cours 10 - détresse psychologique Flashcards

1
Q

compléter la phrase : contrairement à ce que l’on peut généralement penser, le burnout affecte …

Le burnout n’est donc pas signe d’…

A

les plus motivés et les plus talentueux promis les travailleurs.

incompétence.

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2
Q

Pourquoi l’idée que les personnes qui font des burnout sont incompétentes est-elle ainsi répandue ?

A

Avant le burnout, la personne est souvent motivée et compétente tandis que plus la personne se rapproche du burnout et plus la personne risque de devenir amotivée et découragée.

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3
Q

De quelle source provient cette définition : “Syndrome d’épuisement professionnel physique et mental lié à un excès de travail, de stress et de manque de considération.

A

Définition du dictionnaire.

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4
Q

Quelle est la définition de l’OMS du burnout ?

A

Sentiment de fatigue intense (dépasse fatigue physique), de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail.

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5
Q

Quelle était la définition du burnout de Freudenberger en 1974 (une des premières définitions) ?

A

L’épuisement professionnel est un problème né de la bonne intention d’atteindre des buts élevés, voire irréalistes et qui aboutit à ce que l’on épuise ses énergies, se détache de soi même et perd le contact avec les autres.

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6
Q

Vrai ou Faux : on pourrait caractériser la dépression comme étant une conséquence du burnout plutôt que la cause de ce dernier.

A

Vrai.

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7
Q

Qu’est ce que la dévotion ?

A

Se consacrer entièrement à quelqu’un//quelque chose.

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8
Q

De manière récapitulative, quels seraient les trois éléments qui augmentent les chances de vivre un burnout ?

A

1-idéal élevé
2-des objectifs élevés voir impossibles
3-une estime de soi plus/moins élevée

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9
Q

Vrai ou Faux : un excès de travail, comme des heures supplémentaires, mène presque inévitablement à un épuisement professionnel.

A

Faux, cependant il est vrai que le stress qui peut être causé par une surcharge de travail peut augmenter les chances de burnout (et augmente avec l’avancement dans le burnout).

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10
Q

Compléter la phrase : le moteur de l’épuisement professionnel est avant tout un … entre … et le retour de l’énergie en termes de … et … dans le quotidien.

A
  • déséquilibre
  • l’énergie dépensée au travail
  • satisfaction
  • de plaisir
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11
Q

Qu’est ce que le “test de Maslach” ?

A

Théorie de Maslack (et Jackson) de 1981, qui inclue un test qui démontre la théorie, le MBI test.

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12
Q

Comment fonctionne le MBI test ?

A

Se situe sur trois échelles qui caractérisent le burnout :
1- l’épuisement émotionnel
2 - la dépersonnalisation ou cynisme
3 - la perte de l’accomplissement personnel.

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13
Q

Comment peut on décrire le critère de l’épuisement émotionnel ?

A

Sentiment de ressources personnelle épuisées . Ne se sent plus concerné par son travail, isolement, lassitude et insatisfaction.

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14
Q

Comment peut on décrire le critère de la dépersonnalisation ou cynisme ?

A

Développement d’attitudes négatives impersonnelles, détachées et même cyniques envers les personnes dont on s’“occupe”.
L’autre devient un objet plutôt qu’une personne.

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15
Q

Comment peut on décrire le critère de perte de l’accomplissement personnel ?

A

Dévalorisation de son travail et de ses compétences soit croyance que les objectifs ne sont pas atteints.
Baisse de l’estime de soi et du sentiment d’efficacité.

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16
Q

Combien de phrases contient l’échelle de Maslach ? Nommer trois exemples de phrases que l’on peut retrouver dans l’échelle pour évaluer le niveau d’épuisement professionnel.

A

L’échelle contient 22 phrases
exemple :
“Je me sens émotionnellement vidé par mon travail”
“Je sens que je craque à cause de mon travail “
“Je me sens plus insensible aux gens depuis que j’ai ce travail”
“Je crains que ce travaille ne m’endurcisse émotionnelement”
“Je me sens pleine d’énergie”

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17
Q

Comment calculent-on l’indice de l’échelle de Maslach ?

A

Addition des scores de certaines questions qui correspondent à une mesure en particulier (ex : mesure du niveau d’épuisement professionnel, de dépersonnalisation et d’accomplissement personnel)
Scores modérés voire élevés = épuisement professionnel latent.
Si score élevé aux deux premières mais faible à la dernière = possible de se sentir épuisé en ce moment.
Si score faible aux deux premières et élevé à la dernière = loin d’être épuisé.

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18
Q

Quelles sont les premiers symptômes physiques d’un burnout ?

A
  • Fatigue chronique
  • Lassitude
  • Douleurs (surtout musculaires) ex: dorsalgies, maux de tête, troubles du transit, rhumes/grippes, sommeil perturbé,…
  • Automédication (psychotropes, drogues, alcool,…)
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19
Q

quels sont les premiers symptômes psychologiques ?

A
  • cynisme (et méfiance)
  • irritabilité/susceptibilité accrue (diminution du sens de l’humour)
  • sentiment d’impuissance (pas de lieu de contrôle)
  • perte d’intérêt général (et du sens des priorités)
  • mépris de l’image de soi (autodépréciation)
  • Baisse d’estime de soi
  • problèmes de concentration/décision et de mémoire.
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20
Q

Quels sont les premiers symptômes comportementaux d’un burnout ?

A
  • Taux élevé d’absentéisme, de présentéisme
  • Lunatique, distrait, manque de concentration
  • Conduites addictives (consommation d’alcool, de drogues, jeu, etc.)
  • Conduite à risque, accidents
  • Manque de professionnalisme/conflits
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21
Q

Quels sont les symptômes relationnels du burnout ?

A
  • Perte de la capacité d’empathie
  • Rupture sociale (isolement)
  • Indifférence face au travail
  • déshumanisation de la relation
  • la relation avec le “client” est ressentie comme ennuyeuse et même désagréable
  • hostilité vis-à-vis des “clients”
  • distance, attitude administrative
22
Q

Compléter la phrase : “le burnout est un processus de … qui se développe en … phases.

A
  • désillusion
  • quatre (parfois 3 ou 6 selon les modèles)
23
Q

Quelles sont les quatre phases du burnout ?

A

1 - enthousiasme idéaliste
2 - stagnation
3 - frustration
4 - apathie

24
Q

Comment se traduit la première phase du burnout (enthousiasme idéaliste) ?

A
  • surinvestissement au travail qui va jusqu’à s’oublier
  • énergie débordante, grande ambition
  • dépense d’énergie excessive et même inefficace
  • attentes et objectifs très élevés/irréalistes (conception idéaliste de son travail)
  • conception idéaliste “masque” les besoins et intérêts personnels.
    + les insatisfactions dans la vie personnelle mènent aussi à se “lancer” dans le travail
25
Q

Comment se traduit la deuxième phase du burnout (La stagnation) ?

A

La stagnation commence souvent lorsque l’on découvre que le travail ne comble pas toutes les attentes.
Provoque :
- diminution et même perte de motivation au travail
- indifférence et désintérêt graduel
- absence de perspectives
- sentiment profond que sa carrière est dans une ?
- réaction émotionnelles et psychosomatiques
- Le travail ne donne plus de compensations pour le besoin personnel insatisfait.

26
Q

Comment se traduit la troisième phase du burnout (La frustration) ?

A
  • fatigue, déception
  • distance et sentiments négatifs à l’égard des collègues et des clients
  • remet la faute sur les autres en cas de problème (locus externe)
  • cynisme, irritabilité et impatience
  • signes d’épuisement, de maladies physiques, troubles psychosomatiques
  • troubles du sommeil
  • automédication
27
Q

Quelles sont les trois réactions possibles de l’individu face à la frustration ?

A

1- se servir de cette frustration comme source d’énergie positive (essayer de régler le problème)
2- L’utiliser comme source d’énergie négative (travailler encore plus fort…)
3- se retirer de la situation, quitter la profession

28
Q

Quel problème est susceptible de survenir si l’individu, face à la frustration vécue, se retire de la situation et change de profession ?

A

Il est alors fort probable que le processus de burnout recommence dans cette nouvelle profession/environnement.

29
Q

Vrai ou Faux : L’étape de frustration représente un point critique dans l’avancement d’un burnout puisque manquer l’occasion d’en sortir augmente les risques de tomber dans l’apathie (phase 4).

30
Q

Vrai ou Faux : La distinction entre stagnation et frustration ne s’établie pas de façon très nette.

31
Q

Comment se traduit la quatrième phase du burnout (L’apathie) ?

A

phase d’épuisement/burnout
- désengagement possible (émotif et cognitif)
- vide intérieur et fort sentiment de découragement
- perte de tout intérêt envers le travail et son entourage
- très faible estime de soi et sentiment de culpabilité
- tendance à travailler le moins possible tout en conservant son emploi
- très forte préoccupation envers la sécurité d’emploi
- dépression et agressivité (dû à la frustration)

32
Q

Vrai ou Faux : la quatrième phase du burnout met peu de temps à s’installer et peut rapidement s’améliorer avec la thérapie adaptée.

A

Faux : la phase 4 prendrait du temps à s’installer et elle disparaitrait très lentement.

33
Q

Quels seraient les éléments de prévention pour le burnout et le stress en général (il y en a 7) ?

A

1) Gestion du stress
2) réévaluer, réorienter les idées et pensées négatives qui engendrent le stress
3) Déterminer des objectifs professionnels réalistes
4) Compter sur un bon réseau social
5) Mettre l’épanouissement personnel (et professionnel) en tête de liste
6) activité physique et habitude de vie saine
7) Conserver et/ou développer son sens de l’humour

34
Q

En quoi consiste la gestion/réduction du stress ?

A
  • déterminer et noter les facteurs quotidiens de stress sur une certaine période (grille sur une semaine)
  • Être en mesure de détecter et surtout d’interpréter les messages provenant du corps (fatigue, douleurs, etc.)
35
Q

En quoi consiste la réévaluation/réorientation des idées négatives qui engendrent le stress ?

A
  • concerne surtout les pensées irrationnelles (ex : vouloir être apprécié de tous, être parfait, avoir réponse à tout, régler tous les problèmes)
    Il faut donc :
  • faire une meilleure évaluation de la situation
  • évaluer nos moyens pour y répondre
  • s’ajuster en fonction de nos réelles aptitudes
36
Q

En quoi consiste la détermination d’objectifs professionnels réalistes ?

A

Se fixer des objectifs en accord avec nos capacités (en terme de “performance”)
- être capable de dire non
- être capable de déléguer
- être capable de référer

37
Q

En quoi mettre l’épanouissement personnel en tête de liste est un élément important de prévention du burnout ?

A
  • augmente l’estime de soi
  • augmente le sentiment de compétence
38
Q

Que permet l’activité physique et les habitudes de vie saine dans le cadre de prévention burnout ?

A

Les recherches démontrent que l’activité physique atténue le stress :
- par la détente
- créer un pause
- changer les idées, l’humeur
- augmente estime de soi et sentiment de compétence
- sécrétion d’endorphines = effet anxiolytique
- aide à éliminer les hormones de stress dans le sang (adrénaline et noradrénaline, cortisol,…)

39
Q

Quels sont les bienfaits dans la conservation et/ou le développement de son sens de l’humour ?

A
  • permet de prendre du recul par rapport aux évènements stressants et aux préoccupations
  • sécrétion d’endorphines = effet anxiolytique
  • réduit les niveaux d’hormones liées au stress (cortisol, adrénaline,…)
  • rétablie la balance entre système sympathique et parasympathique
  • production accrue de dopamine qui procure sensation de plaisir et diminue les sautes d’humeur.
40
Q

Combien de temps faudrait-il rire pour produire 1 heure d’effets anxiolytiques ?

41
Q

L’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques 2012) classe les problèmes de santé mentale en deux grandes catégories, quelles sont ces catégories ?

A
  • troubles mentaux d’ordre psychiatrique
  • la détresse psychologique
42
Q

Qui suis-je : Je vois la santé mentale par le biais de deux concepts principaux, soit le bien-être psychologique et la détresse psychologique, en ajoutant que la détresse psychologique peut avoir une valeur de signal “d’alarme”.

A

Labelle et al.

43
Q

Comment pourraient-on définir la détresse psychologique ?

A

Il n’existe pas de définition complètement satisfaisante, cependant on pourrait la désigner comme un état psychologique perturbé mais dont la sévérité est souvent mineure.
Généralement associé aux syndromes les plus répandus dans la population soient dépressifs et anxieux.
Définie dans le DSM V comme étant un éventail de symptômes et d’expériences de la vie interne d’une personne qui sont communément considérés troublants, déroutants ou hors de l’ordinaire.

44
Q

Quel est le problème de la définition de la détresse psychologique du DSM V (“mental distress”)

A

Manque de précision, peut être interprétée de mille-et-une façons.

45
Q

Quel est la position qu’exprime Perreault en 1987 par rapport aux définitions de ce qu’est la détresse psychologique ?

A

“la détresse psychologique est à l’ensemble de la santé mentale ce que la fièvre est à l’ensemble des maladies infectieuses”
= symptômes mesurable, signe évident d’un problème, mais qui ne peut à lui seul éclairer sur l’étiologie et la sévérité du problème auquel il se rattache.
- seuil de détresse psychologique inconnu
- pas possible de déterminer les niveaux “pathologiques” de détresse psychologique

46
Q

Vrai ou Faux : la détresse psychologique est un symptôme.

A

Faux : la détresse psychologique est un syndrome (soit regroupement de symptômes).

47
Q

La détresse psychologique est un syndrome non spécifique qui inclut des symptômes reliés à …

A
  • la dépression
  • l’anxiété
  • l’épuisement
  • au désengagement social
  • des problèmes cognitifs
  • au stress…?
48
Q

Rappel : les signes (symptômes) de la détresse psychologique sont de quatre ordres, lesquels ?

A
  • physiques
  • cognitifs
  • émotifs
  • comportementaux
49
Q

Quels autres problèmes, non mentaux, peuvent se manifester à cause de la détresse psychologique ?

A
  • maladies psychosomatiques
  • hypertension artérielle
  • alcoolisme
  • dépression sévère
  • incapacités permanentes
  • mortalité prématurée
  • suicide
  • maladies cardiovasculaires et psychologiques
50
Q

Nommez quelques statistiques intéressantes par rapport à la population et la détresse psychologique.

A

Niveau élevé à l’échelle :
-selon le sexe : 33% femmes, 24% homme
-selon l’âge : 36% 15-24 ans (réduit de quelques % par tranche d’âge)
-selon satisfaction par rapport à sa vie sociale : 70% des gens très insatisfaits
-selon la présence d’intentions suicidaires sérieuses : 82% oui 26% non.