cours 11 - les ressources personnelles Flashcards

1
Q

Quelle distinction peut-on faire entre un trait de personnalité et le facteur de personnalité ?

A

Trait : tendances/dispositions à se sentir percevoir, se comporter et penser de manière relativement cohérente dans le temps et entre les situations = STABLE

Facteur : structures théoriques (plus larges) qui organisent et regroupent les traits pour en fournir une compréhension plus globale.

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2
Q

Selon Matarazzo et les théories de la psychologie de la santé et de la psychologie positive, quels sont les deux grands types de comportements de santé ?

A

1 - les comportements de projection (immunogènes = améliorent la santé, ressources de protection)
2 - les comportements pathogènes (diminuent la santé, ressources pathogènes)

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3
Q

Comment peut-on définir le concept de ressource psychologique ?

A
  • dispositions stables qui aident les personnes à s’adapter.
  • protègent contre les effets délétères des événements en assurant des niveaux optimaux de bien-être individuel.
  • effet “tampon” (buffet effect) contre le développement des troubles (psychopathologiques)
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4
Q

Quels sont les critères d’une ressource psychologique ?

A
  • protège contre le stress (et psychopathologie) dans les situations difficiles
  • contribue à la satisfaction de vie et au bien-être
  • Mesurable/évaluable de façon objective en tant que différence interindividuelle
  • stable
  • renouvelable (une fois “activé” peut être réactivé facilement
  • malléable (peut être modifié par une intervention psychologique)
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5
Q

À quoi s’intéresse la psychologie positive ?

A

La psychologie positive s’intéresse principalement au fonctionnement sain, efficace et optimal de l’être humain, donc principalement centrée sur les ressources psychologiques des individus.

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6
Q

Quel est le rôle du psychologue (thérapeute en général) selon l’approche de la psychologie positive ?

A

Le psychologue aide son “client” à identifier ses ressources et les mettre de l’avant.

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7
Q

Qui est à l’origine de la théorie des personnalités de type A,B (et C) ? En quoi consiste cette théorie ?

A

Friedman et Rosenman (1959-1969) + cardiologues dans l’équipe de recherche
Découvrent une correspondance entre certains types de personnalité et leurs réactions au stress.

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8
Q

Comment peut-on caractériser le type de personnalité A ?

A
  • s’acquière dès le plus jeune âge, viendrait de l’habitude d’être récompensé pour des tâches bien réussies.
  • personnalité énergique, ambitieuse, entreprenante, compétitive, impatiente, hyperactive, semble avoir un besoin de contrôle élevé même sur l’incontrôlable.
  • souvent sentiment d’urgence, difficulté à se détendre et à se reposer
  • perfectionnistes, excessivement dévouées et impliqués dans leur travail, cherche toujours à s’améliorer par rapport à ses propres performances passées.
  • insécurité intrinsèque/estime de soi “trop” basse.
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9
Q

À quels types de risques les gens présentants des types de personnalité A (et C) seraient-elles plus exposées ?

A
  • problèmes psychologiques ( entre 50 et 70% seraient plus stressées)
  • problèmes physiques (cardio-vasculaire, respiratoires, gastro-intestinaux)
  • colère, hostilité (relié aux pb cardio-vasculaires)
  • Méta-analyse démontre que colère + hostilité = associé à un risque plus élevé d’infarctus du myocarde
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10
Q

Vrai ou Faux : les personnalités de type A sont généralement considérées comme des personnalités d’ordre psychopathologie.

A

Faux

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11
Q

Comment peut-on caractériser le type de personnalité B ?

A
  • à l’opposé du type A
  • faible besoin d’accomplissement de soi, absence d’agressivité et tolérance à l’égard d’autrui
  • ## plus patiente, décontractée et peu compétitive
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12
Q

Les types de personnalité A et B sont évaluées sur un …

A

continuum

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13
Q

Vrai ou Faux : le type de personnalité B est associé à un risque plus faible de maladie cardio-vasculaire.

A

Vrai

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14
Q

Comment peut-on caractériser le type de personnalité C ?

A
  • marqué par une difficulté à verbaliser ses émotions (colère, peine, hostilité)
  • sujet “faussement non-anxieux”
  • façade agréable, plaisante, patiente, coopérative, introvertie,…
  • façade agréable serait maintenue au prix d’efforts constants
  • particulièrement sensible à des situations de séparation/perte
  • développe sentiments d’impuissance/désespoir mais aussi des stratégies de suppression des émotions
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15
Q

Vrai ou Faux : on pourrait représenter le type de personnalité C comme étant au milieu entre les deux extrêmes A et B.

A

Faux : le type de personnalité C n’est pas représentable sur le continuum.

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16
Q

Compléter la phrase : De nombreuses études montrent que les types C auraient un risque supplémentaire en matière de … et

A
  • maladies cancéreuses
  • infections, rhumatismes, allergies et troubles cutanés.
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17
Q

Comment peut-on caractériser le type de personnalité D ?

A
  • propension générale à la détresse psychologique : combinaison entre affectivité négative et inhibition sociale (inhibe expressivité émotionnelle de façon systématique et introversion sociale).
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18
Q

En quoi le type de personnalité D semble être un facteur de pronostic défavorable pour les patients ?

A

Niveaux significativement plus élevés de :
- dépression
- risques cardio-vasculaires
- insuffisance coronaire
- risque ++ morbidité
- facteur de vulnérabilité pour d’autres maladies (diabète, asthme,…)
- semblerait prédire la survenue d’un cancer

19
Q

Si un individu obtient un score entre 35 et 68 au questionnaire de type de personnalité, de quel type est-il ?

A

Très peu de type A

20
Q

Si un individu obtient un score de plus de 137 au questionnaire de type de personnalité, de quel type est-il ?

21
Q

Si un individu obtient un score de 34 et moins au questionnaire de type de personnalité, de quel type est-il ?

22
Q

Quel score faut-il avoir pour être plus ou moins les deux types (médiane)?

A

Entre 69 et 102

23
Q

En quoi consiste la théorie de Rotter en 1954 ?

A

Conceptualisation du “lieu de contrôle” (locus of control) en cherchant à répondre à la question “pourquoi les renforcements positifs sont des motivations importantes chez certaines personnes et n’ont aucun effet sur d’autre ?
- concept utilisé en psychologie clinique, plus particulièrement associé à l’école cognitivo-comportementale

24
Q

Quelles sont les observations de Rotter par rapport aux divers types d’attributions causales ?

A
  • Les personnes sensibles aux renforcements ont généralement tendance à s’attribuer les causes/les contrôle des évènements (lieu de contrôle interne)
  • Les personnes insensibles aux renforcements ont tendance à attribuer les causes/contrôle à des facteurs extérieurs à eux-mêmes comme la chance, le destin,…(lieu de contrôle externe).
25
Q

Définition de lieu de contrôle (interne et externe)?

A

Croyance généralisée de l’individu quant au rôle de sa conduite sur le cours des évènements.
interne : croire que les évènements qui surviennent dépendent de nous.
externe : croire que les évènements qui surviennent dépendent d’agents extérieurs.

26
Q

Vrai ou Faux : Avoir un lieu de contrôle externe permet généralement de réduire le niveau de stress.

A

Faux : C’est au contraire le lieu de contrôle interne qui incite à mettre plus d’efforts pour améliorer la situation, ce qui fait que l’on ressent moins de stress, tandis que le locus externe fait en sorte que l’on perçoit la situation comme incontrôlable ce qui augmente le stress.

27
Q

Qui est à l’origine de la “locus of control scale” ?

28
Q

Pourquoi les êtres humains ont besoin d’attribution causale ?

A

pour réduire l’incertitude et donc le stress.
Permet de donner une de sens à une situation pour la comprendre, l’expliquer et s’y adapter.

29
Q

Qu’est ce que l’erreur d’attribution fondamentale ?

A

Lorsqu’on fait des attributions sur les actions des autres, nous avons tendance à surestimer les facteurs dispositionnels tout en sous-estimant l’influence des facteurs situationnels.

30
Q

De quel biais d’attribution s’agit-il : la tendance générale à recourir à des explications internes pour expliquer les comportements d’autrui et recourir à des explications externes pour expliquer son propre comportement.

A

Biais acteur/observateur

31
Q

Qu’est ce que le biais de confirmation d’hypothèse ?

A

La tendance générale à relever tous les détails ou informations qui nous permettent de confirmer nos hypothèses plutôt que de les infirmer.

32
Q

De quel biais s’agit-t-il : tendance à expliquer ses réussites par des facteurs internes (efforts, intelligence,…) mais ses échecs par des facteurs externes (manque de chance, difficulté de la tâche, autrui,…)

A

Biais d’auto-complaisance

33
Q

Qui est à l’origine du concept de sentiment d’auto-efficacité personnelle et quelle est sa définition ?

A

Bandura
Correspond à la croyance des individus en leurs capacités à mobiliser les ressources nécessaires pour maitriser certaines situations et y réussir.

34
Q

Quelle distinction peut-on faire entre le lieu de contrôle et l’auto-efficacité ?

A

Lieu de contrôle : plutôt associé à un trait de personnalité
Auto-efficacité : plus spécifique à chaque situation/facile à changer

35
Q

Vrai ou Faux : Les gens qui se perçoivent efficaces auront plus de difficulté à provoquer des changements dans leur environnement.

A

Faux : C’est plutôt les personnes qui se perçoivent comme inefficaces qui auront cette difficulté.

36
Q

Quelles seraient les 4 sources d’information qui permettent aux individus d’acquérir un certain degré d’efficacité personnelle pour un comportement donné ?

A
  • L’expérience active de maitrise
  • L’expérience vicariante ou indirecte (observations, comparaison sociale)
  • La persuasion verbale (suggestions, encouragements, avertissements,…)
  • Les états physiologiques et émotionnels
37
Q

Qu’est ce que l’impuissance apprise/acquise ?

A

S’évalue sur un continuum
Caractérisé comme étant une ressource pathogène, d’abord par Seligman en 1975 qui parle de “Learned helplessness”.
Comportement acquis suite à des expériences d’échecs répétés, se traduisant par l’abandon de tout effort pour modifier la situation.

38
Q

Vrai ou Faux : l’impuissance acquise a un impact défavorable sur le stress et est un précurseur de la dépression.

39
Q

Qu’est ce que le “capital psychologique” ?

A

Concept psychologique récemment développé par Luthans, Youssef & Avolio en 2007.
S’est développé dans le champ de recherche du comportement organisationnel positif.

40
Q

De quoi est constitué le “capital psychologique” ?

A

4 ressources psychologiques :
- l’espoir
- l’optimisme
- le sentiment d’efficacité
- la résilience

41
Q

Qui suis-je : je suis à l’origine de la théorie de l’espoir en 2005.

A

Snyder et al.

42
Q

Qu’est ce que l’espoir selon la théorie de Snyder ?

A

L’espoir est le reflet de la croyance selon laquelle l’individu pense pouvoir trouver ses voies efficaces pour atteindre ses objectifs et trouver la motivation nécessaire pour utiliser ces voies.
Correspond donc à un “état motivationnel positif” et un “état émotionnel positif” fondé sur une logique interactive tirée du succès.

43
Q

Quelles sont les deux/trois composantes de l’espoir ?

A
  • L’agentivité (goals thinking)
  • La planification des moyens selon selon ses capacités (pathway thinking)
  • La motivation (agency thinking)
44
Q

Quelle est la distinction entre l’espoir-trait par rapport à l’espoir-état ?

A

L’espoir trait : ressource personnelle, correspond à la disposition globale de l’individu à l’espoir de manière stable.
L’espoir-état : espoir ressenti dans une situation donnée, fluctue.