsque les habiletés sont pratiquées de manière aléatoire (haute interférence contextuelle), les apprenants ont tendance à oublier plus facilement la première habileté dans leur mémoire à court terme. Cela les oblige à reconstruire cette mémoire à chaque fois, ce qui augmente l’effort cognitif et favorise une meilleure rétention à long terme.
Exemple : Lors d’une séance de pratique aléatoire de plusieurs habiletés, l’apprenant doit régulièrement reconstruire en mémoire la première habileté pratiquée, ce qui renforce sa consolidation à long ter
- Quelle est l’hypothèse d’élaboration et comment explique-t-elle les bénéfices de l’interférence contextuelle ?
Réponse : L’hypothèse d’élaboration stipule que lorsque les habiletés sont pratiquées de manière aléatoire (haute interférence contextuelle), les apprenants doivent davantage identifier les différences entre chaque habileté dans leur mémoire. Ce processus d’élaboration cognitive favorise une meilleure consolidation et rétention à long terme des habiletés.
Exemple : Lors d’une séance de pratique aléatoire de plusieurs habiletés, l’apprenant doit constamment comparer et différencier les caractéristiques de chaque habileté, ce qui renforce leur représentation en mémoire à long terme.
- Comment la complexité d’une tâche influence-t-elle le choix entre pratique fractionnée et pratique globale ?
Rréponse : Lorsqu’une tâche est peu complexe, avec peu de composantes, une pratique globale sera plus bénéfique. Mais lorsqu’une tâche est plus complexe, avec de nombreuses composantes, une pratique fractionnée sera plus appropriée pour permettre l’apprentissage de chaque composante.
Exemple : Pour apprendre un service au volley-ball (tâche complexe), une pratique fractionnée des différents éléments (déplacement, saut, frappe, etc.) sera plus efficace qu’une pratique globale. En revanche, pour apprendre le développé couché (tâche peu complexe), une pratique globale sera plus adaptée.
- Comment l’organisation d’une tâche influence-t-elle le choix entre pratique fractionnée et pratique globale ?
Réponse : Lorsque l’organisation des différentes composantes d’une tâche est importante pour sa réussite, une pratique fractionnée sera plus bénéfique. Mais lorsque l’organisation des composantes n’est pas essentielle, une pratique globale sera plus appropriée.
Exemple : Pour apprendre un service au volley-ball (tâche avec organisation importante), une pratique fractionnée permettra de mieux comprendre les interactions entre les différents éléments. Pour le développé couché (tâche avec organisation peu importante), une pratique globale sera suffisante.
- Quels sont les principaux facteurs à prendre en compte pour déterminer si une pratique fractionnée ou globale sera plus bénéfique ?
Réponse : Les deux principaux facteurs à considérer sont la complexité de la tâche (nombre de composantes) et l’organisation de ces composantes. Lorsque la tâche est complexe et que l’organisation des composantes est importante, une pratique fractionnée sera plus adaptée. Lorsque la tâche est peu complexe et que l’organisation n’est pas essentielle, une pratique globale sera plus bénéfique.
Exemple : Le service au volley-ball (tâche complexe avec organisation importante) nécessitera une pratique fractionnée, tandis que le développé couché (tâche peu complexe avec organisation peu importante) sera mieux appris avec une pratique globale.
- Comment la pratique mentale peut-elle être utilisée pour compléter la pratique physique dans le processus d’apprentissage ?
Réponse : La pratique mentale, bien que moins efficace que la pratique physique, peut être utilisée pour compléter l’apprentissage lorsque la pratique physique n’est pas possible (blessure, pause, etc.). Elle permet de maintenir la représentation mentale de l’habileté et de renforcer certains aspects cognitifs de l’apprentissage.
Exemple : Un joueur de tennis blessé peut s’imaginer en train d’effectuer ses mouvements de service pour garder cette représentation mentale, en attendant de pouvoir à nouveau pratiquer physiquement.
- Quelle est la relation entre le temps de pratique et le temps de réponse dans le cadre de la distribution de la pratique ?
Réponse : La distribution de la pratique fait référence à l’équilibre entre les périodes de pratique active et les périodes de repos. Dans une pratique distribuée, le temps de pratique est inférieur au temps de repos, tandis que dans une pratique massée, le temps de pratique est supérieur au temps de repos. Une pratique distribuée est généralement plus bénéfique pour l’apprentissage à long terme.
Exemple : Des études ont montré que des participants ayant pratiqué la dactylographie de manière distribuée (sessions de 30 minutes entrecoupées de pauses) ont appris plus rapidement et atteint un meilleur niveau de performance que ceux ayant pratiqué de manière massée (sessions de 2 heures consécutives).
- Quelle est la différence entre la pratique fractionnée et la pratique globale, et dans quels cas chacune est-elle plus appropriée ?
Réponse : La pratique fractionnée consiste à pratiquer séparément les différentes composantes d’une habileté motrice, tandis que la pratique globale consiste à pratiquer l’habileté dans son ensemble. La pratique fractionnée est plus bénéfique lorsque la tâche est complexe et que l’organisation des composantes est importante pour sa réussite. La pratique globale est plus appropriée lorsque la tâche est peu complexe et que l’organisation des composantes n’est pas essentielle.
Exemple : Pour apprendre un service au volley-ball (tâche complexe avec organisation importante), une pratique fractionnée des différents éléments (déplacement, saut, frappe, etc.) sera plus efficace. Pour le développé couché (tâche peu complexe avec organisation peu importante), une pratique globale sera plus adaptée.
- Comment la complexité d’une tâche influence-t-elle le choix entre pratique fractionnée et pratique globale ?
Réponse : Lorsqu’une tâche est peu complexe, avec peu de composantes, une pratique globale sera plus bénéfique. Mais lorsqu’une tâche est plus complexe, avec de nombreuses composantes, une pratique fractionnée sera plus appropriée pour permettre l’apprentissage de chaque composante.
Exemple : Pour apprendre un service au volley-ball (tâche complexe), une pratique fractionnée des différents éléments (déplacement, saut, frappe, etc.) sera plus efficace qu’une pratique globale. En revanche, pour apprendre le développé couché (tâche peu complexe), une pratique globale sera plus adaptée.
- Comment l’organisation d’une tâche influence-t-elle le choix entre pratique fractionnée et pratique globale ?
Réponse : Lorsque l’organisation des différentes composantes d’une tâche est importante pour sa réussite, une pratique fractionnée sera plus bénéfique. Mais lorsque l’organisation des composantes n’est pas essentielle, une pratique globale sera plus appropriée.
Exemple : Pour apprendre un service au volley-ball, l’organisation entre les différents éléments (déplacement, saut, frappe, etc.) est cruciale pour réussir le service. Dans ce cas, une pratique fractionnée permettra de mieux comprendre les interactions entre ces composantes.
En revanche, pour le développé couché, l’organisation entre les mouvements des bras, du torse et des jambes n’est pas aussi déterminante. Une pratique globale de l’exercice dans son ensemble sera donc plus adaptée dans ce cas.
Donc, lorsque l’organisation des composantes d’une tâche est importante, une pratique fractionnée sera plus bénéfique. Mais si cette organisation n’est pas essentielle, une pratique globale sera plus appropriée.
- Qu’est-ce que le “point de défi optimal” et comment peut-il influencer la motivation et l’engagement des apprenants ?
Réponse : Le point de défi optimal fait référence à un niveau de difficulté de la tâche qui maintient la motivation et l’engagement des apprenants. Si la tâche est trop facile, les apprenants perdront l’intérêt, mais si elle est trop difficile, ils perdront également la motivation. Il faut donc trouver un juste équilibre entre le défi et les capacités des apprenants.
Exemple : Pour enseigner une nouvelle habileté de dribble au basket-ball, le professeur devra ajuster progressivement la complexité de la tâche (vitesse, changements de direction, etc.) afin de maintenir un niveau de défi optimal qui pousse les élèves à s’engager et à progresser dans leur apprentissage.
- Quelle est l’hypothèse de reconstruction et comment explique-t-elle les bénéfices de l’interférence contextuelle ?
Réponse : L’hypothèse de reconstruction stipule que lorsque les habiletés sont pratiquées de manière aléatoire (haute interférence contextuelle), les apprenants ont tendance à oublier plus facilement la première habileté dans leur mémoire à court terme. Cela les oblige à reconstruire cette mémoire à chaque fois, ce qui augmente l’effort cognitif et favorise une meilleure rétention à long terme.
Exemple : Lors d’une séance de pratique aléatoire de lancer franc, de dribble et de tir au panier, l’apprenant doit régulièrement reconstruire en mémoire la première habileté pratiquée (le lancer franc par exemple). Cet effort cognitif renforce la consolidation de cette habileté dans sa mémoire à long terme.
- Quelle est l’hypothèse d’élaboration et comment explique-t-elle les bénéfices de l’interférence contextuelle ?
Réponse : L’hypothèse d’élaboration stipule que lorsque les habiletés sont pratiquées de manière aléatoire (haute interférence contextuelle), les apprenants doivent davantage identifier les différences entre chaque habileté dans leur mémoire. Ce processus d’élaboration cognitive favorise une meilleure consolidation et rétention à long terme des habiletés.
Exemple : Lors d’une séance de pratique aléatoire de différents coups droits, revers et volées au tennis, l’apprenant doit constamment comparer et différencier les caractéristiques techniques de chaque coup (position du corps, trajectoire de la balle, etc.). Cet effort d’élaboration cognitive renforce la représentation de ces habiletés dans sa mémoire à long terme.
- Comment la variabilité de la pratique influence-t-elle la performance à court terme et l’apprentissage à long terme ?
Réponse : La pratique constante (faible variabilité) favorise une meilleure performance à court terme, tandis que la pratique variée (haute variabilité) favorise un meilleur apprentissage à long terme. Bien que la pratique variée puisse entraîner plus d’erreurs initiales, elle permet d’acquérir plus de ressources pour améliorer l’habileté sur le long terme.
Exemple : Pour apprendre le lancer de poids, des participants ayant pratiqué de manière constante (même technique, même poids) ont mieux performé lors du test immédiat. Mais ceux ayant pratiqué de manière variée (différents poids, différentes techniques de lancer) ont montré une meilleure rétention et une meilleure capacité d’adaptation à long terme.