Cours 12 - développement durable Flashcards
Développement durable
1972 :
1987 :
1990 :
1972 : Sommet des Nations Unies sur l’Homme et l’Environnement à Stockholm. Premier des sommets de ce type, il marque la prise de conscience, au niveau global, de l’impact des activités humaines sur l’environnement
1987 : après une consultation internationale, la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement (« commission Bruntland ») publie son rapport. « Our common future » (« Notre avenir à tous »). Il définit et popularise le concept de développement durable (“ substainable development »)
1990 : les États-Unis adoptent la loi de prévention de la pollution (« Pollution Prevention Act »). Elle marque un changement d’attitude radical : plutôt que de traiter les déchets produits, il s’agit d’opérer une réduction à la source pour prévenir la pollution. De nombreuses disciplines doivent être impliquées dans cet effort de réduction, dont la chimie.
Le concept de « chimie verte » (« green chemistry ») a été développé aux États-Unis au début des années 1990 dans le but d’offrir un cadre à la prévention de la pollution liée aux activités chimiques.
Le développement durable est un développement qui répond aux…
…besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Définition tirée du Rapport de la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement (1987)
Et au Canada ?
Le développement durable est…
« Un développement qui répond aux
besoins actuels sans nuire à la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Cette définition est aussi énoncée dans la Loi fédérale sur le développement durable adoptée par le Parlement en juin 2008.
Le développement durable est une approche qui nous aide à obtenir et à préserver un environnement naturel et bâti sain, une économie une société prospère, et dynamique et juste pour les générations actuelles et futures.
Et au Québec ?
Le Québec, par l’adoption de sa Loi sur le développement durable (avril 2006), apporte sa propre définition du développement durable laquelle met l’accent sur nos façons de faire en insistant sur un facteur…
…de durabilité important : notre capacité à apprécier nos actions de manière globale par delà les frontières disciplinaires.
Au Québec, le développement durable s’entend donc d’« un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, économique des activités de développement. »
Le développement durable est issu de cette idée selon laquelle il faut remédier aux insuffisances d’un modèle de développement axé sur la seule croissance économique en reconsidérant nos façons de faire compte tenu de nouvelles priorités. Il faut donc :
- Maintenir l’intégrité de l’environnement pour assurer la santé et la sécurité des communautés humaines et préserver les écosystèmes qui entretiennent la vie
- Assurer l’équité sociale pour permettre le plein épanouissement de toutes les femmes et de tous les hommes, l’essor des communautés et le respect de la diversité
- Viser l’efficience économique pour créer une économie innovante et prospère, écologiquement et socialement responsable.
Et à l’UQTR ?
L’UQTR a développé un guide pour aider les membres de la communauté à organiser des événements écoresponsables.
L’UQTR s’est engagée à devenir carboneutre au plus tard en 2035. L’atteinte de cet objectif nécessite d’agir tous ensemble afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES)!
L’UQTR a mis en place le F.E.U. VERT destiné à soutenir financièrement la communauté universitaire dans la réalisation d’actions qui ont pour but d’améliorer les pratiques en matière de développement durable et de changer les comportements individuels et collectifs.
En 2025, l’UQTR entame le processus pour signer le Green Commitment Chemistry, une initiative développée par Beyond Benign, un organisme à but non-lucratif créé par l’un des fondateurs de la chimie verte.
L’organisme Beyond Benign fournit aux éducateurs les outils, la formation et le soutien pour que la chimie verte fasse partie intégrante de l’enseignement de la chimie à tous les niveaux.
Le Green Chemistry Commitment vise à fournir un cadre pour unir la communauté de l’enseignement supérieur de la chimie verte autour d’une vision commune.
Et au niveau international ?
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Les objectifs de développement durable sont un appel à l’action de tous les pays – pauvres, riches et à revenu intermédiaire – afin de promouvoir prospérité tout en protégeant la planète.
Ils reconnaissent que mettre la fin à la pauvreté doit aller de pair avec des stratégies qui développent la croissance économique et répondent à une
série de besoins sociaux, notamment l’éducation, la santé, la protection sociale et les possibilités d’emploi, tout en luttant contre le changement climatique et la protection de l’environnement.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 1 :
Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde.
L’extrême pauvreté, définie comme le fait de survivre avec moins de 2,15 dollars par personne et par jour à la parité de pouvoir d’achat de 2017.
On estime à 7 %, soit environ 575 millions de personnes, la proportion de la population mondiale qui pourrait se retrouver toujours piégés dans l’extrême pauvreté d’ici 2030, avec une concentration en Afrique subsaharienne.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 2 :
Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable.
En 2022, environ 735 millions de personnes, soit 9,2 % de la population mondiale, se trouveront dans une situation de faim chronique.
On estime que 2,4 milliards de personnes seront confrontées à une insécurité alimentaire modérée à grave en 2022, i.e. qu’ils n’ont pas accès à une alimentation suffisante.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 3 :
Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien être de tous à tout âge.
La couverture sanitaire universelle vise à garantir que chacun puisse accéder à des services de santé de qualité sans être confronté à des difficultés financières.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 4 :
Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.
Sans mesures supplémentaires, on estime que 84 millions d’enfants et de jeunes ne seront pas scolarisés d’ici à 2030 et qu’environ 300 millions d’élèves ne posséderont pas les compétences de base en matière de calcul et d’alphabétisation nécessaires pour réussir dans la vie
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 5 :
Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.
En moyenne, les femmes sur le marché du travail gagnent toujours 23 % de moins que les hommes au niveau mondial et les femmes consacrent environ trois fois plus d’heures que les hommes au travail domestique et aux soins non rémunérés.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 6 :
Garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable.
La demande en eau a dépassé la croissance démographique et la moitié de la population mondiale est déjà confrontée à une grave pénurie d’eau au moins un mois par an. La pénurie d’eau devrait s’aggraver avec l’augmentation des températures mondiales découlant des changements climatiques.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 7 :
Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable.
Notre vie quotidienne dépend d’une énergie fiable et abordable. Pourtant, la consommation d’énergie est le principal facteur des changements climatiques, puisqu’elle représente environ 60 % du total des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 8 :
Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous.
Le taux de chômage mondial a baissé de manière significative en 2022, passant de 6,6 % en 2020 à 5,4 %, les économies commençant à se remettre du choc de la pandémie de covid-19. Ce taux était inférieur au niveau de 5,5 % enregistré en 2019 bien avant la pandémie.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 9 :
Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation.
Les investissements dans les infrastructures – transport, irrigation, énergie et technologies de l’information et de la communication – sont essentiels à la réalisation du développement durable et à l’autonomisation des communautés dans de nombreux pays.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 10 :
Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre.
Les inégalités fondées sur les revenus, le genre, l’âge, le handicap, l’orientation sexuelle, la race, la classe, l’ethnie, la religion, ainsi que les inégalités des chances persistent à travers le monde.
Cette situation peut à son tour favoriser la criminalité, les maladies et la dégradation de l’environnement.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 11 :
Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables.
Environ 1,1 milliard de personnes vivent actuellement dans des bidonvilles ou dans des conditions similaires dans les villes, et 2 milliards de personnes supplémentaires sont attendues dans les 30 prochaines années.
L’étalement urbain, la pollution de l’air et le manque d’espaces publics ouverts persistent dans les villes.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 12 :
Établir des modes de consommation et de production durables.
Les ressources de notre planète s’épuisent, mais les populations continuent de croître. Si la population mondiale atteint 9,8 milliards d’habitants en 2050, l’équivalent de près de trois planètes sera nécessaire pour fournir les ressources naturelles essentielles au maintien des modes de vie actuels.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 13 :
Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions.
Avec l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, les changements climatiques se produisent à un rythme beaucoup plus rapide que prévu. Leurs effets peuvent être dévastateurs et comprennent des phénomènes météorologiques extrêmes et changeants ainsi que l’élévation du niveau des mers.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 14 :
Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable.
Il est inquiétant de constater que la pollution marine atteint des niveaux extrêmes, avec plus de 17 millions de tonnes métriques qui encombraient les océans en 2021, un chiffre qui devrait doubler ou tripler d’ici 2040. Le plastique est le type de pollution des océans le plus nocif.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 15 :
Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité.
Entre 2015 et 2019, au moins 100 millions d’hectares de terres saines et productives ont été dégradés chaque année, ce qui a eu un impact sur les vies de 1,3 milliard de personnes.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 16 :
Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous.
Les niveaux élevés de violence armée et d’insécurité ont un impact destructeur sur le développement d’un pays, tandis que la violence sexuelle, la criminalité, l’exploitation et la torture sont monnaie courante en cas de conflit ou d’absence d’état de droit, et les pays doivent prendre des mesures pour protéger les personnes les plus exposées.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est dotée de 17 objectifs pour transformer notre monde.
Objectif 17 :
Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement et le revitaliser.
À la lumière des conséquences de la pandémie de covid-19, nous avons constaté que le renforcement du multilatéralisme et des partenariats mondiaux est plus important que jamais si nous voulons résoudre les problèmes du monde.
La chimie durable, c’est possible ?
Créé en 2009 grâce au soutien financier du FRQNT, le CCVC (Centre Chimie de Verte et Catalyse) regroupe 53 chercheurs issus de 7 universités québécoises : Université de Montréal, Université McGill, Université Laval, Université de Sherbrooke, Université Concordia, UQAM et École Polytechnique Montréal.
Multidisciplinaire, le CCVC est majoritairement composé de chimistes. Il compte aussi parmi ses membres des professeurs issus de facultés de gestion et de droit. Le CCVC se préoccupe non seulement de l’optimisation et de l’efficacité des transformations chimiques, mais il analyse également les aspects économiques, juridiques et de l’ingénierie liés au développement d’une chimie plus respectueuse de l’environnement.
Qu’est-ce que la chimie verte ?
La chimie verte, appelée aussi chimie durable ou chimie écologique, prévoit la mise en œuvre de principes pour réduire et éliminer l’usage ou la génération de substances néfastes pour l’environnement.
Ceci doit se faire par de nouveaux procédés chimiques et des voies de
synthèses «propres», c’est-à-dire respectueuses de l’environnement. Désormais, le développement de la chimie industrielle, issue des dérivés hydrocarburés selon un paradigme hérité du XXe siècle, doit intégrer les objectifs que la gouvernance environnementale a identifié dans ses aspects économiques et de préservation de la santé humaine
Bien que la chimie verte semble se concentrer principalement sur les pratiques industrielles, elle peut s’appliquer à…
…diverses chimiques. L’objectif est de minimiser, applications au mieux, le danger et d’augmenter considérablement l’efficacité de certaines pratiques chimiques. Elle se distingue donc de l’écologie pour laquelle les objectifs sont axés sur les phénomènes chimiques dans l’environnement.
Attention, on ne vise pas à éliminer complètement les risques, mais à les diminuer le plus possible.
La chimie verte repose sur douze principes fondateurs :
1.La prévention : il vaut mieux produire moins de déchets qu’investir dans l’assainissement ou l’élimination des déchets
2.L’économie d’atomes : les synthèses doivent être conçues dans le but de maximiser l’incorporation des matériaux utilisés au cours du procédé dans le produit final
3.Lorsque c’est possible, les méthodes de synthèse doivent être conçues pour utiliser et créer des substances faiblement ou non toxiques pour les humains et sans conséquences sur l’environnement
4.Les produits chimiques doivent être conçus de manière à remplir leur fonction primaire tout en minimisant leur toxicité
5.Lorsque c’est possible, il faut supprimer l’utilisation de substances auxiliaires
(solvants, agents de séparation, etc.) ou utiliser des substances inoffensives.
Exemples : utilisation de l’eau comme solvant, de fluides supercritiques,
chauffage par micro-ondes, remplacement par des liquides ioniques, etc.
6.Les besoins énergétiques des procédés chimiques ont des répercussions sur l’économie et l’environnement dont il faut tenir compte et qu’il faut minimiser. Il faut mettre au point des méthodes de synthèse dans les conditions de température et de pression ambiantes
7.Lorsque la technologie et les moyens financiers le permettent, les matières premières utilisées doivent être renouvelables plutôt que non renouvelables
8.Lorsque c’est possible, toute déviation inutile du schéma de synthèse (utilisation d’agents bloquants, protection/déprotection, modification temporaire du procédé physique/chimique) doit être réduite ou éliminée
- Les réactifs catalytiques sont plus efficaces que les réactifs stœchiométriques. Il faut favoriser l’utilisation de réactifs catalytiques les
plus sélectifs possibles
10.Les produits chimiques doivent être conçus de façon à pouvoir se dissocier en produits de dégradation non nocifs à la fin de leur durée d’utilisation, cela dans le but d’éviter leur persistance dans l’environnement
11.Des méthodologies analytiques doivent être élaborées afin de permettre une surveillance et un contrôle en temps réel et en cours de production avant qu’il y ait apparition de substances dangereuses ;
12.Des substances utilisées dans un procédé chimique devraient être choisies de façon à minimiser les risques d’accidents chimiques, incluant les rejets, les explosions et les incendies
Qu’est-ce que la chimie bleue ?
La chimie bleue correspond à une catégorie de chimie verte tournée vers les ressources marines.
Les algues présentent un fort potentiel pour la chimie bleue pour leurs applications en agriculture et agroalimentaire. En effet, les algues possèdent une large palette de molécules actives pouvant être utilisées comme engrais ou pesticides.
Elles permettent de limiter l’utilisation d’engrais azoté, de remplacer certains pesticides (fongicides, insecticides, herbicides, parasiticides, etc.).
Des études ont montré les propriétés antibactérienne, antivirale, antifongique, larvicide, insecticide ou encore nématocide d’extraits d’algues appliqués sur des plants de tomates, de pomme de terre ou encore de tabac.
Il a été également démontré l’impact positif des hormones de croissance d’algues sur des cultures traitées, en améliorant le rendement en masse, en photosynthèse des plantes. De plus, le contenu en polysaccharides des algues permet d’activer et d’améliorer plusieurs voies métaboliques, ce qui
entraine un meilleur rendement des récoltes
Chimie du végétal et matériaux biosourcés (chimie brune):
Le monde végétal offre des sources abondantes de carbone : les arbres, les céréales, les plantes, les algues et microalgues, qu’on appelle la biomasse, sont des sources très riches de molécules de tailles importantes telles que protéines, cellulose, hémicellulose, lignine, amidon, huiles végétales, etc., ce qu’on appelle des biomolécules.
Il s’agit alors de faire subir à ces biomolécules une multitude de transformations pour les scinder et les convertir en intermédiaires simples chimiques (i.e. glucose, acide lactique, isoprène, glycérol, 1,4-butanediol), divers types de monomères utilisés comme précurseurs des mêmes matériaux et médicaments que nous produisons à partir du pétrole, mais que l’on qualifiera de biosourcés.