cours 10-11 - Jeunes et travail, Vieux et travail, Immigrants et travail Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 grand changements quant à l’insertion professionnel des jeunes travailleurs ?

A

1- La transition linéaire école-emploi n’est plus la norme

2- Insertion professionnelle s’apparente plus à un processus long et complexe qu’un moment achevé

3- Le jeune devient acteur de son insertion professionnelle, par ses décisions, ses choix et actions.

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2
Q

Qu’est-ce que la socialisation primaire v.s la socialisation secondaire ?

A

Socialisation primaire = à la petite enfance, on est socialisé par les parents, école, comprendre les normes sociales, les règles, les rythmes sociaux imposés.

Socialisation secondaire = quand on s’insère sur le marché du travail, on apprend un nouveau métier, les règles sur le monde adulte, apprendre le rôle dans la société, la rémunération. Commence pendant les études et se poursuit pendant l’arrivée sur le marché du travail.

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3
Q

Pourquoi dit-on que l’entrée sur le marché du travail est un moment crucial pour la construction identitaire ?

A

Car, souvent, le réseau social sera celui du travail. Donc, s’ils ne réussissent pas à la faire par le travail, ce sera dur.

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4
Q

Qu’est-ce que la construction identitaire ?

A

Il s’agit de se forger une identité. Qui on est ?, comment on se défini ? On va souvent évoquer notre profession pour se définir (Ex: Je suis une conseillère en orientation) alors que dans d’autre société on répondrait plutôt : Je suis une femme heureuse qui aimes le sport et les voyages

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5
Q

Qu’est-ce que le travail signifie après les études ?

A

la recherche d’une position stable et confortable

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6
Q

Pourquoi dit-on que notre valeur du travail peux changer selon le nombre d’années passé au travail ?

A

on n’a pas vraiment la même valeur du travail quand on commence à travailler qu’après un certain nombre d’années. Quand on commence, on sort de l’école, on a des attentes, on vient d’étudier pour faire ça. Dépendamment de comment ça se passe, ça peut faire varier nos valeurs.

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7
Q

Pourquoi les jeunes d’aujourd’hui prolongent davantage leur études ?

A

De plus en plus de jeunes travaillent pendant leur études. Le fait d’avoir une économie financière pendant les études rend moins coûteux la progression des études. Donc, plusieurs personnes vont prolonger leurs études.

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8
Q

Qu’est-ce que les jeunes recherchent avant tout ?

A

On recherche des conditions, un horaire, une sécurité. On ne veut plus être sur la corde raide. On veut pouvoir s’investir dans d’autres sphères de notre vie. Cela implique de s’investir dans d’autres rôles.

C’est parfois questionnant « bien là, je ne vois plus mes amis, je ne fais plus de sport. ». On se rend compte que le travail prend trop de place.

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9
Q

Qu’est-ce que les jeunes travailleurs ont comme rapport avec la précarité ?

A

Quand les études sont finies, on est moins à la recherche de précarité (travailler la fds, travailler 10-15hrs) Mais on est prêts à faire des compromis pour faire des recherches alignées sur le diplôme.

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10
Q

Qu’elle finalité les jeunes accordent-ils au travail ?

A

Après une étude, on ressort la raison de l’importance du travail la plus élevée pour les jeunes : Gagner de l’argent.

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11
Q

Qu’elle valeur les jeunes accordent-ils au travail ?

A

Après une étude, on ressort la valeur attribuée au travail la plus importante : aimer les tâches qu’ils vont faire dans le cadre de leur travail. (baby-boomers avaient plus l’accomplissement comme valeur élevée)

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12
Q

Les jeunes ont-ils un rapport spécifique au travail ?

A

1) Les représentations qu’ont les jeunes du travail n’ont pas considérablement changé (le travail est encore un des fondements de la société.
2) Le travail reste une valeur importante pour les jeunes, mais ils s’y investissent moins que les autres générations (le travail est encore important mais on a des attentes face à la vie professionnelle, on veut contribuer à la société, avoir de bonnes relations, etc. On veut être heureux, se réaliser)
3) Le seul changement majeur, c’est la recherche de l’équilibre entre travail et vie privée.

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13
Q

Quelles étaient les conditions d’accès au marché du travail pour les baby boomers ?

A
Défis pour l’intégration des nouvelles générations au travail
Baby boomers (nés entre 1946-66) : se sont intégrés sans précarité, avec syndicat. Insertion plus facile sans nécessairement de grosses études. Bcp d’emplois disponibles.
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14
Q

Quelles étaient les conditions d’accès au marché du travail pour la génération X ?

A

Génération X (nés entre 1965-70) : Ont eu du mal à s’intégrer. Ils ont dû faire des compromis, avoir des emplois sous-qualifiés. Génération sacrifiée, ont eu le sentiment d’avoir rien, de ne pas avoir pu participer. Ils avaient la représentations du plein emploi, avec bonnes conditions des baby-boomers, mais finalement ils n’avaient rien. Recherche d’indépendance et d’économie a été longue. Cela a retardé leur arrivée sur le marché du travail. Réduction de leurs associations collectives (syndicats), plus d’individualisme et moins de loyauté à leur employeur. 

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15
Q

Quelles étaient les conditions d’accès au marché du travail pour la génération Y ?

A

Génération Y (nés ds les années 80-90) : Indépendants. Génération internet. Grande maitrise des technologies. Pas peur du changement, de la mobilité. Nouvelles valeurs en terme de compétence et réductionde l’importance de la hiérarchie (vs les baby-boomers), rémunération selon les résultats (vs ancienneté), importance de la vie personnelle, autonomie, indépendance, recherche de défi. Pas de loyauté envers les employeurs (grande confrontation envers les baby-boomers). Ils sont flexibles car ils ont vu aller la génération d’avant.

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16
Q

Qu’elles sont les difficultés liées aux conditions structurelles du marché du travail qui peuvent affecté l’insertion des jeunes et des immigrants sur le marché du travail ?

A
  • L’instabilité du lien d’emploi (contrats, remplacements)
  • Une politique sociale d’insertion professionnelle défavorable
  • La discrimination ethnique et raciale
  • Grande exigence des patrons (main d’œuvre selon les besoins)
17
Q

Qu’elles sont les difficultés liées aux logiques de fonctionnement du secteur de la restauration qui peuvent affecté l’insertion des jeunes et des immigrants sur le marché du travail ?

A
  • Emplois mal rémunérés et heures supplémentaires non payées
  • Conditions de travail difficiles et horaires contraignants
  • Force physique et grande rapidité
18
Q

Qu’elles sont les difficultés d’ordre social et familial qui peuvent affecté l’insertion des jeunes et des immigrants sur le marché du travail?

A
  • Divorce des parents
  • Décès d’un proche
  • Absence d’autorité parentale et soutien familial
  • Origine sociale défavorable
  • Absence de soutien du réseau d’amitié
  • Manque de permis de conduire
19
Q

Qu’elles sont les difficultés liées aux attitudes et caractéristiques des jeunes ?

A
  • Difficultés scolaires
  • Difficultés à travailler sous pression
  • Un rapport instrumental au travail
  • Manque de motivation
20
Q

Qu’elles sont les 3 stratégies des jeunes face aux difficultés rencontrées ?

A

1) Reprendre un cours en pâtisserie. Je vais chercher du soutien pour construire mon CV. Je vais montrer à mon employeur que je veux vraiment. Bref, des stratégies actives pour réussir à se stabiliser en emploi.
2) Les jeunes qui n’aiment pas le marché du travail. Ils vont se désengager, donner moins de dispo. Ça ne veut pas dire qu’ils ne s’intègreront plus jamais, mais il y a des moments où on prend des pauses, on vie avec moins d’argent, pour réfléchir et se reconstruire. Bref, ce sont des stratégies passives.
3) Sortir du secteur dans lequel on n’est pas bien. Ex : démarche de counseling orientation. Appliquer sur d’autres emplois, recherche d’autres milieux. Bref, stratégies actives. Demande motivation et soutien.

21
Q

Nommer une stratégie individuelles qui peut être utiliser pour contrer les difficultés rencontrées

A

Les stratégies individuelles :

  • La polyvalence
  • Le retour aux études
  • La migration
  • Acquisition de l’expérience par les emplois atypiques
22
Q

Nommer une stratégie collective qui peut être utiliser pour contrer les difficultés rencontrées

A

Les stratégies collectives :

  • Les nouvelles solidarités
  • Pratiques communautaires
  • Recours au soutien familial
  • Solidarité entre amis
23
Q

Nommer 3 obstacles pour les immigrants ?

A
  • Les immigrants se retrouvent souvent dans des milieux mal rémunérés et avec peu de chance d’avancement et de promotions.
  • Il est très difficile pour eux de faire reconnaitre leurs diplômes obtenus dans d’autres pays.
  • Il y a bcp de préjugés à l’égard de leurs compétences et leur force de travail.
  • Ils manquent de réseaux pour se trouver un emploi.
  • Ils ne connaissent pas les organismes, le fonctionnement politique et économie donc, ils ne savent pas par où commencer.
  • Ils ont peu de possibilité de devenir cadre.
  • Ils ont la barrière linguistique. Même s’ils réussissent à bien parler, ils vont peut-être avoir des difficultés à écrire.
  • Il peut y avoir des malentendus culturels : on interprète mal leurs comportements pcq on ne connaît pas leur culture.
  • Plus les immigrants tentent de s’insérer dans une société différente (ex : culture, normes), plus c’est dur de s’intégrer. L’enjeu est de savoir si en milieu de travail, on les intègre normalement (en les accommodant) ou en les assimilant. Cela peut être dur pour l’employeur.
  • Au Québec, on aimerait que les immigrants puissent combler des emplois un peu partout. Mais lorsqu’ils arrivent en région, ils n’ont aucuns repères culturels. (ex : communauté haïtienne, épicerie, réseaux) Donc, il vont préférer aller dans les grandes villes.
  • En plus que les jeunes, les immigrants sont les premiers touchés par la croissance économique. Plus le taux de chômage est élevé, plus ils sont à risque. Le contraire est aussi vrai.
  • Il y a des concentrations d’immigrants dans certains secteurs, mais qui ne sont pas nécessairement leur secteur de formation (ex : agriculture et manufactures). Ils n’ont pas nécessairement ce bagage-là donc il peut y avoir un écart entre les besoins des entreprises et ce que les immigrants possèdent comme compétences.
24
Q

Quel est le rôle de la famille dans l’insertion des jeunes ?

A

Les non diplômés profitent « de la faiblesse des liens forts » : entreprise familiale

Les diplômés profitent du recours aux liens faibles et à l’aide financière des parents : rester chez ses parents, avoir de la bouffe

Trajectoire scolaire, parcours biographique et soutien des parents a un impact :

  • Capital humain : parents scolarisés ou non ?
  • Capital social : Est-ce que les parents nous ont permis d’avoir un grand réseau social, est-ce qu’ils ont un grand réseau ?
  • Capital économique : Les parents peuvent-ils soutenir le jeune, l’accueillir longtemps ?
25
Q

Quels sont les six éléments à retenir à propos de la période d’insertion socioprofessionnelle ?

A

1) Les difficultés d’insertion ne sont pas toujours liées au chômage. Il faut être bien dans son travail, dans son insertion.
2) Ce ne sont pas tous les types de jeunes qui vont avoir des difficultés. Même s’ils sont pas mal tous confrontés à l’emploi atypique.
3) Une insertion réussie =/ emploi permanent. C’est plutôt une insertion satisfaisante qui nous permet de faire qqchose qu’on aime.
4) Insertion professionnelle est aussi liée aux activités et aux autres sphères de vie. On doit tenir compte des influences individuelles.
5) Insertion = période cruciale de la construction identitaire. Ex : socialisation secondaire.
6) Les difficultés d’insertion (quand elles se prolongent) peuvent remettre en question le projet professionnel.