Cours 12: La dépression Post-Partum Flashcards
Qeske le baby blues ?
Terme inventé par Yalom en 1968:
Également nommé syndrome transitoire du post-partum
Présence chez la mère de pleur, déprime héritabilité excitation et un sentiment de déréalisation -> grande habilité thymique une fluctuations symptomatique importante
—>. La période pré natal la grossesse et l’accouchement sont des phénomènes importants => le baby blues : C’est transitoire ils amènent à des problèmes de dysphorie et des troubles cognitif et impression que le monde est étranger, les symptômes varie d’intensité de quantité état très instable -> parfois pas de raison aux pleurs
- > un premier pic ce produit dans les quelques heures qui suivent l’accouchement
- > . Un second pic se produit entre le troisième et le 10e jour où les pleurs sont déclenché par des événements mineurs et anodins
Il dure entre 12 et 24h
=> Ça peut aussi toucher les pères
Le baby blues est-il un trouble psychopathologiques ?
Non!
Peut-on définir la prévalence du baby blues ?
Difficile à établir en raison de la multiplicité des symptômes, de leur brièveté et de leur non-spécificité.
Quel étiologie du baby blues ?
C’est pas clair malgré qu’ils se produisent dans une période d’importants changements hormonaux aucun lien spécifique n’a pu être fait avec une ou des hormones
Allaiter semble être un facteur protecteur contre le blues -> renforcement de compétence maternelle, augmente estime de soi
Le baby blues est-il présent dans toutes les cultures ?
Oui ( Europe, Afrique, Amérique)
Donc facteurs culturelles jouent peu de rôle
Le baby blues a-t-il un rapport avec le déroulement de l’accouchement ?
Non
On risque d’avoir + de baby blues si..?
Si Bébé imaginer prend beaucoup de place et pas de place pour le bébé réel alors il y a création d’une ambivalence entre joie et déception car pas aussi bien que rêver
+ l’ambivalence est prononcé, + on risque d’avoir un baby blues
Quelle symptomatologie du baby blues ? (5)
- Souvent les pleurs
- Humeurs dépressives
- Exaltation de l’humeur : Tout est magnifique, excitation
- Confusion: désorientation spatiale et temporelle
- Troubles du sommeil
=> Les femmes sans baby blues dorment mieux !
Le lien entre baby blouse et dépression du post-partum est encore controversé : explique
Il est difficile de trouver un lien positif entre les deux, les études donnant des résultats contradictoires quant à l’enchaînement qu’il ferait du baby blues un précurseur en facteurs de risques de la DPP
Il y a par contre un lien négatif : l’absence de blues est très fortement prédictif de l’absence de la DPP dans le post-partum tardif
=> On peut très bien avoir un baby blues qui ne débouchent pas sur la dépression,
mais si on a pas de baby blues, c’est rare d’avoir une dépression post-partum
par contre si la femme à une DPP elle a déjà présenté une symptomatologie de baby blues avant
Explique l’historique de la dépression post partum
Dès la fin des années 1950 on se rend compte que les admissions de femmes en psychiatrie sont + élevés dans les trois mois qui suivent une naissance
En 1968 au moment où il Yalom décrit le baby blues , Pitt décrit une dépression atypique suivant la naissance: DPP
- > depression non psychotique
- > Sans idée suicidaire ou ralentissement moteur
Dans quoi est répertorié le DPP?
- CIM 10 sous la section troubles mentaux et troubles du comportement associé à la puerpéralité
- DSM 4:Il s’agit d’une spécifications des troubles de l’humeur (début lors du post partum), le diagnostic exact dans les termes du DSM serait épisode dépressif majeur léger débutant lors du post-partum
- DSM 5: Il s’agit également d’une spécifications des désordres dépressif ( début prod de période peripartum)
=>. Elle n’est donc pas considéré comme un troubles spécifiques
La DPP Apparaît après quelle latence ?
2 pics: durant les 6 premières semaines ou entre le 9e et le 15e mois du post-partum
Quels sont les signes les + caractéristiques de la DPP? (5)
- Sentiment d’incapacité physique à répondre aux besoins de l’enfant
- absence de plaisir à prodiguer des soins à l’enfant
- irritabilité, agressivité diriger vers le père ou d’autres membres de la famille
- phobies d’impulsion : crainte liée à pensées violentes par rapport aux enfants
+ tout un ensemble de symptômes proches de la dépression classique
Compare la symptomatologie de la DPP et dépression ordinaire
DPP:
- Aggravation symptomatique le soir
- difficultés d’endormissement
- labilité émotionnelle
- rare idée de suicide
- perte d’estime de capacité maternelle
- Anxiété fréquentes déplacer vers le bébé
- peu de ralentissement psychomoteur
- récidive élevée ( autre grossesse)
Dépression ordinaire :
- Amélioration symptomatique le soir
- réveil précoce
- constance de l’humeur
- idées suicidaires assez fréquentes
- perte d’estime de soi
- anxiété moins fréquentes
- ralentissement psychomoteur fréquent
- risque non augmenté en post-partum
La DPP est de bon pronostic : explique
La durée des troubles est le plus fréquemment de 3 à 6 mois et pour septembre jusqu’à 14 mois
Pour un % minoritaire de femmes, la DPP est le début de …?
Épisode dépressif récurrent soit lors d’une grossesse suivante soit une autre période de la vie
Un grand nb de DPP sont confondues avec quoi?
Quelle nécessité pour les cliniciens?
Doléances concernant le bébé ou se manifeste par le biais de difficultés comportementales de l’enfant
On connaît mal l’évolution de DPP -> quand on détecte DPP, elle ne dure pas plus que 2 mois.
Nécessité des cliniciens: Bien diagnostiquer pour un traitement adapté car si pas un traitement adapté -> chronisation des troubles, dure plus d’une année et devient une dépression plus facilement récurrent et chronique
Quelles sont les facteurs prédictifs de la DPP?
C’est pas baby blues mais
=> plutôt le support social, relation marital => Dimensions relationnelles important à prendre en compte : satisfaction conjugale, le soutien !
Le lien entre conflit conjugal et dépression
Le conflit conjugale a un rôle important dans la DPP
Explique
Conflit <=> Dépression :
Un conflit pré-existant à la naissance de l’enfant précipite la dépression :
- Bass estime de soi de la mère
- Sentiment d’isolement
—> Si conjoint en conflit, - de renforcement par rapport à la compétence parental=> risque + élevé de développer une DPP
La dépression rend le conflit + probable :
- Attente déçu du partenaire non dépressifs—> du père
- surcharge de travail : Mère - disponible donc pere à plus de tâches, stress supplémentaire qui peut alimenter des conflits
- difficultés d’interagir avec une personne en dépression -> communication altérée
Donc : conflits et dépression s’alimentent mutuellement dans une négativité qui va accentuer les conflits et en retour accentuer la dépression => cercle vicieux
Quels sont les facteurs de risque pour l’enfant dans le contexte de DPP?
- Vulnérabilité génétique: les études sur les jumeaux montrent qu’un adulte à trois fois plus de risques que la normal de développer un trouble affectif s’il a un parent au premier degré qui a un trouble unipolaire
- Facteurs constitutionnel :altération Neuro endocrinienne durant la grossesse
- Perturbations de l’environnement prénatal
- Interaction mère enfant non optimal sur et sous stimulation -> interaction dyadique perturbée -> isolement social, peu de soutien -> augmenté risque
- Contexte psychosocial-> Si symptômes dépressifs chez mère =>. Davantage de naissance prématurée, taux de cortisol plus élevé à la naissance enfants plus agitée pleure +
Comportement interactif de mères dépressives :
Par comparaison avec le comportement interactif standard une mère dépressive montre les caractéristiques suivantes (4)
- d’affect négatif
—> + de difficultés avec les enfants, non disponibilité affective -> ne reconnaît pas les signaux de l’enfant pour l’aider tous les échanges émotionnels avec les enfants
- de retrait de rejet de l’interaction
- tendance à parler, vocaliser moins -> pas de musicalité ni de mélodie quand s’adresse à bébé
- tendance à montrer des comportements intrusifs
Il y a 2 styles de mères dépressives?
- Certaines mères sont intrusives, sur stimulante et contrôlantes, particulièrement si le bébé de sexe masculin
—> Chatouille alors que l’enfant n’est pas disponible, si l’enfant se détourne l’obliger à le regarder-> comportement désagréable pour l’enfant tendance à susciter de la colère ou agressivité pour les enfants
- certaines mères sont en retrait, passive et sous stimulantes
—>Désengagées, peu d’expression faciale affectivement neutre, soutiennent très peu l’interaction
Les phases dyadiques :
L’interaction est marqué par ? (2)
- Une influence mutuel est réciproque entre les partenaires => face to face -> mere-enfant -> cmpt du bébé influence mère et vise versa
- une base attentionnelle: mère et bébé partagent qqch en commun dans focus
—> l’orientation et la fixation de l’attention initient les comportements d’échanges, le détournement de l’attention y met fin
1) Initiation de interaction
2) Orientation mutuelle
3) Salutation
4) Jeu/dialogue
5) Désengagement
Par ex: Le bébé s’intéresse un jouet-> il initie une interaction regarde maman le jouet, Et après orientation mutuelle sur le jouet la mère accepte l’interaction jeu-dialogue : échanges d’informations entre bébé et mère jusqu’à la fin de l’interaction (bébé détourne son attention du jouet)
La mère a besoin de décoder les signaux pour répondre de manière adéquate + doit soutenir les échanges et modifier les messages, tempo en fonction du bébé-> la mère est garante du cadre constance dans les échanges mais variabilité pour susciter l’intérêt de l’enfant c’est bidirectionnel
Explique moi:
- les cycles standards de l’engagement adulte-enfant
- les cycles perturbés—> difficultés de régulation
Cycle standard : La mère manifeste un engagement + stable et + fort que le bébé-> le bébé : au bas au bas => fluctuations de l’engagement, normal car il n’a pas beaucoup de capacités => la mère est en synchronie avec le bébé quand besoin de faire une pause elle diminue l’engagement pour que le bébé soit régulé avant de repartir pour une nouvelle interaction
Cycle perturbés:
- Soit sous régulation : peu d’engagement dans les interactions vis-à-vis de la mère donc le bébé décroche
- Soit sur régulation: bombardement de stimulation du bébé même conséquence au final le bébé se détourne pour se protéger, retrait de l’interaction également
Quelles sont les 3 types regulations de l’interaction ?
Régulation appropriée :
- Adéquation des stimulations à l’état de l’enfant
- Par ex: Augmentation du niveau de stimulation quand les enfants se désintéresse de l’interaction mes respects des pauses : on s’adapte au rythme du bébé
Sûr-régulation:
- Stimulation excessive
- Par ex: Intervention dans les actes auto régulateur de l’enfant -> ex : enfant veut sucer son pouce mais mère lui empêche
- Par ex: Non respect des pauses dans l’interaction
Sous régulation:
- Stimulation appauvrit
- Par ex: Non réponse aux sollicitations et invitation de l’enfant
- Par ex: desengagements rapide de l’interaction
Comment sont les cmpt émotionnel de bébés de mères dépressives ?
Les bébés montre plus d’expression négative que d’expression positive dans l’interaction avec leur mère dépressive mais aussi avec un adulte non dépressif
Ils réagissent peu à l’absence d’expression de la mère à laquelle ils se sont acclimater ( still face)
Ils expriment proportionnellement plus d’émotions positives un adulte familier non dépressif qu’à sa mère
Ce sont des bébés dans le self-soothing est plus bas, qui sont + irritable et - actif
Le paradigme du still face :
Dans le paradigme du visage impassible (still face )la mère et l’enfant de 3 a 6 mois sont assis face à face, l’enfant dans un bébé relaxe la mère sur une chaise
3 épisodes de deux minutes chacun:
- Interaction normal
- la mère est centrée sur enfant mais pose un visage impassible et ne repond pas aux sollicitations de l’enfant ( ce qu’on retrouve chez DPP —> Donc enfant réagit pas ou peu et se met direct en retrait car habitué )
- redémarrage de l’interaction normal
Pk la situation est paradoxale ?
Que montre l’enfant ?
Et le carryover des affects négatifs ?
Situation paradoxale :
- La mère semble proposer une interaction par une formation corporel adéquate (face-à-face, distance propice)
- elle n’envoie pas d’autres signale et ne répond pas aux signaux de l’enfant en restant inexpressive et sans mouvement corporel
L’enfant montre les réactions suivantes :
- Simulation à interagir / augmentation des signaux -> Bebe cherche attention de mère
- apparition d’affect négatif (protestation) -> comme mère réagit pas=> détresse du bébé
- retrait l’enfant se détourne; activités autocentrée -> Bebe se désengage
Le carryover des affects négatifs :
- Durant le dernière épisode, l’enfant doit faire face a un événement positif (le retour aux affaires de sa mere) et en même temps gérer les émotions négatives généré lors de l’épisode précédent
- les réactions de l’enfant lors de cet épisode sont mixtes, expressions positives (sourirs) et négatives (méfiance et colère) => il a besoin de temps pour revenir à la 1e phase
—> les mesures physiologiques montre une diminution de la variabilité du rythme cardiaque
Quelles sont les conséquences à court terme/moyens termes avec une mère avec DPP ?
(Réactions suite au still face)
Dans les deux premières années:
- le taux d’attachement insécure chez des enfants de 18 mois est + élevé avec mère DPP
- de probabilité de troubles du sommeil ou de troubles de l’alimentation
Entre 3 et 5 ans :
- culpabilité plus grande de bébé -> se dit que c’est de sa faute, sur implication empathique dans les problèmes des autres, ( sensibilité par rapport aux pb des autres) + grande inhibition dans les situations non familière ( acceptent mal la nouveauté)
- troubles externalisé (régulation de l’agressivité)
=> pas de retard global de développement, ni de retard de langage