cours 10 - psychologie infantile Flashcards
D’où vient la demande d’aide en psychologie infantile? (4)
- des parents
- de la garderie ou de l’école
- d’autres professionnels
- des enfants et des adolescents
Comment fonctionne la notion de consentement avec les enfants?
- avec les jeunes de - de 14ans, les 2 parents (même si rupture) doivent donner le consentement (cependant, ce qui est discuté en rencontre peut être conservé entre le psy et le jeune)
- 14ans et +, le jeune peut décider que ses parents ne soient pas au courant, sauf si le comportement est inquiétant
Quels sont les principaux motifs de consultations en psychologie infantile? (8)
- troubles de santé mentale et neurodéveloppementaux
- anxiété de séparation, mutisme sélectif
- difficultés sociales
- difficultés scolaires
- gestion des émotions
- estime de soi
- événements stressants (séparation des parents, deuil)
- difficultés relationnelles
Quelles sont les principales particularités avec les enfants sur le plan développemental? (3)
- importance d’évaluer ce qui est attendu selon l’âge chronologique et le niveau de développement de l’enfant
- les différents aspects dans le développement
- développement rapide, surtout en bas âge
Quelles sont les principales particularités de travailler avec des enfants sur le plan environnemental? (5)
- les parents
- les stresseurs possibles
- son petit monde à lui
- pour les adolescents : ne pas oublier les amis et les amoureux
- lien d’attachement
quels sont les mandats du psychologue infantile en ce qui concerne l’évaluation? (5)
- eval développemental
- éval intellectuelle (QI)
- éval des troubles psychiatriques selon le DSM-5
- éval attentionnelle
- éval affective et de la personnalité
Quels sont les modalités de traitement en psychologie infantile en ce qui concerne l’intervention? (5)
- individuelle ou de groupe
- parentale
- familiale
- intervention de crise
- différentes approches théoriques
Quels sont les autres mandats des psychologues infantile (autre que évaluation et intervention) ? (3)
- recherche
- consultation et supervision
- plan d’intervention scolaire
Quelles sont les principales modalités de la psychologie scolaire? (4)
- la priorité est l’évaluation
- la participation à la validation de la clientèle
- observation in vivo (dans la classe) et aux récréations
- consultation auprès des enseignants et des autres professionnels
Quelle est la principale limite de la psychologie scolaire?
le peu de temps pour faire de l’intervention
quelles sont les principales différences ente le milieu scolaire et le milieu privé en ce qui concerne les rencontres avec des enfants?
AU SCOLAIRE
- on ne rencontre pas les parents à chaque fois
- on ne fait pas de thérapie familiale et on ne travaille pas avec les parents
- on travaille avec l’enfant directement dans son environnement
Comment fonctionne l’entrevue clinique avec les enfants?
- on questionne les symptômes, l’humeur, le fonctionnement dans les différents environnements, le fonctionnement social de l’enfant, l’impact des difficultés dans son quotidien
- important d’opérationnaliser pour départager sur le continuum ce qui est normal de pathologique
Comment on évalue au scolaire?
- on débute par l’entrevue clinique et l’anamnèse auprès des parents
Qu’est-ce que l’anamnèse?
un portrait global de l’enfant au courant de sa vie
Quelles sont les principales modalités d’évaluation chez les enfants? (2)
- les instruments de mesure
2. observation en entrevue et in vivo
Qu’est-ce qui est le plus important dans l’évaluation des enfants?
avoir le plus de sources d’informations possibles pour former un portrait plus complet
Comment fait-on pour développer l’alliance thérapeutique avec les enfants? (6)
- le mettre à l’aise en lui expliquant ce qu’on va faire durant la rencontre
- nommer que ça peut être difficile de consulter
- s’intéresser à ce qu’il aime
- renforcer la participation et les efforts de l’enfant
- alliance thérapeutique forte avec les parents
Quelle est la principale facilité en ce qui concerne l’alliance thérapeutique avec les enfants au scolaire?
Les scéances sont gratuites, on a donc plus le temps de faire connaissance avec l’enfant et de s’attarder à cette étape importante
Quelles sont les composantes de l’analyse fonctionnelle du comportement? (3)
- facteurs prédisposants : génétique, tempérament
- facteur précipitants : événements de vie stressants, événements déclencheurs
- facteurs de maintien : pratiques parentales, attention, renforcement
Qu’est-ce qui est le plus important en ce qui concerne l’intervention avec les enfants? (3)
- baser nos interventions sur les objectifs thérapeutiques établis( primaire et secondaires)
- appuyer nos interventions sur les données probantes
- tester et évaluer nos interventions pour ensuite les modifier et les adapter pour améliorer l’efficacité
Pourquoi est-il important de travailler avec les parents? (3)
- ils peuvent agir comme cothérapeutes
- ils peuvent contribuer aux difficultés des jeunes
- ils peuvent voir des difficultés alors qu’il n’y en a pas (important de normaliser ces comportements)
Pourquoi utilise-t-on le coaching parental ou l’entrainement aux habiletés parentales? (3)
- traitement des troubles psychiatriques
- pratiques parentales inadéquates
- gestion des comportements (mettre un cadre à l’enfant)
Quelles sont les stratégies de communication efficace avec la famille? (5)
- parler quand c’est le bon moment, sans crier
- parler au “JE”
- donner le temps à l’interlocuteur de réagir
- trouver le(s) terrain(s) d’entente
- tenter de trouver une solution - exercice de résolution de problèmes
quelles sont les modalités d’intervention en TCC avec les enfants? (5)
- éducation psychologique sur l’anxiété et les inquiétudes de chacun
- identification des sensations physiques chez l’enfant
- restructuration cognitive
- exposition graduée
- coaching parental pour chaque modalité d’intevention
Comment fait-on l’éducation psychologique sur l’anxiété chez les enfants? (3)
- explication de l’anxiété à l’enfant
- explication des liens entre les composantes de l’anxiété
- présentations globales des stratégies d’intervention par composantes
Quelles sont les composantes de l’anxiété?
- les comportements (évitement, exposition)
- les sensations physiques (rouge, chaleur, vomissement)
- les pensées (irréalistes, négatives)
Quels sont les impacts de l’évitement à court terme?
À long terme?
court : diminution drastique de l’anxiété ressenti
long : les “pics” d’anxiété deviennent de plus en plus intenses et prolongés
À partir de quel chiffre sur le thermomètre des émotions des signes d’anxiété sont percevables et problématiques?
à partir de 4/8
Est-ce que faire de la restructuration cognitive est possible avec les enfants? Pourquoi?
OUI, mais l’enfant doit avoir le développement approprié pour le faire (à partir de 8 ans)
Quelles sont les étapes de la restructuration cognitives? (4)
- avoir différentes sortes de pensées
- identifier les pensées qui sont irréalistes et anxiogènes
- questionner ces pensées
- restructurer les pensées anxieuses en pensées aidantes
Qu’est-ce que “jouer au détective”?
identifier la situation anxiogène (peur de 0à8)
identifier les pensées irréalistes
trouver une pensée aidante (peur de 0à8)
Quelles sont les principales techniques pour diminuer les senstions physiques chez l’enfant?
la respiration diaphragmatique et les exercices de relaxation
Comment identifier les sensations physiques chez l’enfant? (2)
- introduire les signaux physiques de l’anxiété
- démystifier les sensations physiques ressenties (utilisation du bonhomme)
Quelles sont les règles d’or de l’exposition graduée avec les enfants? (5)
- débuter par un défi que nous sommes certains que l’enfant va pouvoir réaliser
- répéter un même défi jusqu’à un score de 2-3/8
- la sensation de malaise est temporaire
- utiliser nos outils pour gérer nos sensations physiques et nos pensées
- se récompenser face aux EFFORTS
Quel est le principal but de l’exposition graduée?
construire une hierarchie d’exposition avec l’enfant, un escalier de défis choisis par l’enfant de plus en plus difficile jusqu’à l’atteinte du but final
Que fait-on lorsque nous soupçonnons des mauvais traitements?
- signalement à la DPJ lorsque l’enfant est en danger
- attitude neutre d’ouverture et sans jugement
- ne rien suggérer aux enfants
Que fait-on lorsque le jeune dit vouloir mourir?
- COQ
- évaluer son risque sucidaire (sans donner le moyen)
Que fait-on lorsque le parent ne collabore pas?
- identifier le point commun - on est ici pour l’enfant
- les motiver à être plus présents pour l’enfant
Que fait-on lorsque l’enfant à de la difficulté à gérer ses comportements en séance (agitation, opposant, ne reste pas en place)
- lui demander de s’asseoir et de rester attentif
- après chaque activité de la séance, 3min de jeux pour aider à la motivation
- s’il fait bien ça tout le lond de la séance période de jeux à la fin