Cours 11: Fatigue Flashcards

1
Q

Déf: fatigue

> dictionnaire larousse

A

État physiologique
> consécutif à un effort prolongé, à un travail physique ou intellectuel intense
> se traduisant par une difficulté à continuer cet effort/travail

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Q

Déf: fatigue

> oxford dictionnaire

A
  • État d’épuisement/fatigue extrême résultant d’un travail physique ou mental ou encore de la maladie
  • Réduction de l’efficacité d’un muscle/organe après une activité prolongée
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3
Q

Fatigue: Composante subjective de la déf d’oxford

A
  • État d’épuisement/fatigue extrême résultant d’un travail physique ou mental ou encore de la maladie
    > tourne autour de la vie du client
    > L’effort physique/cognitif lorsque prolongé induit une fatigue
    > À mm durée, un effort intense induit plus de fatigue qu’un exercice modéré
    > La difficulté d’un exercice peut être manipulée par les instructions. L’intensité perçu peut donc être modulée
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4
Q

Composante objective de la déf d’oxford de la fatigue

A
  • Réduction de l’efficacité d’un muscle/organe après une activité prolongée
    > perte de capacité de production de force = performance diminuée
    > plus d’énergie dépensée pour un effort x = maintien de la performance (coût plus élevé = plus grande consommation d’O)
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5
Q

Qu’est-ce que l’économie de course q

A

Consommation d’O2 moindre à une vitesse donnée

> moins on a une bonne économie de course, plus on consomme d’O2 pour une vitesse donnée

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6
Q

V ou F: La composante objective de la fatigue est psychologique

A

Faux, elle est physiologique

> c’est la composante subjective qui est psychologique

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7
Q

L’approche psychophysiologique est-elle multidisciplinaire? Pourquoi

A

Oui, car elle stipule que les changements physiologiques apportent des changements psychologiques qui impactent la performance

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8
Q

V ou F: on peut parler de fatigue sans parler d’effort prolongé

A

Faux, elle est causée par l’engagement prolongé dans une tâche ou encore la maladie

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9
Q

La fatigue est un état _ ?

A

biopsychologique

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10
Q

De quoi résulte la fatigue

A
  • de l’engagement prolongé dans une tâche

- de la maladie

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11
Q

Comment la fatigue se manifeste-t-elle subjectivement?

A

Augmentation du sentiment d’épuisement et de manque d’énergie

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12
Q

Comment la fatigue se manifeste-t-elle objectivement?

> exemple?

A

Diminution des performances physiques

> fatigue musculaire

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13
Q

La fatigue peut-être causée par quoi?

A

Des efforts cognitifs, physiques ou la maladie

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14
Q

V ou F: seulement la fatigue mentale peut causer une diminution des performances physiques et cognitives

A

Faux, la fatigue physique aussi

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15
Q

Que peut-on observer lors de fatigue musculaire sur les performances?
Et sur la performance cognitive?

A

Diminution de la performance subséquente par:

  • diminution de la capacité de production de force
  • diminution du temps de performance d’endurance
  • augmentation du temps d’une tâche de précision
  • sur la performance cognitive on est pas encore certain, des fois ça aide, d’autres fois ça nuit, ça dépend de l’intensité et de la durée de l’exercice et on ne connait pas encore les limites
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16
Q

Impacts (7) de la fatigue mentale sur les performances

A
  • hausse du sentiments d’épuisement et de manque d’énergie
  • diminution des performances cognitives
  • diminution des temps de performance d’endurance sans altérer les réponses cardiorespi, EPE +
  • diminution de la durée d’une performance de production de force max sans altérer les capacités de production de force max volontaire, EPE +
  • diminution des habiletés motrices, mouvement plus lent, altération de la dextérité
  • aucune altération des vitesses de course en sprint
  • aucune altération de la puissance développée
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17
Q

La fatigue mentale nous empêche de se donner au max. V ou F

A

Faux, je peux toujours utiliser maximalement mes muscles
> contraction maximale possible
> sprint possible
> puissance max possible

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18
Q

La fatigue mentale altère la performance de quel genre?

A

Ceux qui impliquent une régulation

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19
Q

Est-ce que la fatigue mentale engendre des altérations physiologiques

A

Non, (pas encore trouvé)

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20
Q

Comment a-ton découvert l’impact de la fatigue mentale sur la performance physique? Qu’est ce qui a été découvert?

A

Italien Angelo Mosso

  • après une journée de travail = accum de fatigue mentale
  • mm capacités de prod de force
  • performance moins bonne (plus courte)
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21
Q

Effets immédiats de l’induction de la fatigue mentale avec des tests

A
  • augmentation du sentiment d’épuisement et de manque d’énergie
  • diminution des performances cognitives
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22
Q

Effets de la fatigue mentale sur la performance d’endurance

A
  • Ø altérations des réponses cardiorespi
  • diminution du temps de la performance
  • augm de la perception de l’effort
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23
Q

Effets de la fatigue mentale sur la force maximale volontaire

A
  • diminution du temps de performance
  • augm de la perception d’effort
  • Ø altération de la force max produite
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24
Q

Effets de la fatigue mentale sur les habiletés motrices ((7)

A
  • mouvement plus lent
  • dextérité manuelle altérée
  • qualité de frappe altérée (ping-pong)
  • qualité de la passe et tir altérée (soccer)
  • précision du tir altéré (basket)
  • altération de la prise de décision et de l’utilisation de l’espace (football)
  • altération des gestes techniques
25
Q

Effets de la fatigue mentale sur la puissance max

A
  • aucune altération

- toujours à notre max

26
Q

Impact de la fatigue mentale sur les capacités de production de force/puissance/vitesse

A
  • aucune altérations

- on peut toujours utiliser notre max

27
Q

Qu’est-ce que l’effort

A
  • sensation de travail associé à une action volontaire
  • donne l’impression de dépenser de l’énergie
  • crucial pour le jugement de nos actions
28
Q

En quoi l’effort est crucial pour le jugement de nos actions

A

Pour

  • le calcul de coût/bénéfice
  • contrôle de l’action
29
Q

V ou F: on peut parler d’effort sans mvmt volontaire

A

Faux

30
Q

Déf: perception de l’effort

A

perception de à combien l’exercice est perçu comme dur, difficile et éprouvant

31
Q

De quoi relève la perception de l’effort

A

De l’intensité de l’exercice

32
Q

Comment mesure-t-on l’EPE

A

Échelles psychophysiques

33
Q

Lien entre la fatigue et la perception de l’effort

A

La fatigue cognitive ou physique augmente la perception d’effort
> et donc diminue la performance

34
Q

Exemple de cas induisant de la fatigue

A
  • privation de sommeil
  • travail mental
  • musculaire/physique
35
Q

V ou F: L’effort correspond à la douleur

A

Faux, on doit être en mvmt volontaire pour percevoir de l’effort, alors qu’on peut être passif et ressentir de la douleur

36
Q

La perception de l’effort est-elle une mesure de la fatigue

A

Non, la fatigue augmente la perception de l’effort, mais on peut aussi avoir un haut EPE et ne pas être fatigué comme dans un sprint par exemple
> Toutefois, pour une mm intensité, une hausse de l’EPE est un marqueur de fatigue: car lorsqu’on est fatigué, pour une mm charge de travail, l’effort perçu sera plus grand

37
Q

Les retours sensoriels ont-il un effet sur la perception de l’effort

A

Non, prouvé avec l’épidural où on coupait les retours afférant et que l’EPE n’était pas modifié
> ils ne sont donc pas les signaux sensoriels de la perception d’effort

38
Q

Qu’est-ce qui est à l’origine de l’EPE

A

sensation consciente de la commande motrice

39
Q

La perception d’effort est le reflet de quoi

A

De l’intensité de l’exercice

  • sensation consciente de la CM
  • retours sensoriels génèrent d’autres sensations comme la douleur (≠ reflet de la perception d’effort)
40
Q

Comment la perception de l’effort est liée à l’intensité de l’exercice

A

Plus l’intensité de l’exercice est grande, plus la commande motrice doit compenser en étant plus grande, donc il y a augmentation de l’EPE étant donné qu’il est le reflet de la CM

41
Q

Neurophysiologie de la perception d’effort

A
  1. Commande pré-motrice formé dans le cortex frontal
  2. Transfert et finalisation de la CM dans M1
  3. Stimulation des motoneurones = recrutement des fibres musculaires
  4. En //, une décharge corollaire, en lien avec la CM, fait l’objet d’un traitement neuronal
  5. Émission d’une perception d’effort x
  6. suite à l’innervation des fibres = contraction musculaire = mouvement
  7. Il en résulte des retours sensoriels vers le cortex moteur où ont lieu d’autres traitements neuronal
    - Si les retours sensoriels sont résultants d’une douleur alors le traitement neuronal permettra une émission de perception de la douleur.
42
Q

Lien entre perception d’effort et exercice

A

intensité

43
Q

V ou F: la perception d’effort reflète la sensation inconsciente de la CM

A

Faux, elle reflète la sensation consciente de la CM

44
Q

V ou F: mesurer la EPE permet de mesurer indirectement la CM

A

Vrai

45
Q

À quoi réfère la performance d’endurance

A
  • > 75 sec
  • aérobie
  • temps d’endurance
  • contre la montre
  • incrémental
46
Q

Selon la théorie, à quel moment l’arrêt de l’exercice d’endurance est prévu

A

Lorsque le corps n’a plus la capacité de produire la puissance/force requise

47
Q

Le modèle théorique de la performance reflète très bien la réalité (arrêt = fin des capacités). V/F

A

Faux, l’arrêt de l’exercice se produit bien avant qu’on atteigne la fin des réserves de capacité

48
Q

Dans l’exécution d’une performance d’endurance ce sont les capacité de production de force/puissance qui sont limitantes. V/F

A

Faux, les gens arrête bien (bcp) avant l’atteinte de la valeur critique

49
Q

Modèle classique de la régulation de la performance d’endurance
> problème avec ce modèle

A

Tout changement physiologique vient affecter la performance

> ne prend pas en compte les perceptions et l’aspect motivationnel de l’athlète

50
Q

Dans le nouveau modèle: biopsycho la physiologie est plus importante que la psychologie. V ou F

A

Faux, ils sont importants à part égale

51
Q

Que stipule le modèle psychobiologique de la performance d’endurance?

A
  • l’arrêt de l’exercice a lieu lorsque l’effort maximal que le sujet est prêt à investir est atteint (donné son max)
  • il s’agit d’une décision consciente de s’arrêter
    > influencé par le niveau de motivation potentielle
52
Q

Sur quel modèle est basé de modèle psychobiologique de la performance?

A

Modèle de l’intensité de la motivation

53
Q

V ou F: le degré de motivation du sujet influence l’EPE dans le modèle psychobiologique de la performance d’endurance

A

Vrai, l’effort perçu va être moindre pour une mm intensité si on est plus motivé

54
Q

Impact d’une hausse de la perception d’effort sur la performance
> effet sur la courbe

A

diminution de la perfo

> pente plus prononcée

55
Q

Neurophysiologie en cas de fatigue musculaire

A
  1. Commande pré-motrice qui part du cortex frontal
  2. Transfert au cortex moteur où il y a la finalisation de la commande
  3. Stimulation du motoneurone alpha = recrutement des fibres musculaires = mouvement
    - présence de fatigue mental = diminution des capacités de production de force, mais aussi de fatigue nerveuse
  4. Les afférences musculaires vont interférer avec la voie descendante = dim de l’efficacité des motoneurones
  5. Compensation pour cette perte d’efficacité en recrutant plus de fibres musculaires
  6. Les afférences musculaires viennent aussi altérer l’excitabilité cortico-spinale
  7. On doit donc compenser en augmentant la CM
  8. Ainsi il y a une augmentation de la décharge corollaire et donc du traitement neuronal
    9 . augmentation de la perception d’effort
56
Q

Champs d’application du modèle biopsychologique de la performance

A
  • exercices auto-régulés: contre la montre, test de marche
  • rééducation et entraînement: réduire l’effort perçu pour augmenter la charge de travail
  • exercices sous-maximaux
  • locomotion
  • adhérence à l’exercice et engagement
  • contrôle moteur
57
Q

Seulement la fatigue physique augmente la perception de l’effort et diminue la performance. V/F

A

Faux, la fatigue mentale aussi

> elle n’affecte toutefois pas les exercices à intensité maximales

58
Q

L’entraînement est seulement physique. V/F

A

Faux, c’est mental aussi
> présence d’interventions psychologiques
> entraînements combinés