cours 10 - groupe de travail vs équipe de travail Flashcards
groupe
un système organisé composé d’individus qui partagent des normes, des besoins et des buts et qui interagissent de manière à influencer mutuellement leurs attitudes et leurs comportements
équipe
tous les membres partagent la responsabilité des objectifs, alors que dans les groupes, c’est le leader qui assume la repsonsabilité
groupe formel
les directions d’entreprise organisent des groupes ____ qui ont pour mandat d’exécuter des tâches qu’elles commandent en conformité avec les objectifs déjà établis
groupes informels
se constituent spontanément, au fil du temps et des interactions entre les membres de l’organisation
groupe fonctionnel
des groupes structurés par la direction de l’entreprise. Ils sont plus permanents et ont une fonction organisationnelle comme un service des finances ou un service des achats
le groupe de tâche
sont formés dans les entreprises afin de remplir une tâche particulière. La durée de vie de ces groupes est limitée à l’accomplissement du travail qui leur a été assigné
le groupe d’intérêts
sont constitués de personnes qui ont des caractéristiques, des valeurs, des croyances, des objectifs ou des besoins semblables. par exemple, un syndicat ou un club de hockey d’entreprise
4 phases de l’évolution des groupes
l’orientation, le conflit, la cohésion, l’évaluation et le contrôle
l’orientation
la première étape de la formation d’un groupe. on cherche des affinités avec les confrères et on essaie de découvrir les comportements qui sont acceptables et inacceptables dans ce groupe. les comportements axés sur la tâche sont alors définis par le groupe, de même que la mission et les objectifs à atteindre. si le groupe a déjà un leader, celui-ci fixe alors des directives claires pour guider les activités du groupe
le conflit
les membres expriment et défendent leurs opinions. Ils mesurent leur valeur respective. Une certaine lutte au leadership peut s’engager. S’il n’y a pas déjà un leader formel , la lutte s’engagera entre ceux qui ont le potentiel de le devenir. S’il y en a déjà un, son autorité peut être remise en question par un leader informel. Les conflits sont plus évidents dans les groupes informels
la cohésion
le groupe devient plus cohérent, il fera face aux obstacles de désintégration. Le niveau de cohésion d’un groupe dépend de la force d’attraction qu’exercent ses membres l’un sur l’autre et de leur volonté de continuer à appartenir au groupe. à cette phase, de nouveaux rôles sont définis et un leader est soit choisi ou confirmé dans son rôle. Les membres sont alors soucieux de s’entendre et d’éliminer les conflits
l’évaluation et le contrôle
on voit naitre des relations interpersonnelles plus intimes. Un climat de confiance et d’acceptation s’installe. Le groupe concentre alors la plus grande partie de ses énergies sur la réalisation des tâches et il a alors atteint la maturité
facteurs externes
sont présents dans l’environnement externe au groupe, par exemple des compressions budgétaires qui sont une menace pour le groupe et entraîneront un resserrement des liens. À l’inverse, un environnement stable aura l’effet contraire.
facteurs internes
regroupent les variables situationnelles, la structure du groupe et les facteurs de cohésion du groupe
les variables situationnelles
L’effet des variables situationnelles sur le fonctionnement et l’efficacité du groupe est fonction de la tâche et de la nature du projet que le groupe se voit confier. Ces variables situationnelles comprennent la taille du groupe, la densité sociale, la tâche à accomplir, la composition du groupe et le style de leadership.
la taille du groupe
Un groupe de petite taille (3 à 5 personnes) évoluera plus facilement qu’un groupe de grande taille, car il possède une plus grande liberté d’action où les échanges d’idées sont plus faciles. La taille restreinte d’un groupe favorise aussi les prises de décision rapides. Finalement, les membres d’un petit groupe s’absentent moins souvent et ont un taux de roulement plus faible qu’un grand groupe.
la densité sociale
La proximité géographique des personnes favorise l’augmentation des interactions sociales. Cependant, le télétravail permet de réduire certaines difficultés liées à l’éloignement géographique.
la tâche
Plus la tâche est complexe, plus son accomplissement est long et plus il y a de risques de ne pas arriver à un consensus
la composition du groupe
Dans un groupe homogène, la compatibilité des besoins, motivations et personnalités est synonyme d’une plus grande efficacité parce qu’il y a alors beaucoup de communication et de coopération.
le style de leadership
exerce une influence sur le cheminement du groupe. Les caractéristiques du leader (expérience, âge, sexe, ancienneté, scolarité intelligence, etc.) entrent en interaction avec celles des membres du groupe et influent sur sa capacité de coordonner les efforts axés sur la réalisation d’un but commun.
la structure du groupe
est définie par les normes qui le régissent ainsi que par les rôles et les statuts des membres qui le composent.
les rôles
correspondent à des comportements attendus ou prévisibles. L’attribution des rôles au sein d’un organisme permet d’assigner les diverses tâches et d’établir l’autorité dans le groupe. Dans le monde du travail, les rôles correspondent aux fonctions des membres. Dans une entreprise, la description de tâches précise les rôles des employés.
rôle liés à la tâche (comportements reliés à l’emploi)
sont généralement assignés par l’organisation afin de savoir qui fait quoi et comment
rôles d’ordre socio-émotif
sont des comportements qui visent la gestion des émotions, des éventuelles tensions et des aspects sociaux du groupe.
les normes
un standard auquel se reporte l’individu pour évaluer ses propres attitudes, conduites et opinions. Les normes peuvent être formelles et elles sont alors écrites par exemple dans une convention collective. Cependant, la majorité des normes sont informelles (comportements valorisés par l’organisation) telle la façon de s’habiller, de parler, d’agir, etc. Il est à noter que ces normes informelles proviennent des valeurs et des croyances véhiculées par le groupe. Encore une fois, les normes informelles (comportements valorisés par l’organisation), comme les rôles liés à la tâche, ont autant d’impact sur la performance individuelle au travail que les résultats (voir modèle explicatif de la performance individuelle au travail).
le statut
détermine la façon dont l’individu ou le groupe est perçu par le reste de l’organisation, ainsi que son prestige et son influence qui augmentent avec le statut
l’homogénéité (facteurs de cohésion)
favorise sa cohésion interne. Les individus sont plus enclins à se joindre à un groupe si des membres partagent leurs intérêts, valeurs et croyances (voir interface organisation/individu dans le modèle explicatif de la performance individuelle au travail). Dans une organisation, il est important que l’homogénéité du groupe traduise un intérêt commun pour la tâche plutôt qu’une attirance interpersonnelle ou une amitié.
l’accord sur les buts (facteurs de cohésion)
Plus les membres du groupe s’entendent sur les buts et les objectifs à atteindre, plus la cohésion du groupe augmente. S’il n’y a pas d’entente, même après l’intervention du leader, une scission du groupe se produira.
la taille (facteurs de cohésion)
Un groupe de taille restreinte présente généralement une plus grande cohésion qu’un groupe comptant beaucoup de membres.
la communication (facteurs de cohésion)
La communication de qualité entre les membres d’un groupe favorise sa cohésion et peut se mesurer par la fréquence des interactions. Cependant, il faut noter que trop de réunions (la réunionite) amènent souvent une stagnation de la productivité du groupe.
la menace externe (facteurs de cohésion)
En réaction à une menace externe, le groupe a tendance à faire preuve de cohésion, par exemple dans les cas de changements technologiques ou de compressions budgétaires.
la compétition intergroupe (facteurs de cohésion)
favorise la cohésion d’un groupe
le succès du groupe (facteurs de cohésion)
Les groupes qui ont une bonne réputation sont recherchés et reconnus pour leur succès. La cohésion du groupe est ainsi renforcée par le succès. Il est à noter qu’un tel groupe réagit en fonction d’un système de récompenses coopératives (commentaires élogieux sur ses coéquipiers) plutôt que compétitives (commentaires d’un individu sur sa propre performance).
le taux de roulement (facteurs de cohésion)
fort taux de roulement donne une faible cohésion de groupe
cohésion de groupe
Dans l’ensemble, on peut dire que la cohésion entre les membres d’un groupe est d’autant plus grande que le groupe réussit à atteindre ses buts, qu’il est menacé de l’extérieur, qu’il est en compétition avec d’autres groupes et qu’il a adopté un système de récompenses coopératives.