Cours 12 - deuxième partie - travailleurs senior et travail Flashcards
Pourquoi y-a-t-il davantage de travailleurs senior ?
Vieillissement démographique et augmentation des travailleurs vieillissants (moins de travailleurs qui rentrent que le nombre de baby-boomers, donc cela augmente l’âge moyen)
Quelle est la forme d’emploi atypique la plus répandue chez les travailleurs senior ?
Le travail autonome ou indépendant : une des formes d’emploi atypiques les plus répandues dans ce groupe d’âge (ils ont travaillé tôt et longtemps, ils ont déjà un réseau de contact, donc ils ont de la facilité)
Quels sont les particularités de la perte d’emploi à cette étape de la vie professionnelle ?
o Pré-retraite ou retraite anticipée
o Chômage de longue durée
o Risque du retour en emploi précaire et déqualifiant
Depuis une quinzaine d’années, leur parcours de fin de carrière sont davantage _______, _________ et _________
individualisés, plus instables et souvent plus aléatoires.
Quels sont les discrimination que se groupe d’âge connait ?
ne resteront pas longtemps en entreprise, pas de connaissances technologiques, ne sont pas à jour dans leurs connaissances.
Les pratiques des entreprises à leur égard sont défavorables : exclusion des pratiques de GRH, discrimination.
Quel est le rapport au travail que les 45-65 ans ont?
1) Société salariale en transition : certains ont connu l’emploi typique comme modèle de relations d’emploi.
2) Le travail au centre de la vie : génération de travailleurs qui s’est beaucoup investie au travail.
3) Le travail comme instrument : suite à une mise à pied, certains travailleurs peuvent se désinvestir du travail.
4) Le travail comme activité régulatrice : quand le travail déstabilise les sphères de vie
5) Quand on perde notre emploi en fin de parcours = déstabilisation de son identité. Ça peut être très souffrant et déstructurant. Même si on a le privilège de prendre une retraite anticipée, n’empêche que c’est souffrant car on n’a pas l’impression de finir sur une bonne note.
Quels sont les 3 façons de vivre le chômage pour les 45 ans et plus ?
1) Secondaire : « jtravaille, ok, mais c’est fini, quand j’arrive chez nous, je suis bien. » C’est un peu plate financièrement, mais ils ne sont pas attachés à cet emploi.
2) Important : c’est un des piliers de vie, généralement avec la famille.
3) Central : « sans travail, j’existe moins. » C’est comme si une table repose sur une patte. Si elle casse, c’est la fin. Alors que si elle a 4 pattes, si une casse, ça va être dur mais elle peut survivre.
Quels sont les 6 stratégies des seniors face à la récurrence de l’emploi atypique : entre résigner le travail et « décrocher »
1) Redéfinir son rapport au travail et la centralité du travail dans sa vie (ils vont revoir leur objectif de vie. Ils vont aussi chercher le bonheur ailleurs qu’au travail. Même au point qu’ils ne voudront plus de travail régulier.)
2) Renoncer à la compétition sur le marché du travail et s’investir dans d’autres sphères de vie (des travailleurs qui vont dire « j’en veux pu des grosses jobs, de la compétition ».
3) Modifier le rapport à la consommation pour faire face à la fluctuation des revenus (Ils vont admettre qu’ils ne sont plus riches et donc qu’ils doivent couper un peu dans leurs dépenses. Ils font face à l’irrégularité des revenus. Ils vont trouver une façon de vivre heureux malgré leur salaire moindre)
4) Re-signifier l’expérience de précarité et de disqualification professionnelle : les avantages d’être dans une situation d’emploi atypique
5) Laisser tomber leurs objectifs professionnels : lâcher prise
6) Décrocher de la vie au travail mais sans réinvestissement significatif en dehors du travail (ils stigmatisent, ils se sentent donc isolés)
Pourquoi le travail atypique pose problème chez les plus vieux ?
Le travail atypique, pour les jeunes, ce n’est pas un problème. Pour les travailleurs seniors, avec un CV de 30 ans, on peut voir des trous et des failles, on se dit « bien voyons, s’il n’a pas été engagé ailleurs, pourquoi je l’embaucherais ? ». C’est donc plus dur de faire valoir la pertinence de son parcours.
Nommez 2 autres stratégie possibles face à la récurrence de l’emploi atypique
- Améliorer leur situation économique précaire (ex : cumuler des emplois précaires)
- Développer des projets professionnels longtemps repoussés (devenir travailleur autonome)
- S’investir au travail et espérer obtenir un emploi permanent
- Prendre une retraite anticipée (ou précipitée) si situation difficile prolongée
- Recourir à des emplois de transition, vers une retraite graduelle
- Retourner en formation ou de perfectionner vis des programmes d’employabilité
Nommer 2 pertes lié à la perte de son emploi après 45 ans
- Il reste peu de temps pour changer le cours de la trajectoire
- Risque de déqualification professionnelle accrue
- Modification des plans de carrière et abandon des projets professionnels
- Une réinsertion possible mais pertes financières et matérielles
- Pertes identitaires entre déchirure et crise
- L’horizon de la retraite disparait ou les projets à la retraite sont remis en cause.
Quels sont les 4 types d’expériences de la perte d’emploi après 45 ans ?
1) Tempos pour soi vécu comme une période de reconstruction
2) Sentiment de perte d’identité personnelle
3) Sentiment de perte d’identité sociale ou collective
4) Temps pour soi vécu comme une pause professionnelle méritée
Quels sont les 4 sortent de récits d’expérience du chômage après 45 ans ?
1) Récit dominé par un sentiment de crise identitaire : imprévisible et motifs personnels. Expérience très douloureuse qui est susceptible d’atteindre psychologiquement. Répercussion sur la vision de l’avenir.
2) Récit dominé par un sentiment de disqualification sociale : ils savent qu’ils sont bons, mais ils ne sont juste plus capables de le faire. C’est donc prévisible, temps pour soi vécu comme une pause professionnelle méritée. Vision de l’avenir : doivent envisager la réorientation mais pas la majeure car ils sont pris dans le temps.
3) Récit centré sur la récupération physique et psychologique : de nature organisationnelle et totalement imprévisible. Ils le voient comme une pause professionnelle. Ils trouvent difficile au départ de vivre le chômage, mais ils n’en ont jamais eu alors ils voient cela comme le retour du balancier. Ils n’ont pas à prendre le congédiement sur leur dos puisque c’est de nature organisationnelle.
4) Récit centré sur la réflexion sur l’avenir : de nature organisationnelle, prévisible. Ils ont pu anticiper les conséquences. Bon moment pour faire un bilan professionnel, temps pour soi. Période de reconstruction.
Quels sont les 6 obstacles liés à l’emploi pour les travailleurs de 45 ans et plus
1) Préjugés, faible emprise et inquiétudes face au maintien en emploi à long terme terme
2) Difficultés à se faire une place, absence de reconnaissance par les employeurs
3) Difficulté à construire un champ de compétences
4) Rythmes de travail élevés, difficultés à maitriser les technologies
5) Envahissement du travail dans les autres sphères de vie (équilibre menacé)
6) Transition de plus en plus floue entre le travail et la retraite
Quels sont les 3 répercussions de l’exclusion hâtive des travailleurs âgés
1) Perte importante pour la société en terme de productivité, de compétences et de connaissances
2) Augmentation des dépenses sociales et des coûts institutionnels entrainés par la sortie anticipée des travailleurs de 45 ans et plus
3) Retrait d’une portion importante de la main-d’œuvre au moment où une pénurie est anticipée : hausser l’âge de la retraite obligatoire ?
