Cours 10 - Douleur génito-pelvienne Flashcards
Définir le terme vulvodynie
Terme général désignant la douleur vulvaire chronique et inexpliquée, avec des symptômes de brûlure, de démangeaisons, etc.
Quelles sont les deux grandes sous-catégories de la vulvodynie ?
- Vulvodynie généralisée
- Vestibulodynie : provoquée et spécifiquement au niveau du vestibule
Définition du terme dyspareunie profonde ?
Douleur profonde, plus loin dans le vagin, utérus, etc
douleur associé à la pénétration de provenance sexuelle ou pas.
Définition anodyspareunie
Douleur localisée à la région anale (pratique réceptive)
Définir le terme clitorodynie ?
Douleur localisée à la région clitoridienne
Quels sont les caractéristiques/spécifications possible de la vulvodynie ?
- Spontanée, provoquée ou mixte
- Diffuse ou localisée
- De tout temps ou acquise
- Généralisée ou situationnelle
- Chronique : La douleur perdure depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, de façon régulière, mais cyclique (hauts et bas).
Quelle population est représenté dans études DGP ? Quels sont les types d’étude ?
La quasi-exclusivité des études empiriques sur la douleur génito-pelvienne (DGP) sont menées auprès de populations de femmes adultes cisgenres
Quelle est la prévalence de DPG ?
Les données disponibles indiquent une prévalence de DGP pouvant variant entre 10%-30% chez les femmes cis. adultes en âge de se reproduire.
Quel est le portrait disponible de la population LGBTQ de la DGP ?
La majorité de la littérature porte sur des populations hétérosexuelles. On note toutefois un essor graduel de littérature dédiées aux populations LGBTQ2IA+ .
- 15-46% de DGP chez les femmes LGBTQ2 IA+ (sensiblement le même pourcentage)
Quel est la prévalence DGP chez les adolescentes ?
Environ 20% des adolescentes rapportent des épisodes de douleurs vulvo-vaginales de + de 6 mois
Quels sont les statistique concernant le parcours de soin des personnes atteinte de DGP ?
- Seulement 57% des femmes adultes cis. concernées iraient chercher un traitement pour la douleur et parmi ces femmes 48 % recevraient un diagnostic formel
- En moyenne, les femmes cis. concernées consultent entre trois à cinq médecins avant d’obtenir un diagnostic adéquat
- 40% percevaient être stigmatisées par leur médecin
- Un manque de soutien pourrait donc contribuer aux sentiments d’isolement et d’invalidation
qui seraient souvent vécus par ces femmes cis.
Comment se définit la dyspareunie et le vaginisme ?
- Dyspareunie : Douleur génitale (symptôme = douleur, Ø sexualité)
- Vaginisme : Spasme musculaire involontaire → exige un examen physique pour voir les spasmes
(symptôme = spasme, Ø sexualité)
Qu’est ce qui a mené à la fusion des troubles du trouble de la dyspareunie et du vaginisme en le Trouble lié à des douleurs génito-pelvienne ou à la pénétration ?
- chevauchement de caractéristique physiologique (tonicité pelvien)
Chevauchement de caractéristique psychologique (aversion des relations sexuelles)
En raison de ces deux chevauchement, le DSM-5 a décidé de fusionner les deux troubles dans un seul et même trouble.
Comorbidité élevée entre les 2, spasme sans douleur est très rare
Quel est le portrait de la douleur génito-pelvienne chez l’homme ?
- généralement de l’anosdyspareunie soit douleurs sévères et récurrentes pendant la pénétration anale (reçue)
- Prévalence : 13 à 18 % chez les HARSAH
- Souvent les douleurs avait de la comorbidité avec des troubles au niveau de la prostate et ou de l’anis
Quels sont les critère A du DGP dans le DSM-5 ?
Difficultés persistentes ou récurrentes avec un ou plusieurs des critères suivants :
1. Pénétration vaginale pendant la relation sexuelle.
2. Douleur vulvo-vaginale ou pelvienne marquée pendant la relation sexuelle ou lors des tentatives de pénétration
3. Peur ou anxiété marquée d’une douleur vulvo-vaginale ou pelvienne par anticipation, pendant ou resultant de la pénétration vaginale
4. Tension ou crispation marquée de la musculature du plancher pelvien au cours des tentatives de pénétration vaginale
D’où provient le débat entourant le critère B du DSM-5 du DGP ?
6 mois c’est long pour de la douleur
Étape 1 en douleur : on brise le cycle de la douleur. On va mettre ces femmes sur les opiacé dans le but de briser ce cycle de la douleur. On veut éviter la plasticité de la douleur.
Pour éviter cette plasticité, certains on soulevé un délais de 3 mois pour dx la DGP. Une absence de dx en raison du critère de temps, ne signifie pas que l’on doit pas référé la personne. Au contraire, si la personne a un portrait de DGP même si cela ne fait pas 6 mois, on peut référé en physio
Quels sont les éléments de l’évaluation biomédicale de la douleur ?
1- Aspects biomédicaux à interroger (anamnèse)
2- Caractéristique de la douleur
3- Facteur qui diminue ou empirent la douleur
4- Douleur durant les activités non-sexuelle